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Raphaële Provost (Traducteur)
EAN : 9782253119258
348 pages
Le Livre de Poche (21/02/2007)
3.83/5   24 notes
Résumé :
Sur la planète Patrie, ainsi nommée depuis l’arrivée des Maîtres venus de la Terre des milliers d’années plus tôt, un ordre apparemment immuable s’est institué entre trois peuples différents. Il y a les Indigènes, les seuls véritables autochtones, qui vivent à l’écart. Il y a le Peuple, d’origine humaine, qui a colonisé une bonne partie de la planète dans des temps immémoriaux. Et enfin les Maîtres, derniers venus, qui ont assujetti le Peuple – certains disent qu’il... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Pour les passionnés du genre planète opéra ....

Disons le franchement la trame de ce roman est simple , mais il n'est pas simpliste .

Ce roman raconte le trajet d'un adolescent dont l'univers s'effondre intégralement et violement en une simple fin de soirée .
Du fait de violents soubresauts révolutionnaires , il devra se lancer dans un long voyage périlleux à travers des contrées inconnues et dépaysantes pour rejoindre son pays d'origine . Il est très loin de chez lui c’est donc effectivement : « Le long chemin du retour « …

Au cours de ce voyage dans un monde improbable , avec rien sur lui sinon ses souvenirs , ce jeune homme deviendra adulte . Il fera l'acquisition de : la maturité sexuelle ..du courage .. des nécessaires ajustements personnels face à autrui ... de la tolérance et de l'ouverture d'esprit surtout , face à l'inconnu ... face à la peur .. à la méfiance et à l'inquiétude ... . Il devra aussi faire l'apprentissage du don et de la confiance .. .

Ce thème n'est pas modeste mais ce roman l'est assez lui . Cependant le personnage principal et les autres ainsi que tous les processus de maturation psychologiques sont bien écrits et de ce fait , c'est un modeste roman mais très attachant et assez entêtant au final !

Par ailleurs cette planète est soigneusement construite et assez tangible , tout en étant nimbée dans un flou artistique assez agréable .
C'est ainsi qu'elle héberge trois peuplements différents :
Les autochtones : des aliens ..
Le peuple , les premiers colons humains .
Et , enfin .. la caste dirigeante composée des gens qui sont venus les conquérir les autres et les asservir par la force et la contrainte .

Une sauvage révolution s'amorce et le jeune homme qui est un dirigeant de par sa caste est projeté soudainement dans l'inconnu , pour une longue marche de 10000 kilomètres dans le dénuement et l'abandon le plus total .
Il est en marche vers sa terre d'origine , dont il espère qu'elle restera un havre et qu'elle restera un refuge hypothétique Il est donc sans certitudes sur l’avenir , même pour ce qui est de l’avenir le plus immédiat .

Le lecteur marche avec lui , il l'accompagne dans ces contrées hautement étrangères .

Cet univers ... l’histoire de ce jeune homme .. les habitants de ce monde sont palpables ( bien que subtilement floutés ) et ce n'est pas le moindre des plaisirs du lecteur ..
Un roman sympathique et humainement riche , tout simplement ..

PS : un texte assez court .
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Quand je me suis lancée dans la lecture de ce roman hier, je ne m'attendais pas à l'avoir terminé en un jour. Cela étant dit, je ne l'ai pas lu d'une traite car j'ai fait quelques pauses « siestes au soleil » dans mon jardin.

Le long chemin du retour est un très bon planet opera.

L'histoire débute par une insurrection du Peuple envers les Maîtres. Joseph, un jeune Maître de 15 ans n'a pas beaucoup le choix : il doit fuir. Pour échapper à la mort il n'a qu'une seule option, tenter de renter chez lui à pied. En arrondissant, c'est approximativement l'équivalent d'un aller-retour Moscou-Vladivostok.

Au fil de son périple, il va apprendre à survivre en nous faisant découvrir Patrie, sa planète : quelques bribes de son histoire (juste assez pour imaginer le contexte) mais surtout une belle description des autres espèces intelligentes.

Joseph va voir quelques-unes de ses certitudes voler en éclat et va prendre conscience des réalités de la vie. Elles sont souvent difficiles à accepter. Au fond, dans ce voyage ce n'est pas qu'il arrive à destination qui compte mais le chemin intérieur qu'il va parcourir.

J'ai trouvé la fin poignante même si j'avais imaginé autre chose.

Un excellent moment de lecture.




Club Robert Silverberg
Challenge mauvais genre 2020
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Une petite promenade dans la nature, voilà ce que Silverberg nous a concocté ici, ou une fantastique métaphore sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte.

