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Donjon Crépuscule tome 8 sur 9
EAN : 9782756039732
48 pages
Delcourt (12/03/2014)
3.87/5   45 notes
Résumé :
Plus les îlots de Terra Amata montent, moins il y a d'oxygène (cf. les aventures de Donjon Crépuscule 110 – Haut Septentrion). Tandis que Marvin Rouge et Zakutu tentent de protéger les objets du Destin, Herbert et le Roi Poussière sont obligés de faire allégeance à l'Entité noire afin d'obtenir le précieux oxygène. La fin du Donjon n'a jamais été aussi proche ! Mais la résistance est en marche.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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L'aventure de cet épisode se passe en parallèle avec le tome précédent dans la collection : “Haut Septentrion”. Un récit qui part dans deux directions, Herbert, presque absent de l'autre partie, est ici au coeur de l'intrigue. Il y a comme dans l'autre tome, un parallèle religieux joyeusement iconoclaste et particulièrement riche en références. Une visite au royaume des morts va permettre à Herbert de dénouer l'affaire et de trouver comment combattre l'Entité Noire. Un tome grave, violent, mouvementé et apocalyptique, mais non dénué d'humour, humour qui survient quand on ne s'y attend pas, le dessin est empreint de lyrisme, sombre et remuant, flamboyant parfois, mais toujours avec un esprit cartoonesque pour garder l'esprit ludique de la série. Ce tome, s'il n'a pas la puissance de l'autre tome, n'en est pas moins une clé indispensable et un bonus nécessaire. Je les ai relus deux fois de suite, une fois chaque tome puis les deux en même temps, passant de l'un à l'autre, une expérience originale et vraiment bluffante. Les deux s'imbriquent, mais si Haut Septentrion se maintient seul, c'est un peu plus compliqué pour celui-ci qui nécessite de reconstruire la suite des évènements avec la lecture de l'autre, certains raccourcis nous perdent parfois, mais le résultat est vraiment impressionnant. Dans ma critique de Haut septentrion, j'avais fait le parallèle avec “Le Paradis perdu” de John Milton illustré par Gustave Doré, la fin le confirme. Ces deux tomes ne peuvent se lire qu'après une bonne connaissance de l'ensemble de la série pour en apprécier toute la saveur.
Quelle série peut se vanter de passer de l'humour scato au lyrisme apocalyptique sans accrocs, quelle série ne pose pas de limites à l'imagination, Donjon est une merveille du 9e Art.
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Voilà les deux derniers tomes de Donjon, numéros 110 et 111, qui racontent la fin du Donjon de deux points de vue différents, soit grosso modo (parce que ce n'est pas si net) : Herbert et Marvin d'un côté, et Zakutu et Marvin rouge de l'autre.

Cette fin est une double déception :

1 - déception de voir finir cette immense série (36 tomes depuis "coeur de canard" en 1998) qui est une parodie de fantasy, bourrée d'humour et pleine d'intelligence. Pour ceux qui ne connaissent pas Donjon : c'est trois époques avec plusieurs histoires qui se répondent entre les séries. La richesse des scénarios des immenses Sfar et Trondheim ainsi que la variété des dessinateurs ayant participé à la série en font un vrai monument de la BD (enfin je trouve ;) ).

2 - déception de finir sur ces deux tomes qui sont trop légers, comparés aux précédents.

On sent que Sfar et Trondheim se débarrassent de la série, qu'ils la bouclent pour ne plus en parler. D'ailleurs, les deux tomes fourmillent d'allusions à ce sujet : Herbert et Marvin qui se battent puis qui parlent de la bonne époque où ils s'amusaient ensemble, Herbert qui parle de la nostalgie de l'âge d'or (retour à Donjon Zenith avec Zongo), etc... On sent que les deux scénaristes ne s'amusent plus comme avant, et qu'il fallait passer à autre chose.

L'histoire en elle-même est la fin du Donjon, pas de tromperie sur la marchandise. Mais on reste sur sa faim.
Deux tomes décevants, sans même une allusion à Zautamauxime, le joyeux pays des lapins xénophobes, bonjour tristesse.

