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EAN : 9782714460271
336 pages
Belfond (04/11/2015)
2.8/5   27 notes
Résumé :
Florence, 1497 – Bûcher des vanités. Ce matin, des bandes d'enfants ont terrorisé la rue pour confisquer tous les objets incarnant la richesse ou le plaisir. Savonarole peut compter sur son "armée des anges". Le feu qui consumera tout à l'heure le paganisme et l'impiété sera son triomphe.

Songeur, Sandro Botticelli observe l'une de ses plus belles œuvres se faire dévorer par les flammes, quand une main se pose sur son épaule. Léonard de Vinci, son vie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
A Florence, en 1497, Savonarole, aidé de jeunes enfants, dirige la ville qu'il juge trop licencieuse. Il veut interdire tout ce qu'il considère comme péchés : les fourrures, les parfums, les bijoux, les tableaux représentant la nudité, l'Art en général... le peintre Botticelli assiste à ces scènes de rigueur emplies de violence avec résignation quand son ami Léonard de Vinci vient à sa rencontre. Il a reçu de sa mère une mystérieuse lettre qui les mènent sur les traces d'un livre secret. Dans leur quête, ils retrouvent Michel Ange, Nicolas Copernic, Machiavel alors que la ville est la proie de la peste. Retrouveront-ils le manuscrit à temps ? Sauront-ils le décoder ?
Tout d'abord je remercie la maison d'édition Belfond qui m'a offert gracieusement ce livre pour Noel. Malheureusement, alors que je pensais apprécier ce roman ressemblant à "Da Vinci Code", organisé autour d'artistes célèbres De La Renaissance italienne, j'ai été bien déçue. Je me suis ennuyée, j'ai trouvé des longueurs dans le roman et j'ai eu beaucoup de mal à saisir l'intrigue tant elle part dans tous les sens. Les personnages sont très, et sans doute trop, nombreux, je m'y suis perdue et le contexte historique aurait mérité un résumé, en début ou en fin de livre. Même le style du livre est particulier, il y a de nombreux mots que je ne connais(sais) pas. J'ai eu du mal à finir ce roman et j'ai été tentée d'abandonner plusieurs fois, moi qui déteste laisser une lecture en plan...
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Polar assez confus ainsi que guère compréhensible dont l'intrigue tourne autour d'un livre c'est à dire le Manuscrit Voynech, appelé aussi MS 408 par les scientifiques, et, les cryptologues
.
Ce fut une lecture fastidieuse pour moi, et, j'ai dû m'accrocher à plusieurs reprises afin de terminer ce titre jusqu'au bout. En effet, j'ai eu beaucoup de mal à saisir le sens général de l'intrigue, et, je me suis demandée où voulait en venir l'auteur. Je me suis également perdue dans la multitude de personnes au point de m'interroger de nombreuses fois sur leurs identités.

La Renaissance italienne est une période que j'apprécie à cause de son rayonnement culturel et artistique, mais là, malheureusement, je me suis quelque peu ennuyée, et, les divers personnages historiques évoluant au fil des pas pages sont fades, et, m'ont horripilé au maximum.

Sur le même sujet c'est-à-dire le Manuscrit Voynech, j'ai de loin préféré le polar écrit, en 2007, par Thierry Maugenest, et, intitulé Manuscrit MS 408.

Une lecture dont j'aurais pu largement me passer, et, que j'oublierais bien vite.
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Une fois n'est pas coutume, je vais parler d'une lecture prometteuse mais qui au final m'a déçue : le titre et le résumé du roman laissait présager une intrigue policière historique et un brin ésotérique, mais le résultat est très brouillon et dilué. J'ai eu l'impression qu'on avait un chapitre de trois ou quatre pages tous les 50-100 pages pour justifier du côté policier car pour le reste on n'a pas l'ombre d'un mystère ou d'une enquête, plutôt un roman historique "traditionnel".

L'enquête policière en elle-même m'a semblé un peu clichée car (sans vraiment spoiler) cela tourne autour de sociétés secrètes et d'un livre mystérieux, mais certaines révélations m'ont semblé plutôt ridicules et pas très crédibles... En bref, rien de très intéressant (pour moi du moins).

Pour autant, j'ai dévoré ce Codex Botticelli en une journée car, mis à part ce côté policier vraiment mal géré, le roman est très intéressant pour son contexte historique : je crois que c'est l'un des premiers romans que je lis qui aborde la période où Savonarole "dirige" Florence et c'est le gros point fort du roman pour moi. Je trouve que l'autrice a parfaitement bien retranscrit le climat d'extrémisme religieux et sa dangerosité pour la vie quotidienne des Florentins, à travers les attaques inattendues et très violentes des disciples de Savonarole (en particulier les enfants), la folie des bûchers des vanités...
Botticelli étant le héros, le roman nous livre par ailleurs une vue du fonctionnement d'un atelier de peintre à cette époque mais évoque aussi des figures plus ou moins connue de la Renaissance italienne.

