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210 pages
Gallimard (03/03/1933)
4/5   1 notes
Résumé :
«Du début à la fin, ce livre ne parIe que d'amour.
On peut penser, avec l'apôtre Jean, que l'amour est de Dieu ; ou préférer Descartes qui voit dans l'amour une passion utile parce qu'aidant l'estomac à digérer les viandes ; en cette matière, les opinions sont de peu de secours. D'où que vienne l'amour ; quoi qu'il en soit de notre sort de carnivores ; on a prétendu seulement dire ici ce que fut, pour quelqu'un, la rencontre de certains visages.»
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir

On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir... »
( Antoine Pol, Georges Brassens )

On ne peut pas mieux évoquer cet opus que par le final de la célèbre chanson de G. Brassens, « Les passantes », sur un texte d'Antoine Pol.
Il semble avéré que Jacques Spitz, même s'il passa sa vie seul, aimait les femmes et leur compagnie, en témoignent ses nombreuses relations amoureuses.
« Les dames de velours » dont il parle ici ne sont autres que les rencontres inopinées ou provoquées que ses voyages fréquents lui ont permis de vivre dans sa quête de l'amour parfait.
Un texte d'une grande beauté poétique, qui à de nombreuses reprises rappelle le Lautréamont des « Chants de Maldoror ». On connait l'attirance de J Spitz, à cette époque, pour le mouvement surréaliste pour qui Lautréamont constituait une énigme : « Deux oiseaux se sont abattus sur un massif du gazon. ils s'aiment dans un mélange d'ailes battantes et de cris perçants, double tourbillon de plumes qui met en l'air une cible bruyante. Mon arme est sur mes genoux. D'un seul coup, je les tue tous les deux ».
Dans le même esprit que celui du « Voyage muet », J. Spitz nous livre une introspection poétique sur son rapport avec les femmes, qu'elles soient de petite ou de grande vertu.
Un ouvrage malgré tout destiné aux inconditionnels de l'auteur dont je suis.















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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les êtres qui vivent en marge de toutes les castes ne font pas parler d'eux. On les ignore et, le plus souvent, ils s'ignorent entre eux. Ce sont les groupes qui remplissent de bruit le monde, en assurant par le nombre le retentissement des idées qui les mènent.
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Maintenant que mon opinion est faite, je puis n'en plus avoir souci. Je peux enfin m’asseoir, et, résigné comme l'enfant prisonnier d'une chambre, m'amuser avec les décalcomanies qui m'ont été laissées. Je veux dire que, las et vieilli, je peux accepter que tout ne soit qu'images ou songes, et tenter de m'y complaire.
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Bien des gens hésitent à dire qu'ils aiment, réservant pieusement le mot pour une improbable occasion qui ne se présentera jamais.
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A quoi bon espérer un impossible recommencement de ce qui ne vit que parce qu'il change ?
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A l'ordinaire, je me soucie assez peu des morts. Puisque, en définitive, l'oubli doit toujours venir, autant s'y résoudre le plus tôt possible.
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