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Peter Michael Lingens (Collaborateur)Odile Demange (Traducteur)
EAN : 9782221058275
394 pages
Robert Laffont (14/02/1989)
4.21/5   12 notes
Résumé :
En 1989, Simon Wiesenthal a publié Justice n'est pas vengeance. Une autobiographie (éditions Robert Laffont).
Wiesenthal y décrit par le menu sa traque des anciens nazis (Eichmann bien sûr, mais aussi Mengele, sur les activités duquel l'auteur revient en détail...), nombreux à s'être enfuis en Amérique du Sud... ou à n'avoir pas été poursuivis dans leur pays d'origine : des seconds couteaux ont refait carrière, jusque dans le parti social-démocrate autrichie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est la première fois que je lis une autobiographie, on aurait pu le mettre dans les archives sur la Seconde Guerre Mondiale ou dans la chasse aux nazis. La vie de Simon Wiesenthal est difficile à expliquer, cet homme à la mémoire prodigieuse a aidé nombre de personne à recevoir la justice des hommes sur les bourreaux nazis. On lui reconnait un monument le Centre de Simon Wiesenthal à Los Angeles, de plus il a eu de son vivant le meilleur réseau de renseignement sur les anciens nazis. Grâce à son expérience de la vie, il n'a voulu que la justice pas la vengeance comme le dit si bien le titre sa biographie. À lire pour comprendre cette époque d'après-guerre et différente parcelle de l'homme lui-même. Vous serez surpris qu'il a aidé l'écrvain Frederic Forsyth pour l'un des ses romans ? Lequel, vous le serez lorsque vous lirez ce livre.
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Simon Wiesenthal, survivant de la Shoa, et chasseur de nazis, nous retrace son parcours. Un livre émouvant et poignant.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
On peut s'en étonner : nous un peuple persécuté depuis deux mille ans, nous avons sous-estimé le danger des persécutions hitlériennes. En effet, le fait même que nous ayons assisté, mais surtout survécu, à tant de persécutions nous a donné le sentiment trompeur d'invulnérabilité.
Cette confiance, qui ne repose sur rien, a sans doute donné aux juifs d'Israël la force de construire cet Etat - mais elle a leurré les juifs d'Europe et les a entraîné à observer passivement le national-socialisme préparer leur extermination.
Au lieu de se défendre, au lieu de fuir au moins, les juifs pensèrent qu'ils arriveraient bien à s'arranger avec Hitler, Himmler ou Heydrich.
Ils avaient lu Mein Kampf et ne le combattirent pas.
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Les médecins ont joué un rôle primordial dans la machine de mort du IIIe Reich. Dans les camps de concentration, ils ne se contentaient pas d'effectuer les sélections, ils étaient, pour la plupart, prêts à tuer de leur propre main. Ils définirent les "bases scientifiques" du programme d'élimination des "existences indignes d'être vécues", ils établirent les expertises concrètes, et participèrent personnellement aux assassinats commis dès avant la guerre dans des "maisons de santé" comme Hartheim ou Hadamar.
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Les femmes parlaient à tour de rôle, comme si une digue s'était rompue. "Dans le convoi, les enfants étaient toujours immédiatement sélectionnés avec le groupe des condamnés à mort, les camions qui devaient les emmener aux chambres à gaz étaient déjà prêts. Les mères voulaient porter leurs enfants mais Hermine ne les laissait pas faire. Elle les séparait brutalement. Et les femmes devaient monter seules dans les camions, et Hermine leur jetait ensuite les enfants comme des paquets. Généralement, c'était Alice qui l'aidait, une noble, une SS comme on les imagine, un mètre quatre-vingts, blonde, belle. Sa spécialité, c'étaient les jeunes filles: elle les frappait en plein visage avec son fouet, sur les yeux quand elle pouvait..."
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Contrairement à ce que s'imagine l'opinion publique allemande et autrichienne, Wiesenthal replace toujours scrupuleusement toute action dans le contexte où elle a été commise : pour lui, un membre d'un commando d'exécution, réuni pour l'occasion, qui a abattu dix juifs est moins coupable qu'un homme qui de son propre chef, sans aucune directive, a brutalisé un détenu au point de lui fracturer les membres.
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Le monde entier est au courant de l'assassinat de six millions de juifs, le monde entier évoque la tragédie du peuple juif - mais qui parle de la tragédie des Tsiganes, qui sait qu'un demi-million de Tsiganes sans doute ont péri dans les camps d'extermination ?
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Vidéo de Simon Wiesenthal
Je ne vous ai pas oubliés - documentaire sur Simon Wiesenthal (extraits)
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