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Jim Qwilleran (Le Chat qui...) tome 28 sur 29

Marie-Louise Navarro (Traducteur)
EAN : 9782264043894
192 pages
10-18 (01/06/2006)
3.19/5   51 notes
Résumé :
Toute la ville de Pickax est en effervescence ! Les habitants préparent en effet activement les réjouissances prévues pour son cent cinquantième anniversaire.
Étranger à toute cette agitation, le facétieux Koko s'est quant à lui inventé un nouveau passe-temps bien curieux : se jeter des balcons, telle une bombe, et atterrir ainsi dans les endroits les plus improbables. Mais voilà qu'un ouragan menace les festivités et qu'un couple fortuné meurt subitement d'u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je pensais vraiment lire un polar innovant dont les détectives seraient des chats mais cette lecture a été tout sauf cela.

J'ai l'impression d'avoir lu un polar poussiéreux des années 50 ou un chat dénonce un assassin en lui sautant sur le visage, je veux bien d'un polar gentillet et je n'ai rien contre un Agatha Raisin de temps en temps mais il y a tout de même dans cette série un univers ou des personnages avec un certain caractère.

Mais alors ici il n'y a rien de chez rien, lire que l'on nourri Koko et Yom Yom chaque jour ne m'a rien apporté, je me suis ennuyée et je n'ai eu qu'une hâte finir ce livre. Des morts alambiquées des chats qui trouvent l'assassin bref à oublier….

Et dire que j'en ai un second dans ma pile à lire….
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J'ai découvert cette série il y a une dizaine d'années. Bien sûr, je ne pouvais pas passer à côté : une série policière mettant en scène un chat détective. Depuis, j'ai lu la série dans son intégralité pratiquement.
La série comprend 30 titres, dont le dernier est inachevé (et non traduit en français) car Lilian Jackson Braun est décédée récemment à l'âge honorable de 97 ans. Les premiers tomes se passent dans une grande ville américaine et ont été écrits dans les années 60. Mais à partir du cinquième tome (écrit dans les années 80), l'action se déroule dans le comté de Moose, région imaginaire située à 600 km au nord de partout. A partir de là, la romancière crée une véritable communauté de personnages qui se retrouvent d'un tome à l'autre et dont on suit l'évolution. C'est finalement la véritable richesse de cette suite de récits dont les intrigues policières constituent davantage un prétexte à retrouver les habitants de Pickax qui sont de joyeux lurons qu'à vivre un véritable suspense ou une intrigue palpitante.

Les héros sont le journaliste Qwilleran, sympathique célibataire à la célèbre moustache, mais surtout ses deux chats siamois Koko et Yom-Yom. Yom-Yom est une délicate femelle tandis que Koko, diminutif de Kao-Ko-Kung, est un mâle astucieux qui utilise mille subterfuges pour mettre Qwilleran sur la piste des coupables. Il pousse un cri particulier quand un meurtre va être commis, fait tomber des livres en rapport avec la solution ou encore lèche la photo du coupable. Malheureusement, la série est assez inégale et certains volumes sont franchement en-dessous des autres. Mais si comme moi, vous vous êtes attachés aux personnages et aux habitants du comté de Moose, vous les retrouverez avec plaisir à chaque lecture. Un autre bémol consiste dans la répétition de certains faits d'un livre à l'autre qui peut être barbante pour le lecteur fidèle, surtout s'il lit les différents opus de manière rapprochée. Mais cela reste une série très divertissante qui a connu un immense succès mondial et qui ne pourra que séduire les passionnés de chats.

Dans le chat qui faisait la bombe, la ville de Pickax va fêter ses 150 ans et, à cette occasion, de nombreuses festivités se préparent. C'est l'occasion pour les Ledfield, un couple fortuné, d'accueillir leur neveu. Ce dernier demande à Qwill s'il peut venir dessiner la grange pour ses études d'architecture. Mais dès son arrivée, Koko est pris d'une curieuse frénésie et se jette du balcon sur le jeune invité, telle une bombe … Que lui arrive-t-il ?

Un bon cru, bien dans la veine de la série, qui suit une ou deux déceptions. J'ai été ravie de renouer avec Koko et Yom-Yom que j'avais abandonné depuis quelques temps. Mais je suis triste qu'il ne me reste plus qu'un tome à découvrir.
Lien : http://www.chaplum.com/le-ch..
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J'ai choisi et lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune sur le thème du chat organisé par ma copinaute Langue Déliée. Il s'agissait de choisir un livre ayant un chat pour héros, ou parlant des chats, ou contenant ce mot dans le titre ou encore avec une image ou photo de félin sur la couverture. Celui que j'ai choisi remplit toutes ces caractéristiques à la fois et en plus c'est un polar, donc tout ce qu'il faut pour me réjouir normalement.

Jim Qwileran , dit Qwil est chroniqueur au Quelque chose du comté de Moose, c'est aussi l'homme le plus riche du centre Nord Est des USA et surtout l'heureux propriétaire de Koko et Yom-Yom, deux chats siamois pas piqués des hannetons. Il faut dire que cela se passe dans la ville de Pickax, la voisine de Brr, toutes deux fondées par des pionniers et toujours en rivalité. Pickax est une ville où les chats sont rois, elle va fêter son centcinquantenaire et de nombreuses réjouissances sont prévues au programme comme des parades, des fêtes de famille et des ventes aux enchères. Nous suivons par le menu l'organisation de ce programme dont Qwil est un des pivot.

