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Miss Silver tome 10 sur 32

Bernard Cucchi (Traducteur)
EAN : 9782264034182
335 pages
10-18 (22/07/2004)
3.67/5   49 notes
Résumé :
Pour Judy Elliot, en ces temps de guerre, la place de femme de ménage qu'on lui propose à Pilgrim's Rest, vieille demeure familiale perdue dans la campagne anglaise, est une aubaine.

Pourtant, l'inspecteur Frank Abbott lui déconseille vivement d'accepter. Des bruits sinistres circulent, on parle d'une série " d'accidents " mortels, d'une malédiction...

Mais Judy n'en a cure. Il lui faut travailler. Entre-temps, Miss Silver reçoit la v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
10ème enquête mettant en scène Miss Maud Silver et après lecture on comprend ce titre "Dernière demeure" ! :D


Ce livre est un excellent investissement criminel puisque nous avons droit dans ce livre à deux défenestrations, une chute de cheval, un cadavre dans une malle et des morts en raison de la guerre. Pour le dire simplement... la mort n'a pas chômé !!! :D

Si j'ai un conseil à vous donnez... si on vous propose un séjour à Pilgrim's Rest... FUYEZ !!


Sérieusement, cette enquête m'a fait pensez à une scène de théâtre avec coup de théâtres, personnage sortant des chapeaux... Je vous plante le décor. :D
Roger Pilgrim rend visite à Miss Silver pour lui demander de l'aider. Il a en effet été victime à deux reprises de deux tentatives de meurtres (l'une par plafond inondé qui s'écroule :D et l'autre pas barbecue dans une pièce du manoir :D)... Miss Silver accepte de mener l'enquête et là... comme le proverbe le dit si bien... jamais deux sans trois... ou la troisième est la bonne.... le Roger fait une chute des étages. (Soit dit en passant une mort parfaite puisque quand on y regarde de plus près, les 4 éléments primaires à savoir l'eau, le feu, le vent et terre ont été de la partie.... et oui... pour le vent et la terre... imaginez un corps qui chute (vent) et qui s'écrase (terre) ^^
Une fois Roger mort (paix à son âme^^), l'héritage passe à son cousin Jack disparu du côté de Singapour. Il ne reste pas héritier longtemps puisque les autorités le jour même annonce à la famille qu'il est mort. Automatiquement, l'héritage incombe à Georg, le cousin considéré comme dérangé par la famille et réveillant ses derniers la nuit par ses cris... Et là vous vous dites... on ne peut pas faire plus.... ET SI !!! Devinez ce que l'on trouve dans la cave du manoir ? le cousin Henry Clayton disparu depuis 3 années ! :D
Le reste... à vous de le découvrir :)


Bon côté personnages comme vous avez pu le lire, cela ne manque pas. Bon beaucoup n'ont pas énormément de texte puisque morts. Les autres sont assez stéréotypés. En effet, nous avons le fou (Georg), la vamp (l'infirmière), l'hypocondriaque (Tante Netta), la posée (Tante Collie), le grognon (Mr Robbins), le saule pleureur (Mrs Robbins), l'innocence (Penny)... bref... une vraie pièce de théâtre comme je le disais ;)


Côté intrigue, c'est plutôt bien pensé puisque toutes les morts sont liées les unes au autre avec une raison évidente. Par contre, beaucoup d'effets de manche avec des retournement de situations trop grossier comme la confirmation de la mort du cousin Jack ou le retour d'un témoin clef que tout le monde pensait mort (oui... on a aussi un mort qui ne l'était pas... la mort a été sympa sur ce coup-là ;) )
Ajoutons également que cette fois-ci, l'osmose entre Miss Silver et les inspecteurs n'est pas au plus haut : nous avons ici des policiers qui osent enfin s'opposer à la demoiselle et tenter de résoudre l'enquête par eux-même. Ces moments de tensions apportent un peu de piquant à l'intrigue ;)
Ah oui... le final... c'est la première fois au bout de 10 volumes que la fin change dans le sens où le criminel ne connaîtra pas la prison ;)


Côté structure du récit... Par moment le récit pèche par sa lourdeur ou ses redondances (notamment les chapitres 41 et 42 où vous avez dans le premier le témoin qui relate les faits et dans le second le criminel qui lui aussi raconte tout).
Patricia Wentworth par moment s'enlise trop dans les détails au risque de perdre son lecteur... et les invraisemblances gâchent un peu l'histoire. Prenons la scène où le criminel fait ses aveux.... il est en train de fuir et il prend le temps de tout raconter... de plus, ce "criminel" est facilement identifiable dans le récit...


