Sexe et dépendances

William est gay et célibataire. Il travaille dans l'immobilier, est obsédé par la propreté et le rangement et rencontre des hommes via un site internet ce qu'il n'assume pas vraiment. Dans le cadre de son travail, il rencontre un couple qui cherche un appartement et il est attiré par eux, par le couple qu'il représente, il s'imagine déjà leur ami..
J'ai arrêté de lire à la page 100 pour parcourir la suite. L'histoire ne m'a pas accrochée, je ne trouvais pas les personnages particulièrement sympathiques, je ne me suis pas reconnue dans cet univers, trop américain, trop branché, trop citadin. Bref, ca ne m'a pas plu malgré l'affection que j'ai pour un des romans de l'auteur 'l'art de la fugue ' que j'avais beaucoup apprécié adolescente. Est ce que je l'aimerais si je le découvrais aujourd'hui, mystère.. En tout cas celui ci ne m'a pas intéressée.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lisant ce livre et très vite, j'en ai aimé la prose directe et ironique du héros qui se raconte dans sa vie personnelle et professionnelle. Homosexuel, cet homme plutôt solitaire se révèle dans ce qu'il est de plus sincère et attachant, un homme à la recherche de l'amour et ouvert aux autres pour nouer des liens amicaux. Un livre somme toute un peu étrange mais d'une qualité littéraire bien réelle et intéressante pour nous faire découvrir un homme attachant.

Voilà un petit moment que ce roman, d'un auteur dont j'ai lu les précédents livres il y a environ dix ans, traînait dans ma PAL ! J'avais tellement adoré l'ironie de Stephen McCauley que m'y remettre me faisait craindre une déception ..
Mais le romancier, avec son héros semi-passif, doué pour prendre des décisions et surtout pour ne pas les appliquer, sa description du désenchantement de la quarantaine (sur fond de 11 septembre et de paranoïa générale) m'a de nouveau emballée..
Si la fin est un Chouïa convenue, certaines scènes sont d'anthologie : Son "amie" ex- militaire voulant vendre son appartement avec ses beaux principes, ses rencontres internet décevantes mais addictives, ses clients dont la vie privée se lit comme un livre ouvert simplement par leurs exigences...
C'est drôle et plutôt finement trouvé..
Et au risque de me faire incendier (mais ce n'est qu'une question de goût), je préfère McCauley à Maupin auquel on l'a si souvent comparé..

J'avais reçu ce livre, en 2011, lors de la foire du livre de Bruxelles.
Gratuit, à l'achat de je ne sais plus combien d'autres bouquins, la conseillère me l'avait présenté comme une super comédie, très divertissante, du même genre que les romans de Sophie Kinsella.

A mon avis, la conseillère n'a strictement jamais lu un roman de Sophie Kinsella !!

Ce roman n'a rien à voir !

Le héros nous raconte sa quête du bonheur. Est il obligé de nous détailler ses expériences homo sexuelles multiples ??

je n'ai pas aimé ce livre, il choque volontairement et à mauvais escient.
En fait, le héros travaille dans l'immobilier, il est homo sexuel, grand amateur de plan Q sur internet.
Dans notre époque, ou je trouve que les valeurs essentielles de la vie en société sont bafouées, est il nécessaire d'écrire un roman sur ce genre de thème, l'infidélité, les coups d'un soir pfffff pas du tout mon style de livre !

Par contre, lorsqu'on arrive à faire abstraction de ce genre d'énumérations sordides, il y a une analyse intéressante de la société américaine post 11 septembre et quelques remarques acerbes sur la société actuelle, qui, elles, sont dignes d'intérêt.

Si vous voulez passer un bon moment de rigolade pourquoi pas mais rien de plus avec ce roman.