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3.25/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Les éditions Emmanuelle Collas sont une maison d'édition française indépendante fondée en 2018 par Emmanuelle Collas.

La société porte le nom de sa créatrice, Emmanuelle Collas, historienne de l'Antiquité. Elle a été créée en 2018, au sein du collectif Anne Carrière, et est diffusée par Média-Diffusion et distribuée par MDS3.



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Michaël, Laure, Rozenn et Julien, libraires à Dialogues, présentent leurs coups de coeur parmi les nouveautés de cette rentrée littéraire 2023. Voici les romans présentés au cours de cette rencontre : - Perspective(s), de Laurent Binet (éd. Grasset) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22535980-perspective-s--laurent-binet-grasset ; - le Grand Secours, de Thomas B. Reverdy (éd. Flammarion) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22534463-le-grand-secours-thomas-reverdy-flammarion ; - le Colère et l'Envie, d'Alice Renard (éd. Héloïse d'Ormesson) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22541525-la-colere-et-l-envie-alice-renard-heloise-d-ormesson ; - Trust, d'Hernan Diaz (éd. de l'Olivier) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22507721-trust-hernan-diaz-editions-de-l-olivier ; - Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andréa (éd. L'Iconoclaste) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22540075-veiller-sur-elle-jean-baptiste-andrea-l-iconoclaste ; - le Grand Feu, de Léonor de Récondo (éd. Grasset) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22536025-le-grand-feu-leonor-de-recondo-grasset ; - le Portrait de mariage, de Maggie O'Farrell (éd. Belfond) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22540050-le-portrait-de-mariage-maggie-o-farrell-belfond ; - Vous ne connaissez rien de moi, de Julie Héraclès (éd. JC Lattès) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22547629-vous-ne-connaissez-rien-de-moi-julie-heracles-jc-lattes ; - Sauvage, de Julia Kerninon (éd. L'Iconoclaste) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22541172-sauvage-julia-kerninon-l-iconoclaste ; - le Plus Court Chemin, d'Antoine Wauters (éd. Verdier) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22451137-le-plus-court-chemin-antoine-wauters-verdier ; - Les Femmes de Bidibidi, de Charline Effah (éd. Emmanuelle Collas) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22507305-les-femmes-de-bidibidi-charline-effah-emmanuelle-collas ; - le Chien des étoiles, de Dimitri Rouchon-Borie (éd. le Tripode) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22540128-le-chien-des-etoiles-dimitri-rouchon-borie-le-tripode ; - Les Âmes errantes, de Cécile Pin (éd. Stock) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22542465-les-ames-errantes-cecile-pin-stock ; - Les Silences des pères, de Rachid Benzine (éd. Seuil) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22508263-les-silences-des-peres-rachid-benzine-seuil ; - Une odeur de sainteté, de Franck Maubert (éd. Mercure de France) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22344217-une-odeur-de-saintete-franck-maubert-mercure-de-france ; - Plus jamais, de Megan Nolan (éd. de l'Oliv

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Depuis quelques semaines, je m’isole de plus en plus. Quand je sais que la journée sera administrative et fastidieuse plutôt qu'éditoriale, je vais très tôt au bureau. Là je prends le temps d'ouvrir un à un les livres que j'ai publiés, de les feuilleter et d'en relire quelques passages. Pour chacun, je me rappelle à quelle occasion j'ai rencontré l'auteur, comment le livre s'est inventé, les circonstances de sa sortie et, d'un souvenir à l’autre, je parcours ce catalogue bâti au fil des années pour dire quelque chose des espaces littéraires, des terres nouvelles, des formes et des langues, entre littérature et politique. En réalité, peu de gens connaissent la manière dont se construit un catalogue, sorti tout droit d'un désir, d'un rêve ou d'un pari, voire des obsessions et des convictions de l'éditeur. Je contemple la bibliothèque et soupire. Car je sais que, si je n'arrive pas à nous sortir de là, je serai infiniment triste tous ces volumes finiront au pilon.
Mais je dois courir au tribunal pour une réunion avec le juge et l'administrateur, et j’en suis malade d'avance. C'est tellement dur d'être harcelée, maltraitée, déconsidérée, comme si tout ce que j'avais construit n'était rien, absolument rien. Je les entends déjà alors que j’erre dans les couloirs du tribunal de commerce pour retrouver mon chemin. J'ai compris dans ce lieu qu’il me fallait être entourée pour résister à cette terrifiante expérience. Sinon, et c’est encore plus vrai à la campagne, si on se retrouve trop seul, après s’être confié à son chien, à son cheval, à sa vache, à ses chèvres, à ses poules ou à s’être adressé à ses arbres, aux champs, aux fleurs ou à la rivière, on choisit d’en finir.
