Ce livre ... ou devrais-je dire ce pavé de 1800 pages a été un vrai challenge d'un point de vue physique (la version papier pèse une tonne et c'est écrit en tout petit :LolLolLolLol: )
Trop de contes tuent les contes :(
J'ai apprécié au départ me plonger dans les contes proposés mais ... je crois que j'ai fait une overdose rapidement...
Pour tout vous dire, je ne veux plus entendre parler de ce livre... j'ai rangé ma version papier dans un carton afin de l'oublier
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Un recueil extrêmement dense de contes, mais aussi de poésies, de textes qui "tournent" autour des fées, de l'amour ... Pour ma part, cela se déguste comme une friandise, entre deux textes ardus, ou un sujet difficile, triste, dense ... alors je reviens à mes fées, quelques vers lus à haute voix pour la chaleur des mots, un petit moment de réflexion, voire de méditation sur le texte lu, et je repars à l'assaut d'un autre texte ... J'agis de même avec d'autres livres de poésie, d'autres anthologie, et même avec la recherche du temps perdu ... plaisir des mots, bonheur du temps suspendu
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Malgré sa légèreté de plume et son extravagance, le conte est un des genres littéraires les plus contraignants qui soit. Il impose un parcours auquel nul conteur ne peut échapper. Vladimir Propp et Claude Bremond ont démonté avec rigueur son mécanisme ; il faudra que le héros sorte par inadvertance de sa terre d’enfance afin de parcourir - à travers de redoutables landes où le guettent des monstres et leur machinerie qu’on appelle les épreuves - un trajet qui le conduira à son statut d'homme.
Fabricants de rêves, les bêtes que nous sommes construisent ainsi dans leurs nuits une autre géographie, qu’elles rapportent au jour, celle des terres nocturnes qu’elles ont parcourues avec leurs bottes de songe, les jalonnant de stèles imaginaires.