Ce roman ressemble à une photo de Doisneau.
Il suffit de l’imaginer: André Larue est un petit ouvrier du quartier des Halles, il a vingt ans, il embrasse la jeune fille qu’il aime, Mireille, une jolie serveuse un peu timide. Autour d’eux, il y a les copains; au fond, il y a l’usine.
Une image d’un bonheur en noir et blanc, dont on entrevoit déjà toute la fragilité. Les temps ne sont plus à l’amour.
Paru en 1953, Misère du matin s’est pat... >Voir plus
André Vers raconte, à la première personne du singulier, ses dix-huit ans en 1942 quand il était "un petit gars aux cheveux bien crantés" obligé de travailler à l'usine "tunnel grouillant d'une vie noire".