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Profitant de l’absence de ma fille, je glisse à Alexandre :
— C’est le moment … Dis-moi : qu’est-ce qui t’arrive ?
— Tu as raison, Myrto, c’est le moment…
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INCIPIT
Ce roman est sa propre fiction.
Je salue brièvement toute l’équipe de la librairie, où je viens de participer à une rencontre, et j’attrape un taxi à la volée. Par chance, je n’ai pas trop longtemps patienté sur les trottoirs mouillés. Il fait froid. Je suis fatiguée car la journée a été longue. J’indique au chauffeur le canal Saint-Martin et me cale au fond de la voiture. La route défile, je me laisse conduire. Paris est calme ce soir. Personne dans les rues. Il n’est pas si tard mais il pleut. Nous croisons de temps en temps un taxi. Les cafés sont déserts. Aux abords de la place de la Bastille, je rallume mon téléphone.
Un message s’affiche aussitôt:
Alors, Myrto, on est de nouveau amis?
Je n’en crois pas mes yeux. Mon cœur bat la chamade – comme on l’écrit dans les manuscrits que je reçois. Un sourire illumine mon visage. Je ressens, tout au fond de moi, cette chose qui nous lie.
Il y a deux mois, une nuit d’insomnie, j’ai eu envie de revoir Alexandre. Sur Internet, j’ai trouvé son profil Facebook et lui ai adressé une invitation à être amis comme on jette une bouteille à la mer. Personne ne m’a répondu.
Fébrile, j’explore son profil pour savoir ce qu’il est devenu. Est-il marié ? divorcé ? A-t-il un ou des enfant(s) ? Quelle est sa vie, maintenant ? Sous mes doigts, les jours, les mois, les années défilent, mais je n’apprends pas grand-chose. Hormis cette information, très administrative : il est associé dans une boîte d’import-export, dont le siège social se trouve à Paris. En dehors de ça, l’homme ne s’expose pas. Je le reconnais bien là. Sa vie, il ne l’a jamais criée sur les toits.
En revanche, son univers n’a pas changé. Les photos qu’il a postées me le confirment. La haute montagne le tient toujours – et le ski alpin. L’été, il retrouve la même quête de vitesse et d’adrénaline, en rallye. Malgré les zones d’ombre qui couvrent son existence, il y a toujours eu entre nous un lien, un élan vital, qui nous attache l’un à l’autre. Je pratique Alexandre depuis fort longtemps.
Rencontrés très tôt, nous nous sommes aimés avec passion, puis nos vies ont emprunté des chemins de traverse sans pour autant nous quitter vraiment, nous nous sommes retrouvés et perdus – avec ou sans raison, avec ou sans excuse. Un jour, il apparaît, un autre, je disparais – ou l’inverse. Nous en sommes là, perdus de vue depuis dix ans.
Ce message m’émeut, tellement j’ai regretté de l’avoir perdu et tant j’ai espéré le revoir. Je savais qu’il pouvait réapparaître du jour au lendemain, comme il vient de le faire. C’est sa marque de fabrique.
La première fois, c’était après sept ans de silence. Je me trouvais dans les Alpes quand j’ai reçu son appel. Il m’avait dit simplement :
— Myrto, c’est Alexandre. Juste ne bouge pas – au moins jusqu’à ce soir. J’arrive !
Surprise, je lui avais répondu :
— Non ! Alexandre ! Je rêve. Mais tu es où ?
— Je viens d’arriver à Paris. Et j’ai l’intention d’y rester. Je te cherche depuis trois jours. Alors, maintenant que je t’ai trouvée, tu restes là où tu es, et j’arrive. Je t’emmène dîner ce soir.
Puis il avait raccroché. Je n’avais pas eu le temps d’ajouter un mot. Interloquée, j’avais souri – et c’est tout.
Alexandre réapparaît toujours quand on s’y attend le moins.
En entrant dans le restaurant où, lors de notre bref échange Facebook d’hier soir, Alexandre m’a donné rendez-vous quai d’Orsay, je le reconnais aussitôt. Il n’a pas changé, toujours aussi puissant. Il se lève, me prend dans ses bras, me fait la bise et me dit d’un sourire moqueur :
— Alors, Myrto, nous sommes de nouveau amis…
Encore engoncée dans mon manteau et mes foulards, très émue :
— Oui, Alexandre.
