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Critiques de Eshkol Nevo (159)
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Trois étages

S'il nous semble impossible de disséquer avec justesse les arcanes et les impasses des relations conjugales, d'en comprendre les prisons, les soumissions, les silences, les paradoxes, ce livre d'Eshkol Nevo nous en démontre pourtant la faisabilité avec une étonnante simplicité.



Au gré des pages et construit en "trois étages", nous passons d'un couple à l'autre, d'une histoire à une autre dans un immeuble de Tel-Aviv.



La "normalité" s'effrite au fur et à mesure, livrant un regard vrai sur des vérités nues.



Derrière la façade, derrière l'apparence, derrière les fenêtres de cet immeuble, des cœurs souffrent sans même le savoir, le réalisent au fil d'un récit qui avance, confession à un ami, lettre à une amie, messages sur un répondeur à un époux décédé.



Des vérités cachées font surface, ce dont on se protège en détournant simplement le regard, pensant naïvement cela suffisant - mais les vérités sont des prisonnières rebelles.



Avec une écriture aussi belle que légère, épargnant ainsi habilement tout pathos qui déséquilibre, ce livre porte sur les souffrances de la solitude, sur le temps qui passe - "la poussière du temps", les rêves meurtris, les actes manqués, les rapports de force instillés dans nos vies sans qu'on y prenne même garde.



Les histoires se mêlent - comme des voisins dans la vie, les pardons à soi ou aux autres parsèment les pages ou sont les quêtes de ceux qui ne l'atteignent.



Et ainsi, on écoute les "bandes originales intimes" des personnages sur fond de crise du logement et mouvements de protestation - et la musique douce et amère nous manque lorsqu'on ferme le livre.
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Trois étages

C'est à la fois déroutant et plaisant de parcourir les 3 étages de Eshkol Nevo chez @editions_gallimard



3 étages comme notre appareil psychique selon Freud : le ça, le moi et le surmoi.

3 étages pour 3 personnages qui reflètent une société de solitude et en mal de repères.

3 étages pour les 3 parties qui composent ce livre avec une nette préférence pour la 2 et la 3.

3 étages pour 3 morceaux de vie dont on ne connaîtra pas forcément le dénouement ( et ça laisse un peu sur la faim).

3 étages pour 3 confessions qui s'exprimeront de 3 façons différentes.



Un immeuble tranquille dans la banlieue de Tel-Aviv. Les gens qui y vivent se croisent sans se connaître, comme dans de nombreux immeubles.

Au premier vit Arnon, avec sa femme et ses deux filles. Ancien militaire, paranoïaque, il bascule dans l'obsession convaincu que son vieux voisin a abusé de son aînée.

Pulsions et folie font de son histoire la partie la plus sombre du livre, et j'avais hâte de grimper au deuxième étage pour y découvrir la correspondance de Hani à sa meilleure amie qui vit aux USA. Surnommée la veuve par ses voisins, son mari étant absent la plupart du temps, femme au foyer qui ne s'épanouit plus dans ce rôle, persuadée de sombrer dans la folie comme sa mère, elle oscille entre fantasmes et réalité.

Une fois son lourd secret dévoilé, on peut monter au dernier étage pour y rencontrer Déborah, juge à la retraite, récemment veuve, seule, extrêmement seule, qui décide de se rendre pour la première fois à une manifestation, sans savoir que cet acte va bouleverser sa vie.



Dans ce livre on plonge dans l'intimité de chaque appartement mais sans tomber dans le voyeurisme.

Le sujet est original, l'écriture est travaillée et agréable. C'est mon premier livre de cet auteur et c'est une jolie découverte
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La dernière interview

je ne connaissais pas l'auteur, je ne sais pas si c'est auto-biographique car fiction et réalité s'entremêlent. Le narrateur répond à des questions d'internautes sur un site web: ce n'est pas spontané et l'auteur n'a pas eu envie d'y revenir, il a décidé de cesser d'écrire, sinon, il aurait fallu regrouper les thèmes, éviter les répétitions. Outre les anecdotes, le narrateur répète ce qu'est devenue sa vie, il est victime d'une dys-ryhtmie (proche d'une dépression) sa femme veut le quitter, sa fille aînée a choisi l'internat, son meilleur ami se meurt d'un cancer; le tout se passe en Israël et dans tous les pays où l'écrivain est allé donner des conférences (même des pays à risque pour lui comme la Palestine et la Syrie)notamment en Amérique du sud.