En résumé, Codex Botticelli est pour moi un roman qui ne tient pas ses promesses niveau intrigue policière mais qui reste intéressant pour sa partie historique, notamment sa description de la vie à Florence sous Savonarole.
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Une critique originale et très pertinente du bouquin à lire sur le blog http:// plumeetratures.blogspot.com/ Je participe au concours qui permet de gagner le bouquin (ouvert jusqu'au 24 décembre inclus)... Sinon j'achète... ;)
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Très loin des promesses..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
C'était la plus vaste et la plus fameuse boutique d'apothicaire de la ville. Tout Florence venait s'y pourvoir, les ambassadeurs comme les servantes, les paysans comme les peintres les plus renommés. En plus des plantes médicinales et des préparations, on y vendait de la cire, du sucre pour le soin des yeux et de la vessie, des épices, des bâtons de réglisse, des figues séchées sous la cendre, une spécialité de coings confits dans le miel, des graines de coriandre enrobées de sucre, des câpres, souveraines contre les maux d'oreille et d'estomac, du riz et des ex-voto, des cosmétiques, des onguents, de la poudre d'iris, de la pâte d'amande pour le blanchiment des mains, des huiles et des eaux parfumées, des vinaigres de toilette, des mordants et des teintures pour blondir les cheveux.
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Raisons, décisions, sentiments finissaient toujours par lutter entre eux pour la première place, comme s'il fallait absolument que l'un d'eux cède, alors qu'aucun ne cédait jamais.
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Videos de Agnès Michaux (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Agnès Michaux
Retrouvez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/agnes-michaux-la-fabrication-des-chiens-52644.html
En 1999, alors qu'elle vient présenter son premier roman à la télévision, Agnès Michaux fait connaissance de Philippe Gildas et de l'équipe de Nulle part ailleurs. Voilà comment pendant plusieurs années, elle sera un visage familier de Canal Plus. On la retrouve ensuite en radio, sur France Inter, dans l'émission « le Fou du roi ». Mais elle le reconnait elle-même, pour elle, cette période est déjà lointaine. Depuis plusieurs années, c'est en librairie qu'Agnès Michaux a trouvé sa place, à la fois en tant que romancière que traductrice. Parmi quelques-uns de ses succès, « Je les chasserai jusqu'au bout du monde jusqu'à ce qu'ils en crèvent, », « Zelda », « Codex Boticelli » ou « le témoin », autant de titres portés par une certaine nostalgie et un regard sur un temps envolé. En 2020, Agnès Michaux s'est lancé dans un projet ambitieux, une trilogie racontant un monde qui change. Trois décennies entre 1889 et 1899 qui ont façonné le monde dans lequel nous évoluons aujourd'hui. Le tome 2 « La fabrication des chiens 1899 » vient de paraitre. Vous pouvez le lire sans avoir lu le précédent tome mais bien évidemment, c'est encore mieux si vous pouvez enchainer les deux volumes en attendant le troisième prévu l'année prochaine. A travers les chiens qui à la fin du XIXème siècle ont été travaillés pour correspondre aux envies de leurs propriétaires, c'est l'invention des chiens de race », Agnès Michaux nous entraine dans un Paris frénétique où le jeune Louis Daumale, venant de sa province natale, va faire ses gammes en tant que journaliste puis en tant que photographe. Si, à l'image de Louis Daumale, la romancière a inventé d'autres personnages, la romancière prend aussi un malin plaisir à mettre en scène les personnages de l'époque, ceux qui faisiant l'actualité, qu'ils fussent, artistes, politiques, hommes de lettres ou militaires. Dans ce tome 2, nous voilà à l'été 1899, quand la France se déchire avec l'affaire Dreyfus, quand le Troisième république vacille, quand la technique semble vouloir faire voler le moment d'hier en éclats. L'écriture d'Agnès Michaux est magnifique, sensible. La reconstitution historique est minutieuse et, pris à partie par le narrateur, le lecteur est embarqué dans cette folle aventure aux côtés du candide et facétieux Louis Daumale. Peinture d'une époque qui ressemble furieusement à la nôtre, le roman est aussi plein d'humour et de sensibilité. Une réussite donc ! « La fabrication des chiens 1899 » d'Agnès Michaux est publié chez Belfond.
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