Un roman que je n'ai pas trouvé particulièrement touchant. Je ne suis pas arrivée à m'accrocher à l'histoire. J'ai trouvé les personnages sans consistances et banales. Je n'avais jamais lu de livre de Danielle Steel et j'ai été déçu.
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Véronique et Paul sont les parents divorcés de trois jeunes filles. Timmie, assistante sociale au caractère de feu, Juliette pâtissière émotive et Joy qui tente de percer en tant qu'actrice.
Bien qu'il soit divorcés depuis 20 ans et que Paul ait toujours été un personnage égoïste enchaînant les conquêtes, Véronique et lui sont restés très proches.
Quand Paul décède et leur lègue à chacune quelque chose de très spécial.
Une très jolie histoire, des personnages hauts en couleurs et attachants. Une histoire qui traite de la famille, de la parentalité. J'ai par contre pas trop aimé le côté "richissime" de Véronique, qui, même si elle est simple dans bien des cas, se permet des largesses avec des justifications que j'ai du mal à avaler - oui j'avoue, je suis pour le partage des richesses...
J'aurais aussi aimé suivre plus les filles, Véronique étant je trouve moins attachante qu'une Juliette ou une Timmie.
Cela reste quand même un bon roman
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Cela lui permettait de ne pas oublier qui il était vraiment. Egoïste et narcissique , il avait toujours agi selon son bon plaisir. Peu importait s'il blessait des gens autour de lui ou si ses actes avaient des conséquences dans le futur. (P57)
Je n'ai jamais eu de relation comme la nôtre, lui confia-t-il un après-midi, tandis qu'ils traversaient Portofino. Normalement, je couche avec des femmes que je n'aime pas. Toi, je t'aime, et je ne couche pas avec toi. (page 174)
Ils marchèrent tranquillement jusqu'à l'hôtel. Aidan avait passé son bras autour de la taille de Véronique. Ils s'arrêtèrent pour admirer les bateaux. Les moments qu'ils partageaient étaient une véritable parenthèse enchantée à l'écart de la vraie vie. (page 175)
Notre différence d'âge nous importe peu, se contenta de répondre Véronique. Cela fonctionne entre nous. Nous sommes différents, nos opinions divergent sur certains points, mais il m'accepte et m'apprécie telle que je suis. Je suis heureuse avec lui. (page 347).
Avec la crise économique, les programmes de lutte contre la pauvreté avaient subi des coupes budgétaires drastiques, et les politiques faisaient la sourde oreille. Pour couronner le tout, l’aide des fondations privées s’était également réduite comme peau de chagrin. Par conséquent, Timmie avait l’impression d’écoper l’eau de l’océan avec un dé à coudre. Elle regardait, impuissante, les gens se noyer sous ses yeux. Ils devaient attendre au moins un an avant de pouvoir intégrer les programmes gratuits de désintoxication ou prétendre à un logement. Dans la rue, la vie était très difficile pour les femmes, et, dans les foyers, elles étaient souvent victimes de violences.
Elle en était arrivée à la conclusion que les hommes étaient tous les mêmes : des charmeurs, des êtres menteurs et volages qui abusaient des femmes. D’où sa méfiance à l’égard de tout individu de sexe masculin qui s’intéressait à elle… Sa mère et ses sœurs l’accusaient de détester les hommes en général. Elle se défendait en soulignant que son antipathie ne se portait que sur ceux d’entre eux qui mentaient et étaient infidèles – ceux-là justement à qui elle plaisait.
Elle avait malgré tout un défaut : être souvent en proie à la colère. Lorsqu’elle était plus jeune, la table du dîner se transformait en tribune pour ses diatribes sur les problèmes sociaux. Devenue adulte, elle avait décidé de consacrer tout son temps à tâcher de les résoudre.