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William Monk tome 4 sur 24
EAN : 9782264033031
512 pages
10-18 (01/05/2001)
3.89/5   123 notes
Résumé :
Au Royal Free Hospital de Londres, le corps d'une infirmière est retrouvé dans la goulotte à linge. Qui avait intérêt à éliminer Prudence Barrymore ? Dévouée à son métier, Prudence s'était formée pendant la guerre de Crimée aux cotés de Florence Nightingale. Revenue en Angleterre, elle tentait d'améliorer les hôpitaux alors insalubres.
Les enquêtes de la police et du détective Monk amènent à l'arrestation de Sir Stanhope, brillant chirurgien de l'hôpital. Pru... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Quatrième enquête de William Monk.


Callandra Daviot (voir Un étranger dans le miroir) contacte William Monk suite à la découverte dans une goulotte à linge du Royal Free Hospital du cadavre de Prudence Barrymore, ancienne infirmière de Crimée retrouvée étranglée. Cette demande a aussi pour but caché de protéger un des médecins étrangers qu'elle admire secrètement : Kristian Beck. Afin de seconder notre détective, Callandra fait également appel à Hester Latterly afin que celle-ci puisse mener discrètement quelques investigations au sein même de l'hôpital.
Rapidement, les soupçons se tournent vers Sir Stanhope, éminent chirurgien. Des lettres écrites par la victime laisseraient entendre une romance.... Seulement, les apparences sont parfois trompeuses...😏


Incontestablement, Anne Perry possède une plume incroyable et sait comment garder son lecteur sur le qui-vive jusqu'à la dernière page. Un vrai régal à lire. 😍

À travers ce quatrième opus des enquêtes de William Monk, Anne Perry aborde sans concession la place des femmes dans cette société anglaise très moralisatrice et qui pourtant cache bien des horreurs sous un vernis d'aristocratie. Ce roman s'ouvre au départ sur une enquête de viol dans la haute société pour ensuite découler vers l'intrigue principale, celle d'un assassinat au sein d'un établissement hospitalier. L'intrigue est maîtrisée et le lecteur complètement captivé par un scénario intelligent et humain.

Comme toujours, le grand plus de cette intrigue revient au découpage de l'intrigue en deux temps : l'enquête menée par Monk conduisant à l'inculpation d'un suspect ; et, le procès mené tambour battant par Oliver Rathbone qui utilise sa rhétorique pour faire parler les témoins. Dans celui-ci Rathbone va se surpasser. 😉

Les personnages récurrents de la série sont indéniablement un des grands points positifs de cette série. le trio Monk/Hester/Rathbone est d'une fraîcheur et par moment d'un humour incroyable. de plus, ce quatrième ouvrage permet à William Monk de comprendre une partie de son passé, concernant la terreur qu'il a pu inspirer à ses anciens collègues.

Les autres personnages ne sont pas en reste. Nous avons au travers des différents protagonistes, une description de la société aristocratique avec ces messieurs imbus de leurs personnes, ces dames moralisatrices et détachées de la réalité et, une description plus crue grâce notamment aux infirmières travaillant au sein de l'hôpital.


Sans contestation possible, le grand atout de cette série se trouve également dans les aspects historiques évoqués et dénoncés.

Ici, Anne Perry dénonce sans sympathie la place des femmes dans cette société anglaise patriarcale où la femme n'est qu'un objet de reproduction et de paraître. L'homme peut prendre son plaisir quand bon lui semble voire même se permettre quelques abus du moment que tout cela se fasse discrètement. La société ne veut pas entendre parler de viol au sein de la famille même, des grossesses à répétitions entraînant parfois la mort des femmes.
Dans ses conditions, les femmes en sont réduites à des solutions extrêmes. Et même là, la classe sociale intervient. Ainsi, pour un avortement, une femme de bonne famille le fera faire par un chirurgien lui détectant une "tumeur" et avec un minimum de soin , alors qu'une femme anglaise sans ressources se retrouvera à faire appel à une faiseuse d'ange exerçant à l'arrière d'une boucherie par exemple et dans des conditions hygiéniques déplorables.

Anne Perry prend également sa plume pour nous décrire les conditions de travail dans les hôpitaux de l'époque et les méthodes de soin employées. Sans hésitation, vous apprécierez notre époque.😀
Les hôpitaux de l'époque sont des mouroirs. Les conditions d'hygiène sont inexistantes avec des chirurgiens opérant les patients les uns à la suite des autres dans les mêmes vêtements; des soins postopératoires se résumant à attendre de voir si le patient survit ou pas. le personnel infirmier est effrayant puisque les infirmières ne sont pas formées aux soins : souvent ces femmes sont des alcooliques, des femmes pauvres n'ayant trouvé que ce travail.

