Fruits Basket, tome 9

Enfin, on rencontre Manabé et Matchi. Depuis le temps que j'attendais de revoir ces deux personnages, je dois dire que je suis contente. Je ne m'attendais pas à les voir dans ce tome neuf, même si on les avait aperçu très rapidement à la fin d'un des tomes précédents. Pour l'instant, Natsuki Takaya nous les a juste présentés un petit peu, et il est difficile de se faire une opinion, mais on sent déjà que pour Yuki, la présence de ces deux camarades va être déterminante dans son évolution. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la scène où Yuki fait le parallèle entre Manabé et Ayamé ! C'était très drôle. J'ai vraiment hâte de les revoir tous les trois de nouveau, en espérant que cette fois, cela durera plus longtemps.

(Attention spoilers possibles)

C'était d'ailleurs le tome des amis cette fois-ci, car Uo et Hana ont eu toutes les deux droit à leur part du gâteau (si je puis dire). La rencontre entre Uo et Kuréno était vraiment très mignonne, en toute simplicité. J'ai beaucoup ri en voyant Uo se marrer face à la maladresse de Kuréno. Et j'espère vraiment que Uo se trompe et qu'elle le reverra un jour ou l'autre, même si la dernière image du chapitre tend à nous prouver le contraire. La présence d'Akito auprès de Kuréno n'est pas vraiment un bon signe. A voir cependant, car Tohru va sûrement finir par le rencontrer et peut-être que cette rencontre sera bénéfique pour Uo.

Nous passons ensuite à Hana. Je ne pensais pas que son enfance avait été si malheureuse. On la voit toujours « souriante » et les autres élèves du lycée, même s'ils montrent qu'ils ont un peu peur d'elle, ils ne sont pas méchants envers elle, ne la briment pas. Alors voir que dans son ancienne école, elle était violentée, exclue, limite terrorisée. Heureusement, les parents de Hana sont absolument adorables. Je ne m'attendais pas vraiment à ça, et j'ai été très heureuse de voir qu'elle était très bien entourée, avec des parents attentifs, aimants, compréhensifs. Après avoir rencontrée pas mal de parents de la famille Soma, c'est un peu une bouffée d'oxygène de voir ce genre de parents. Et puis bien sûr, il y a Mégumi, le petit frère de Hana. Il est choupinet tout plein, surtout avec sa soeur. La relation me rappelle un peu celle que j'ai avec mon petit frère, et franchement, j'ai beaucoup aimé voir une fratrie de la sorte. Et puis, bien sûr la rencontre avec Uo et Tohru absolument parfaite. C'est ce genre d'amie qu'on rêverait tous d'avoir, sans aucune hésitation. Des amies qui ne jugent pas et qui vous acceptent tel que vous êtes.

Malheureusement, la suite du tome, nous montre encore une fois que les parents des Soma ont vraiment un problème de comportement. Nous avons une brève aperçue du père de Kyo… Et mon dieu, cela faisait très longtemps que je n'avais pas eu envie de mettre une bonne droite à un personnage. C'est une pourriture, je ne vois pas trop d'autre mot, même si c'est très dur. Je ne supporte pas les parents qui montrent autant de violence et de mépris à l'égard de leurs enfants. Cela me hérisse le poil. Heureusement que Kuzamé est là. Je ne sais pas s'il pourra vraiment combattre la volonté des autres membres de la famille Soma, mais ce que je sais, par contre, c'est qu'il essayera de toutes ses forces, et pour cela, je suis très heureuse que Natsuki Takaya est choisi d'en faire le père adoptif de Kyo.

La fin du tome est plein de petites informations très importantes ! Déjà l'histoire de la fameuse casquette de Tohru ! Je ne vous en dirais pas plus, car même si en soit cela ne va pas changer grand-chose, c'est quand même un petit « choc ». Et puis, le retour de Rin. Elle est abonnée au fin de tome en ce moment, mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est très entreprenante, la jeune femme. Sa rencontre avec Tohru risque d'être assez drôle, d'ailleurs !

Kakeru ! Enfiiiiin, tu me manquais *w* Kakeru et Matchi, deux nouveaux personnages, font leur apparition : ils vont faire partie du comité des élèves et on va voir Yuki évoluer à leur côté. Ici, ils ne sont pas très présent puisque les vacances d'été débutent, mais on a tout de même un très bon aperçu de leur personnalité (aaah Kakeru, qu'est-ce qu'il est top ce personnage !). ll ne restera donc plus que deux membres à découvrir !
En même temps, on va voir Arisa faire la rencontre de Kureno. Kureno, j'ai réalisé que je l'aimais en fait beaucoup pendant cette relecture : on le voit peu, mais j'aime vraiment ses apparitions. Et puis, ils sont tellement mignons avec Arisa ! Si seulement il pouvait toujours être aussi heureux... (saleté d'Akito qui lui retire son libre arbitre !). Arisa le compare à Tohru, mais je trouve qu'il a aussi un petit quelque chose de Kyô. Déjà au niveau physique mais aussi au niveau du côté torturé, bien que ça soit des contextes différents. Un personnage vraiment intéressant en tout cas ! On va aussi apercevoir Rin dans ce volume, après l'avoir vu un peu dans le tome 8. Elle semble attendre quelque chose de la part de Shigure.
Le passé de Saki et sa rencontre avec Tohru vont aussi être abordés. Son histoire est triste également, tous les personnages de Fruits Basket ont un passé sombre... On va en savoir un petit plus sur Kyô en faisant la rencontre de son père. Horripilant ce personnage... On devrait interdire à des gens comme lui de faire des enfants ! J'ai du mal à croire qu'il ait un quelconque lien de parenté avec Kyô... Kazuma est bien plus qualifié pour être père, heureusement pour Kyô ! Kyô est apparemment destiné à finir sa vie seul et enfermé dans ce qu'on appelle "le pavillon du chat". J'ai toujours détesté cet aspect là, et surtout ce qui m'énerve, c'est que personne n'a jamais rien fait pour changer ça. Seul Kazuma est humain pour ne pas vouloir que ce destin se réalise, mais que peut-il bien faire ?
Le tome se termine en beauté : on sait enfin qui est le garçon à la casquette !! Bon, je le savais déjà mais je m'en suis doutée la première fois ^^

