Aria, tome 25 : Florineige

J'ai eu quelques espoirs pour ce tome 25 intitulé "Florineige"... Oui mais non, les lacunes scénaristiques de Michel Weyland se font encore sentir !
Aria fait la fête mais se retrouve enrôlée de force dans la flotte d'un armateur aficionados des sirènes : le procédé a déjà été usité dans série, on recourt aux plans fanservice, et Aria libère un sirène avant de rejoindre son peuple amphibie. La rencontre entre l'humaine et le peuple sirène / xérène est traité tellement facilement et familièrement que j'en ai soupiré... Toujours est-il que le leader sirène / xérène envoie Aria libérer Florineige (comment en sait-il autant sans avoir quitté son repaire ? mdr), mais Aria ne fait que suivre la voie que lui tracent les Kryfes qui font office autant de gardiens que de bons samaritains (des lutins quadrupèdes faisant office de scorpions pouvant à loisir tuer ou endormir). La manière dont Aria pénètre le domaine de Xarsiar c'est de la Sword & Sorcery eco+ avec des « chats vampires » qui ne servent à rien et un armateur psychopathe qui après n'avoir eu de cesse de déclarer sa flamme aux créatures aquatiques envoie celle qu'il a réussi à séquestrer aux égouts sur un coup de tête : c'est n'importe quoi ! Et sur le chemin du retour tout le monde se plie en quatre pour aider Aria, y compris Maïc le Gary Stu de Michel Weyland... Bref tout est bien qui finit bien et je me suis retrouvé avec un tome pour rien qui pourtant aurait pu être bien...

Un nouvel album au scénario éternellement réutilisé... le peuple opprimé est une race aquatique, cette fois, nuance intéressante mais largement insuffisante à donner un souffle nouveau à ce shéma narratif qu'on a déjà vu tant et tant de fois dans cette série.
On y rencontre les krylfes, petites créatures bien pratiques, sorte de petits scorpions ailés pouvant endormir ou tuer à volonté, dont on retrouvera la présence plus ou moins importante dans les albums suivants.

Le dessin de M. Weyland toujours magnifique, haut en couleur, précis, très sur et ahéré mais peu renouvelé lui aussi. Petit détail: je pense que l'auteur s'est dessiné lui-même dans cet album, pour donner un visage au personnage appelé Maïc, un peintre portraitiste généreux qui vient au secours de Florineige dans sa fuite (ben voyons!).

Bref, un album un peu décevant dont l'univers maritime merveilleux (au sens littéraire du terme) ne suffit pas à rattraper la déception qu'inflige le scénario bâclé.

Droguée et embarquée à son insu sur un drakkar, Aria se réveille en pleine mer avec d'autres prisonniers. Enrôlés de force dans la marine de Xarsiar, un seigneur redoutable, les nouvelles recrues doivent chasser des xérènes, fabuleuses créatures des mers. Aria fait sienne la cause des xérènes et met tout en oeuvre pour sauver l'une d'elles, Florineige.

Cet album propose une très belle variation sur le thème des sirènes. C'est également un hommage à la différence et à l'inconnu.

Un vingt-cinquième tome qui vient encore étoffer l'univers d'Aria à l'aide d'espèces féeriques comme les Xérénes et les Krylfes.

Une nouvelle aventure d'Aria qui va à nouveau nous servir une petite morale écologique, cette fois-ci sur la chasse d'espèces en voie de disparition qui sont chassées pour la production d'aphrodisiaques et de produits cosmétiques.

Une Aria qui va devoir abandonner son cheval Furia et quitter sa tenue blanche une grande partie de ce tome à cause d'une balade en mer forcée. Et si sa tenue blanche lui va à ravir, la rouge qu'elle revêtit dans ce tome lui va également très bien. Pour une femme qui vient d'accoucher d'un monstre elle a de beaux restes.

Aria tente de délivrer Florineige, prisonnière de Xarxiar le Magnifique. La première partie est sympathique jusqu'à la rencontre avec les Xérènes et les Krylfes, même si leur description reste superficielle. La deuxième partie est trop facile, Aria ne rencontre pas la moindre difficulté sur sa route !