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Le livre d'or de la science-fiction tome 5 sur 46

Philippe Hupp (Éditeur scientifique)
EAN : 9782266005975
Pocket (09/09/1998)
4.27/5   26 notes
Résumé :
Pocket n°5032 édité par Pocket

1ère édition en 1979

Traduit par Philippe R. Hupp

Le « livre d’or » présente le panorama complet de la science-fiction classique et moderne à travers les oeuvres, les écoles et les genres qui ont marqué son évolution.
• Chaque volume est consacré à un auteur ou à un domaine particulier, dont il regroupe les nouvelles les plus fulgurantes, les plus illustres ou les plus significatives... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Au moment où je tape ces quelques mots, Robert Silverberg est le dernier des grands auteurs de l'âge d'or de la SF à être encore de ce monde. Il aura connu les heures de gloires des magazines spécialisés de l'époque, mais aussi écrit en collaboration avec Isaac Asimov, Randall Garrett, Marta Randall, Karen Haber, Roger Elwood, Martin H. Greenberg, Bryan Thomas Scmidt et Arthur C. Clarke. Il a su porter un regard sur la société et l'extrapoler vers ses oeuvres. J'ai été surpris de voir la richesse de sa bibliographie, ces notes en fin ce livre d'or sur une période de 1954 à 1977 (date de la parution de ce présent ouvrage) où il aura publié pas moins de 487 textes (nouvelles, documentaires, romans). Chapeau l'artiste.

• « Absolument inflexible » (« Absolutely inflexible » - 1956) Également présent :
Une nouvelle intéressant sous le signe du paradoxe temporel. La fin est judicieuse voire audacieuse et donne un côte sinistre. J'ai bien aimé.

• « Le circuit Macaulay » (« The Macauley Circuit » - 1956) Également présent :
Comme pour la plupart des nouvelles présentent dans ce recueil, Philippe R. Hupp présente en introduction la dite nouvelle, et dévoile quelque fois trop d'éléments ce qui nuit à la lecture. Ces notes auraient été bienvenues en conclusion. Toutefois, j'y apprends que les instruments imaginés par Robert Silverberg sont apparus 10 ans après ce texte. Incroyable visionnaire. En ce qui concerne le récit en lui-même, j'ai bien aimé, mais sans plus.

• « Eve et les vingt-trois Adams » (« Eve and the twenty Adams » - 1958) Également présent :
Narration à la première personne. C'est un fait, l'homme a besoin d'assouvir ses pulsions sexuelles. Afin de limiter les accidents sur les longs voyages sidérales, une femme fait office de compagne pour les cosmonautes. le parallèle avec la navigation sur les océans et dans l'espace est très bien réalisé. Néanmois, du côté de l'éthique, je n'ai pas trop aimé : {masquer]Drogué une femme pour pouvoir l'utiliser comme objet sexuel..

• « Le coup de téléphone » (« Mugwump four » - 1959) Également présent :
Une nouvelle ubuesque qui n'a rien à envier aux spécialistes du genre, je pense notamment à Robert Sheckley. On notera que le titre en version française est différente de l'originale, mais correspond bien au texte. le personnage principal est quant à lui embarqué dans une histoire qui le dépasse totalement. C'est sympa à lire.

• « Je vous 1000110 » (« Going down smooth » - 1968) Également présent :
Encore une fois le titre version française diffère de celle de l'originale. Puisqu'il est question d'intelligence artificielle, il a été rebaptisé par une suite de chiffre binaire. Robert Silverberg avec tout son talent s'adapte à user le langage d'une machine, simple, robot. Dean Koontz le reprendra une décade plus tard avec « La semence du démon ». Un bon texte qui n'a pas vraiment vieilli.

• « Quand les arbres ont des dents » (« The fang of the three » - 1968) Également présent :
Voici une pure merveille. J'ai adoré cette nouvelle. Sur une exoplanète, on y cultive des fruits issus de végétaux bien particulier. Ces arbres sont à la fois plantes (physionomie) et animaux (pensées et carnivores). Ici, Robert Silverberg arrive à donner de l'empathie pour ces végétaux.

• « La danse du soleil » (« Sundance » - 1969) Également présent :
Cynique, Robert Silverberg dresse un portrait fataliste sur l'espèce humaine. Qu'adviendra-t-il si nous parvenons à conquérir une exoplanète. Ferrons-nous de même qu'avec les amérindiens ? La fin est surprenante.

• « Monade urbaine 158 » (« In the biginning » - 1970) Également présent :
Il s'agit de la version courte du roman éponyme. Certainement l'oeuvre la plus connue de l'auteur. Une critique envers la surpopulation, mais aussi l'avènement des villes et leurs immeubles.

• « Pousser ou grandir » (« Push no more » - 1972) Également présent :
Un texte surprenant dans sa thématique résolument tournée vers le sexe voire crue par moment. le récit est vu par les yeux d'un adolescent dont les hormones le poussent à faire des choses extraordinaires. J'ai été bluffé par la maturité d'écriture à se demander si le personnage principal n'était pas plus âgé. Un bon moment.

