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Citations de Françoise Bourdin (1310)


«  Quoi de plus exaltant qu’observer des lionceaux jouant avec leur mère , des tigres arpentant d’un pas chaloupé leur territoire avant de se coucher paresseusement au soleil , des ours polaires nageant dans une eau glaciale , ou encore les premiers émois d’un girafon peinant à se dresser sur ses longues jambes?

Les parents appréciaient autant que leurs enfants ces visites en famille et au grand air.


Lorenzo avait décidé que dans «  Son Parc » il n’y aurait ni Manèges, ni Attractions, rien qui évoque une fête foraine , afin que toute l’attention, y compris celle des plus petits , se concentre sur le Spectacle «  Des animaux dans la Nature » .....
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Le plus longtemps possible, il faudrait qu'Ivan reste cet amant séduisant et mystérieux à qui elle pouvait penser en s'endormant seule certains soirs.
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Et quand, des années après, je me retournerai sur ma vie, je pourrai me dire qu'on prend parfois des chemins sans savoir où ils mènent, et qu'on n'en a que faire, du moment qu'on avance à côté des personnes qui comptent.

Extrait de "Karen et moi" - Agnès Ledig
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Rose n’avait jamais aimé personne autant que sa chienne. Ni même ses parents qui étaient passés dans sa vie à l’envers, sans jamais lui dire je t’aime.

La robe bleue, Nadine Monfils.
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Les gens ne réalisent heureusement pas à quel point le fric influe sur les résultats d'enquêtes criminelles. Avec les outils scientifiques mis à notre disposition, la plupart des crimes seraient résolus si nous nous en donnions les moyens. Mais chaque prélèvement et chaque analyse coûtent; le succès a un prix.

Extrait de Ceci est mon corps, ceci est mon péché - Maxime Chattam
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Sous ses semelles, le tapis de feuilles était trop humide pour craquer et il progressait en silence, attentif aux autres bruits de la forêt. Combien de petits animaux étaient en train de s'immobiliser ou de se terrer à son approche ? Les oiseaux chantaient déjà moins fort avec l'arrivée du crépuscule, et à présent le brouillard s'étendait partout entre les arbres. Au loin, une détonation retentit soudain et le son se répercuta, porté par l'eau des étangs. Un chasseur solitaire à cette heure tardive ? Nicolas s'arrêta, essayant d'estimer la distance qui les séparait. Par prudence, il se signala en rappelant Aramis d'une voix forte. Il perçut faiblement une réponse et se remit en marche, rassuré.
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La rémunération des marins pêcheurs se faisait à la part, liée à la valeur des captures, et trouver le bon endroit où descendre le chalut était une question d'instinct. Quand l'équipe était soudée, les hommes travaillaient avec un minimum de mots, un regard suffisait pour coordonner leurs gestes.
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Dan regarda sans les voir les trophées alignés sur les étagères de la vitrine. Il les avait trop souvent détaillés pour y être encore sensible. Toute la carrière de son père s’affichait là, bien en évidence, proclamant la gloire d’un champion.

Un ancien champion, ce qui rendait la chose à peine plus supportable. Durant près de dix ans, Gabriel Larcher s’était illustré sur les circuits, se mesurant avec succès aux plus grands pilotes de l’époque. Certains disaient qu’il avait eu la chance de trouver l’écurie providentielle et les bons sponsors, d’autres murmuraient qu’il avait eu de la chance tout court car il s’était parfois comporté comme une tête brûlée.

Dan soupira et se détourna. Être une tête brûlée lui semblait un terme assez flatteur. Certes, à l’époque de son père, courir en Formule 1 était encore plus dangereux qu’aujourd’hui, les règles strictes de sécurité ne s’étant peu à peu mises en place qu’au fil des accidents mortels. Gabriel était connu pour prendre des risques et en infliger aux autres. En se faisant un nom, il s’était fait des ennemis. Cependant, à tort ou à raison, il demeurait un grand vainqueur et les gens se souvenaient de lui. Dan avait voulu suivre ses traces, marcher dans ses pas, hélas il n’y était pas parvenu et il ne se remettait pas de cet échec.

Pourtant, qu’avait-il à se reprocher ? De n’avoir pas été assez fou, assez doué ? Il s’était donné à fond, parfois même surpassé, mais ça n’avait pas suffi. Était-ce donc si difficile de réussir ? Pouvait-on accuser le mauvais sort, la pluie, les mécaniciens, les pneus ? Le pilote n’était qu’une partie d’un tout. Néanmoins, quelques-uns parvenaient à se distinguer, y compris au volant d’une voiture médiocre. Parfois, une ascension fulgurante prouvait que, malgré tout, l’homme comptait autant que la machine, quoi qu’en pensent les ingénieurs.

Dan s’éloigna de la vitrine, agacé d’être resté planté là. Personne n’aurait compris qu’il expédie toutes ces coupes au fond d’un placard, pourtant il en mourait d’envie. Son père aurait pu les conserver chez lui, toutefois les exposer ici avait un intérêt commercial. En les découvrant, les clients restaient bouche bée ou bien hochaient la tête d’un air entendu. Le nom de Larcher était un sésame chez les mordus d’automobile. Dan songea avec amertume que sa propre sœur contribuait au prestige de la famille puisqu’elle parvenait à gagner des rallyes. Sa petite sœur ! Heureusement, son frère, Nicolas, avait fait d’autres choix, la vitesse et le bruit des moteurs ne l’ayant jamais intéressé.