Heureusement, il ne répond pas vraiment aux questions des internautes car elles sont assez peu originales: pourquoi, où et comment écrivez-vous etc. Ecrit en 2018, sortira en août 2020 (je m'aperçois que je n'ai pas attendu la date de sortie, désolée)
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Le cours du jeu est bouleversé

C'est si rare de voir évoluer des personnages d'un roman en y croyant à chaque instant !

Ce qui leur arrive n'est pas toujours vraisemblable - mais la vraisemblance n'est pas la première qualité de la réalité. Par contre, les contradictions, les incohérences, les cicatrices qui font chaque être humain sont si bien tissées que j'ai eu l'impression de connaître chacun des "héros" de ce livre.

Vraiment très fin. Vivement le prochain !
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Trois étages

Roman ou recueil de nouvelles ? Trois étages, trois familles, et trois textes, qui ne sont ni franchement liés entre eux, ni totalement indépendants. Quelques phrases dans la troisième nouvelle, par exemple, nous permettent de trancher clairement un point resté en suspens dans la deuxième. Les personnages sont certes singuliers, mais terriblement proches de nous : ils doutent, ils se mettent en colère, ils sont aveuglés parfois, ils tremblent pour leurs proches. C'est drôle, émouvant, ironique. Un auteur que je découvre, et dont je lirai certainement d'autres titres.
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La dernière interview

Un petit chef d'œuvre. Une construction originale qui rend lisible un livre très riche et très dense. Une interview qui devient en fait une suite de "micro-nouvelles" qui dressent un portrait d'un homme et de son entourage, avec des esquisses, ça et là, de sa société.

Un livre très humain, très fort et très simple.
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Quatre maisons et un exil

Quatre maisons et autant d'exils, des exils et des errances qui permettent de (re)découvrir des maisons. Gardienne de la mémoire et garante d'équilibre, la maison se dresse comme le prolongement en vertical de la terre : la parcelle et la bâtisse sont investies des promesses et des nostalgies. Les deux sont marquées par les souvenirs des générations passées, qui se superposent comme les étages de cette maison aux murs trop fins, qui laissent le voisin s'installer avec ses odeurs, ses voix et les bruits de ses mouvements. Une fois occupée, une maison dévoile ses insuffisances, et son apparence dure est vite contredite par ses fragilités. Progressivement elle se transforme en prison étouffante et elle pousse vers le seul échappatoire envisageable : l'exil. Mais les richesses de l'errance se dispersent en absence d'une structure extérieure qui puisse les accueillir : un bonheur vécu devient réel en dehors de soi après avoir été partagé, un souvenir se solidifie grâce à une photo accrochée au mur.



Dans une ambiance où la mort est omniprésente, les confrontations et les dilemmes des personnages sont d'autant plus puissants car ils traduisent la même chose, mais déclinée en formes multiples : trouver son équilibre dans la vie.
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La dernière interview

Il s’agit d’un roman dont l’auteur retranscrit les échanges par voie numérique avec ses lecteurs. Le tout sous forme d’interviews. Il n’y a pas de chapitres, chaque question qui lui ait posée, entraine des réflexions plus ou moins étoffées, qui nous font découvrir au fil des pages, le passé, le présent et l’avenir du narrateur, un écrivain connu et reconnu dans son pays.

Le narrateur, la quarantaine, est quelque peu tourmenté, son seul ami est en train de mourir lentement d’un cancer qui le ronge. Il passe de longs moments à son chevet et partage avec lui les souvenirs des nombreux voyages et aventures qu’ils ont vécus. Il lui parle aussi de sa situation conjugale en déliquescence depuis qu’au retour d’une conférence en Amérique latine, il confesse à son épouse adorée, qu’il a eu une relation avec une jeune femme. Cette déclaration déclenche dans sa vie une révolution. Sa compagne s’éloigne de lui inexorablement physiquement, affectivement, intellectuellement. Mais ne lui fait aucun reproche. En fait cela remet leur couple en question. Il craint de la perdre, de vivre éloigné de ses jeunes enfants qu’il aime par-dessus tout.

