Respirer. Un besoin vital, automatique. On n'y pense jamais sauf lorsqu'on est malade et qu'on a du mal à
respirer.
Avoir le souffle coupé. L'expression fait partie de notre vocabulaire de tous les jours. Et pourtant... Nous
Respirons sans y penser... J'ai reçu cette lecture il y a quelques mois déjà. Un grand merci à @mldefretin car mine de rien, cela m'a donné des astuces pour faire face. Je l'ai lu alors qu'Achylle, un de mes chats, était malade. Et quand ça ne va pas je fais l'autruche, telle la tortue je me cache dans ma carapace, le souffle court, la gorge nouée.
Je ne suis pas attirée par les lectures sur le développement personnel habituellement. Mais je reste curieuse. Alors j'ai lu à la fois le témoignage de
Nicole Bordeleau, et en même temps son cheminement avec comme fil conducteur, le souffle. Je me suis rendue compte que je coupe facilement ma respiration, que j'ai le souffle court et rapide, que je me calfeutre en moi même. L'auteure est maître de Yoga, et partage tout au long de son histoire et de son cheminement, des exercices de respiration. Je suis plutôt cartésienne et j'ai du mal à lâcher prise. Mais j'ai testé les exercices et à mon grand étonnement, j'ai pu y retrouver un apaisement. Je ne pratiquais pas le yoga mais j'en comprend davantage l'approche et le but. Ma curiosité faisant le reste, quelques postures au réveil par exemple, permettent de se centrer, de détendre ses muscles.
Les réflexions sont riches, même si je ne pense pas qu'une telle pratique ou autre médecine dite douce puisse guérir à elle seule, je pense au contraire qu'elles peuvent accompagner la personne. La méditation, le yoga ou l'art de se ressourcer avec pour seul ustensile, soi même, sont des outils très intéressant pour amener une approche supplémentaire dans le "care", soigner. Ces approches permettent également d'accompagner certaines douleurs, réduire le niveau de stress. En tant qu'infirmière, j'ai toujours encouragé mes patients à utiliser les pratiques où ils trouvent un soulagement, un bénéfice.
Gardons l'esprit ouvert.
J'ai utilisé les différents exercices de respiration durant les derniers mois. Quand la tension est forte, j'ai toujours eu tendance à bloquer ma respiration. C'est par la lecture de ce livre que j'y ai vraiment porté attention. Aujourd'hui j'essaye de garder une respiration régulière, calmer mon rythme cardiaque. Idem, moi qui suis une grande insomniaque : je
respire, j'écoute les sons de la nuit. Ça n'a pas toujours fonctionné, mais je m'endors avec plus de facilité aujourd'hui.
Garder l'esprit ouvert. Et rester curieux. Une expérience de lecture particulière.
En bref : Une lecture riche et fort intéressante, une écriture qui inclut le lecteur sans alourdir. Une belle réflexion sur soi et je garde cette phrase importante : avoir de l'autocompassion. À méditer.