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Les désastreuses aventures des orp... tome 4 sur 13

Brett Helquist (Illustrateur)Rose-Marie Vassallo-Villaneau (Traducteur)
EAN : 9782092506974
208 pages
Nathan (25/08/2005)
3.85/5   602 notes
Résumé :
Cher lecteur, J'espère pour toi que tu n'as pas choisi ce livre en te disant : "ça a l'air drôle !" Si tel est le cas, referme-le vite ! De tous les épisodes de la triste vie des orphelins Baudelaire, celui-ci pourrait bien pulvériser les records de désolation. Les trois enfants se retrouvent dans une scierie dont le patron est leur nouveau tuteur, mais derrière chaque bûche (ou presque) est embusquée une embûche. Lunettes cassées, affreux puits de casseroles, pince... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,85

sur 602 notes
Rien de très innovant dans ce tome quatre des Orphelins Baudelaire. de toute façon après la lecture du tome deux, je pense que tous les lecteurs se sont fait une raison, à savoir que la trame de chacun des tomes est régie de la même façon. Une fois ce point intégré et si l'on décide de poursuivre, il n'y a plus à être surpris et on se focalise sur d'autres points de la narration.

J'avoue cependant que j'espère tout de même quelques surprises avant la fin du treizième tome. Je trouve toujours autant le style de l'auteur et surtout ses choix scénaristiques très décalés mais j'ai peur de me lasser du : les enfants sont placés chez un tuteur, le comte Olaf débarque et est à deux doigts de se débarrasser d'eux, les enfants crient haut et fort que le comte Olaf est là, les adultes stupides ne voient rien, Mr Poe arrive, le comte Olaf est démasqué, le comte Olaf s'échappe, les enfants sont encore sans personne... Ou comment résumer quatre tomes avec le même résumé ! Bon bien entendu, je caricature... Quoique...

Pour ce quatrième tome, donc, Violette, Klaus et Prunille sont "placés" chez un nouveau tuteur. Un directeur de scierie assez spécial qui ne voit aucun inconvénient à faire loger des enfants dans un dortoir miteux avec ses ouvriers et à les faire aussi travailler avec en gros pour seule collation le midi : un chewing-gum... Je crois que niveau grosse déprime, on touche carrément le fond avec ce tuteur... Si l'histoire n'était pas assez déprimante pour vous comme cela, et bien je pense que ce tome va vous plaire. Je regrette vraiment Monty et ses serpents... le tome deux étaient celui qui était le plus "joyeux" de tous et j'ai la nette impression que plus cela va, plus les enfants Baudelaire vont avoir à faire à des tuteurs de plus en plus désastreux...

Si le roman se lit très vite, il n'en reste pas moins consternant. C'est assez étrange dans un sens parce que oui, l'histoire est déprimante, carrément inimaginable (l'incompétence et l'inconscience de Mr Poe sont... il n'y a pas de mot, la police ne fait décidément pas son boulot pour trouver Olaf, les adultes sont des imbéciles de haut vol...) et pourtant, oui, pourtant, j'ai passé un bon moment de lecture... C'est assez incroyable et c'est peut-être là tout le génie de l'auteur car malgré tout ce que je viens de vous dire, je veux poursuivre l'aventure.

Je pense que cela vient, en très grande partie, des enfants. Je me suis tout de suite attachée à eux, et les voir si soudés, à se débrouiller comme ils peuvent, on a envie de savoir si tout va vraiment se terminer mal comme le dit le narrateur. Je n'en ai absolument pas envie même si je trouverai ça très audacieux. Ce tome d'ailleurs diffère dans une chose assez importante, à savoir que l'un des enfants est quasiment hors jeux cette fois-ci. du coup, l'équilibre que l'on connaît est mis à mal et les deux autres sont obligés de compenser cette perte temporaire. Un peu de changement qui fait du bien.

Ce que je regrette un peu, cependant, c'est que l'on avance pas vraiment dans l'histoire. A savoir que j'aimerai trouver des réponses concernant la mort des parents Baudelaire et aussi en ce qui concerne la société secrète dont ils faisaient partie. Cela donnerait un petit plus très intéressant. A voir si le tome cinq me comblera un peu.
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Encore une plongée rapide dans l'univers créé par Lemony Snicket qui comme de coutume tente de nous dissuader pour mieux nous appâter, vieux renard qu'il est.

