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Michel Pagel (Traducteur)
EAN : 9782266108416
697 pages
Pocket (10/01/2002)
3.37/5   76 notes
Résumé :
Chaque année depuis l’enfance, le jour de son anniversaire, Ned Dunstan expérimente le même phénomène traumatique : il se retrouve confronté dans une scène de cauchemar d’une violence hallucinée à un impitoyable meurtrier en noir, qu’il appelle « Mr X ».
Lorsqu’il retourne voir sa mère mourante en Illinois, dans la petite ville où il a grandi, Ned apprend enfin la véritable identité de son père et surtout les secrets inavouables concernant sa famille. Des sec... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Hommage à Lovecraft, Mr X ayant eu l'idée de sa "mission" en lisant celui-ci.
Ned Dunstan retourne pour la première fois depuis très longtemps à Edgerton, mû par l'étrange pressentiment que sa mère a besoin de lui. Il apprend enfin l'identité de son père et l'histoire de sa famille.
Ned va entamer une longue enquête sur les secrets inavouables de ladite famille et sur les actions de son père, passé d'artiste à assassin de la pire espèce. Est-ce lui qui semble le suivre et le protéger depuis toujours ? Et qui est l'être qu'il voit en transe, à chacun de ses anniversaires, accomplir des atrocités avec le sourire ? Mais en fait, son père n'est-il pas plutôt son ennemi le plus implacable ?
Encore un roman qu'il faut lire au calme, parce que la multiplicité des personnages le rend complexe et difficile à suivre, et certaines longueurs peuvent rebuter, mais ça vaut le coup. Je n'ai pas regretté de m'être accrochée, parce qu'une fois le livre refermé, je me suis dit qu'il était l'un des meilleurs de Peter Straub.
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Ce livre est difficile. Non pas dans sa moralité, ni dans son horreur. Il est ardu parce qu'à mesure que nous parcourons les feuilles, l'auteur nous perd dans des dédales de péripéties et de détails qui ne servent nullement l'histoire. En fait, je crois fermement que l'oeuvre aurait pu facilement faire deux cents pages à tout casser pour arriver aux mêmes résultats. C'est un constat dur que je fais, je vous l'accorde. D'ailleurs, je ne comprends pas comment il a pu gagner un prix aussi prestigieux que le « Bram Stocker Award Best Novel ».

La trame de fond s'articule autour de Ned Dunstan, au parcours nébuleux. Nous apprenons également qu'il détient certains pouvoirs, grâce à un don de sa famille. Ce n'est pas totalement clair en fait, car même après la lecture, nous ne pouvons bien cerner ce que nous avons mémorisé. Une certaine confusion règle dans le récit, ce qui en fait un bouquin difficilement compréhensible.

L'un des problèmes, outre les énormes longueurs inutiles, est le nombre de protagonistes. Il en pleut et nous devons à tout moment tenter de nous rappeler qui vient d'apparaître dans une scène. Il semble que Straub ait essayé une forte analogie à l'oeuvre de H.P. Lovecraft. Malheureusement, je n'ai pas encore parcouru cet auteur, bien que je connais sa renommée. Peut-être s'adresse-t-il donc aux passionnés de l'horreur qui y apercevront les liens directs et qui s'en amuseront.

Pourtant, la plume est intéressante. Elle est assez imagée pour bien nous faire voir les scènes. C'est d'ailleurs le seul point positif. Outre les personnages non attachants, la trame incompréhensible, la finale à la James Bond et les analogies qui n'ont pas atteint leur but avec moi, l'écriture elle se lit bien. C'est déjà ça, mais ce n'est pas assez pour gâcher son temps.

Finalement,

Après cette lecture, je ne sais pas si je tenterai le coup une autre fois avec cet auteur. Un moment difficile qui me laisse un arrière-goût désagréable. 1 sur 10.

On aime : la plume

On n'aime pas : les personnages, la trame, les liens ratés, la finale, la confusion.
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
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Ned DUNSTAN a l'étrange pressentiment que sa mère a besoin de lui, c'est pourquoi il retourne pour la première fois depuis bien longtemps à Edgerton.

C'est le premier pas d'une longue enquête sur le passé de sa famille et sur la personnalité de son père, artiste devenu escroc puis assassin, puis bien pire encore...

Qui est cette ombre qui suit Ned depuis toujours et semble le protéger ? Son père a-t-il un rapport avec l'être fantastique dont il a la vision, en transe, à chacun de ses anniversaires, et qu'il voit commettre les pires attrocités en souriant ?

En quête de son propre passé, Ned va apprendre qu'il n'est pas un homme comme les autres... et que son père est son ennemi le plus implacable.