Il continue :
— C’est merveilleux de te revoir.
— Oui, c’est très beau.
Je regarde Alexandre. Je ne peux m’empêcher de fixer ses lèvres sensuelles. Son sourire fugitif lui plisse le coin des yeux alors que pas un de ses traits ne bouge, ni ses paupières aux longs cils, ni même ses prunelles devenues presque noires dans la pénombre du lieu. Son sourire, son regard, la façon dont ses bras fendent l’air me renvoient au passé.
Je travaillais comme volontaire sur un chantier archéologique dans le cadre d’une campagne d’exploration. Le paysage était magnifique mais je m’ennuyais. Fouiller une plâtrière est un boulot ingrat. Sous une chaleur écrasante, on décaissait des mètres cubes de terre. En fin de journée, j’étais épuisée et j’attendais avec impatience le retour au campement.
Quand je descendis du 4 × 4, Alexandre était là. Comme promis. Comment m’avait-il trouvée ? Mystère. Il ne m’avait pas demandé où j’étais ni ce que je faisais dans la région de Gap. Il souriait, sans triomphalisme, comme si me retrouver était une bagatelle. Je n’étais pas à mon avantage. Échevelée, couverte de gypse – drôle d’aspect pour des retrouvailles romantiques ! Il éclata de rire, et moi aussi.
Je négociai le temps d’une douche. Alexandre était arrivé dans une voiture de rallye qui attirait l’œil de mes collègues, ce qui me permit de m’éclipser rapidement.
À l’époque, je ne m’étais pas étonnée de le voir surgir dans ce lieu perdu après son coup de fil de Paris le matin même et alors que nous avions passé sept ans sans nous voir. Mais je me souviens d’avoir été marquée par la facilité avec laquelle nous avions retrouvé le fil de notre conversation lors du dîner – comme aujourd’hui où il commente avec allégresse la carte, avec toujours l’impression qu’on ne s’est jamais quittés. Sans doute était-ce pour nous structurel, dès le début de notre relation. Une sorte d’état d’esprit, une façon d’être-au-monde-ensemble, un truc du genre.
Quand je l’avais rejoint, aussi pimpante que les conditions spartiates dans lesquelles nous vivions me le permettaient, il m’avait adressé un immense sourire et m’avait annoncé qu’on partait à Sisteron pour la soirée.
Alexandre avait mis le moteur en marche et l’avait fait ronfler avec tendresse. Une bulle s’était constituée autour de nous. De nouveau, nous étions seuls au monde. Concentré, Alexandre tenait le volant avec fermeté et précision. Je m’étais laissé conduire en toute confiance. Dans l’oubli de tout. C’était pourtant la première fois que je roulais aussi vite. Alexandre avalait les kilomètres, puisant sa force et son énergie de son automobile. La route défilait. Le paysage dansait autour de nous. La vitesse nous enivrait. On volait sur la route. Pas de contact entre nous mais nous étions ensemble. Dans cette course effrénée et un peu hallucinée, il y avait une part de rêve et de vertige. J’avais laissé glisser ma main sur sa cuisse et l’avais regardé. Il avait tourné les yeux vers moi un court instant puis s’était concentré à nouveau sur la chaussée qui filait sous les roues. Je lui plaisais, je lui avais toujours plu. Je me sentais grisée. J’étais libre, avec lui, pour toute une vie comme nos désirs et nos destinées.
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Il faut vraisemblablement compter un mois avant qu’il ne revienne à Paris: après son évacuation par la mer, j’imagine, entre la Syrie et Chypre, on va le faire transiter par une base militaire en Irak ou en Turquie avant qu'il puisse regagner la France. Puis on verra. Sans doute cela lui prendra-t-il du temps de retrouver ses marques. On ne passe pas comme ça de la guerre à Paris. Surtout quand on a perdu des frères d'armes. Je pense à lui tout le temps. Je m'accroche mais, parfois, l'inquiétude et le doute s`insinuent au fond de moi. Ce que m'a dit Alexandre m'est précieux, ce qu'il ne m'a pas dit m'inquiète. J’aimerais qu'il soit là. Je me remémore sa voix, ses mots, ses gestes, même les plus anodins, et revis chacun de nos rendez-vous. Ses bras me manquent. Il me faut chasser ces images de mon esprit sinon l'abattement me terrasse. Tout me semble terriblement triste et ennuyeux. J’en veux alors à quiconque m'envoie un message parce qu'il n'est pas lui, je ne peux voir personne, je n'ai envie de rien. Au moindre bruit, je imagine débarquer à l'improviste et, à chaque notification de mon téléphone, j’espère découvrir qu'il est enfin reconnecté.
