AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782246858386
432 pages
Grasset (23/08/2017)
3.34/5   95 notes
Résumé :
Elle s’appelle Eva, elle est adorable avec ses boucles blondes et ses bras potelés. Une enfant des années 70. Ses parents se séparent très vite. Dès lors, sa mère l’enferme dans un quotidien pervers et éloigne le père par tous les moyens en le traitant de « nazi ». Photographe, elle prend Eva comme modèle érotique dès l’âge de quatre ans, l’oblige à des postures toujours plus suggestives, vend son image à la presse magazine.
Emportée dans un monde de fêtes, d... >Voir plus
Que lire après InnocenceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,34

sur 95 notes
5
5 avis
4
10 avis
3
9 avis
2
0 avis
1
1 avis
Plongée éprouvante dans l'enfance d'Eva Ionesco, modèle et "muse" durant une dizaine d'années de sa mère, la photographe Irina Ionesco, qu'Eva appelle Irène.

Tout est malsain, dans cette relation mère-fille.
La petite Eva est dès sa naissance un objet appartenant à sa mère seule, qui empêche son père de la reconnaître tout comme elle l'empêchera autant que possible de la voir après leur séparation.

Faire-valoir, modèle forcément soumis, source de revenus appréciables, Eva ne peut que suivre, faute d'alternative et d'adultes conséquents autour d'elle.
L'attitude de sa mère, avec cette petite chose qui est sa propriété, entraîne l'attitude de leur entourage : Eva, à 4, 6, 7 ou 8 ans, est un objet sur lequel se projettent fantasmes et désirs pédopornographiques. Parfois, Irina dit même qu'elle peut la prêter, ou bien que cette fois-ci elle ne la prêtera pas.

Le fil rouge qui court derrière les séances photo et les chantages d'une mère imperméable à tout ce qui ne la concerne pas directement, c'est l'absence du père d'Eva.

Il n'a pas pu/su s'imposer, et n'a pas eu de levier légal pour faire valoir ses droits de père.
Il y aura peu de fois où il pourra voir sa fille, et jamais sans Irina.
La petite se construit autant dans cette absence béante que dans l'image que sa mère projette de son corps dans des mises en scène perverses.

On pourra gloser sur les qualités littéraires de ce témoignage, que j'ai trouvé pour ma part d'une grande force. Eva Ionesco dit sans détour comment le quotidien qui entoure un enfant constitue la norme, quelle qu'en soit la folie destructrice.

Il n'y a rien à sauver de cette mère perverse dans les pages d'Innocence. Eva Ionesco écrit d'une traite, en vrac, tout sort à longs traits brûlants de cette relation toxique et de l'absence du père, qu'Irina qualifie de nazi quand ça l'arrange ou quand sa fille l'agace.

Elle se réapproprie pleinement cette enfance volée, son corps chosifié et ses souhaits de petite fille, avoir des bottillons pailletés genre Magicien d'Oz, se maquiller pour paraître 10 ans alors qu'elle en a 8, arrêter les séances photos, voir son père, parader dans un boléro de duvet de cygne rose pâle, ne pas connaître les limites auxquels les autres sont soumis, retrouver la machine Astroflash dans une galerie des Champs Elysées où son père avait tiré son thème astral, fumer les pétards que sa mère sème, arrêter les séances photos, ne plus être ce corps sur papier glacé que sa mère vend un peu partout dans le monde et jusqu'à Playboy, boire ce qui lui tombe sous la main, voir son père, ne plus être ce corps que tout le monde se permet de commenter, trouver par elle-même comment se protéger, arrêter les séances photos, être ce corps hypersexué dans les vêtements et le maquillage pour faire enrager les femmes, jeunes filles, filles, ne plus aller à l'école où on la traite de "pute à sa maman", voler dans les magasins, arrêter les séances photos, arrêter les séances photos, arrêter les séances photos, voir son père, voir son père, voir son père.

Innocence s'arrête lorsque sa mère dit à Eva que son père est mort deux ans auparavant.
La quête du père, elle, cessera de nombreuses années plus tard après des recherches que fera Eva Ionesco pour en apprendre davantage à son sujet.

