Disparition

Après avoir affreusement mais délicieusement souffert en lisant deux romans noirs , j'ai jeté mon dévolu sur " Disparition " , de Nicolas Nutten .La couverture est énigmatique avec son titre , son illustration et son bandeau racoleur . Ça part vite , très vite , dans le métro parisien avec deux jeunes , Maxime et Célia. Une panne , une explosion , une disparition , dés les premières pages et de l'action jusqu'à...la fin . Les gentils contre les méchants. Et on va en parcourir des lieux insolites et pleins de mystères et de dangers ....Les catacombes , les égouts de Paris ...Pour un peu , on croirait y rencontrer Jean Valjean ....Les obstacles ne manquent pas et Maxime devra faire preuve de courage et de perspicacité avec des alliés éphémères comme Loïc ou plus tenaces comme Chloé...Embrouilles , fuite devant la police ou les truands ...J'ai l'impression d'avoir retrouvé dans ce livre une des intrigues vécues par les héros des années 60 et j'avoue m'être bien plu dans ce monde où , vers la fin , on voit ressurgir les " tontons flingueurs " et leurs " silencieux " , où les " sourires de faux - culs " laissent craindre le pire ! de quoi vous dégoûter " du rail de Blanche " .Rassurez - vous , force restera à la loi . Bien sûr, il y aura bien quelques dommages collatéraux mais , comme disait ma grand - mère , " on ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs " , " c'est ben vrai ça ", répondait la mère Denis . Mon manque de sérieux pour expliquer que , j'aurais pu citer Tintin ou les " globe - trotters"( feuilleton avec les regrettés Y Rénier et E . Meeks ) pour parler de ce roman qui m'a bien diverti sans me faire trembler .J'ai imaginé " les tronches " des méchants et le parcours des " héros ", des personnages sympas et charismatiques . Oui , j'ai aimé pour un schéma qui m'a rappelé ma jeunesse . En clair , même si on ne prend pas trop ces " disparitions " au sérieux ( chacun fait ce qu'il lui plait ), on passe ( enfin pour ma part ) un fort bon moment . Il y a des victimes mais , " même pas peur " ....Souvenez - vous des vieux fims en noir et blanc ....Les morts ne se couvraient pas de l'hémoglobine visqueuse d'aujourd'hui , l'agonie ne durait pas des heures , l'assassin s'excusait ( enfin ...un peu ......) Et bien , il y a de cela dans ce roman sympa qui donnerait certainement un bon film d'aventures de ces belles années que les moins de 20 ans ne peuvent ....Le scénario est très bien écrit, " y'a plus qu'à " .
J'ai passé un bon moment , j'ai bien récupéré et , maintenant je fonce sur ...un roman noir , bien entendu ...et je reviens vers vous ...enfin , j'espère....

Après avoir découvert Nicolas Nutten avec « Comme deux gouttes de sang », puis « Terra Mater », j'ai eu envie de lire son tout premier roman « Disparition ».
Une panne dans le métro bloque des centaines de voyageurs sous terre ; parmi eux, un jeune couple, Maxime et Célia. Lorsque les malheureux passagers parviennent enfin à sortir de la rame pour remonter à la surface, ils sont séparés par un mouvement de foule et Maxime perd de vue Célia… Une fois sorti, nulle trace de sa compagne… Fou d'angoisse, il va déployer toute son énergie et des heures de recherches en tout genre pour tenter de la retrouver…
Avec ce polar, Nicolas Nutten nous balade successivement dans les tréfonds du « sous-Paris », dans le milieu mafieux et dans les instances dirigeantes d'une multinationale aux desseins peu recommandables…
Avec une idée de départ séduisante, l'auteur tire finalement trop de ficelles diverses qui m'ont donné le sentiment d'un récit confus, un peu brouillon… J'ai eu du mal à raccrocher tous les morceaux et l'empathie envers les principaux personnages a souffert de ces directions trop différentes ☹
Un premier roman toutefois riche (un peu trop peut-être) et prometteur… conclusion assez facile puisque je connais les suivants et les ai appréciés 😉
A tester si vous voulez voir une belle évolution dans l'écriture de cet auteur 😊

Maxime et sa petite-amie Célia voyagent dans le métro parisien. Un incident technique les bloque entre deux stations et lorsqu'ils sont finalement évacués, Célia est introuvable. Fuite volontaire ou enlèvement ? Que cachait-elle ?

Maxime part à sa recherche sans relâche et sans prévenir la police comme le lui conseille son coloc Yann. Il démarre par les souterrains (visite sympa des catacombes et des raccords du métro). Quand il retrouve le sac à main de Célia vide, Maxime est encore plus motivé. Il croisera par hasard Chloé qui fera un bon bout d'enquête avec lui et qui connait Célia aussi mais sous une autre identité… Lorsque la mafia entrera en scène, Maxime saura que cette histoire changera sa vie à jamais.

