Quand je me suis lancée dans la lecture de ce roman hier, je ne m'attendais pas à l'avoir terminé en un jour. Cela étant dit, je ne l'ai pas lu d'une traite car j'ai fait quelques pauses « siestes au soleil » dans mon jardin.
Le long chemin du retour est un très bon planet opera.
L'histoire débute par une insurrection du Peuple envers les Maîtres. Joseph, un jeune Maître de 15 ans n'a pas beaucoup le choix : il doit fuir. Pour échapper à la mort il n'a qu'une seule option, tenter de renter chez lui à pied. En arrondissant, c'est approximativement l'équivalent d'un aller-retour Moscou-Vladivostok.
Au fil de son périple, il va apprendre à survivre en nous faisant découvrir Patrie, sa planète : quelques bribes de son histoire (juste assez pour imaginer le contexte) mais surtout une belle description des autres espèces intelligentes.
Joseph va voir quelques-unes de ses certitudes voler en éclat et va prendre conscience des réalités de la vie. Elles sont souvent difficiles à accepter. Au fond, dans ce voyage ce n'est pas qu'il arrive à destination qui compte mais le chemin intérieur qu'il va parcourir.
J'ai trouvé la fin poignante même si j'avais imaginé autre chose.
Un excellent moment de lecture.
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Robert Silverberg
Challenge mauvais genre 2020