Lecture pénible, j'ai dû m'interrompre à plusieurs reprises pour reprendre mon élan, au bord de la nausée ou remplie d'une colère aveuglante.

D'aucuns pourraient encore se planquer derrière "autre temps autres moeurs" et "c'étaient les années 70" pour minimiser ce qu'a subi Eva Ionesco et banaliser son sort. Bien sûr, bien des parents à l'époque croyaient pouvoir encore disposer corps et âme de leurs enfants comme ils l'entendaient (je ne suis pas sûre que les temps aient tant changé depuis…).
Mais en quoi le fait d'être dans une hyperbole malsaine de la "norme" à l'instant T peut excuser ce que cette femme a fait subir à son enfant ? Il n'y a pas d'excuse qui tienne dans la maltraitance, quelles qu'en soient les formes.

Le livre ne le dit pas, mais le chemin a dû être très difficile pour sortir de ce cauchemar, trouver son équilibre sur les décombres et se construire une vie.
Aller contre ce que sa mère lui assenait quand elle avait 7 ou 8 ans: "Si tu pouvais rester comme ça toute ta vie… un jour tu vas grandir, quel dommage, c'est maintenant que tu es intéressante, si tu savais !"

A la lire, Eva Ionesco semble y être parvenue, chapeau.
Commenter  J’apprécie          275
Eva a à peine quatre ans, lorsque sa mère décide d'en faire le modèle de ses photos érotiques.

Un livre à l'ambiance malsaine, glauque, où il faut à plusieurs reprises reprendre son souffle. On a du mal à réaliser que l'histoire est celle d'une petite fille de 7 ans, instrumentalisée, érotisée par une mère toxique et manipulatrice.

Dès la naissance, cette mère n'aura de cesse de faire de sa fille son jouet, refusant au père le droit d'exister, ou de reconnaître sa fille. Rien que le mode de vie de cette gamine est complètement déphasé. Sa mère vit seule dans un appartement, alors que la gamine dort dans une chambre de bonne avec sa grand-mère ?!

Très tôt, sa mère l'entraîne en boîte de nuit, en voyages, dans des soirées où l'alcool coule à flots et la drogue est en libre-service. Ce mode de vie placera Eva en complet décalage avec ceux de son âge.

En 1965, sa mère devient photographe et réalise que les photos érotiques d'une petite fille maquillée et habillée comme une femme ont le pouvoir de la rendre célèbre et riche. Sa fille devient son modèle, elle la fait poser nue dans des poses très suggestives.

Les clients s'arrachent les clichés qui se vendent comme des petits pains et les shootings photos s'enchaînent pour tenir le rythme du carnet de commande.
Eva devient à la fois, la source de revenus et celle du succès de sa mère. À 11 ans, la petite fille fait la couverture du célèbre magazine allemand der Spiegel, complètement nue et les photos se vendront dans le monde entier.

La narration sur l'enfance d'Eva s'arrête vers 11 ans, sa mère perd sa garde et elle ira vivre en foyer. Lorsqu'elle reprend son histoire, c'est une femme adulte, en quête d'amour pour ce père, dont elle ne sait rien, même pas le nom de famille.

Une enfance volée, parsemée de haine, de violence psychologique, de maltraitance, mais également d'amour ambivalent de cette enfant. D'un côté Eva déteste ces photos et se déteste à travers elles, mais d'un autre elle est le centre d'attention de cette mère qui habituellement l'ignore, mais l'exhibe sur la place publique comme un trophée, à moitié nue.

C'est le cri de la petite Eva qui n'a pas réussi à se faire entendre en tant qu'enfant. C'est un cri de rage qui vient du fond des tripes, encore plus lorsque l'on sait que les photos sont visibles et accessibles. Alors même qu'Irina Ionesco est toujours la propriétaire des négatifs et exploite commercialement les photos.

