La nature est mythique et mystique, perpétuellement; elle œuvre avec la liberté et l'extravagance du génie. Elle a son style somptueux et fleuri aussi bien que l'art. Si on lui demande de confectionner la tasse d'un pèlerin, elle conférera à l'ensemble, pied, coupe, anse et versoir une forme fantastique comme si elle était destinée à servir de char à quelque fabuleuse divinité marine, Nérée ou Triton.
Faut-il que le citoyen abandonne le moindrement sa conscience au législateur, ne serait-ce qu'un instant? A quoi sert-il d'avoir une conscience alors? Je pense que nous devons être des hommes avant d'être des sujets.
Ce n'est pas dans la société qu'on trouve la santé, mais dans la nature. Si nos pieds n'ont pas au moins un ancrage dans la nature, nos visages sont pâles et livides. La société est malade en permanence, d'autant plus qu'elle est évoluée.
La loi n'a jamais rendu les hommes un brin plus justes; et au nom de leur respect pour cette loi, même les mieux intentionnés se font quotidiennement les agents de l'injustice.
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