Dans le prochain tome, les Soma et Tohru vont se prendre des vacances à la plage. Ce passage est assez long (continue dans le tome 11), mais je le trouve très instructif dans l'histoire de ce manga.

Le neuvième tome de Fruits Basket est assurément l'un de mes favoris. Les vacances estivales sont enfin arrivées, Tohru, Kyo et Yuki vont enfin pouvoir savourer un peu de répit. Ce volume nous présente de nouveaux personnages qui seconderont Yuki, puisque ce dernier a accepté de remplir les obligations de président de l'association des élèves (voir le cinquième volume). Pour le lycéen, ce premier contact avec ses futurs collègues s'avère calamiteux, puisque l'un des membres du comité de l'association des élèves lui rappelle... Ayamé, son frère aîné qu'il ne peut pas voir en peinture ! Bref, pour le « prince » du lycée, les vacances commencent sur les chapeaux de roue ! Cette fois-ci, Natsuki Takaya fait le choix de nous présenter différentes tranches de vie de ses personnages : Arisa fait la connaissance d'un homme dans la superette où elle travaille, et Tohru et Kyo sont invités à déjeuner chez Kazuma Soma... mais ce qui m'a conquis dans ce volume, c'est le chapitre consacré au passé de Saki Hanajima, l'une des meilleures amies de Tohru ; nous en apprenons un peu plus sur la nature de son pouvoir qui lui permet de discerner et de contrôler les ondes, et bien sûr, sur sa rencontre avec Tohru, comme l'auteur l'avait fait en nous dévoilant les débuts de l'amitié entre Tohru et Arisa dans le septième volume. Saki fait partie de mes personnages favoris dans cette série avec Shiguré, Motoko, Ritsu, Mégumi et... je vous prie de me pardonner, je ne peux pas dévoiler l'identité de ce personnage surtout si parmi vous il y a des lecteurs qui ne sont pas venus au bout de cette série formidable, mais je vais vous donner des indices, pour ceux qui connaissent l'univers de Fruits Basket sur le bout des doigts : c'est une femme, elle ne fait pas partie des douze, et apparaît pour la première fois dans le volume 13. Toutefois, son identité n'est pas déclinée. Un dernier indice ? Son nom est celui d'une fleur en Japonais. Saki est un personnage très attachant : elle a beau tenir des propos parfois sordides (« Je suppose que ta mère aurait bien aimé Kyô, je crois même qu'elle l'aurait embêté pour s'amuser, et à la fin, sans se préoccuper du fait qu'il puisse être en colère... elle l'aurait pris dans ses bras et serré super fort, jusqu'à ce que ses os se brisent », volume 4), je l'aime beaucoup car elle est l'amie dévouée qui est toujours prête à voler au secours de ceux qui lui sont chers. En réalité, c'est une personne très humaine que ce volume nous permet de découvrir. de plus, nous en apprenons un peu plus sur ses rapports avec son frère cadet Mégumi, ainsi que sur les épreuves qu'elle a surmontées grâce à la bienveillance de ses parents, de Tohru et d'Arisa, et aussi grâce à la philosophie de Kyoko.

Ce tome s'éloigne de Tohru, on se concentre sur Yuki qui devient un vrai petit homme, assume de plus en plus qui il est et découvre qu'il peut avoir confiance en lui. S'il n'est pas Ayame, son grand frère particulièrement extraverti, il suit tout de même ses pas en réalisant ses propres choix et en devenant président de l'association des élèves. On découvre de nouveau personnnage n'ayant rien à voir avec la malédiction : les membres du conseil qui sont tous assez originaux.

Ce volume fait aussi une part belle à Arisa, une de deux amies de Tohru qui rencontre un mystérieux jeune homme. On en apprend plus sur la jeune femme qui sort ici de son personnage de racaille.
Là encore, si le volume prone la comédie, on se concentre sur de aspect psychologique en s'éloignant de l'intrigue. Les thèmes étant tout de même très travaillé, révélant quelques surprises sur le passé des personnages, on conserve un intérêt pour la lecture de ce tome qui tout en s'éloignant de l'histoire apporte de nouvelles clés de compréhension.

Un tome où je me suis ennuyée ferme. J'espérais la fin très vite, pour moi c'est un tome vraiment décevant. C'est que du blablabla, il y a quelques scènes intéressante mais qui font pas plus de trois pages c'est abusé franchement. Les trois personnages principaux sont rarement là, ou quand il sont là, c'est juste pour combler le vide.