Nous apprenons au cours des réponses qu’il fait à ses lecteurs, qu’en fait il a inventé cette histoire de relation extra-conjugale, qu’il voulait provoquer je -ne-sais-quelle jalousie, une discussion, un peu d’animation dans son couple peut-être un retour de flamme ? Il a lamentablement échoué et il a beau expliqué le subterfuge à son aimée, elle ne le croit plus et met en doute toutes ses paroles. Elle lui reproche d’être un écrivain, d’agir, de respirer, de penser comme un écrivain. De se servir de tout ce qu’il vit et de ce que son entourage vit, comme matière pour ses écrits. Sa fille aînée lui fait également ce reproche et préfère s’éloigner de lui malgré l’amour qu’elle lui porte, pour ne pas retrouver ses émois de jeune fille dans les livres de son père.

Belle construction narrative, beau roman chargé en émotion et qui permet au lecteur de toucher du doigt une partie de la réalité d’un pays dont on n’entend parler qu’au travers de la violence d’un conflit inextricable.

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La dernière interview

Le principe de ce livre est le suivant : des internautes ont adressé à l'écrivain leurs questions. Il répond à chacune d'entre elles, parfois très indirectement, en commençant par raconter une histoire. Il lui arrive d'évoquer sa vie personnelle, ses problèmes, ceux avec sa femme, sa fille, son chagrin de voir son meilleur ami malade, tout en restant très drôle. le rendez-vous chez la psychologue pour son fils est hilarant. Il lui arrive d'esquiver avec grâce, en régalant le lecteur d'un petit conte et nous emmène partout, en Amérique du Sud, en Allemagne.

Les histoires peuvent s'inspirer de la réalité, ce qui va contrarier l'entourage de l'écrivain. Celui-ci en a conscience ou non, voire ne sait plus dire sa vérité.



Les questions ont-elles été inventées pour créer un type de récit complètement inédit ? Les réponses sont-elles sincères ? Aucune importance car ce tourbillon d'inventions est un vrai régal, très sensible et amusant.



Un grand merci à Gallimard et Babelio de m'avoir offert ce livre à lire en avant première.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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La dernière interview

Dialogue avec les doubles d'un auteur en panne, portrait en affabulateur où se projettent peines et pertes. Avec humour et un vrai sens du récit et du détour, Eshkol Nevo parvient à évoquer non seulement les lassants affres de l'écriture, de l'amour qui s'éteint, mais aussi son rapport contradictoire à son pays, Israël, et surtout sur une vérité sur soi découverte uniquement dans la fiction. La dernier interview, un grand roman sur notre besoin de fiction.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Jours de miel

Un assemblage drolatique, où les problèmes d’érection des uns côtoient les observations ornithologiques des autres, où les amours adolescentes s’estompent dans des voyages au long cours.
Lien : http://www.chronicart.com/li..
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Quatre maisons et un exil

ne réalité plus qu’inscrite dans le présent, un combat quotidien pour la vie, l’expression, les rêves. Une réalité douce-amère au goût de paprika. Pour tous ceux de l’Ailleurs, un roman sur la difficulté de vivre dans l’Ici… Quatre maisons reliées par les fils de la vie, quatre histoires qui se croisent et se nouent. Un seul exil, dont les multiples visages reflètent une seule réalité : partir. Regards… Ce roman est d’abord l’histoire Amir et Noa, un jeune couple qui tente la vie à deux dans une petite ville à mi-chemin entre Tel-Aviv et Jérusalem, villes où ils suivent respectivement leurs études. Dans la maison mitoyenne à la leur vivent Sima et Moshé : une jeune femme qui s’ennuie, un homme qui se laisse influencer par les pressions très religieuses de son frère rabbin. En face, les voisins sont paralysés par la peur et le deuil depuis que leur fils soldat est mort au Liban - sacrifice à Tsahal la terrible. Et puis il y a Sadek, cet ouvrier palestinien qui en voyant la maison de Sima et Moshé reconnaît la maison à laquelle la guerre de 1948 a arraché sa famille et dont il a toujours la clé sur lui… Entre ces maisons, un fil rouge, celui de l’exil… Exil du meilleur ami parti faire le tour de l’Amérique du Sud. Exil d’Amir qui a passé sa vie a déménager, et qui n’arrive pas à se fixer. Exil de ceux qui ont trop souffert et qui quittent Israël, cette terre précieuse de l’Orient, magique et envoûtante, écorchée à vif et dont les plaies béantes sont une injure à la Paix. Et enfin, exil des Palestiniens chassés de leurs foyers et dont l’espoir s’amenuise chaque jour. Destins croisés, pays déchiré… Le quotidien d’Israël dit avec des mots simples : les histoires d’amour des étudiants fans de Nirvana, les pitas et les falafels pris dans les snacks, les projets d’avenir. Les religieux, les laïques, les attentats, la peur. Mais surtout les rêves de paix, ancrés dans le présent, tournés vers l’avenir, dans ce pays où tout reste à faire. Eshkol Nevo nous offre un très grand livre, plein de sensibilité et de clairvoyance sur les sentiments et les relations entre hommes et femmes, entre parents et enfants, mais aussi entre les peuples. Une belle réflexion sur ce que peur vouloir dire « avoir un foyer » et qui permet de comprendre un peu mieux la société israélienne. Quatre maisons et un exil a reçu le Gold Book Prize en 2005, ainsi que le jeune prix franco-israëlien Raymond Wallier.
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Neuland