On a parlé il y a quelques mois de l'affaire de Gabriel Matzneff avec le livre de Vanessa Springora « le consentement », un livre qui a défrayé les médias, pourtant Eva Ionesco n'aura pas eu cet impact à la sortie de son livre, alors qu'elle raconte son enfance violée par une mère qui faisait d'elle des photos obscènes, à une époque qui prenait cela pour de l'art.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
Commenter  J’apprécie          252
Ne connaissant rien de l'histoire d'Eva Ionesco, j'ai commencé ce livre comme un roman pour vite réaliser que c'était une autobiographie.
Une horrible et dramatique autobiographie.
Eva est la fille d'Irina, brillante photographe.
Mais aussi monstre sans aucune moralité.
Depuis qu'Eva a quatre ans, sa mère la photographie nue et dans des poses de plus en plus pornographiques et ce jusqu'à ce qu'elle ait douze ans.
Elle l'entraîne partout avec elle , dans des boites de nuit, à Ibiza ou ailleurs où alcool et drogue sont la norme.
Et elle vend ses photos à des magazines.
De surcroît, elle éloigne son père adoré et ne lui apprend même pas sa mort.
Eva devenue adulte entreprendra des recherches pour en savoir plus sur ce père qui lui a tant manqué.
Avec une écriture serrée, urgente, elle nous raconte cette enfance détruite, massacrée, violée.
C'est très dur à lire, à entendre.
C'est glaçant, horrifiant, difficile à poursuivre.
Elle a su trouver les mots et le ton justes pour décrire cet enfer qu'aucun enfant ne devrait vivre.
Comment est-il possible de se construire en tant que femme, d'avoir une vie d'adulte après un tel massacre d'enfance ?
J'aurais envie de ne mettre aucune étoile tant cette histoire est sordide.
J'ai envie d'en mettre cinq par compassion, empathie et tendresse pour l'enfance d'Eva et son existence brisée.
Courage Eva !
Commenter  J’apprécie          252
Enfant, Eva jouait à la princesse, elle mettait des costumes, des couronnes pailletées, elle bouclait ses cheveux avec des papillotes. Mais, contrairement aux autres petites filles, elle ne faisait pas ça par jeu. Eva posait, elle posait pour sa mère, nue le plus souvent, aguicheuse malgré son jeune âge. Irène Ionesco, femme torturée, artiste incomprise, enfant de l'adultère, s'est servie de sa fille pour assouvir ses fantasmes indécents, à travers l'objectif de son Nikon F. Jalouse de la beauté de sa fille, elle n'en saisit pas moins le potentiel, en faisant publier des photos d'elle nue dans les magazines à scandale. Eva n'est qu'un objet, une monnaie d'échange, un moyen de gagner de l'argent et d'exprimer le talent caché de sa mère. Eva n'a que six ans, dix ans et sa mère l'entraîne avec elle dans les boîtes de nuit, à la merci d'hommes lubriques, elle traîne dans les milieux artistiques où la décence n'est pas lieu de cité, elle vit dans une chambre de bonne avec sa Mamie, quand Irène se pâme dans son appartement. Au milieu de ce tumulte quotidien, Eva rêve à son père, Nicholas, qu'Irène l'empêche de voir. C'est un espion, elle le sait, il doit avoir une vie palpitante. Elle attend qu'il vienne la chercher, la soustraire à son bourreau de mère, … mais il ne viens pas.
Le style est dur, tranchant, sans pitié : c'est une grande enfant qui nous parle, qui nous raconte. Privée de sa jeunesse, Eva Ionesco tente de s'en saisir à travers les phrases. Quand elle se perd dans un élan d'innocence au gré d'un paragraphe, elle revient bien vite à sa terrible réalité avec une phrase écorchée vivre, témoignant de la vérité crue. Les scènes qu'elle décrivent semblent incompatibles avec l'image de petite fille mignonne qu'on se fait d'elle, qu'elle nous décrit parfois. Les discours rapportés sont d'une rare méchanceté, ses pensées réécrites, absolument sordides. Comment a-t-elle survécu à une telle enfance? Elle ne nous raconte pas ce qu'il s'est passé après ses dix ans, elle passe directement aux recherches sur son père, quand elle a été en âge de les entreprendre. Et pourtant, au détour des pages, on comprend que la drogue a été son refuge pendant un temps, que Simon (Liberati) l'a aidée, ensuite.
Comment une mère peut-elle traiter ainsi sa fille, être à ce point ignorante des limites de ce qu'on peut infliger à un enfant? Comment peut-elle ne pas différencier sa propre sexualité de celle de son enfant – encore inexistante à l'époque? Au delà du témoignage qu'Eva Ionesco fait sur sa vie, au delà de sa quête pour retrouver son père – finalement secondaire passé un certain point dans le récit, c'est une histoire d'hérédité, c'est l'illustration d'un contexte familial instable depuis plusieurs générations qui rejaillit sur la fillette aux boucles blondes. Est-ce que sa mère aurait été comme ça si elle n'avait pas été le fruit défendu d'une nuit entre sa soeur et mère, Margareth, et son père? Nul ne le saura jamais, mais Eva rappelle souvent cette information au cours de son récit. Est-ce qu'elle cherche à comprendre? Est-ce qu'elle cherche une logique dans ce qui lui est arrivé? Ou peut-être est-ce juste une information parmi d'autres et c'est moi qui comprend de travers.
Toujours est-il que je retiendrais de cet ouvrage son style si particulier, ses chutes de paragraphes assassines, très belle illustration du décalage entre la vie des autres et la réalité de sa propre vie. Un côté ironique aussi, une cuirasse de second degré. le style rend définitivement justice à ce témoignage, cet exorciste.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
Commenter  J’apprécie          140
C'est le récit d'une ancienne petite fille des années 70 érotisée par sa mère-ogresse dans des clichés pornographiques devenus très célèbres. Une histoire désormais bien connue, puisqu'Eva Ionesco en a elle-même fait l'objet d'un film, et que son compagnon en a lui aussi fait le sujet d'un livre.
Sur cette enfance plongée trop tôt dans la drogue, l'alcool, la perversité, cette enfance ravagée au nom d'un Art mortifère, Eva Ionesco pose un regard empreint tout à la fois de douleur et de poésie. Pour décrire l'absence du père, le sentiment du flottement, la monstruosité d'une mère névrosée qui peu à peu s'enfonce dans ses obsessions nécrophiles, l'écrivain s'attache à des détails subtils: les petits cailloux que son père lui mettait dans la main en guise de cadeaux; la couleur d'un ciel, ou d'un regard; une lithographie de Picasso; l'envie d'une autre vie.... Au fil des chapitres le rythme s'emballe, on a l'impression d'évoluer dans une sorte de cauchemar halluciné, peuplé de figures inquiétantes -adultes prédateurs, "décadents", ou hautement cocaïnés...
Cependant Eva Ionesco excelle à restituer des ambiances (un bref séjour à San Francisco, une soirée de fête à Ibiza...), souvent en juxtaposant des sensations qui n'ont que peu de rapport entre elles. Et donc, elle n'est pas seulement la victime, et l'héroïne, d'un mauvais roman bien pervers et bien noir. Qu'on se le dise: Elle est aussi un écrivain, un vrai, et son livre n'est pas seulement le récit d'une expérience hors-normes.! En plus de l'hystérie morbide infusée par la mère, il est plein de notations insolites, parfois seulement jolies, poétiques, mais le plus souvent glaçantes.
Pourtant (l'avouerai-je?), je regrette ce titre d' "Innocence", à mes yeux un peu plat, et qui tient trop du plaidoyer...
Mais c'est vraiment mon seul reproche!
Commenter  J’apprécie          110


