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Thierry Marignac (Traducteur)
EAN : 9782869308268
192 pages
Payot et Rivages (03/10/1994)
4/5   14 notes
Résumé :

Le spectacle qu'offrait le bouge et les bruits qui l'accompagnaient étaient apparemment absorbés sans effort particulier par le tueur, avec tolérance, ce qui ne signifiait pas qu'il approuvât quoi que ce soit.

Les remugles nauséabonds, impardonnables. La musique, si peu musicale. Les clients, irrécupérables. Il comprenait la raison d'être de tels endroits. Il comprenait les habitués qui les fréquentaient - les myriades de chemins obscurs ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je me souviens, je me rappelle... la télé en noir et blanc à l'époque où les séries s'appelaient des feuilletons. Petite, j'avais le droit de regarder "L'homme de fer" parce que l'enquête était au centre de chaque épisode sans images glauques de cadavres sanguinolents. J'aime toujours le soft dans ce domaine d'ailleurs.
Alors, quand j'ai découvert que Jim Thompson (que je devais lire pour le Challenge Solidaire) avait écrit le roman Ironside en 1967 publié en français sous le titre L'Homme de fer en 1994 je n'ai pas hésité à me le procurer pour le lire.
En fait, j'ai appris qu'il s'agit de la novélisation d'un épisode de la série télévisée américaine c'est-à-dire de la réécriture sous forme de roman du scénario. Et cette mise en roman m'a donné un bain de jouvence.
L'inspecteur Robert Dacier le bien nommé est l'homme de fer en raison de son caractère bien trempé mais aussi parce qu'il se déplace en fauteuil roulant. Il faut dire que le chef de la brigade criminelle de San-Francisco a reçu une balle dans la colonne vertébrale ce qui lui a fait perdre l'usage de ses jambes. Depuis, il est consultant auprès du préfet de police de la ville, une sorte de conseiller spécial de la brigade (à l'époque il devait être hors de question qu'un infirme reste patron des détectives de la police) ce qui n'est pas si mal parce qu'il est libre de choisir les enquêtes qu'il va mener avec son équipe. Cette équipe c'est ce qu'il y a de plus important, c'est la famille de l'impressionnant Bob Dacier, même s'il ne ménage pas Mark Sanger, l'ancien voyou qui ne le quitte plus, et les détectives Ed Brown et Eve Whitfield.
Je me souviens que j'aimais bien qu'il y ait une jeune femme et un noir même s'ils sont un peu stéréotypés, cela montre une complémentarité qui en fait une équipe de choc, indispensable quand il faut retrouver un tueur en série.
Alors avec la prose de Jim Thompson j'ai été embarquée dans une histoire haletante avec de surcroît de superbes descriptions de la baie de San-Francisco, du phare au sommet de la colline et du Golden Gate.


Challenge Solidaire 2022
Challenge Riquiqui 2022
Challenge XXème siècle 2022
Challenge ABC 2022/2023
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Bien sûr, je n'ai pas encore lu tous les romans et nouvelles de Jim Thompson — J'en ai d'ailleurs une bonne dizaine à lire achetés récemment chez un bouquiniste — mais je peux dire que Ironside ne sera pas mon préféré.

Peut-être parce que c'est une adaptation en roman d'une série TV, je n'ai pas retrouvé le peps des romans de Thompson. On est très loin des Arnaqueurs, du Criminel ou de 1275 âmes. L'intrigue démarre lentement. Pendant les quelques dizaines de premières pages, J'avais le sentiment de n'avoir que la psychologie des personnages à me mettre sous la dent. Je pense d'ailleurs que certains lecteurs, découvrant Jim Thompson avec cette lecture, pourraient laisser tomber et passer ainsi à côté d'oeuvres majeures. Car si Ironside est oubliable, il serait dommage de ne pas lire Les alcooliques ou L'assassin qui est en moi pour ne citer que certains de ceux que j'ai lus.

Heureusement, quand l'intrigue démarre vraiment, ça dépote. Et on retrouve du vrai Jim Thompson. Qui est le coupable, désigné tout au long du roman par le Tueur ? Vous ne le découvrirez qu'à la toute fin. Pourtant des suspects, vous en croiserez plusieurs dans ce cours trop roman.