Au cas où vous auriez un doute : j'ai adoré !!
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Cette quatrième enquête de Monk et de Hester Latterly nous fait découvrir le métier d'infirmière à l'époque victorienne, puisqu'une jeune infirmière a été étranglée au sein même d'un grand hôpital londonien.
Vers 1850, ce métier n'avait rien à voir avec la façon dont il est pratiqué aujourd'hui. A l'époque, il n'était exercé que par des femmes, lesquelles n'avaient généralement aucune éducation et n'avait reçu aucune formation médicale, puisque les études de médecine étaient interdites aux femmes.
Leur rôle était essentiellement de veiller à maintenir le chauffage dans les salles communes, à nettoyer les sols, à apporter de l'eau aux malades où à aller vider les poubelles.
Ces femmes étaient souvent issues de milieux pauvres, elles n'étaient pas toujours propres, ne mangeaient pas à leur faim et beaucoup buvaient plus que de raison, puisqu'une partie de leur salaire était versé sous forme de chopes de bière.
Parfois, les plus douées assistaient les médecins et chirurgiens mais sans avoir aucune connaissance de base de la médecine, elles devaient juste leur tendre les instruments lors d'une opération ou leur éponger le front.
Cette enquête va donc nous permettre de découvrir l'état des connaissances en médecine à cette époque, c'était par le début de l'anesthésie, ce qui a permis de pouvoir opérer les malades plus facilement, mais par contre, on ne connaissait pas encore l'importance de la propreté des lieux et des instruments, on ne savait pas qu'il fallait se désinfecter les mains, qu'il était bon d'aérer les pièces surpeuplées….
Une enquête passionnante qui est surtout un bon prétexte pour nous faire découvrir l'avancée de la médecine au XIX ème siècle et nous montrer encore une fois que les femmes n'avaient pas un sort très enviable à cette époque.
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Deux enquêtes pour le prix d'une pour Monk, enquêteur récurrent d'Anne Perry. Il doit en premier lieu découvrir l'auteur du viol d'une jeune fille, drame irréparable, psychologiquement bien sûr, mais aussi socialement dans cette Angleterre victorienne qui n'a pas brillé en ce qui concerne la place des femmes dans la société.

Cette intrigue vite élucidée nous conduit à une enquête plus dense, le meurtre d'une jeune infirmière atypique (elle a participé aux secours lors de la guerre de Crimée et dénote parmi la population de jeunes femmes qui officient à l'hôpital, par l'étendue de ses connaissances et sa volonté d'indépendance). Les soupçons se portent sur l'un des chirurgiens avec qui la jeune femme avait eu une altercation peu avant sa mort. L'inspecteur de police est un gros balourd, Monk est mandaté par l'une des responsables administratives pour essayer de faire le clair sur cette affaire.
L'enquête elle-même traîne un peu en longueur et le lecteur a quelques coudées d'avance pour comprendre le noeud de l'intrigue. On a hâte qu'un témoin révèle lors du procès ce qui était énoncé entre les lignes depuis bon nombre de pages. D'autant qu'il y a pas mal de redites qui alourdissent le texte.

Le plus intéressant dans le roman est certainement l'évocation du travail à l'hôpital, à une époque où l'on avait des gros risques de mourir, non des interventions elles-même, mais d'infection, puisqu'aucune précaution d'hygiène n'était préconisée, par ignorance. Et les antibiotiques n'existaient pas. Seule l'anesthésie commençait à faciliter le travail des chirurgiens.
C'était aussi le temps des faiseuses d'anges, que les femmes en détresse suppliaient de les débarrasser de leur fardeau, au risque d'y perdre la vie.

L'ensemble constitue donc une lecture que l'on reprend avec plaisir, mais qui aurait pu être un peu plus courte avec une construction plus efficace.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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La nouvelle cliente qui se présente, vient de la part de Lady Callandra. Mrs Julia Penrose raconte à William Monk, enquêteur privé, une affaire très délicate qui concerne sa jeune soeur Marianne Gillepsi. Il est impensable de faire appel à la police et il est inconcevable d'oublier… La douce Marianne a subi une agression sexuelle dans le pavillon du jardin de leur demeure et elle est incapable de se rappeler les faits, ayant effacé de sa mémoire ce traumatisme.
L'enquête ne doit plus tarder et se mener en toute discrétion car le scandale entacherait la réputation de Marianne… Même Mr. Penrose ne doit rien savoir.
Monk, se faisant passé pour l'ami d'un lointain cousin, questionne finement l'entourage proche des deux soeurs, voisins et domestiques, et s'entretient longuement avec la jeune fille. Très vite, il ne peut s'empêcher d'éprouver un malaise et imagine une trame bien cruelle, se doutant que les répercussions seraient encore plus dramatiques si ses conclusions venaient à être divulguées…

