C'est une toute petite erreur qui va changer le cours du destin de Hiroshi, en ce matin d'avril 1998. Ce salaryman de 48 ans, encore imbibé de tout l'alcool bu la veille lors d'un énième repas d'affaires, ne monte pas dans le train qui devait le ramener chez lui à Tokyo mais se retrouve dans celui qui file vers sa ville natale. Sur place, il passe par le cimetière pour se recueillir sur la tombe de sa mère quand il est pris d'un malaise. C'est à ce moment-là que tout bascule...Remis de son vertige, Hiroshi est revenu en 1963, au temps de ses 14 ans !
Retrouver l'énergie, l'insouciance de la jeunesse tout en profitant du savoir et de l'expérience de l'âge mûr, voilà la curieuse opportunité qui s'offre à Hiroshi. Et les émotions fortes se succèdent en lui : l'incompréhension de ce qui lui arrive, l'inquiétude pour sa femme et ses enfants qui l'attendent à Tokyo, la joie de revoir ses parents, sa petite soeur, sa grand-mère, la nostalgie de fréquenter à nouveau ses camarades de lycée, l'excitation de connaître le futur, l'angoisse de changer son avenir en modifiant son passé et par-dessus tout la possibilité de découvrir pourquoi son père a, un beau jour, quitté femme et enfant et, pourquoi pas, de l'en empêcher.
C'est tout l'enjeu de ce premier tome, tout reprendre à zéro, profiter d'une deuxième chance, changer ce qui d'habitude ne peut l'être...
Riche en émotions, poétique et parfois drôle, le texte est porté par des dessins magnifiques, détaillés, délicats et réalistes,de petites oeuvres d'art qui font voyager vers le Japon comme si on y était. Un coup de coeur absolu.
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Je ne reviendrais pas sur l'histoire de ce manga tant il est connu internationalement je crois !!! C'est dans le cadre d'un challenge que je me suis décidée à le lire. Et j'ai bien fait !!!
Totalement novice sur ce type de support, je me suis régalée avec l'histoire, les personnages et je vais vite me procurer le deuxième tome !!!
Encore une fois merci Mladoria ;-)
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Loin des univers du shônen et shôjo manga - respectivement destinés aux garçons et jeunes filles - Quartier lointain de Jirô Taniguchi s’adresse à tout lecteur en quête de poésie dans ce monde de brutes.
Lire la critique sur le site : Bedeo
C'est différent !
C'est DIFFÉRENT !!!
Rien de tout ça n'avait eu lieu autrefois !
Un instant, j'ai eu un étourdissement. Mes 14 ans... Insensiblement, j'étais en train d'en changer le cours !
Mais en modifiant mon passé, n'était-ce pas mon avenir que je changeais aussi ?!?
J'ai bien aimé ce livre. J'ai trouvé l'histoire très intéressante . Le livre prie ? d'un homme âgé de 48 ans qui s'appelle Hiroshi Nakahara et qui après sont travail se trouve dans un cimetière. Tout à coup il tombe dans les pommes et se retrouve plus de 30 ? en arrière. Il a la tête d'un adolescent mais a quand même les connaissances de son "passé".Le souvenir le plus marquant est la disparition de son père. Le livre parle de comment le héros revit son adolescence, . Dde sa vie scolaire qui, grâce à sont "âge" devient très facile. Mais aussi de comment il essaye de ne pas refaire les mêmes erreurs qu'il avait faites dans le au passé. Il devient un le meilleur amis et un bonne exemple pour sa sœur. Mais la chose qui le trouble est la disparition de son père. Il passe donc une grande partie du livre à vouloir savoir pourquoi il est parti et attend le moment où il disparaitra une deuxième fois. Mais en découvrant sce secret il en découvre d'autres qui peuvent le troubler plus qu'il avait cru.
Hiroshi, 48 ans, est un père de famille de 2 enfants. Sa mère est décédée et son père a été porté disparu quand il avait 14 ans. C'est en se recueillant sur la tombe de sa mère qu'il remonte le temps à l'époque, justement, de ses 14 ans. Il est tout d'abord troublé mais accepte par la suite cette deuxième enfance qu'il vit encore mieux que la première. Il va même jusqu'à changer des éléments de son vécu ou en créer. Il se remémore la disparition de son père et réfléchi aux mesures qu'il prendra le jour où celui-ci était parti.
Même si ce morceau de l'histoire complète est (malgré les beaux dessins) un peu court, il m'a plu car le personnage est assez gentil et attachant.
Je conseillerais ce livre au moins de 16 ans car l'histoire n'est pas non plus excellente mais est composée de dessin.
L'histoire m'a quelquefois touché et m'a aussi fait rire. Je n'attendrais pas forcement la suite mais serait curieux de la connaître si je l'avais en ma possession.
Le ciel est si haut. Et pourtant, on a l'impression qu'il suffirait de tendre la main pour toucher les nuages. Le ciel est si mystérieux. c'est comme s'il était immuable, au delà des hommes, au delà du temps. Et si c'était ça l'éternité, un simple ciel ?
Personne ne devient jamais vraiment adulte. L'enfant que nous avons été est toujours là, bien vivant tout au fond de nous. Il est comme ce ciel. Avec le temps, nous croyons grandir. Mais la maturité n'est qu'un leurre, une entrave à notre âme libre d'enfant.
"Le ciel est si mystérieux...C'est comme s'il était immuable, au delà des hommes, au delà du temps...Et si c'était ça, l'éternité, un simple ciel...Personne ne devient jamais vraiment adulte...L'enfant que nous avons été est toujours là, tout au fond de nous...Il est comme le ciel..."
Dans le 161e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Storyville, l'école du plaisir que l'on doit au scénario de Lauriane Chapeau, au dessin de Loïc Verdier et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie du deuxième tome de Madeleine, résistante baptisé L'édredon rouge, titre que l'on doit au scénario conjoint de Jean-David Morvan et Madeleine Riffaud, au dessin de Dominique Bertail et c'est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre
- La sortie du premier tome sur deux de l'adaptation du roman d'Umberto Eco Le nom de la rose par Milo Manara, un titre édité chez Glénat
- La sortie du troisième tome de La fortune des Winczlav, un titre baptisé Danitza 1965 que l'on doit au scénario de Jean Van Hamme, au dessin de Philippe Berthet et c'est édité chez Dupuis
- La sortie de l'adaptation en bande dessinée du roman Indiana de George Sand, adaptation que l'on doit au duo Catel Muller et Claire Bouilhac ainsi qu'aux éditions Dargaud
- La sortie de l'album Je suis au-delà de la mort ! Que l'on doit L'homme étoilé et aux éditions Le Lombard
- La réédition de l'album Elle s'appelait Tomoji que l'on doit à Jirô Taniguchi et aux éditions Rue de Sèvres à l'occasion de leurs 10 ans
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