Une belle découverte que ce roman difficile à catégoriser, mélange d'imaginaire, de psychologie et de suspens.
L'histoire commence dans un squat où vit une étrange tribu, une brochettes de personnages plus pittoresques les uns que les autres : une jeune femme qui rêve d'aller voir la mer, un artiste qui orne les murs de fresques, une muette qui a peur du noir, un nain exhibitionniste, etc.
À travers les tribulations du groupe, on découvrira les séquelles de graves traumatismes subis dans l'enfance et des crimes horribles, mais aussi des désirs de soleil et de légendes, des amours et des résiliences.
Parfois inquiétant, parfois émouvant, un texte qui nous amène ailleurs…
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Il faut découvrir, pan par pan, les strates de l'histoire ... Allez-y, pénétrez dans ce monde, que dis-je, cet univers qui nous est ouvert grâce au choix des mots, qui deviennent des images et qui vous emmenent jusqu'au bout sans baisse de rythme. Je ne devoilerai pas la fin, vous resterez en haleine !
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Quel épouvantable secret était dissimulé de l'autre côté du mur ? Tenait-elle vraiment à ouvrir cette boîte de pandore ? L'ignorance n'était-elle pas préférable ?
Car Tao venait d'employer le mot magique, celui qui se trouvait gravé sur son blason secret : liberté.
Entrevista a Denis Thériault, autor de 'El cartero de los Haikus' (Umbriel)