Lorsqu'il se confie à sa bienfaitrice Lady Callandra, Monk se sent plus apaisé, sauf lorsque Hester Latterly est présente ! La première est devenue une amie, la seconde est une épine qui ne cesse de le darder mais aussi de le stimuler…

« … Enfin, Callandra reposa sa cuillère.
- Avez-vous vu Hester récemment ?
- Non.
Elle eut un sourire amusé. Agacé, il éprouva le besoin de poursuivre.
- Non, je ne l'ai pas vue, déclara-t-il. Et je m'en porte très bien. La dernière fois, nous nous sommes séparés sur des propos qui étaient loin d'être aimables. C'est la femme la plus acerbe et la plus imbue de ses opinions que j'aie jamais rencontrée ! Elle est dogmatique et ne juge pas utile d'écouter les autres. Et elle est si contente d'elle-même que cela la rend insupportable… »

Lady Callandra est devenue administratrice du Royal Free Hospital. Bénévole déterminée, elle souhaiterait changer les conditions de travail du personnel soignant. le manque d'hygiène, la formation des infirmières, la considération du patient, le traitement de la douleur, beaucoup de points seraient à réformer. Parfois en désaccord avec le médecin chef Sir Herbert Stanhope, elle se tourne vers Kristian Beck, un médecin originaire de Bohême, qui est un homme humain, sensible et généreux.
C'est en voulant aider une lingère à dégager un conduit de la blanchisserie, que tous deux découvrent le cadavre de l'infirmière, Miss Barrymore.
Miss Barrymore était une infirmière respectée et appréciée. Jeune femme qui avait suivi Florence Nightingale en Crimée, elle était revenue forte de son apprentissage et de ses désirs d'améliorer le système hospitalier.
L'affaire est confiée à la police, l'inspecteur-chef Runcorn assisté de ses adjoints le sergent Evan et l'inspecteur Jeavis… mais Lady Callandra n'a guère confiance. A titre privé, elle préfère soumettre l'enquête à Monk et contacter Hester pour l'aider dans son investigation. Hester, ancienne camarade de Miss Barrymore, assurera le remplacement et jouera les espionnes.
Qui a étranglé Miss Barrymore ? quel est le motif ? Et si par un incroyable hasard, les affaires Gillepsi et Barrymore se mêlaient ? Bientôt un autre personnage entre en scène… l'avocat Oliver Rathbone.
Afin de rendre justice, pour la quatrième fois, le trio se ressoude.
.
.
Pour le quatrième tome des enquêtes de William Monk, on se retrouve dans les couloirs d'un hôpital et non pas dans ceux des demeures aristocratiques. L'auteur avec son talent habituel, nous décrit la misère, la vétusté, de l'hospice public et des soins prodigués. Au XIXème siècle, la médecine moderne commençait à se profiler, révolutionnant des pratiques et les consciences, mais certains dogmes demeuraient inébranlables. Les femmes ne pouvaient prétendre pratiquer la médecine, elles étaient considérées comme inférieures aux hommes et sans faculté. Au retour de Crimée, Florence Nightingale et d'autres femmes de son acabit ont changé la profession, lui offrant une évolution capitale.
Cette série est passionnante pour trois raisons…
- les intrigues, toujours bien tissées, surprenantes et captivantes,
- l'époque, voyage dans l'Histoire victorienne,
- et les personnages récurrents, tous sympathiques et fascinants. Leur évolution personnelle contribue à rendre la lecture plus fluide, plus agréable, car les thèmes abordés sont particulièrement durs et affligeants.
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Une fois de plus, on prend plaisir à suivre les enquête de cet illustre personnage, William Monk qui, cette fois-ci, doit élucider la mort de Prudence Barrymore, une infirmière qui n'avait qu'une seule obsession améliorer la vie dans les hôpitaux après avoir servi dans l'armée pendant la guerre.! Alors Vocation fatale nous plonge dans le monde de la médecine à la fin du XIXe S où les défis et les luttes ne concernent pas que de diverses pathologies, des patients ou encore des recherches mais le corps médical se trouve aussi sur la ligne de mire, où les conflits semblent plus dangereux que dans tout autre milieu professionnel!
Avec une intrigue bien construite, on passe un moment agréable en compagnie de Monk et de ses acolytes j'avoue que la plume de Anne Perry nous tient en haleine du début jusqu'à la fin...
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