Une tricoteuse d'un village alentour a le don de double vue depuis qu'elle est devenue veuve et prédit qu'il y aura un ouragan, un coup de feu et des meurtres lors de la fête. de toute façon, pas besoin d'enquêter, d'une part la tricoteuse l'a dit et d'autre part Koko possède le don de signaler les crimes par un miaulement particulier. Et bien sûr il a signalé les deux crimes en question, quant à la police, elle est occupée par un attentat contre les bacs de fleurs de la ville.

Nous sommes dans un univers qui lasse même les amoureux des chats, on se croit parfois dans Oui-Oui tant c'est enfantin et plutôt ridicule. Ce livre va agacer tous ses lecteurs âgés de plus de dix ou douze ans, il semble tout droit sorti de la bibliothèque verte, pour ne pas dire rose. Quant au suspense, il y en a nettement plus dans le Club des cinq, c'est dire si un lecteur adulte et amateur de polars va y trouver son compte. le sommet est atteint dans la description de la préparation et de la vente aux enchères des chatons. L'auteur décrète que ce que le commun des mortels appelle un panier de transport est la « limousine » des chats. Elle est tellement contente de sa trouvaille que le mot « limousine » (dans cette acception) est répétée au moins quarante ou cinquante fois sur les quinze pages qui parlent de cette vente aux enchères.

Pas besoin d'en dire plus pour démontrer le peu d'enthousiasme suscité par ce livre, mais je ne voulais pas en rester là, car cette série comporte de nombreux volumes, donc elle a vraiment trouvé son public. de plus, je suis une grande fan de la collection Grands détectives de 10/18, qui nous ont habitués à d'excellents polars et non des navets tout droit sortis de la bibliothèque rose. Donc au premier degré, ce livre convient très bien à des enfants de dix ou douze ans amis des chats, mais les adultes doivent le lire au second degré. Et je pense qu'à ce niveau il s'agit d'une critique acerbe des riches américains, car à Pickax, tout le monde est très riche, on se livre à des galas de charité et autres ventes aux enchères où l'on paie très cher des objets très courants, le bénéfice étant reversé à des oeuvres caritatives. Je pense que le passage des chatons dans leur limousine en est un indice. A la fin du livre, on inaugure un musée dont l'entrée coûte cinq cent dollars qui va dans le même sens.

Une autre clé de lecture nous est fournie par l'interview de l'auteur par Qwil où elle exprime ses regrets de ne pas avoir écrit du théâtre absurde et se réfère à ces dramaturges (Ionesco, Jarry et Beckett), donc son univers s'inspire de ce genre littéraire (vous ne serez sans doute pas surpris de lire que je n'apprécie guère ces pièces !). Pour ma part, je préfère très très nettement les vrais polars destinés aux adultes dans lesquels il y a de l'action et pour lesquels il n'y a pas besoin de se torturer les méninges pour trouver un sens caché. Je lirai sans doute un autre titre de cette série quand je n'aura plus rien à lire et surtout pour confirmer ou infirmer cette très mauvaise opinion.



Lien : https://patpolar48361071.wor..
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J'adore cette série.
Ce sont des polars où les héros sont deux chats siamois qui mènent et résolvent des enquêtes policières. Nous ne sommes ici ni dans le fantastique, ni la série pour enfants. L'auteur ne verse pas non plus dans anthropomorphisme, les chats sont des animaux curieux et attachants mais restent dans leur rôle d'animaux de compagnie.
Néanmoins ils ont d'étranges pouvoirs prémonitoires et aident leur maître à résoudre des énigmes complexes et bien ficelés.
Ces histoires ne sont jamais violentes et mettent en scène des personnages attachants que l'on retrouve avec joie au fil des épisodes.
Les paysages me font penser au Maine ou autres états du Nord des Etats Unis, le lieu n'etant jamais nommé.
Les enquêtes sont menées, mine de rien, par le maître des chats, un journaliste héritier d'une immense fortune et vivant dans une superbe grange aménagée.
Petite particularité des chats: ils détestent être pris en photos !
Amoureux des polars et des chats à vos livres !
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Koko a un nouveau jeu, se laisser tomber sur un coussin...ou une tête bien chevelue depuis une hauteur où il domine la sitaution.

Pourquoi saute-t-il sur la tête du neveu des Ledfield?

La célébration de Pickax Now se passe plutôt bien, pour une fois que les idées de Hixie Rice ne tombent pas à l'eau, au propre comme au figuré.

Mais quoiqu'en dise le chef de la police, tout n'est pas si calme à Pickax, et les morts suspects continuent, annoncées par le hurlement sinistre de Koko.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Mieux vaut allumer une petite chandelle que de maudire l'obscurité"
[attribué à Confucius]
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Dès mon plus jeune âge j'ai détesté ces jeux idiots accompagnant les anniversaires, l'obligation de souffler les bougies après avoir fait un voeu, et le Bon Anniversaire, chanté faux.
Maintenant que je suis adulte, je retrouve les mêmes inanités et le devoir de sourire en remerciant tout le monde alors que je leur écraserais volontiers le gâteau sur la tête !
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Mieux vaut allumer une petite chandelle que de maudire l'obscurité. (Attribué à Confucius)
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(Dans la grange, le seul poste de télévision - en noir et blanc - était dans la chambre des chats qui ne regardaient que des épisodes de la vie sauvage.)
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C'était Twain qui avait donné au monde le conseil le plus succinct : "Quand vous avez un doute, dites la vérité."
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

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