Il quitta le hall d’accueil et gagna le parking balayé par un vent glacial. Alors qu’il rejoignait sa voiture, Valentine arriva au volant de la sienne.

— Dan, Dan ! hurla-t-elle, agitant un bras par la fenêtre.

À peine arrêtée, elle se rua sur lui.

— Tu n’as pas vu ma course d’hier ? Je t’ai envoyé la vidéo, tu ne vas pas en croire tes yeux !

— Je l’ai regardée en arrivant ce matin.

— Alors ?

— Tu as été brillante…

— C’est tout ? Papa m’a téléphoné pendant un quart d’heure, il avait plein de choses à me dire. Pas toujours gentilles, mais tu le connais.

— Bien sûr, soupira-t-il.

Puis, devant l’air déçu de sa sœur, il s’empressa d’ajouter :

— Bravo, ma puce. Je le pense sincèrement. Et ton copilote est formidable, ne t’en sépare jamais.

— Hors de question, on s’entend trop bien. Tu déjeunes avec moi ? Je t’invite pour fêter ça ! J’ai appelé Nick, il est d’accord, alors pour une fois on sera tous les trois ensemble.

L’enthousiasme de Valentine était communicatif, comme son sourire.
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J’aimerais qu’il y ait des compteurs pour tout ! Qu’on puisse totaliser les gestes et les heures. J’ai refait le lit conjugal environ trois mille fois, j’ai monté des milliers de marches pour aller vérifier le sommeil de nos enfants, j’ai rempli et vidé des centaines de machines avec le linge et la vaisselle sales de tout le monde, j’ai balayé des kilos de miettes que je n’avais pas semées moi-même, j’ai dû plier une montagne de chaussettes qui ne m’appartenaient pas… Femme au foyer, c’est vraiment une vocation à la con !
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"_Imbécile ! Nous sommes ridicules à nous traîner ainsi dans la neige. Tu triches ! Toi non plus, tu n'as rien compris. Ru baises au lieu de faire l'amour. Tu méprises au lieu de connaître. Tu imagines au lieu de vivre. Tu t'accroches à des souvenirs qui sentent la charogne. Parce que tu as peur. Des autres. Des ombres. De la terre. De ne pas être à la hauteur."
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Profiter de la vie tant qu'elle se montrait
clémente était essentiel. p 187
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Et même si les bouleversements imposés par Paul pour l’exploitation le mettaient toujours en colère, il était néanmoins, dans le secret de son cœur, satisfait qu’un de ses fils ait repris le flambeau.
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À cet âge-là, quand on s’aime, c’est pour de vrai.

Un train d’avance
Franck Thilliez.
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En sortant du ventre de sa mère, le girafon tombait de deux mètres de haut et recevait sur la tête trente litres de liquide amniotique. Presque aussitôt, il tentait de se mettre debout sur ses longues jambes et tombait plusieurs fois avant d'y parvenir. Un spectacle si attendrissant que les soigneurs étaient capables de se relayer jour et nuit pour ne pas le manquer.
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Vous avez lu la production policière de ces dernières années? Ça regorge de meurtres sanglants, de viols, de pédophilie, de serial killers tous plus abjects les uns que les autres. Ce n'est plus une librairie, c'est une boucherie, un abattoir à livre ouvert! Et les lecteurs en redemandent.

Giacometti & Ravenne, "Best-seller"
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Le retour au pays fut émouvant et éprouvant.
D'abord parce qu'une grève de contrôleurs aériens parisiens éclata le matin où Ajatasharu devait s'envoler, retardant ainsi de six heures et dix-huit jours le départ. Ensuite parce qu'un dangereux terroriste détourna dès le décollage l'appareil qu'il voulut écraser contre la tour Eiffel. Le pilote réussit à rejoindre la côte Ouest des États-Unis sans que l'homme ne se rende compte de rien, et écrasa son avion contre la réplique miniature du monument français de l'hôtel Paris Las Vegas. Bien qu'aucun blessé grave ne fût à déplorer (il n'y eut que des morts ! Et quelques vivants), le timing du vol en prit un sacré coup.

Extrait de la nouvelle de Romain Puértolas : Les 40 ans d'un fakir.
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Pascal s'est endormi face à la cheminée, bercé par le crépitement du feu et ce sentiment si troublant que la vie n'en fait finalement qu'à sa tête et mène les hommes par le bout du nez, pour leur faire vivre des situations dont l'incongruité n'empêche pas le plaisir.
(p. 145 - Agnès Ledig)
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Nous restons ainsi un long moment. Incapable de dire si cela a duré une minute ou dix, je prends conscience de la vraie relativité d'Einstein, celle qui lui faisait dire que poser sa main sur un poêle brûlant une minute semble durer une heure, et s'asseoir à côté d'une jolie fille une heure semble durer une minute.

Extrait de "Karen et moi" - Agnès Ledig
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Cette fois, en lui portant sa tasse, elle avait osé lui demander s'il attendait quelqu'un.
- Non, avait-il répondu de sa voix grave, je n'attends plus que des souvenirs.

La robe bleue - Nadine Monfils
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Vallongue, 1945

Clara sursauta quand le bruit de la détonation, pourtant très étouffé par l'épaisseur des murs, parvint jusqu'à elle.
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