— Vraiment ? fit-il, dubitatif. Quoi qu’il en soit, je ne vous laisserai pas vous lancer dans cette aventure avant que vous m’ayez fait le serment que vous vous contenterez d’observer. Regardez et écoutez, c’est tout ! Vous m’avez bien compris ?
— Évidemment que je vous ai bien compris ! rétorqua-t-elle, cinglante. Le vocabulaire que vous utilisez n’est pas très complexe, que je sache ! Seulement, je ne suis pas d’accord ! Et qu’est-ce qui vous fait croire que vous pouvez me donner des ordres, je me le demande ! Je ferai ce que j’estime adéquat. Si cela vous convient, tant mieux. Sinon, en ce qui me concerne, cela ne changera rien !
— Dans ce cas, ne venez pas pleurer si l’on vous agresse ! Et si on vous retrouve étranglée dans un coin de l’hôpital, je serai très triste, mais certainement pas surpris !
— Au moins, vous aurez la satisfaction de pouvoir dire à mon enterrement que vous m’aviez prévenue, répliqua-t-elle en le fixant de son regard dur.
— Une bien piètre satisfaction si vous n’êtes pas là pour m’entendre…
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— Ma sœur a été… molestée, Mr. Monk, déclara-t-elle. Je souhaiterais connaître le responsable.
Ainsi, il s’était trompé : l’affaire n’avait rien d’insignifiant.
— Je suis désolé, fit-il avec douceur.
Il était inutile de demander à la visiteuse pourquoi elle n’avait pas fait appel à la police. La seule idée de voir une telle infamie rendue publique avait de quoi affoler n’importe quelle femme. Le jugement que la société portait sur les victimes d’agressions sexuelles allait de la curiosité malsaine à la conviction profonde que, d’une manière ou d’une autre, elles l’avaient cherché. Et, indépendamment des circonstances, les victimes elles-mêmes éprouvaient souvent, de manière confuse, le sentiment d’avoir quelque chose à se reprocher. Sans doute était-ce là pour les femmes une façon de se rassurer. Dès lors que la victime était peu ou prou responsable de ce qui lui arrivait, il devenait possible d’éviter la catastrophe en adoptant une attitude saine et prudente. Une parade des plus simples…
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[...]Sir Herbert esquissa une moue de dégoût.
— Avez-vous déjà tenté de faire respecter une règle à une infirmière, madame ? s’enquit-il avec une ironie méprisante. Comme le faisait observer un rédacteur du Times l’an dernier… Je ne peux pas citer précisément l’article, mais il expliquait en substance que les infirmières reçoivent les sermons des comités, les leçons de morale des aumôniers, les froncements de sourcils des trésoriers et des intendants, les réprimandes des surveillantes générales, les brimades des panseurs, les plaintes des patients. Elles se voient injuriées si elles sont vieilles, traitées de façon irrévérencieuse dès qu’elles ont perdu leur première jeunesse ou séduites si elles sont jeunes et jolies. Dans ces conditions, faut-il s’étonner qu’elles soient ce qu’elles sont ? Quel genre de femme peut choisir de bon cœur un tel métier ?
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[...]Ici, en Angleterre, on considérait inutile, voire préjudiciable, d’améliorer l’éclairage et la circulation de l’air dans les salles d’hôpitaux. Les autorités médicales demeuraient désespérément conservatrices, jalouses de leur savoir et de leurs privilèges et opposées à tout changement. Il n’y avait donc aucune place pour les femmes, sinon dans des fonctions de bonnes à tout faire ou, à l’occasion, d’administratrices, de surveillantes générales ou de bénévoles comme elle-même et d’autres dames de la haute société. Le rôle de ces dernières consistait à maintenir une moralité acceptable dans l’hôpital et à utiliser leurs relations pour récolter des fonds.
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Mr. Monk, déclara-t-elle, avez-vous la moindre idée du crime effroyable que commet un homme en prenant une femme de force ? Peut-être vous imaginez vous qu'il s'agit d'une simple atteinte à la pudeur, d'un acte qui inspire une vague répugnance, et rien de plus? A moins que vous ne soyez de ceux qui estiment que lorsqu'une femme dit non, elle pense oui?
Il ouvrit la bouche pour protester, mais elle ne lui en laissa pas le loisir.
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