Danse avec la vie

Comment dire ? le pire livre que j'ai lu cette année ? Un pseudo roman érotique, plus grossier que sensuel. L'auteur a presque réussi à me choquer et pourtant je n'incarne pas la pudibonderie :
« Je le sentis très sûr de lui, ce qui provoqua chez moi le désir de lui fourrer un doigt au fin fond du fion, de lui lécher la peu tendue du périnée en chatouillant sa prostate et de lui tailler une pipe de première, avant de me l'enfourner dans la fente. ». Ça me laisse baba ! Pas une page sans ébats mais de sentiments, point. de sensualité non plus. Je ne dois pas être la cible.

Des histoires alambiquées dans lesquelles la narratrice, romancière de son état, cherche à satisfaire un éditeur qui n'a qu'un objectif : publier un best-seller, peu importe son sujet ; des personnages caricaturaux sans étoffe qui ne génèrent aucune empathie ; un style improbable (même si ça s'arrange un peu à la fin). Cela devient plus intéressant à partir de la page 200 mais Zoé Valdès m'a perdue bien avant et je n'ai pas réussi à accrocher à la dernière histoire proposée.

Bref, je n'ai pas aimé, je me suis forcée à le finir (en lisant une page sur trois) pour valider la lettre V et achever ainsi le Challenge ABC - 2018/2019.

J'avais aimé "Louves de mer", de Zoé Valdés, malgré un vocabulaire parfois très cru : cela allait avec l'univers de la piraterie. L'univers - l'écriture, la danse et la sensualité - de "Danse avec la vie" augurait donc une belle lecture... Aïe ! Malgré ma bonne volonté, je n'ai pas réussi à tenir jusqu'au bout du livre. J'ai trouvé compliqué, vulgaire, lourd. Quelle déception !

Sur ma lancée d'une découverte littéraire de Cuba, j'ai ouvert ce livre emprunté à la bibliothèque en rentrant de voyage et décidément, j'ai du mal avec Zoé Valdès car je n'aime pas son écriture.
Dans « Danse avec la vie », titre un peu trop ronflant, il y a peu de choses sur Cuba. le roman se déroule en Espagne et à Londres et ce n'est pas vraiment érotique comme annoncé, juste un peu cochon. Les histoires entremêlées ne sont pas passionnantes et s'éternisent. Je me suis donc profondément ennuyée. Il ne me restera rien de cette lecture que j'ai déjà oubliée.

Contrairement à tous les critiques précédents, je suis allé jusqu'au bout du roman. A partir de la page 199, il perd de son côté prétentieux et racoleur pour laisser apparaître une autre facette ; malheureusement ça ne suffit pas à en faire un bon bouquin. (on peut éventuellement se contenter de lire la deuxième partie)

d'accord avec Norlane. du pseudo érotico pornographique qui ne mène nulle part. La seule envie est de sauter les pages ; ce que j'ai fait mais pas pu terminer : trop de lourdeur, vulgarité,