Après une introduction de l'auteur qui pose naturellement le décor, le lecteur plonge rapidement dans le vif du sujet. le Condor, doit passer la main. Pas une question vitale, mais il en ressent la nécessité. Les attentats du 11 Septembre ont fait mal à l'Amérique toute entière et aux services secrets en particulier. Si on ajoute à cela les ingérences récentes russes, le métier d'espion n'est plus ce qu'il était. Condor se sent vieux. Pas complètement fini, mais il a besoin de sang neuf pour reprendre son rôle au sein de la V, cette agence très secrète. Condor/Vin est sur les traces de son alter-ego d'il y a 30 ans. Sous forme de 6 chambres, représentant les 6 balles d'un barillet qu'on utiliserait pour jouer à la
roulette russe, l'auteur nous décrit la recherche du nouveau Condor, mais aussi les contraintes du métier d'espion, la surveillance permanente, les agents double, les amis du camp ennemi qu'il faut sauver, les contraintes des relations personnelles. Bref, ça n'est pas simple. le lecteur n'est pas devant une histoire classique, mais des tranches d'une vie d'espion prête à se terminer. Chapitre après chapitre, chambre après chambre, Condor cherche et tente de laisser la main au mieux, jusqu'à la dernière balle. Une lecture atypique parue aux éditions… Mention spéciale pour ce format qui se prend très bien en main !😊
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