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Les Jeux olympiques de littérature
Louis Chevaillier
Éditions Grasset
« Certains d'entre vous apprendrez que dans les années 1912 à 1948, il y avait aux Jeux olympiques des épreuves d'art et de littérature. C'était Pierre de Coubertin qui tenait beaucoup à ces épreuves et on y avait comme jury, à l'époque, des gens comme Paul Claudel, Jean Giraudoux, Paul Valéry et Edith Wharton. Il y avait aussi des prix Nobel, Selma Lagerlof, Maeterlinck (...). C'était ça à l'époque. C'était ça les années 20. Et c'est raconté dans ce livre qui est vraiment érudit, brillant et un vrai plaisir de lecture que je vous recommande. »
Marie-Joseph, libraire à La Procure de Paris
Edith Wharton/5
6 notes
Résumé :
Trois récits, parmi lesquels Beatrice Palmato, un fragment érotique inédit retrouvé en 2001. A sa lumière, les deux nouvelles qui complètent ce recueil, L'ermite et la sauvageonne et Le prétexte, révèlent une nuance rare, comme si depuis toujours l'écriture de Wharton avait langui d'évoluer dans l'éclat aveuglant des enchantements charnels.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Traduction et présentation de Maxime Rovere
Ce livre se divise en trois récits différents :
- Beatrice Palmato : un fragment érotique qui raconte cette femme qui a découvert la jouissance physique auprès d'un autre homme que son mari, un homme plus jeune qu'elle. Récit basé sur le vécu de l'auteure
- L'ermite et la sauvageonne : un ermite pieux fait la rencontre d'une femme d'abord pieuse, puis qui se laisse aller aux envies lubriques
- Terminus : de la poésie en prose, une scène charnelle.
Ces lignes évoquent l'imprévisibilité de l'amour, de l'attirance, des plaisirs charnels. Peu importe son âge, ses croyances, sa catégorie sociale, les tentations amoureuses peuvent nous emporter sans que l'on puisse y résister.
Ce livre se divise en trois récits différents :
- Beatrice Palmato : un fragment érotique qui raconte cette femme qui a découvert la jouissance physique auprès d'un autre homme que son mari, un homme plus jeune qu'elle. Récit basé sur le vécu de l'auteure
- L'ermite et la sauvageonne : un ermite pieux fait la rencontre d'une femme d'abord pieuse, puis qui se laisse aller aux envies lubriques
- Terminus : de la poésie en prose, une scène charnelle.
Ces lignes évoquent l'imprévisibilité de l'amour, de l'attirance, des plaisirs charnels. Peu importe son âge, ses croyances, sa catégorie sociale, les tentations amoureuses peuvent nous emporter sans que l'on puisse y résister.
Citations et extraits (28)
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elle se jeta sur le membre gonflé et se mit à le caresser d'une langue insinuante. C'était la toute première fois qu'elle le voyait réellement offert à ses regards, et son coeur s'emplit d'enthousiasme : sentir ce contact confirmé par la vue enrichissait la sensation qui se communiquait à elle, à travers les volutes ardentes de sa langue. La respiration haletante, elle fit serpenter sa caresse toujours plus profondément à travers les plis fermes et épais, jusqu'à ce qu'enfin le membre, ouvrant ses lèvres en une poussée, lui coupât le souffle, comme la mettant à sa merci
Le train dont personne ne descend. Jusqu'à ce qu'un pâle soir d'hiver,
Tandis qu'il s'arrête au rebord de la ville, regarde !, les maisons ont été transformées en tombes,
Les rues sont les chemins herbeux entre les toits de la mort
[...]
c'est ainsi qu'elle s'est tournée, comme je me suis tournée,
Vers les lèvres endormies à ses côtés, pour y boire l'oubli comme je l'ai bu.
Tandis qu'il s'arrête au rebord de la ville, regarde !, les maisons ont été transformées en tombes,
Les rues sont les chemins herbeux entre les toits de la mort
[...]
c'est ainsi qu'elle s'est tournée, comme je me suis tournée,
Vers les lèvres endormies à ses côtés, pour y boire l'oubli comme je l'ai bu.
Tel avait été son monde, un monde dépourvu d'expérience personnelle mais empli d'un riche sentiment de privilège et de distinction, celui de n'être pas comme ces millions de gens qui, privés de l'inestimable avantage de vivre à Wentworth, menaient ailleurs une carrière vouée, par ce fait même, à la futilité.
Merveilleuse, la longue nuit secrète que tu m'as donnée, mon amant,
Paume contre paume, poitrine contre poitrine, dans la pénombre. La faible lampe rouge
Qui inondait d'ombres magiques la banale chambre de l'hôtel,
Avec son mobilier impersonnel et terne, a allumé une flamme mystique
Paume contre paume, poitrine contre poitrine, dans la pénombre. La faible lampe rouge
Qui inondait d'ombres magiques la banale chambre de l'hôtel,
Avec son mobilier impersonnel et terne, a allumé une flamme mystique
Tandis que le mari l'observe, beaucoup de choses demeurées mystérieuses dans leur vie conjugale - le sentiment qu'un pouvoir obscur la gardait sous son contrôle et interférait sans cesse entre eux, qu'elle avait eu une sorte d'étrange initiation, qu'elle témoignait d'une forme de perversion morale profonde qu'il avait toujours craint de regarder en face, même en pensée - toutes ces choses deviennent soudainement très claires pour lui, illuminées dans un éclair d'horreur.
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