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Thierry Arson (Traducteur)
EAN : 9782266077552
461 pages
Pocket (02/02/2006)
3.29/5   73 notes
Résumé :
Cassie Jones est une adorable petite fille d'un an et demi, vive, énergique, la santé personnifiée. Et pourtant ses parents la conduisent régulièrement, nuit après nuit, aux urgences de l'hôpital, en proie à des symptômes qu'aucun médecin ne parvient à expliquer. Les parents de l'enfant semblent sympathiques et profondément concernés. L'infirmière paraît un modèle de conscience professionnelle et adore la petite. Mais lorsque Alex Delaware, psychologue spécialisé da... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Le Dr Eves a demandé de l'aide au psychologue le Dr Delaware, pour un cas qu'elle qualifie « d'intriguant ». Cassie, va très régulièrement à l'hôpital. Après des problèmes respiratoires, les ennuis intestinaux ont commencé puis des problèmes neurologiques. Aucun médecin n'arrive à expliquer ses symptômes. Ce qui rend encore plus suspicieux les médecins, c'est que juste avant sa naissance, son frère âgé de 1 an est décédé, la cause aurait été le syndrome de la mort subite du nourrisson. Autre fait troublant, la mère a une formation médicale. Au vue de ces informations, ils pensent que Cassie est en danger et évoquent le syndrome de Münchhausen par procuration. le psychologue va se rapprocher de cette famille pour en savoir plus. Dans le même temps des crimes sont commis à l'hôpital.
Le lecteur est immédiatement happé par cette histoire d'enfant en danger. L'auteur nous balade d'un suspect à un autre, le coupable est il la mère comme c'est souvent le cas, le père, l'infirmière qui semble bien impliquée ou bien le médecin. Malgré quelques longueurs, on a envie de connaitre le dénouement. Qui peut bien s'en prendre à une enfant ? En plus vient s'ajouter ces histoires de crimes. Que viennent-ils faire dans tout ça ? Ce roman se lit facilement, un début intéressant mais j'aurais aimé que l'histoire décolle un peu plus par la suite et que l'auteur nous offre une fin plus originale.
Pour information, ce roman sortira au format poche chez Archipoche cette semaine (le 9 janvier 2020)
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Les Jones ont déjà perdu un bébé, un petit garçon d'un an qui a succombé à la mort subite du nourrisson, et comble de malheur, née juste après le drame, Cassie est abonnée aux urgences. D'anomalies respiratoires en soucis intestinaux pour finir en problèmes neurologiques, Cassie Jones est un cas difficile, car les nombreux examens effectués par les médecins ne donnent aucun résultat. Pour le docteur Eves, la fillette est une énigme. Après plusieurs entrevues avec les Jones, elle en vient à soupçonner la mère… évoquant le syndrome de Münchhausen par procuration. Pour avancer dans ce qui commence fort à ressembler à une enquête, Eves fait appel au psychologue Alex Delaware. Delaware connaît bien le Western Peds, et c'est de son point de vue que l'on va pénétrer dans les secrets de la famille Jones. Un fin observateur, qui ne néglige aucune piste et n'hésite pas à s'investir dans cette affaire, quitte à y laisser des plumes : à la tête de l'hôpital, il risque de se heurter au grand-père de Cassie… Et pas de repos pour les braves car au même moment, une série de crimes agite le Western Peds.

Le docteur Alex Delaware. le personnage récurrent de Kellerman, que je viens de découvrir. Il est comment, le psy ? Je crois qu'il fait l'unanimité. Impliqué, perspicace, il suscite illico la sympathie. Il est le point fort de ce roman, et sa collaboration avec Eves fonctionne bien. le rythme, en revanche, pèche un peu. L'histoire peine à démarrer alors que tous les ingrédients sont là. La faute aux trop nombreuses descriptions qui n'apportent pas grand-chose. Mais l'histoire bien ficelée, et le thème douloureux, permettent de passer outre ce défaut majeur. La récompense est au rendez-vous, car les cent dernières pages sont plus mouvementées. Empreint de réalisme et riche en personnages (mais on s'y retrouve) à la psychologie intéressante, ce thriller médical m'a fait passer un bon moment. Kellerman a bien orchestré sa valse, et il y a des chances que je croise Alex Delaware dans une autre enquête.
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Le docteur Eves est face à un cas inexpliqué. Sa jeune patiente Cassie, 21 mois, souffre un peu plus à chacune de ses hospitalisations. Troubles respiratoires, fièvres, problèmes intestinaux, puis neurologiques...
Malgré les examens réalisés à chaque fois, le mystère reste entier quant à la cause de ses maux.
Elle décide alors de faire appel à Alex Delaware, psychologue spécialiste des troubles infantiles. Il suspecte un syndrome de Münchausen relayé...
Alex se rapproche alors des parents de la fillette et mène son enquête.
Il n'est pas au bout de ses surprises car outre la petite fille, c'est l'hôpital tout entier qui semble être en bien mauvaise posture...