On retrouve le trio des Baudelaire dans une scierie. Non pas pour y habiter mais bel et bien pour y travailler. Ce qui donne une bonne idée des talents de Mr Poe, toujours identiques, pour trouver un tuteur digne de ce nom aux enfants.

Le schéma est toujours le même :
- des personnages caricaturaux. le must étant le patron ultra-capitaliste comme on en fait plus. Et Phil, l'ultra-optimiste, comme on en fait plus non plus!^^
- un Comte Olaf, déguisé, mijotant un plan bien retors dont l'hypnose sera la clé.
- des enfants toujours aussi éveillés, prompts à inventer et à trouver des solutions dans les livres.
- une série de calamités, de la forêt déprimante à la menace d'une scie en passant par des déjeuners aux chewing gum.
- les illustrations d'Helquist, toujours édifiantes sur ce qui va se produire...
- Et surtout une narration toujours exquise. Des références au passé, surtout amoureux de Snicket. Des mises en garde. Des petites leçons. Et beaucoup d'humour noir derrière tout ça.

La recette de ce 4e tome reste la même et c'est tant mieux car c'est pour cela que l'on aime tant le travail de Snicket.

Challenge le tour du scrabble en 80 jours ( 5e éd)
Challenge Multi-défis 2019
Challenge Trivial Reading III
Challenge Séries.
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Lus il y a plusieurs années, je ne suis pas sure de pouvoir me rappeler de chaque tome bien précisément. Je vais donc faire une critique globale qui n'ira de toute façon que jusqu'au tome 7 qui est le dernier que j'ai lu.

Tout va mal pour les orphelins Baudelaire, il ne leur arrive que des malheurs, et rien ne s'arrange au fil de leurs aventures, on peut même dire que l'on va de mal en pis !

J'ai été conquise par les trois premiers tomes qui m'ont laissé de très bon souvenirs et pour lesquels l'histoire est un peu plus nette que pour les quatre suivants. Mais j'ai effectivement été lassée par la suite qui ne fait que répéter ce même schéma que l'on retrouve dans pratiquement tous les romans. Les orphelins sont attachants mais de manière générale les personnages manquent un peu de relief, on est effectivement dans du roman jeunesse qui donne envie de lire mais qui ne va pas chercher beaucoup plus loin que le filon de départ.

Est-ce que je lirai la suite un jour ? Peut-être mais pas tout de suite. Cependant je pense que c'est une bonne approche pour les publics plus jeunes.
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Ce nouveau tome des Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire est fidèle aux premiers. Il est tout aussi sympa à lire, et l'humour noir de l'auteur est toujours autant présent et rythme le récit. Une lecture jeunesse toujours aussi intéressante.
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« Par la vitre encrassée du train, les orphelins Baudelaire regardaient défiler les troncs de la forêt de Renfermy, noire et lugubre à faire frémir, et se demandaient si leur vie allait enfin prendre un tour meilleur. »

Nouvelle destination perdue dans une forêt noire de sapins et de mousse… Les enfants Baudelaire sont plongés dans une méditation mélancolique que Monsieur Poe brise avec son monologue. Légèrement embarrassé, il essaie de détendre l'atmosphère en essayant de persuader les orphelins qu'ils seront très heureux à La Falotte.

Seuls, sur le quai de la gare, comme toujours, les enfants avancent vers le centre ville, vide, moribond et la scierie Fleurebon-Laubaine. L'entreprise offre un aspect repoussant. le logo de l'enseigne ressemble à un oeil… Un oeil comme le tatouage du comte Olaf.
A l'entrée, à leur intention, un plan de la scierie est affiché, détaillant les lieux et les invitant à se présenter le lendemain matin à l'atelier pour travailler. La chose est surprenante ! Personne ne leur a dit qu'ils venaient ici pour trimer.

Un homme, Phil, leur fait l'honneur de la visite et les présente aux ouvriers. Dans le dortoir qui les hébergera, tout est moisi et poussiéreux.
Le lendemain, réveillés aux sons de deux casseroles fracassées l'une contre l'autre, les enfants font connaissance du contre-maître, Monsieur MacFool, « une peau de vache… une charogne ».

Au déjeuner, on leur sert du chewing-gum, et surtout qu'ils ne se plaignent pas ! car c'est toujours mieux que rien. Pas d'argent pour payer la nourriture, seulement pour la pitance du soir, un infect gruau. A la question des enfants … Mais vous êtes bien payés ?… Phil répond qu'ils sont rétribués en bons de réduction.
Après cette première journée, le patron les fait demander. Il est bien dommage que la personne qu'ils rencontrent en premier ne soit pas leur tuteur. Charles d'Ulcy, son associé, est un homme affable qui ne conçoit pas que des enfants de leur âge travaillent. Tout l'inverse de Monsieur le Directeur qui veut du « donnant-donnant ».