Quand je suis dans cet état, il me devient impossible de sortir de mon lit, où les heures passent en compagnie d'Eden au milieu des livres et des manuscrits. Je la caresse en tournant les pages que je ne parviens pas à lire. Elle sent bien que je suis bouleversée. Ses yeux m`interrogent. Je me blottis contre elle, son poil est doux, elle sent le pop-corn, je m’'apaise, elle soupire. Je lui dis que les jours ne finissent jamais, toujours la même lumière du matin, et que la nuit met un temps fou à tomber. Et si Alexandre avait disparu pour de bon? Si je m'étais trompée? S'il était incapable de rentrer? Tout ce qui me paraissait raisonnable devient source d’un doute irrationnel.
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J’ai du mal à me frayer un chemin au milieu de la foule qui va en tous sens. Malgré le vacarme, j’adore vivre ici. J’aime Istanbul. Depuis que je l’ai découverte, elle ne m’a jamais quittée. C’est ma maison et, à la fois, elle me transporte ailleurs.
La nuit, le jour, elle n’est, aurait dit Verlaine, chaque fois, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre. Cela fait plus de vingt-cinq ans que j’arpente cette ville de long en large. De la rive européenne à la Corne d’Or et jusque, plus loin, aux pentes antiques de Constantinople, Istanbul tout entière me frappe au visage de toute son histoire. Pour moi, tout ici est merveilleux. Je marche dans les rues et – même si depuis janvier les attentats se multiplient – je me sens chez moi.
Tout a commencé près de Taksim, dont Murat Uyurkulak dit : À Istanbul, c’est la vie. Dans les années 1990, je travaillais à l’Institut français des études anatoliennes près du Palais de France. Je venais d’arriver en Turquie avec, dans la tête, toute la fantasmagorie de l’Orient et je ne cessais d’arpenter la Grand-Rue de Galatasaray jusqu’à la ville basse de Galata puis, en remontant, jusqu’à Taksim.
Sur cette place, en juin 2013, a commencé la rébellion contre le pouvoir d’Erdoğan. Gezi Park, nouvel éden, lieu symbolique de liberté, une manifestation pour avoir le droit de manifester. Malheureusement, la place a été reconquise par le pouvoir. Violence d’État. Un air de déjà-vu. Depuis lors, les réfugiés fuyant la guerre en Syrie ont rejoint la Turquie qui, selon Hakan Günday, se voit obèse dans le miroir de l’Orient et décharnée dans celui de l’Occident, ne trouvant pas de vêtements à sa mesure. On ne sait jamais ce qui va arriver. C’est pourquoi ce pays me surprend toujours.
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Je me bats pour protéger autant qu’il m’est possible tous ceux qui m’ont fait confiance mais je sais déjà que, si je ne réussis pas, je risque d'y perdre beaucoup et de le payer le restant de ma vie. Non seulement ma situation personnelle serait catastrophique tant j'ai pris de risques pour garantir la pérennité du catalogue, mais j'aurais aussi à faire le deuil d'une grande partie de mes espérances.
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Borges a raison : Le rêve fait partie de la réalité. Vivre ou rêver. Depuis mon retour, Alexandre ne s’est toujours pas manifesté, bien qu’il m’ait demandé de le prévenir dès que je serais à Paris. C’est comme s’il ne recevait ni mes textos ni mes messages téléphoniques. Cet homme est une énigme. Insaisissable. Je le traque sur les réseaux sociaux mais ne découvre rien de plus. J’essaie de me souvenir encore pour comprendre – ou peut-être seulement pour attendre.
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J'ai l'impression de perdre mon temps sans le perdre tout à fait, disons qu'il m'échappe, tout me semble marcher à rebours, comme si le Temps était devenu vivant, me jouait des tours, et que tout cela le faisait bien rire. Peut-être que cette histoire de retrouvailles est insensée, que je suis devenue le Chapelier fou d'Alice et que je ne veux pas l'admettre. Pourtant, je n'arrive pas à en vouloir à Alexandre. Vais m'allonger sur le lit quelques instants.
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