Une fois de plus
San-Antonio quitte la police.
Mais cette fois c'est avec perte et fracas et la ferme intention de couper les ponts avec elle.
C'est donc seul qu'il se lance dans une enquête à haut risque à Copenhague puis au Groenland.
Au risque de me répéter, je pense que même les détracteurs de
Frédéric Dard doivent admettre le réel talent de romancier de l'auteur.
Sens du rythme, manière de croquer un personnage en quelques mots, sens de la formule qui fait mouche...
J'ignore si la série des
San-Antonio constituait pour Dard une sorte de récréation, elle en est une en tout cas pour ses lecteurs !
Dard a dit qu'il n'écrivait pas pour des lecteurs, mais pour des amis.
Si je considère les heures de lecture enthousiaste que je lui dois, je peux affirmer qu'il ne mentait pas !