À côté de ça, quelques très belles planches par Mazan et Alfred, et une superbe couverture pour le tome 111.

Malgré tous ces reproches, chapeau les artistes, et à bientôt pour de nouvelles aventures.
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Sacré final que celui-là, que ceux-là devrais-je dire car ce tome ne peut se comprendre réellement d'en lisant en miroir du précédent.
Les évènements de l'un éclairent ceux de l'autre et inversement et le spectacle est grandiose quand on peut le voir dans son ensemble.
Et il y en a des choses qui se passent ici, il y a des bons mots, de l'émotion, de l'aventure et de l'héroïsme...la mort aussi.
J'ai beaucoup aimé même si certains points m'ont quelques peu déplu. Je me doute que c'est pour des raisons de nombres de pages que certaines choses ont été placées ici ou dans le tome 'haut septentrion' mais je suis un peu dubitative sur certaines répartitions. Certains éléments qui sont tout simplement passés sous silence dans un tome, alors qu'ils font totalement partie de l'intrigue des intervenants, pour apparaitre dans l'autre...
Mais ne chicanons pas.
Ca y est, je l'ai fait, j'ai lu tout Donjon. Et c'était super.
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• Donjon Crépuscule, tome 111
Sfar & Trondheim
• Delcourt

Ce tome de Donjon Crépuscule est le 36éme tome de la franchise Donjon, tout confondu. Et s'il est tout à fait possible de ne lire que l'une ou l'autre des différentes séries de cet univers, je ne le répéterais jamais assez, je vous conseil de tout lire par ordre chronologique de sortie des tomes.
C'est un plus non négligeable pour la compréhension globale de l'univers et les tomes se répondent souvent d'une série à l'autre.

Ainsi, ce tome 111 fait directement suite au tome 110 que j'avais beaucoup aimé.
Donc bien évidemment, vu qu'il fait suite, je l'ai beaucoup aimé également ?
Eh bien... pas vraiment...
Attention, le tome n'est pas mauvais, mais le scénario part dans tous les sens et m'a perdu plusieurs fois. Ajoutons à cela quelques faux raccords dans les dessins... C'était un peu trop pour moi et ce tome m'aura au final laissé assez perplexe.
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S'il aura fallu s'armer de patience et attendre près de cinq ans entre les tomes 106 et 110, les fans de cette saga peuvent cependant immédiatement enchaîner avec la lecture de cet ultime tome, voire même lire les tomes 110 et 111 en parallèle étant donné que les deux se déroulent au même moment et proposent la même histoire, mais d'un autre point de vue.

Delcourt a donc la bonne idée de proposer la parution simultanée de ces deux albums (Haut Septentrion – Tome 110 et La Fin du Donjon – Tome 111) qui marquent la fin d'une époque en venant conclure ce « crépuscule » de la saga Donjon. Les lecteurs vont donc enfin connaître la fin de cette série parallèle à "Donjon Zenith", qui se focalise sur l'après-donjon et retrace la fin du déclin amorcé dans la série mère.

Terra Amata est toujours en mille morceaux, réduit à un ramassis d'îlots aux trajectoires imprévisibles, que l'Entité noire tente dorénavant de regrouper, tout en soumettant la population. Si l'explosion de la planète a donné un nouvel élan à cette série parallèle et a offert de nombreuses possibilités scénaristiques aux auteurs, il est maintenant temps d'offrir une conclusion aux nombreuses pistes ouvertes par le passé… et il fallait bien deux albums pour y parvenir.

Si le tome précédent invitait à suivre Marvin Rouge le lapin, qui nous sortait tout d'abord un célèbre « TONGDEUM » du Roi Poussière, avant de s'emmêler légèrement les pinceaux avec Zakûtû, la fille d'Herbert, celui-ci propose de suivre les même événements à travers le regard d'Herbert. Côtoyant la mort, léchant sans relâche sa bague de téléportation et n'hésitant pas à se bourrer la gueule pour mener à bien sa mission, notre héros s'amuse à combler les vides du tome précédent, tout en menant cette saga vers un final empli d'émotion.