Pour un premier roman, Nicolas Nutten s'en sort plutôt bien. le rythme est happant, le lecteur a envie de suivre Maxime et se trouve vite désemparé comme lui. Quelques détails m'ont quand même gênée : la police n'est pas assez présente, dans ce genre d'affaires cela me semble indispensable, Maxime n'étant pas flic lui-même. Certains détails tombent à point nommé et permettent aux protagonistes de parer les difficultés un peu trop facilement. Bref, j'ai trouvé ce roman sympa mais il m'a manqué un petit quelque chose.

Bonjour,
Mon retour sur Disparition de Nicolas Nutten.
Ligne 1 du métro à Paris, beaucoup de voyageurs, un incident. La vie rêvée des Parisiens ! C'est ce qui arrive à Maxime et Célia un jour comme un autre dans une rame comme une autre. À part que ce jour n'est pas comme les autres.
Les secours tardent à évacuer les deux rames qui sont coincées par temps de canicule. Au bout d'un moment, les voyageurs se débrouillent comme ils peuvent et forcent les portes pour pouvoir sortir des rames. On n'est jamais mieux servi que par soi-même !
Maxime et Célia vont être séparés lors de cette évacuation. le temps passe et la jeune femme ne réapparaît pas. À partir de là commence pour Maxime une véritable enquête pour retrouver sa compagne et il va aller de surprise en surprise.
Claustrophobes attention, la première partie qui se passe dans les sous-sols du métro parisien est vraiment anxiogène. Moi qui aime l'air, et n'aime pas me sentir coincée de quelque manière que ce soit, je vous avoue avoir été assez mal à l'aise à imaginer Maxime dans la pénombre, dans des dédales de couloirs.
Si l'objectif était de faire monter en crescendo l'angoisse et l'envie de retrouver l'air frais chez ses lecteurs, c'est amplement réussi. La » vie » souterraine et tout ce qui peut s'y passer sont vraiment très bien décrits. On s'y croirait vraiment.
On va de surprise en surprise avec ce roman. Maxime va tout faire pour retrouver Célia, mais va découvrir aussi des choses surprenantes sur celle qui partage sa vie. Il a un lourd passé, elle a des secrets.
J'ai beaucoup aimé cette idée abordant le fait que même si on partage la vie d'une personne que l'on chérit on ne peut jamais véritablement connaître l'autre. On ne connaît de l'autre que ce qu'il veut bien nous dire. C'est une idée à laquelle j'adhère totalement depuis des années.
L'écriture est très fluide, les chapitres assez courts et si bien construits que je me suis fais violence pour lâcher le bouquin . C'est une vraie lecture sous tension.
Tous les personnages sont très bien travaillés, les scènes bien détaillées sans trop en faire. Tout est réuni pour accompagner Maxime dans son enquête.
Petite déception pour la fin que j'ai trouvée en dessous du reste du bouquin, un peu trop convenue pour moi.
L'auteur signe un premier thriller très réussi, qui me fait attendre le second avec impatience.
Une lecture que je conseille vivement.

Le contexte : Paris fin juillet 2018. Maxime et sa compagne Célia sont dans le métro lorsque survient un incident qui force la rame à stopper. Au bout d'un long moment qui leur a semblé être une éternité, les voyageurs sont évacués. Mais Célia a disparu. Bien que ne disposant que de peu d'indices, Maxime va tout faire pour retrouver sa trace. C'est cette course contre la montre que le lecteur va suivre en ouvrant ce livre.
Les personnages : Maxime est le personnage central. Très inquiet pour Célia, il n'hésite pas à sortir des sentiers battus. Tenace, il n'a aucune intention d'abandonner les recherches avant de l'avoir retrouvée, vivante ou morte. Il vit toujours en coloc avec son ami d'enfance Yann.
Célia faisait des études d'art, qui pourrait lui en vouloir ? Maxime a bien remarqué un changement depuis quelques semaines, elle semblait très fatiguée, mais le rassurait en lui disant que sa thèse lui prenait beaucoup de temps. Une personne sans histoire, apparemment, mais qu'en est-il vraiment ?
Mon avis : Il s'agit là du premier roman de l'auteur et c'est une grande réussite. Ce livre a d'ailleurs remporté le prix du suspense 2020, présidé par Bernard Minier. Et c'est tout à fait mérité !
Les chapitres sont courts et se terminent souvent par une phrase qui vous donne l'envie d'aller plus loin... Irrésistible, et démoniaque !
Tout est réuni pour que le lecteur passe un bon moment : une intrigue qui tient en haleine, un style agréable, une atmosphère très bien rendue. Chaque « décor » présenté est tout de suite visualisé, de même que l'état d'esprit des différents personnages.
Un roman que l'on commence sans se douter qu'on va se laisser prendre au piège de l'écriture de Nicolas. Prévoyez du temps devant vous quand vous l'ouvrirez, parce que vous ne savez pas quand vous le refermerez…