En effet, le héros quitte son petit monde, sa petite sphère protégée de privilégié pour se retrouver bien malgré lui livré à lui-même sur une planète pas franchement très hospitalière. Il va devoir s'adapter rapidement s'il ne veut pas mourir là dans l'indifférence et la solitude.
Il va faire quelques rencontres très spéciales qui vont lui prouver à quel point chaque communauté prône une philosophie de vie bien différente de la sienne.
Se dégage de l'ensemble une certaine monotonie et impression de déprime comme un après-midi gris dans la campagne profonde quand on a toujours vécu dans une grande ville.
Si ce n'était un instinct de survie à toute épreuve, notre bon Joseph se serait depuis longtemps abandonné dans la paix d'une mort reposante. Mais il garde espoir de retrouver ses terres et sa famille. Pourtant rien ne pourra plus être comme avant. Il découvre progressivement la vérité sur les sentiments et les émotions des populations autochtones et asservies. Il se découvre un humanisme et un respect de la nature.

Un livre qui pousse à la réflexion sur le respect des différences d'autrui, sur le besoin de ne pas imposer notre façon de penser comme la norme universelle, de comprendre que chaque personne, chaque communauté a une vision du bonheur qui lui est propre.
Pas le meilleur Silverberg, mais une qualité d'écriture indéniable et une histoire prenante malgré une certaine lenteur.
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Après « Roma Aeterna », je continue dans un autre style Robert Silverberg. « Un si long chemin de retour » nous raconte Joseph Maître Keilloran, adolescent de la race des maîtres qui a été envoyé dans la maison Geften, à l'autre bout de ce monde rural nommé Patrie, pour parachever sa formation. Mais voilà c'est pile le moment où se déclenche une immense révolte du Peuple, humains soumis aux Maîtres. Ces deux races d'humains ont débarqué en deux fois de l'ancienne Terre sur cette planète déjà habitée par d'autres Indigènes. Tous les Maîtres sont supprimés, massacrés et Joseph se retrouve seul à vouloir retrouver le chemin de son domaine qui se trouve sur une autre partie de la planète. Retour qui se transforme comme une quête bien sûr du retour, mais aussi en transformation total de l'adolescent en homme ayant vécu les expériences nécessaires à lui former l'esprit à autre chose que ce qui lui a été inculqué depuis sa plus tendre enfance. Il découvre les autres races d'Indigènes qui peuplent la planète avec leurs modes de vie, de religion, de philosophie de vie. Indigène qu'il considérait auparavant comme des animaux domestiques et qui lui prouvent le contraire. Ce sont des êtres différents et intelligents avec qui il peut engager des conversations intéressantes.
Bonne lecture de SF, intéressante sur le fond, un peu longue dans le périple de Joseph. Les moments cruciaux sont à chaque changement de ses conditions de vie et ses rencontres avec les autres peuples. J'ai bien aimé ses moments ainsi que les questionnements et l'évolution du jeune homme, sa pugnacité à vouloir arriver à son but.
L'écriture de Silverberg est très prenante et agréable, il faut que je continue à le lire pour notre challenge Silverberg, sans lui je ne l'aurais jamais découvert ^^
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Un bon petit roman de Silverberg vite lu, agréable produit de consommation, qui mérite à peine d'être catalogué dans la science-fiction, même si l'action se déroule sur une autre planète que la Terre. Fort peu de science et de technologie mirifiques, mais un rude retour à la nature. Un jeune homme de l'aristocratie en visite chez des amis de la famille, sur un autre continent, échappe de peu au massacre général de sa caste et à la révolution qui renverse l'ordre social. Ce roman raconte comment le héros, qui n'a pas plus de quinze ans, se débrouille pour survivre dans les bois et les montagnes, et pour rentrer chez lui, dans l'espoir que la révolution n'ait pas détruit son pays et sa famille. Lors de ce voyage (nécessairement) initiatique, il croise de nombreuses espèces non humaines indigènes de cette planète, et son lent trajet de retour à la maison est une découverte douloureuse de l'existence et de soi-même. Rien que de très banal, un récit agréable, et moins de clichés que d'habitude. L'auteur prend plaisir à inventer une faune et une flore étranges, comme dans la série de Majipoor.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Tu ne dois jamais te faire d'illusions sur les difficultés qui te font face, lui avait souvent dit Balbus, mais tu ne dois pas te laisser empoisonner par la peur.
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Il resta là à regarder le camion tandis qu'il faisait demi-tour et disparaissait au loin, priant pour qu'elle change d'avis, qu'elle s'arrête, revienne, l''invite à grimper à côté d'elle et parte vers Helikis avec lui.
Mais bien sûr cela n'arriva pas.

Bientôt il perdut de vue le véhicule. Il était seul au milieu de ce calme, du silence effrayant de cet endroit désert.
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La mort est partout cette nuit
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Vidéo de Robert Silverberg
Ancienne colonie, la planète Belzagor a été rendue à ses deux espèces intelligentes. Des scientifiques décident d'assister à leur rituel secret, la cérémonie de la renaissance... Dessin : Laura Zuccheri Oeuvre originale : Robert Silverberg Scénario : Philippe Thirault
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