J'avais envie de m'ouvrir sur le monde, de découvrir d'autres littératures, d'autres regards sur l'Homme. Alors j'ai voulu commencer par la littérature israélienne et suis tombé par hasard sur ce roman d'Eshkol Nevo.



Quelle claque. Je ne pensais pas pouvoir être autant captivé par une écriture.



Difficile de résumer cette fresque générationnelle qui s'étend de à peu près de 1939 à 2006 sans dévoiler des éléments cruciaux de l'intrigue. J'ai préféré me fier aux précédentes critiques plutôt qu'au résumé et je pense avoir bien fait.



Remise en question de notre mode de vie, de notre rapport avec l'autre, de nos certitudes... C'est un roman de bouleversements porté par des personnages attachants et jamais caricaturaux. Une mention spéciale pour Alfredo, ce détective privé qui apporte beaucoup de fraîcheur à l'intrigue.



Il est vrai que la narration est particulière et peut amener à des difficultés de lecture : ellipses temporelles inattendues, changement de lieu, de narrateur... J'ai personnellement adoré me laisser guidé à l'aveugle par Eshkol Nevo.



Qu'il est plaisant de découvrir de telles pépites littéraires. C'est avec ce genre de romans que je me rappelle à quel point la lecture est le meilleur voyage qu'il soit.
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Trois étages

Tel le roman cairote d’ Al-Aswany «  L’ immeuble yacoubian « , Eshkol Nevo raconte les problèmes rencontrés par les habitants d’ un bâtiment bourgeois de trois étages, situé à Tel-Aviv.

Au premier étage, un soupçon entraîne la séparation ‘ un couple. Au second, le désir déstabilise le quotidien d’ une jeune mère de famille. Au troisième, la solitude perturbe l à vie rangée d’ une retraitée.

Ces trois nouvelles sont captivantes, les dialogues percutants. La dernière a ma préférence .

L’ auteur, écrivain talentueux, analyse, avec vivacité, simplicité et réalisme, la société israélienne actuelle.

J’ ai lu, avec plaisir et grand intérêt, ces histoires. J’ avais , aussi, beaucoup apprécié la lecture de ses romans, en particulier, » Jours de miel »
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La dernière interview

Autre roman de la rentrée littéraire lu récemment.



Le dernier roman d'un écrivain israélien, qui visiblement remporte un succès dans de nombreux pays mais que je n'avais encore jamais lu.



La forme de ce roman est très particulière et originale. C'est une interview fictive d'un écrivain via messagerie Internet.

Aussi, lit-on 466 pages de questions réponses sur une multitudes de thèmes: vie de l'écrivain, travail d'écriture, relations avec sa compagnes et ses enfants, inspirations, Israël, le conflit israélo-palestinien...



C'est passionnant à lire car chaque réponse quasiment donne lieu à un court récit, très complet et détaillé, romanesque et inventif comme de la pure fiction.



Voici donc un livre inclassable mais marquant parmi tous les livres publiés à l'occasion de cette rentrée littéraire.



A lire je pense!
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Jours de miel

Le premier mot qui me vient à propos de livre est tendresse, la tendresse infinie entre tous ces personnages. Et pourtant ! Il y a du loufoque aussi.