critiques presse (2)
Liberation
29 août 2017
L’actrice espiègle revient dans son premier roman sur son enfance érotisée et maltraitée.
Lire la critique sur le site : Liberation
Telerama
16 août 2017
Père flou, mère abusive... Pour chasser les images noires de son enfance, Eva Ionesco s'en remet aux mots, les siens, lumineux et incisifs.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
L'atelier se trouvait dans une vieille fabrique de biscuits, au fond d'une cour pavée toute de guingois. Sur les murs étaient collées de vieilles affiches jaunies datant de la Commune de Paris, des appels du peuple français au nom de la République. Lorsqu'on pénétrait dans l'usine, l'odeur des années passées vous soulevait le cœur à vous vomir dessus, un mélange de poussière, d'huile, de peinture, de vieux bois, de boîtes de conserve chauffées, de brasero, de ketchup, d'encens, de tissu trempé, de vieux papiers, de colle forte, d'urine. Je n'étais jamais allée chez son peintre.
Commenter  J’apprécie          100
« Je me suis avancée la fleur coincée entre les jambes jusqu’aux fenêtres obstruées. Je me suis vue dans les miroirs, en face de moi, au-dessus de son lit, je ne m’aimais pas. Irène ne voulait pas que je mette le soutien-gorge mais que je reste toute nue avec les bas d’Alice […]