Excellente enquête avec un cadre étonnant et décapant. Je me suis beaucoup amusée à le lire :D
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Dernière demeure est aussi la dernière énigme de Miss Silver.
J'ai commencé ce roman en même temps que les oeuvres d'Elisabeth Gaskell que j'ai déjà chroniqué, et j'ai l'impression que rien n'avait changé en Angleterre en plus de cent ans, dans la bonne société. Judy a du mal à trouver un emploi, parce qu'elle a une petite fille à charge : les enfants dérangent les employeurs, surtout quand ils pensent que la charmante jeune femme qui se présente à eux leur ment, et que la gamine n'est pas sa nièce orpheline, mais sa fille illégitime ! Heureusement pour l'enfant, Judy se montre une tante exemplaire, fidèle à la mémoire des parents de la petite fille, et ce travail à Pilgrim's rest est pour elle une chance inespérée !
Bien sûr, on pourra s'agacer d'entrée de jeu qu'elle refuse d'accéder à la demande de Franck Abbott, qui l'adjoint de ne pas y aller, parce que le lieu est dangereux. Quel coin d'Angleterre n'est pas dangereux, en période de guerre ? Et puis, pourquoi Judy devrait-elle dépendre d'un homme ? Pourquoi son jugement serait-il meilleur que le sien, je vous le demande ? Elle part donc, et se trouve fort satisfaite de sa place.
Pilgrim's rest est une maison de famille, de ses vieilles familles comme on en voit dans les romans d'Agatha Christie. Personne ne manque à l'appel, comme les tantes restées vieilles filles. L'une choque, parce que trop masculine : elle aime le jardinage, porte des pantalons. L'autre est bien trop préoccupée de sa petite personne pour songer à qui que ce soit d'autres qu'elle-même. Restent leurs quatre neveux : l'un vient de perdre son père, héritier de la famille, son frère est à Saïgon, blessé, son cousin Henry s'est volatilisé à la veille de son mariage. Jérôme, le quatrième, est revenu de la guerre depuis trois ans, défiguré (pense-t-il) et gravement atteint psychologiquement. Stress post-traumatique dirait-on de nos jours. Heureusement, son infirmière veille jalousement sur lui. Pardon, je voulais dire qu'elle prend soin de lui, en interdisant les visites, bref, en le coupant encore plus du monde qu'il ne le ferait de lui-même. Je n'ai garde d'oublier les domestiques, les Robbins - leur fille et leur petite-filles sont mortes dans les bombardements de Londres, trois ans plus tôt, et Mrs Robbins n'en finit plus de les pleurer. Pas Robbins.
Rien n'a changé, vous dis-je. Maggie Robbins était une fille mère, qui avait fait d'excellentes études, avait un bon travail, mais elle restait une fille-mère, et son père l'a chassé définitivement de chez lui, interdisant tout contact entre elle et sa mère. Il n'est pas le seul père abusif de ce récit, il n'est pas le seul à estimer savoir ce qui est bon pour son enfant, et tant pis si sa "puissance paternelle" lui gâche la vie. Agatha Christie, elle, attachait une grande importance aux mères, qui, dans son oeuvre, montraient le plus souvent un jugement sûr. Ici, les mères meurent jeunes, très jeunes, comme si, une fois qu'elles avaient donné la vie, elles avaient accompli leur seul rôle et pouvaient disparaître, sans qu'il restât d'elles qu'une photo et des souvenirs.