J'ai passé un très bon moment de lecture. Embarquée dans l'histoire dès les premières pages, c'est vraiment un thriller prenant malgré des passages un peu long. Il faut savoir que sa première parution remonte au début des années 90 Il n'y a donc pas les nombreuses avancées technologiques et médicales que nous connaissons actuellement.
Que dire à propos de ce syndrome, de son impact? C'est juste complètement dingue! J'ai eu de sueurs froides pas mal de fois en pensant à cette petite fille. J'en suis arrivée à parler toute seule à certains moments... Qui est coupable? Je ne savais plus à qui accorder ma confiance!
Tel son personnage, l'auteur est lui aussi spécialisé en psychologie. En découvrant ça, j'ai eu peur de retrouver des termes psy compliqués, mais non! Pas de charabia, tout est clair et bien expliqué. Pareil pour tout ce qui touche au domaine médical. Aucun souci de compréhension. Pas mal de pistes sont explorées sans jamais faire perdre le fil conducteur de l'histoire ou lasser le lecteur.
Quant à la fin, je l'ai juste adoré! Maintenant, je compte bien découvrir les autres thrillers mettant en scène le docteur Delaware. Certaines allusions ont piqué ma curiosité!
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« C'était un lieu où régnaient la peur et le mythe, le lieu des plus beaux miracles et des pires échecs. »

Pour Alex Delaware, psychologue pour enfants, il est temps de retrouver le chemin de l'hôpital Western Peds où il a fait ses classes. Il intervient en tant que consultant, à la demande du Dr Eves, une collègue pédiatre, sur le dossier d'une fillette de 21 mois : Cassie. Une enfant pleine de vie qui, pourtant, est en proie à des symptômes respiratoires aigus pour lesquels les médecins ne trouvent pas d'explications… Alex et le Dr Eves émettent rapidement la possibilité d'un syndrome de Munchhausen relayé. Milo Sturgis, policier au LAPD et ami d'Alex, est appelé en renfort pour les aider à mieux comprendre la famille de Cassie.

Dans la famille Kellerman, j'ai choisi le père : Jonathan, pour ce nouveau polar (petite parenthèse, vous pouvez aussi lire le fils, Jesse Kellerman, son roman « Les visages » est sublime !).
Un polar qui, dès le début, nous plonge dans l'intrigue et nous donne envie de comprendre ce qui arrive à Cassie et surtout savoir QUI peut lui faire autant de mal !
Les livres traitant de la maltraitance sur les enfants sont toujours un peu compliqués pour moi mais, Jonathan Kellerman ne tombe pas dans le voyeurisme, ni dans la surenchère de mauvais traitements. Il nous laisse _tout au long de la lecture_ dans ce rôle d'observateur, au côté d'Alex, on traite la conséquence d'actes que l'on ignore, qui nous serons révélés seulement à la fin. J'ai beaucoup appris, avec cette lecture, sur le syndrome de Munchhausen relayé, les motivations, les conséquences et forcément, j'ai cru deviner qui était le coupable… sauf que l'intrigue se complexifie : des meurtres sont commis à l'hôpital…et si tout était lié ?
L'auteur nous perd : plusieurs pistes s'offrent à nous et au final, le coupable est loin d'être celui que l'on croit ! On est manipulé, telle une marionnette.

