Le jour de la finale

Quel plaisir de trouver par hasard ce livre de 2008, sauf que j'aimerais des nouvelles plus récentes de cette autrice que j'appréciais tant en jeunesse qu'en adulte.
Quand l'éditeur en dit autant il me rend presque muette (et idiote puisque je ne comprends pas:"il s'agit pour l'écrivain, bien loin de la chambre obscure, d'effacer enfin le cadre du lien pour libérer l'image" Je suis peu compétente en photographie
Cela dit j'ai aimé retrouver l'écriture de Brigitte Smadja même si l'humour qu'elle met dans ses livres jeunesse est absent.Comme dirait ma petite-fille: "elle sait pas ce qu'elle veut celle-là".Marianne vit une drôle de journée: son plus jeune fils se marie mais elle hésite à se rendre à la cérémonie et à la soirée; ils se sont éloignés et elle ne connait pas sa future belle-fille et surtout elle craint d'y voir son mari qui a claqué la porte et vidé les comptes, il y a longtemps. Son vieil ami et voisin, veuf d'une Yvonne perçue différemment selon les personnages, va mal et est à l'hôpital. Béchir, leur ami commun tient le café où ils se retrouvent souvent.
Le mari n'est nommé que dans les toutes dernières pages: Matthias; sinon, c'était "il" et toutes les paroles, généralement décourageantes revenaient à la mémoire de Marianne
C'est aussi le jour de la finale de la coupe du monde, celle qu'on a perdue et où Zidane a donné un coup de boule.

9 juillet 2006 : la France entière vibre et rêve de voir les Bleus renouveler leur exploit de 98.

Mais pour Marianne, la cinquantaine, prof banlieusarde, c'est surtout le jour du mariage de son fils Simon. Une journée qui démarre comme toutes les autres journées, par un réveil douloureux à 8 heures tapantes. " J'aurais dû le tuer ". "Lui", c'est le père de ses trois enfants qui les a abandonnés alors que Simon, le petit dernier, n'avait que quatre ans.
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