Un riche américain veut faire un don d'un mikvé dans une ville d'Israël. Cette ville s'appelle la ville des Justes. Ça ne s'invente pas. Le mikvé est un bain public rituel pour se purifier. En particulier, les femmes s'y lavent après avoir eu leurs règles. Ce riche américain veut offrir ce bain à la mémoire de son épouse défunte.

Le maire s'attelle à la tâche, aidé par son fidèle adjoint Ben Tsouk. Celui-ci ressent la présence de la femme de sa vie, disparue depuis sept ans. Il fait réaliser les travaux par Naïm, en réalité Noam, qui se fait arrêter par les militaires car il a trop observé avec ses jumelles. Entre temps, une colonie d'exilés russes arrive dans le quartier de la ville où sera édifié le mikvé … Ils ne parlent pas hébreu et ne sont pas juifs.

S'ensuivent bien des aventures, toutes plus incroyables les unes que les autres. On sourit souvent à la lecture de cette histoire impossible à raconter, truffée de moments vraiment inattendus. Nevo possède l'art de raconter les histoires, comme si elle était racontée à voix haute, au coin du feu, tous les épisodes s'enchainant à merveille.

Il évoque ou interrompt l'action pour reprendre plus tard et dévoiler des faits.



Ce roman pose des questions relatives au déracinement, à l'emprise sur son destin. Qu'est-ce qui conduit à un « bon » destin ? À quelles valeurs doit-on rester fidèle ? À soi ? À ses instincts ? Où obéir aux règles ? Est-ce important de ne pas décevoir les autres, même au prix de l'oubli de soi ?



Ce livre est avant tout drôle et plaisant. À chacun d'y prendre ce qu'il souhaite.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Neuland

Ouvrage entamé l’enthousiasme "gros comme ça", Neuland est sans conteste de la très bonne littérature…Oui, mais, encore faut-il y être sensible, y adhérer, s’en imprégner, et et trouver la clé pour y naviguer avec délice…



Neuland est impossible à résumer, en tout cas, d’en donner les grandes lignes directrices. Le lecteur navigue au gré des personnages qui prennent la parole et qui eux même naviguent dans le temps et l’espace. A la longue, il faut avouer que c’est fatigant, perturbant. Sans doute faudrait-il avoir devant soi le temps pour s’y consacrer sans trop de contraintes extérieures pour vous en détourner. Sans doute faut-il avoir pour lui l’esprit disponible…

Bref, pas vraiment le moment pour moi pour ce livre-là, qui n’a pas su me captiver , ni me retenir, et qui a lessivé mon cerveau au lieu de lui redonner un peu de jus.



Dommage, j’aurais tant voulu pouvoir persévérer…..


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Jours de miel

Un riche américain decide d'ériger , dans la Ville Des Justes , en Galilée , un bain rituel à la mémoire de son épouse décédée .

Autour de cette construction évoluent divers acteurs. Des émigrés russes au maire de la cité, du jeune arabe à la belle Ayélet, se dessinent des vies tumultueuses.

L'histoire se déroule dans un pays Israël , traumatisé par l'espionnage militaire, où se mêlent , dans la vie quotidienne , religion et croyances populaires , rites ancestraux et fétichiste .

Les personnages sont truculents, attachants, émouvants.

"Jours de miel" est un vrai plaisir de lecture , un moment de bonheur.
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Le cours du jeu est bouleversé

Des amis se retrouvent pour suivre la coupe du monde 98. Ils écrivent sur un papier le vœu qu'ils voudraient voir se réaliser dans leur vie d'ici la prochaine coupe du monde. Cette idée va bouleverser le cours de leur vie. Un roman intéressant mais qui ne laisse pas beaucoup de traces.
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Quatre maisons et un exil

QUATRE MAISONS ET UN EXIL de Eshkol Nevo



Ce premier roman de l'auteur israélien Eshkol Nevo m'a vraiment beaucoup plu. À l'aide de courts chapitres, nous passons d'une famille à l'autre - un couple d'étudiants, un couple avec deux enfants, un couple ayant perdu leur garçon soldat, des Palestiniens ayant perdu leur maison et aux lettres d'un ami en voyage en Amérique latine. C'est bien écrit et les personnages sont attachants.



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