• « Bon pour le service des organes » (« Caught in the Organ draft » - 1972) Également présent :
Une dystopie. Pas trop emballé par celle-ci, surtout par la fin.

• « Voir l'homme invisible » (« To see the invisible man » - 1963) Également présent :
Encore une dystopie mais pas aussi sinistre que la précédente. Ici, l'invisibilité n'est autre que le bannissement des êtres que la société rejette. Ils sont présents, mais on fait comme si ils n'existaient pas. Un bon texte.

• « Des mondes en cascades » (« Many mantions » - 1973) Également présent :
Texte ambitieux qui mêle plusieurs points de vue alternatifs sous fond de voyages temporels. Il faut le talent de Robert Silverberg pour créer un récit aussi complexe sans s'y perdre.

• « Le Dybbuk de Mazel Tov IV » (« The Dybbuk de Mazel Tov IV » - 1974) Également présent :
Je vais faire court. Il s'agit d'un texte écrit pour un magazine SF Juif. Ne connaissant rien à religion Judaïque, j'ai été perdu dès le début.

• « Schwartz et les galaxies » (« Schwartz between the galaxies » - 1974) Également présent :
C'est un bon récit que nous propose l'auteur ici, avec une comparaison de moeurs entre un terrien et un extraterrestre. Je pense que la fin aurait pu être plus développé. J'ai bien aimé.
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Un excellent volume de cette série culte : il est consacré à ce stakhanoviste de la SF qu'est Silverberg. jusqu'à l'année 1976. On peut y apprécier l'impeccable technique du conteur et sa maîtrise des grands thèmes SF : les IA (Le circuit McAuley,Je vous 1000110) les relations homme/ET (Quandles arbres ont des dents,,La danse au soleil. ) Les voyages temporels ( Absolument inflexibleLe coup du téléphone) Les pouvoirs psi ( pousser ou grandir) les dystopie (Monade urbaine158,Bon pour le service des organes), Et mon préféré Voir l'homme invisible).
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Je me suis régalé, sur les 14 nouvelles à peine une ou deux sont moyennes, le reste va de bon à excellent ! Les textes sont souvent un peu humoristiques et je retiendrai particulièrement :

Inflexible : ou un chef de bureau doit gérer la déportation des voyageurs temporels qui arrivent portant des microbes disparus.

Eve et le vingt-trois Adams : ou le psychologue de bord d'un vaisseau engage comme prostitué de bord (requise par les règlements), une belle et fraîche jeune fille qui ne ressemble pas aux filles de bord habituelles.

Quand les arbres ont des dents : ou sur une planète agricole un planteur d'arbres vivants attaché à ses arbres voit arriver sa nièce et le spectre d'une maladie dévastatrice pour la production.

Monade Urbaine 158: nous présente un monde futuriste surpeuplé à l'organisation sociale bien rodée ou une jeune femme ne veut pas être transférée dans la nouvelle ville en construction. Univers développé dans son livre Les Monades Urbaines.

Des mondes en cascades : Histoire d'un couple qui ne s'entend plus et dont chacun rêve de pouvoir se débarrasser de l'autre quand surviennent les premières machines à remonter le temps accessibles au public.

Le dybbuk de Mazel Tov IV: Je ne savais pas qu'il existait de la science-fiction juive ; en voici un bon texte très amusant !

Bref, un excellent recueil que je conseille vivement !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Parce que sa bibliographie est aussi abondante qu'éclectique, on pourrait être tenté de ne voir en Robert Silverberg qu'un auteur professionnel particulièrement doué, un de ces mercenaires de légende, cordiaux et tumultueux, qui ont exercé vingt petits métiers de l'Alaska au golfe du Mexique et qui, au même titre que les reporters et les détectives, hantent la jungle mythique de l'Amérique contemporaine avec leurs claviers angoissés, leurs aurores bourbonnées et leurs lendemains incertains.
Mais un coup d'oeil plus attentif nous révèle que sa carrière littéraire a connu une évolution surprenante et extraordinairement rapide....
(extrait de "un météore solitaire" titre de la préface du volume paru dans la collection "le livre d'or de la science-fiction" en 1979)
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– Nous n’apprenons jamais rien, n’est-ce pas ? Nous exportons toutes nos horreurs vers les étoiles. Balayez les Arméniens, effacez les Juifs, nettoyer les Tasmanienrs, exterminez les Indiens, supprimez quiconque se dresse sur votre chemin, et puis venez ici et poursuivez les mêmes activités criminelles.

« La danse du soleil » (« Sundance » - 1969)
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Ils me déclarèrent coupable et me condamnèrent alors à l'invisibilité pour un an ,à compter de ce 11 mai de l'an de grâce 2104.
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Videos de Robert Silverberg (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robert Silverberg
Ancienne colonie, la planète Belzagor a été rendue à ses deux espèces intelligentes. Des scientifiques décident d'assister à leur rituel secret, la cérémonie de la renaissance... Dessin : Laura Zuccheri Oeuvre originale : Robert Silverberg Scénario : Philippe Thirault
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