– Pas mal, tu sais y faire toi quand tu veux ! »
Commenter  J’apprécie          100
Puisque peindre c’est un jeu. Puisque peindre c’est accorder ou désaccorder des couleurs. Puisque peindre c’est appliquer (consciemment ou non) des règles de composition. Puisque peindre c’est valoriser le geste. Puisque peindre c’est représenter l’extérieur (ou l’interpréter, ou se l’approprier, ou le contester, ou le présenter). Puisque peindre c’est proposer un tremplin pour l’imagination. Puisque peindre c’est illustrer l’intériorité. Puisque peindre c’est une justification. Puisque peindre sert à quelque chose. Puisque peindre c’est peindre en fonction de l’esthétisme, des fleurs, des femmes, de l’érotisme, de l’environnement quotidien, de l’art, de dada, de la psychanalyse, de la guerre au Viet-Nam. NOUS NE SOMMES PAS PEINTRES.
Commenter  J’apprécie          30
Irène aussi avait bourlingué, au Maroc pour faire du cabaret devant des salles pleines de légionnaires et en Afrique noire où elle a suivi une mission d'aventuriers, des chasseurs de caïmans, des tueurs de panthères, son amoureux était exploitant en bois précieux mais malheureusement elle a attrapé la dengue et le palu et puis tous les gars de la mission ont trouvé une mort brutale. Elle a même failli mourir dans l'avion qui l'a rapatriée en France.
_ Mon beau légionnaire aux yeux verts, je t'aime!
_ Moi aussi...
_ Montre-moi des photos de toi jeune...
Commenter  J’apprécie          10
Elle m'a regardée, elle s'est mise à danser et à chanter: " La mort est une fête, la mort est une fête, ah ah ah!", puis elle s'est accroupie vite fait sur le tapis de laine blanche et m'a encore photographiée.
- J'ai volé des crucifix dans le cimetière, si je me fais piquer, c'est grave, tu crois?
Je ne savais pas quoi répondre.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Eva Ionesco (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Eva Ionesco
Par l'autrice & Marianne Denicourt Festival Paris en toutes lettres
« Quand j'ai rencontré l'écrivain qui allait devenir mon mari, j'ai cru à une vie possible. Malgré l'ambiguïté de nos rapports mêlant intimement séduction et littérature, l'amour fou existait. Puis tout a basculé. L'inspiration est devenue transgression, jusqu'à rendre la famille dysfonctionnelle. Pendant des mois, j'ai voulu m'échapper, en vain. Mon histoire est celle d'une femme mariée en proie à l'emprise. La descente aux enfers que j'ai vécue, je devais l'écrire pour qu'émerge la vérité. » E. Ionesco
À lire – Eva Ionesco, La bague au doigt, Robert Laffont, 2023.
Son : Axel Bigot Lumière : Patrick Clitus assisté de Hannah Droulin Direction technique : Guillaume Parra Captation : Claire Jarlan
+ Lire la suite
autres livres classés : relations mère-filleVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (255) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1722 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}