Si vous rêvez de devenir détective et que la psychologie vous intéresse, ce roman est parfait pour vous ! Je n'ai pas fait d'études de psychologie donc je ne saurai vous dire si le fond est correct mais, connaissant la formation de Jonathan Kellerman (psychologie clinique pédiatrique), je pense que l'auteur maîtrise son sujet ;-)
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La quatrième de couverture de ce roman a tout de suite attiré mon attention. Une fillette, hospitalisée à de multiples reprises sans que les médecins arrivent à comprendre, une évocation de Münchhausen par procuration… j'avoue que c'est un syndrome que la maman que je suis a du mal à concevoir ce type de trouble, et c'est une sorte de curiosité morbide qui me pousse vers ce thème dans les romans.
C'est Alex Delaware, le psychologue, qui est le narrateur de cette histoire. On est avec lui au coeur de l'action, au coeur de ses questionnements. Une réelle empathie s'est créée avec ce personnage, au parcours sinueux et aux nombreuses zones d'ombre. Zones d'ombre qui s'expliquent peut-être au moins partiellement par le fait que ce roman n'est pas le premier le mettant en scène. Ça ne gêne pas la compréhension de l'intrigue, mais sans doute un peu la compréhension du personnage d'Alex.
Cette série de romans met en scène un deuxième personnage important, Milo Sturgis, un inspecteur de la police de Los Angeles. Dans La valse du diable, il est au placard suite à des événements ayant sans doute eu lieu dans un précédent tome, mais là non plus, sa ne gêne pas à la compréhension de l'enquête. Sa position professionnelle est d'une grande aide dans les recherches d'Alex.
Comme je le disais en introduction, le roman a été publié en version originale en 1993, ce qui a son importance dans l'histoire, car les technologies utilisées semblent anachroniques si on ne connaît pas ce « détail ». En effet, les personnages n'ont pas de téléphones portables, mais ils utilisent des services de messagerie. Ils n'ont pas d'accès facile aux ordinateurs, et donc pas non plus d'accès si facile que nous aux informations diverses et variées. C'est là que le personnage de Milo a une importance capitale.
Du fait de son « âge », ce roman n'a pas le rythme auquel on est habitués avec les thrillers plus récents, où toutes les informations tombent quasiment immédiatement dans les mains des enquêteurs. Il faut laisser du temps au temps, et ce n'est ma foi pas si désagréable que ça, passé la surprise du début de lecture. Car ce délai dans l'obtention de l'information renforce l'urgence de l'intrigue, et le côté addictif du thriller. L'enquête continue à avancer dans l'attente des réponses, car Alex sait que la vie de Cassie est en danger. Et il faut parfois attendre un chapitre de plus pour avoir une réponse… donc on lit un chapitre de plus, dans lequel une autre question se pose… et les chapitres s'enchaînent.
La valse du diable est un thriller entraînant, même si un peu désuet de par son âge. J'ai dévoré ses 500 pages en un rien de temps, et même si l'intrigue est assez classique, ça ne m'a pas empêché de me précipiter vers la fin pour voir si mon hypothèse était la bonne. Et la réponse est oui ! Je découvrirai avec plaisir d'autres aventures d'Alex Delaware, car j'ai beaucoup aimé son rôle et sa manière d'agir. C'est un personnage attachant car complexe, et j'ai envie d'en découvrir plus sur lui et son passé.
J'ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d'un partenariat avec les éditions L'Archipel. Merci à Mylène pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
- Bizarre, dit-elle en secouant la tête. C'est comme une danse. Comme valser avec la maladie, et c'est elle qui mène la danse.
- La valse du diable
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Nous n’avons pas besoin de brutes paramilitaires qui importunent les visiteurs et les patients dans le hall et les couloirs. Ce dont nous avons besoin, c’est de cours d’autodéfense, de karaté, bref d’un entraînement personnalisé, en particulier pour le personnel féminin. Les infirmières sont confrontées tous les jours à ce genre de risque, de l’autre côté du boulevard. Surtout les équipes de nuit.
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Je tiens à des valeurs basiques simples : menez votre vie selon les règles et tout finira par s’arranger. C’est d’une grande naïveté, j’en suis conscient. Mais ça vous donne une certaine façon de penser qui semble correcte, alors vous la suivez. C’est une définition de la foi qui en vaut une autre, je suppose.
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Vous connaissez l’histoire du coq obsédé sexuel qui n’arrêtait pas de courir après les poules dans le poulailler, au point de les perturber dans leur ponte ? Le fermier décide donc de le castrer et le transforme en consultant. Du coup le coq passe son temps perché sur la barrière, à observer et conseiller les autres coqs en essayant de se rappeler comment c’était…
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Le moment n’est certainement pas à l’élitisme. Il y a des infirmières et du personnel de service non diplômé ici, qui ont les mêmes problèmes que nous et qui travaillent dans le même but. Nous devrions faire bloc, nous serions plus forts.
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Payot - Marque Page - Jonathan Kellerman - Les anges perdus
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