Un dernier reproche. Peut-être inspiré par les fins d'épisodes de la série dont je me souviens à peine : l'épilogue. On dirait la dernière page d'un album d'Astérix.

En bref : Même s'il est au fin plutôt agréable à lire, ce n'est pas celui-ci que je conseillerai à quelqu'un qui veut découvrir l"oeuvre de Jim Thompson.
Lien : https://livres.gloubik.info/..
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L'homme de fer est un feuilleton télévisé. le roman de Jim Thompson est l'adaptation de la meilleure enquête du policier Robert Dacier. (Selon la quatrième couverture). Mark Sanger, un ami et collègue de Dacier est accusé de meurtre alors qu'il se défendait simplement d'une agression. Tout cela semble suspect... Robert Dacier mène l'enquête.
Je ne connaissais pas ce feuilleton mais l'adaptation de Jim Thompson est réussie ! On sent derrière le scénario, l'écriture pleine de talent et d'humour de l'auteur. Il arrive à faire ressortir l'ambiance des enquêtes qu'on voit dans les vieux feuilletons policiers. L'histoire est simple mais j'ai eu du plaisir à suivre ces personnages et l'enquête policière. Je me suis attachée aux personnages et aurais bien envie de les suivre à la télé... Et de découvrir d'autres Thompson !
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Un roman tiré de la série TV, avec le style noir et immersif de Thomson. Un régal, même pour ceux qui ne connaissent pas ou n'aiment pas la série.
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La nuit tombait lentement, venue de l'orient, effleurant la ville d'un doigt délicat de crépuscule, avant d'ouvrir grand ses bras et de se précipiter comme un amant pour envelopper la métropole dans son étreinte.
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Après tout, on pouvait aussi compter sur le hasard. La loi des moyennes. Il n'y avait pas d'absolu dans ce monde ; rien ni personne n'était à l'abri d'un accident, heureux ou malheureux. Même une horloge arrêtée donnait l'heure exacte au moins deux fois par jour.
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Dacier, le patron, avait raison quand il disait que seuls les imbéciles se laissaient provoquer par les imbéciles. Avec tous les imbéciles qui se baladaient sur terre, on aurait passé son temps à régler des comptes.
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Videos de Jim Thompson (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jim Thompson
L?action se déroule sur une journée, un samedi de Pâques. Tôt le matin, la foudre s?abat sur Richard Weatherford, pasteur respecté d?une petite communauté de l?Arkansas. Son jeune amant vient lui réclamer le prix de son silence : 30 000 dollars. Marié, cinq enfants, prêcheur intégriste, toujours prompt à invoquer la figure de Satan pour stigmatiser les homosexuels, embarqué dans une croisade pour la prohibition de l?alcool, Richard va tout faire pour préserver la façade de respectabilité qu?il a patiemment construite. A n?importe quel prix. Au nom du bien. Au bout de ce samedi noir, la petite ville sera à feu et à sang, mais Richard Weatherford aura réussi à sauver sa réputation?
Fils d?un prêcheur baptiste, Jake Hinkson continue à régler ses comptes. Après L?Enfer de Church Street et Sans lendemain, Au nom du bien enfonce le clou avec une rage jouissive. Admirateur de Flannery O?Connor et de Jim Thompson, Hinkson livre un texte polyphonique, radicalement noir, portrait au tranchoir d?une petite communauté étouffante, prisonnière de valeurs hypocrites et d?une morale d?un autre âge. En bon auteur du Sud, il pousse le jeu jusqu?à son paroxysme. La fin, qui se déroule un an plus tard et montre le pasteur dans son prêche de Pâques, droit devant l?armée des âmes bien pensantes, est un monument de cynisme ravageur. Entre-temps, Donald Trump est arrivé à la Maison-Blanche. Michel Abescat Dry County, traduit de l?anglais (Etats-Unis) par Sophie Aslanides, éd. Gallmeister, 320 p., 22,60 ?.
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