Il y a quelque chose de magique à s'inscrire sur Babelio (bon sang, que ne l'ai je fait avant !), c'est que cela t'oblige au souvenir.
En matière de lecture, je ne fonctionne qu'au sentiment.
Ce soir, j'ai cherché tout au fond de mon coeur le tout premier livre avec lequel j'avais dormi (je pourrais t'expliquer mais ce serait long et un tant soit peu humiliant)
Et j'ai tapé le tire dans la barre de recherche.
Te rends tu compte ? Mon premier émoi du mot joli, c'est Eluard qui me l'a provoqué. Je le découvre ici alors que ce livre est dans ma commode depuis plus longtemps que mes premiers souvenirs !
Ma maîtresse de dernière année de maternelle, Mme Etoile (mince, ici aussi il y a de la poésie !), me l'avait offert lorsque je déménageais.
Alors évidemment hein, toi qui a plus de quatre ans et demi, tu as sûrement envie de te nourrir de plus qu'un fétu de paille virevoltant au vent.
Je te propose une jolie chose : s'il existe encore, offre ce bouquin à un enfant. Et comme décemment, tu l'auras lu avant par responsabilité adulte, tu auras la fierté d'offrir un peu de rêve à cet enfant.
Tout aussi léger et délicat que la protagoniste du livre.
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Ce n'est pas plus difficile de parler
avec les oiseaux qu'avec n'importez qui
sur terre:
Tu parles, l'oiseau fait celui
qui a compris, il te répond
et tu fais celle qui a compris;
et tu réponds à ton tour.
Le tout est de s'entendre parler,
de bien savoir ce que l'on dit.
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