"Mr.X" est un bel hommage à LOVECRAFT : le "vilain" Monsieur X a eu la révélation de sa sombre mission en lisant le créateur du Myhtes Chtulhu. Mr.X est un adorateur des Grands Anciens. Et la ville d'Edgerton dans laquelle se déroule une grande partie du roman a des faux airs d'Arkham...

Un petit bémol toutefois : le roman est un peu trop long, et les savoureux personnages des trois grands-mères-sorcières ne sont pas assez présents... mais c'est bien peu de chose, et "Mr.X" a la beauté vénéneuse d'une superbe fleur carnivore.

Entre polar et fantastique, STRAUB signe l'un de ses meilleurs romans.

Voici un romans fantastique que l'on n'oublie plus. Petit à petit l'intrigue se développe et prend une ampleur insoupçonnée - les secrets de la famille de Ned sont plus noirs, plus anciens, plus sanglants que l'on ne pouvait imaginer.
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Une ambiance mystérieuse, un thème du double toujours efficace, des personnages intéressants et étranges, une intrigue touffue riche en rebondissements font de ce livre une lecture plaisante. L'auteur mène plutôt bien son récit, distillant les révélations au fur et à mesure.
Un bémol tout de même, la multiplicité des personnages et les nombreuses ramifications de l'intrigue rendent l'intrigue parfois compliquée. La dernière partie du roman est un peu confuse.
Mais ça reste une lecture sympathique.
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« Il ne m'avait pas vu, c'est vrai. Je pense que me voir requiert un degré très élevé de chagrin ou de misère, une détresse si irréparable que le reste de l'existence sera une perpétuelle blessure – or le bébé avait simplement faim et froid. »

Le ton est d'emblée bipolaire. Une phase angoissante, pleine d'ombres et de non-dits, et une autre se passant à la lumière du jour.

« Après tout, puisque l'une de mes tâches essentielles consistaient à assassiner mon fils, il me fallait d'abord lui donner naissance, à ce petit chéri. »

Le style un peu brouillon et anarchique de Peter Straub donne bien un fond stressant à l'histoire mais embrouille un peu le lecteur.

« Il me semblait être moi aussi une espèce de poupée russe, dissimulant des secrets dans d'autres secrets qui menaient à un mystère insoluble. »

J'ai été dérangée à plusieurs reprises par des tournures de phrases fort difficiles à démêler. Cela a rendu ma lecture plus fastidieuse, ce que je regrette car le sujet fantastique/horreur est fort intéressant. Je ne sais pas si c'est lié à la traduction ou si l'original présente les mêmes phrases alambiquées.

Je ne comprends pas vraiment comment ce livre a pu recevoir le prix Bram Stoker en 1999.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le cœur en était qu’elle m’aimait et que je l’aimais – tout le reste s’enroulait autour. Autant qu’elle pût m’aimer, toutefois, elle ne savait pas demeurer plus d’un an ou deux au même endroit. Quoique étant ma mère, elle était incapable d’être une mère, si bien qu’elle ne pouvait m’aider à affronter l’épineux problème qui avait effrayé, troublé ou irrité mes tuteurs antérieurs aux Grant. Ces derniers, eux, m’escortèrent en un véritable pèlerinage à travers cabinets de médecins et services de radiologie, pour des analyses de sang ou d’urine, des examens du cerveau. Je ne me rappelle même pas tout.
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''Je ne sentais plus mon poids - Mon poids. Ma taille semblait minuscule pour moi - J'ai lu votre Chapitre dans l'Atlantique - et j'ai ressenti de l'honneur pour vous - J'étais sûre que vous ne rejetteriez pas une question en confidence. Est-ce cela - Monsieur - ce que vous me demandiez de vous
dire ?'' E. Dickinson

Emily Dickinson
Lettre à Thomas Wentworth Higginson
25 avril 1862
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« Mon beau petit garçon… Je souhaite… Je souhaite… Tout mon amour, Star » Je savais qu’elle ne me souhaitait pas un bon anniversaire mais un anniversaire sans problème, ce qui aurait suffi à mon bonheur.
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Je veux que vous arrêtiez cet homme pour incendie volontaire et meurtre, déclara Helen Janet.
Mullan suivi la direction qu'indiquait son doigt tendu.
- Dites-moi que ce n'est pas vous.
- Croyez le ou pas.
- vous semez la joie partout ou vous passez, Mr. Dunstan...
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"L' abomination de Dunwich" allait devenir ma genèse, mes Évangiles, ma gnose. Émerveillé, ravis, je l'avais lu deux fois de suite,seulement interrompu par les camarades de chambrée [ . . . ]
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