C'est le premier Sulitzer que je lis, je n'en suis pas déçu. Je possédais ce livre depuis un petit moment alors je me suis décidée à le lire.
On suit Julius Kopp, un ancien des renseignements qui a monté sa boîte privée « l'Ampir» qui fait des enquêtes, protection rapprochée exetera.
Il tombe par hasard sur une femme et son fils en mauvaise posture. En la questionnant, il se rend compte quelle a une histoire assez particulière à lui conter. Suite à cette rencontre il part sur une enquête qui le mène de l'Amérique du Nord à l'Europe. Il découvre les dessous d'une organisation qui fait du trafic d'organe avec des enfants et qui est influente au plus haut sommet.
Le héros est bien héros des années 90, c'est un macho qui croit que les femmes lui sont toutes acquises. L'enquête n'est pas trop mal ficelé, il y a pas mal d'actions au cours du récit.
Je ne suis pas déçu d'avoir lu ce livre qui se lit d'une traite. Sulitzer nous décrit assez bien les décors et les personnages. Ce livre mérite c'est 3 étoiles.
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Un livre base sur la théorie du complot,une intrigue qui commence en foret de Fontainebleau pour nous faire faire le tour de l'Ile de France,j'ai réellement deja connu Sulitzer plus inspiré.Ce livre est une deception pour moi,les longueurs sont trop nombreuses ce qui dillue le sens du livre.Les bons passages ne sauvent pas l'ensemble.
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Bof vraiment bof, les histoires d'espion, c'est vraiment pas mon truc, et là encore moins, tellement qu'à la fin je lisais une ligne sur deux....
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moi j'adore ce livre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Des travaux sur plusieurs sections de la chaussée obligèrent le taxi à s'engager sur des voies de déviation poussiéreuse qui souvent longeaient ces immeubles. Le chauffeur jura, s'en prit au gouvernement, à Dieu. Des bandes d'adolescents jouaient sur les bas-côtés, parmi les carcasses de voiture et les amoncellements d'emballages. Puis apparurent les prostituées. Kopp les vit se dandiner, montrer leurs cuisses et leurs seins, tirer la langue ou grimacer, lever le bras ou le doigt avec violence quand les voitures passaient sans s'arrêter. Il s'agissait de très jeunes femmes, des gamines. Il reconnut dans l'obscurité qui tombait les longue silhouette de Somaliennes, minces, oscillant sur leurs talons hauts. Qui contrôlait la santé de ses gosses à peine grandies ? Le virus se répandait, sans doute, dans ce grand désordre du monde où tout étais à vendre. Le plaisir comme les corps. Il ne lui parut plus impossible que des centaines, voir des milliers d'enfants aient disparu ici, en Europe, en Italie même.
« L'humanité, expliquer le premier que lut Kopp, est un organisme vivant qui est semblable au corps humain, menacé par des dégénérescences qu'on peut appeler, concernant les civilisations, décadence. Chaque individu est une cellule de cet organisme-humanité, qui en compte donc plusieurs milliards. Si l'on veut que l'ordre règne dans l'organisme, autrement dit que le monde soit en bonne santé, il importe de diagnostiquer les cellules dangereuses, la prolifération des cellules malades, qui sont l'équivalent, pour l'humanité, de ce que le cancer est à l'homme. Il faut, si l'on veut sauver l'organisme, isoler, éradiquer ces cellules dangereuses. Et agir de même avec celles qui sont porteuses d'un virus. »
Leur but était de reconstruire un ordre du monde. Certains hommes, des « élus» pour utiliser le mot religieux, oeuvraient l'avènement de cet ordre là. Ils séparaient, entre les hommes, ceux qui pouvaient y accéder et ceux qui n'étaient que de la matière vivante. Les organes, cette chaire, pouvaient être utilisés pour que d'autres survivent.
Tantzor - Paul-Loup Sulitzer - LTL # 185