L'intrigue policière est vraiment ancrée dans cette famille et cette maison, enjeu de lutte. Ceux qui veulent la vendre, ceux qui veulent la garder, deux clans désavantagés. Ceux qui veulent rester sont plus nombreux, ceux qui veulent vendre ont le pouvoir mais ne le garde pas longtemps : ils finissent par mourir, les uns après les autres, de manière opportune et accidentelle.
Qui est le coupable ? Comptez sur le trio Miss Silver/Franck Abbott/Randalph pour le trouver... Enfin, comptez surtout sur la première, parce que les deux autres sont trop préoccupés, ou trop terre à terre pour oser sortir des sentiers battus. Et comptez aussi sur une intrigue pleine de rebondissements, pas toujours très moraux !
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Nous sommes à Londres, pendant la dernière guerre. Judy Elliot, jeune femme énergique, a pris en charge sa nièce Penny dont les parents sont morts pendant le Blitz. Que peut faire une jeune femme dans sa situation ? A court d'argent, elle accepte une place de femme de ménage à Pilgrim's Rest. Pourtant, la propriété a été le lieu d'accidents et semble l'objet d'une malédiction... et son ami, l'inspecteur Frank Abbott, la met en garde..
Coïncidence.... le major Roger Pilgrim, propriétaire de Pilgrim's Rest, consulte Miss Silver, détective privée que connaît bien son ami Frank Abbott. En effet, tout laisse à penser que quelqu'un a essayé de l'assassiner. Miss Silver accepte d'enquêter, elle se rend chez le Major en se faisant passer pour une amie d'enfance d'une de ses tantes.
Le meurtrier ne va pas tarder à frapper......
Il s'agit de la dernière enquête de Miss Silver. La détective mène de front son enquête et la réalisation de modèles de tricots qui semblent tout aussi complexes...Elle va s'intéresser à l'entourage du Major, à tous ceux qui vivent dans cette propriété qui survit tant bien que mal pendant la guerre. Elle devra résoudre une première énigme.... qu'est devenu Henry Clayton, qui a disparu mystérieusement trois ans auparavant, alors qu'il allait se marier ? Qui souhaite éviter coûte que coûte la vente du domaine ?
Quel est le rôle joué par la fille du maître d'hôtel, qui a succombé pendant le Blitz ?
Miss Silver ne perd pas une minute, ses aiguilles à tricoter s'activent, son esprit est en alerte.... Elle échafaude une hypothèse, procède à des fouilles .... et réussit une fois de plus à mettre un nom sur le meurtrier.....
Dernière demeure, dernière enquête.... la lecture de Dernière Demeure est facile, sans grandes surprises. le monde de Patricia Wentworth a toujours le même charme ;à travers des personnages attachants comme Judy Elliot, ou la petite Penny, l'auteur sait nous dépeindre avec talent la vie quotidienne en temps de guerre, les coupons de restriction, les ATS (section féminine de l'armée), les enfants réfugiés. Dans un autre domaine, Patricia Wentworth ne manque pas de fustiger les comportements rigides des personnes bien-pensantes face aux filles-mères.
Une enquête bien menée, une belle lecture.
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Depuis que Roger Pilgrim a décidé de vendre la demeure familiale, il subit une série "d'accident" ou peut-être de tentative de meurtre. En tout cas quelque chose cloche à Pilgrim's Rest et Miss Silver, l'ancienne enseignante devenue détective privée, est bien décidée à trouver ce que c'est, même si cela veut dire déterrer de vieilles histoires.
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La quatrième de couverture:

Pour Judy Elliot, en ces temps de guerre, la place de femme de ménage qu'on lui propose à Pilgrim's Rest, vieille demeure familiale perdue dans la campagne anglaise, est une aubaine. Pourtant, l'inspecteur Frank Abbott lui déconseille vivement d'accepter. Des bruits sinistres circulent, on parle d'une série " d'accidents " mortels, d'une malédiction... Mais Judy n'en a cure. Il lui faut travailler. Entre-temps, Miss Silver reçoit la visite de l'héritier de Pilgrim's Rest qui prétend avoir été victime d'une ou de plusieurs tentatives de meurtre...

Pourquoi j'ai choisi ce livre:

Après avoir lu deux romances, j'avais envie de quelque chose d'un peu plus sérieux et je me suis tournée vers cette histoire de meurtre...
J'ai acheté ce livre en brocante, attirée par le côté british de la couverture et le nom de l'auteure qui me disait quelque chose.

Ce que j'en ai pensé:

Miss Silver a un petit côté Miss Marple et forcément il y a comparaison avec un Agatha Christie. On retrouve ce petit côté roman anglais qui donne envie de boire du thé. Les personnages sont nombreux, mais je ne me suis pas perdue entre eux (pas comme le livre que je lis en ce moment), ils sont un peu caricaturaux, mais attachants. L'un des grands point fort de ce roman est qu'il n'y a pas de personnage principal, ils sont plusieurs à être sur le devant de la scène. J'ai beaucoup aimé Judy, je ne sais pas si elle est présente dans d'autres tomes avec la petite Penny, mais je vais me renseigner, elle est intéressante et c'est une vraie femme forte, qui défend le faite de ne pas avoir besoin des hommes pour survivre.
Je n'ai pas réussi à résoudre le mystère (bon j'avais une piste, je n'en étais pas si loin). J'ai pris beaucoup de plaisir avec cette lecture toute simple et pleine de rebondissements.
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Où on retrouve le trio de choc que constituent Maud Silver, l'ex-préceptrice devenue détective privée, Franck Abott (qui fut son élève), le jeune policier blond et le commissaire Randal March, sur une affaire de décès suspects en série.
Ici aussi, le cadre est déterminant : une maison de famille imposante avec ses corniches en stuc qui s'écroulent, des escaliers, des sous-sols, son jardin et son majordome.
C'est l'un des habitants de la maison qui se sent menacé, Roger Pilgrim. Par deux fois, il a échappé à la mort par l'écroulement du plafond de sa chambre puis par l'incendie de la pièce où il se trouvait, fermée à clef de l'extérieur. Il y a de quoi se méfier car son père, le vieux Pilgrim, a été victime d'un accident mortel de cheval, avec une jument qu'il monte quotidiennement depuis dix ans....
Et tous ces événements surviennent depuis qu'il a déclaré mettre en vente la propriété, trop lourde à gérer. Qu'y a-t-il donc à cacher dans cette sombre demeure ?
Comme toujours, tous les habitants de la maison seront suspects, sauf la jeune et jolie Judy qui cherche désespérément un travail en ce temps de guerre, avec la jolie petite fille de ses amis morts tous deux dans un raid aérien.
Il y a aussi le capitaine Jérôme Pilgrim, frère de Roger, grièvement blessé, qui partage les soins de son infirmière avec la vieille Miss Janetta. Et l'énigme de la disparition soudaine, trois jours avant son mariage, du cousin séducteur Henry Clayton, dont nul n'a plus jamais entendu parler....
Bref, ils ne seront pas de trop à quatre sympathiques personnages, à démêler cette affaire terrible, même si des divergences de vues les opposent sur les mobiles et les criminels potentiels.
Les dernières scènes, confrontant la jolie Judy et le criminel, sont palpitantes.....
Lien : http://www.bigmammy.fr
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
[...]j’aurais certainement dissimulé mon stock de Cannabis indica dans une des boîtes de pilules de Miss Janetta et, au cas où je ne l’aurais pas déjà récupéré pour le détruire, je serais en ce moment même en train de le faire.
Le tableau qu’elle suggérait ne manqua pas d’enchanter Abbott. Maudie, la rectitude en personne, détentrice d’une drogue illicite – Maudie soupçonnée par la police et réduite à détruire sa réserve secrète ! Image délectable ! Il lui adressa un regard admiratif.
— Savez-vous qu’il est vraiment dommage que vous soyez restée dans le droit chemin ? Vous aviez l’étoffe d’une criminelle d’exception.
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— Bref, il ne manque rien ! s’écria March plutôt sombre. Très bien, Redding doit s’en occuper. Et ensuite, ça partira au labo… mais on dirait que Miss Silver avait joliment deviné.
— Croyez-vous qu’il ne s’agisse que d’intuition ? demanda Frank. Mon supérieur la soupçonne… je ne dirais pas de pratiquer la magie noire, car il a véritablement un respect inhabituel pour sa personne, mais, parfois, je crois qu’il ne serait pas surpris de la voir s’envoler par la fenêtre sur un balai.
March s’autorisa un petit rire.
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Elle était au milieu de la cuisine quand elle se rendit compte que le couple se disputait. Rien que de très ordinaire, en fin de compte. Maggie était d’avis que Mrs. Robbins avait été très mal inspirée de se marier et si c’était pour un tel résultat, autant rester célibataire. Faire des concessions était une chose, mais qu’un homme s’impose à vous au point de vous faire abdiquer toute personnalité, c’était insupportable, surtout si vous aviez conscience de votre valeur.
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Roger Pilgrim ne voulut pas en entendre davantage.
— Je pense chaque mot que j’ai dit, conclut-il d’une voix un peu trop forte.
Il repoussa sa chaise, quitta la salle à manger, et la maison par la même occasion. On entendit la porte de devant claquer.
[...]
Ce soir-là, entre six et sept heures, Roger Pilgrim tomba d’une des fenêtres des combles. On le retrouva étendu sans vie sur les pavés du jardin.
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Quand vous n’avez pas vu une fille pendant toute une année, qu’elle n’a pas répondu à vos lettres et que vous avez fini par vous persuader que l’intérêt que vous lui portiez appartient désormais au passé, il est extrêmement troublant de vous sentir dans la peau d’un collégien amoureux.
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