Charles leur montre aussi la bibliothèque de la scierie. A cette idée, les enfants se sentent réconfortés. Les livres sont un soutien dans leur quotidien. Mais au seuil de la pièce, la stupéfaction est grande ! Les rayons sont vides… Pas de sous.

Affamés, épuisés par le labeur, les enfants se conduisent en petits robots, effectuant les tâches machinalement. Jusqu'à ce que Klaus ait un accident. le détestable MacFool lui a fait un croc-en-jambe. Après avoir été chez le médecin, Klaus revient auprès de ses soeurs, transformé. Ne répondant que par des monosyllabes ou des phrases incohérentes, il inquiète Violette qui envisage l'hypothèse d'un lavage de cerveau, une hypnose.

Bien vite, avec la malveillante assistance du contre-maître, l'opportunité s'offre aux Baudelaire d'aborder le docteur Georgina Orwell. Cette femme est charmante mais sa réceptionniste-secrétaire l'est beaucoup moins. Shirley a une morphologie masculine, des sourcils bien fournis, des poils aux jambes et… et… elle est le sosie du comte Olaf.

Et dire que quelques heures avant, ils se demandaient où il pouvait bien être passé !
La réponse est devant eux en jupe…
Quelle pitoyable existence ! Les méninges des Baudelaire vont devoir concocter des plans pour un épilogue décent et honnête.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Apprendre une mauvaise nouvelle écrit est toujours plus dur, beaucoup plus, que de l'apprendre de vive voix. Vous devinez pourquoi, j'en suis sûr. Lorsqu'on vous l'annonce à voix haute, vous n'entendez cette mauvaise nouvelle qu'une bonne fois. Mais si vous la découvrez par écrit, que ce soit dans un journal, dans une lettre, ou griffonnée sur votre avant-bras au feutre indélébile, chaque fois que vous la relirez, vous revivrez encore et toujours le désarroi de la première fois.
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— Sans crédits, naturellement, il m’était difficile d’acheter des livres. Mais j’en ai reçu trois en donation. M. le Directeur a donné celui-ci, Histoire des Établissements Fleurbon-Laubaine. Le maire de La Falotte a donné celui-là, La Falotte et sa Constitution. Et le troisième, Précis d’ophtalmologie avancée, est un don du Dr Orwell qui habite notre jolie cité.

Charles sortit les trois volumes afin de les exhiber et la consternation des enfants redoubla. L’Histoire des Établissements Fleurbon-Laubaine s’ornait, en couverture, d’un portrait de l’actuel directeur, nuage de fumée en costume-cravate. La jaquette de La Falotte et sa Constitution représentait le bureau de poste avec sa vieille godasse en haut du mât. Mais c’est la jaquette du Précis d’ophtalmologie avancée qui acheva d’atterrer les enfants.

On vous l’a sans doute déjà dit, il ne faut jamais juger un livre sur sa jaquette. Pas plus qu’un inconnu sur sa mine. Mais de même qu’on a peine à imaginer qu’un individu mal léché soit en fait un être charmant, de même Violette, Klaus et Prunille avaient-ils du mal à croire que ce Précis d’ophtalmologie avancée pût contenir rien de bon.

L’ophtalmologie, nous dit le dictionnaire, est la branche de la médecine qui a pour objet l’étude de l’œil et de ses maladies. Mais même si les enfants l’avaient ignoré – et Klaus, il va de soi, le savait –, l’image décorant la jaquette les aurait immédiatement renseignés. C’était bien sûr une image d’œil, une image terriblement familière. Car c’était l’œil qui hantait les cauchemars des enfants Baudelaire, l’œil qui hantait leurs souvenirs éveillés – celui-là même, très exactement, qui était la marque du comte Olaf.
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Un jour, mon chauffeur m'a dit que tout irait mieux le lendemain. Le lendemain, à mon réveil, nous étions toujours, lui et moi, sur un minuscule récif assiégé de crocodiles et, vous vous en doutez bien, rien n'allait mieux que la veille.
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" - N'oublie pas : presque toujours, à quelque chose malheur est bon."
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Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire (Série Netflix, 2017) - Bande Annonce VF
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