Si l'exercice est périlleux et finalement assez bien mené, il est cependant loin d'être parfait. Il y a en effet trop de noeuds à dénouer en seulement deux tomes et, malgré un scénario d'une grande densité et un rythme effréné, il reste encore tellement de questions en suspens. Alors certes, les auteurs parviennent à clôturer les principales intrigues de manière plus que satisfaisante, mais cette porte de sortie semble tout de même construite dans la précipitation et légèrement trop étroite pour y faire passer tant d'éléments en seulement deux tomes.

Au niveau des dessins, après Sfar, le duo Kerascoët (Marie Pommepuy et Sébastien Cosset), Obion et Alfred lors du tome précédent, c'est au tour de Mazan d'adapter une nouvelle fois son style à celui de l'univers Donjon, après un premier passage sur la série "Donjon Monster". Son graphisme sert parfaitement le récit et colle très bien à l'esprit de cette saga, le tout étant une nouvelle fois rehaussé par la colorisation experte de Walter, qui aura assuré l'unité graphique du début à la fin de cette saga.

Bref, un tome dynamique et particulièrement dense, qu'il est conseillé de lire en parallèle avec le tome 110.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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critiques presse (3)
LaLibreBelgique
04 juillet 2014
Trondheim et Sfar mettent un terme à leur série hors norme avec le concours d’Alfred et Mazan. Chapeau bas.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Sceneario
24 mars 2014
La Fin du Donjon clôture la saga Donjon de la plus belle des façons : avec un récit qui ne décevra pas les amateurs de la saga entamé en 1998 ! Un titre à ne rater sous aucun prétexte !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
18 mars 2014
A près une longue absence, Donjon revient sous le feu des projecteurs avec non pas une, mais deux nouveautés. Haut Septentrion et La fin du Donjon ont la lourde tâche de mettre un terme à une série qui aura fait date, ou tout du moins de clôturer l’arc narratif principal avec une référence directe aux origines de la saga.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
HERBERT : - Attendez ! Attendez ! Il faut vraiment que j'aille aux cabinets avant de combattre, là !
ROI POUSSIÈRE : - Eh ! C'est pas le moment !
HERBERT : - Oui, bin moi, là, c'est le moment ! Peut-être que dans tous les livres que vous avez lu et toutes les histoires que vous avez entendues le héros ne va jamais aux chiottes... Mais moi je suis vivant et je dois aller aux cabinets , là, maintenant !
ROI POUSSIÈRE : - Bon, vous autres, continuez à avancer.
HERBERT : - Tu te vois, toi, combattre en ayant tellement envie que tu ferais encore moins confiance à ton sphincter qu'à ton ennemi ?
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Les Héros ont perdu par K.O. leur combat contre le temps.
Les actes de bravoure n'ont de sens qu'au moment où on les accomplit et dans la mémoire de leurs acteurs.
Dans le temps, rien ne s'inscrit durablement.
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Il n'y a pas de temps à perdre, Roi Poussière ! donnez-moi votre slip !
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- L'Entité Noire attire un à un tous les îlots autour d'elle. Si les habitants ne font pas allégeance, ils n'ont pas d'oxygène et meurent asphyxiés.
- Oooh. C'est méchant.
- Son but est de rassembler en un seul le monde des vivants, le monde des morts et le monde des invisibles. Ainsi le temps sera aboli et l'Entité régnera pour l'éternité.
- Rhoooo. C'est très très méchant.
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Miommm miom!
Il n'y a pas de temps à perdre Roi Poussière !Donnez-moi votre slip!
Miommm
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Vidéo de Joann Sfar
Rencontre avec Joann Sfar, à l'occasion de la publication de ses carnets de dessins de l'après 7 octobre, intitulés "Nous vivrons. Enquête sur l’avenir des juifs" (éditions Les arènes). Rencontre animée par Raphaëlle Leyris (Le Monde). Introduction par Sophie Andrieu, responsable de l'auditorium du mahJ
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