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Critiques de Michael Connelly (3219)
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Une vérité à deux visages

Harry Bosch c'est Harry Bosch. Il ne changera jamais. Surtout pas à son âge. Bosch est toujours bénévole au service de police de San Fernando, il travaille avec autant d'ardeur aux dossiers non résolus. Un en particulier, celui d'Esme Tavares qui titille aussi beaucoup le chef de police. Et voilà que deux pharmaciens, père et fils, se font tirer sur leur lieu de travail. Et voilà que Bosch sent renaître ses facultés d'enquêteur de terrain. Et voilà que son ancienne collègue du LAPD, Lucia Soto, vient le rencontrer avec des gens du bureau du procureur concernant un vieille affaire sur laquelle avait enquêté Bosch et qui avait envoyé le prévenu dans le couloir de la mort. En prison depuis plus de 20 ans, celui-ci demande une révision de sa sentence en accusant les policiers d'avoir fabriqué des preuves contre lui. Le sang de Bosch ne fait qu'un tour ...lorsque l'on touche à son intégrité et son honnêteté, il est prêt à tout pour se blanchir. Alors, les thèmes de rancoeur, loyauté, fidèle amitié, humanité et professionnalisme sont encore et toujours au coeur de ce récit. Et bien sûr, l'auteur ne peut fermer la porte sur ces histoires sans en ouvrir une autre. Malgré l'âge de la retraite, nous n'en avons pas encore fini avec Harry Bosch .
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La blonde en béton

Un argument en béton ne se discute pas. Mais lorsqu’un tueur en série indique plus ou moins où est enterrée une blonde, sous le béton, l’affaire rebondit et doit être discutée.

D’autant que Harry Bosch est actuellement accusé d’avoir assassiné un tueur en série, et que ce dernier meurtre parait bien avoir été exécuté par la même personne. La haine de la police, à cause de sa violence depuis le meurtre de Rodney King, est mise en épingle par l’avocat de la veuve.

Bosch aurait-il tué, de sang-froid, un innocent, un bouc émissaire dont la police aurait inventé les crimes pour couvrir son assassinat ?

Une avocate, Honey Chandler, surnommée Money Chandler, se surpasse en intelligence et en cynisme. Bosch est accusé, et pourtant il la surpasse en cynisme. Nous assistons donc avec délices à un procès /passe d’armes. Bosch remarque par exemple que l’avocate, désireuse de soigner son apparence, laisse retomber une boucle de cheveux, montrant ainsi son unique préoccupation qu’est la justice.

Parfois, elle marque une pause, non pas pour regarder ses notes, mais pour attirer encore plus l’attention des jurés qui sont tout ouïe.

Un journaliste intervient, et Connelly y va de ses remarques sur le fait que la presse va toujours dans le sens des vainqueurs, or son héros Bosch représente plutôt un perdant, rien ne l’aide, ni le nouveau meurtre, ni son implication dans celui-ci, ni le témoignage du spécialiste des meurtriers en série, en plus de la pugnacité de l’avocate que Bosch ne peut qu’admirer, même si elle l’enfonce avec hargne chaque jour un peu plus.

La justice, lui dit-elle, « ne voit pas, n’entend pas. Elle ne peut ni sentir, ni parler. La justice n’est qu’une blonde en béton. »

Les jurés assistent en général aux procès pour ne pas aller au bureau ou à l’usine. Et, une fois dans le box, ils passent leur temps à essayer de suivre les débats, et s’ennuient prodigieusement. L’avocate a choisi douze individus en fonction de leur incompétence, totalement ignorants du système judiciaire, la manipulation devient plus facile.

La blonde, comme toutes les assassinées avant elle, figurait dans des films pornographiques, et se faisait de l’argent extra en solo.

Pour conclure, chacun en prend pour son grade dans ce thriller maniant les concepts et les hypothèses quant au meurtrier.

« Sur cette terre, personne n’est ce qu’il prétend être. Personne. Dès qu’on se retrouve seul chez soi, derrière la porte fermée et verrouillée… Et, quoi qu’on en pense, personne ne connait personne. Dans le meilleur des cas, on peut seulement espérer se connaitre soi-même. Et parfois, quand on y parvient, quand on découvre sa vraie nature, on est obligé de détourner le regard… »

LC Thématique janvier 2023

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Le poète

Jack McEvoy, journaliste judiciaire au « Rocky Mountains News », vient d’apprendre que son frère jumeau Sean vient d’être retrouvé mort d’une balle tirée dans la bouche. Il travaillait sur une enquête difficile, le meurtre d’une jeune femme retrouvée coupée en deux morceaux et très rapidement l’enquête a conclu à un suicide, car plusieurs de ses collègues victimes du « blues du policeman », autrement dit un burn-out ont mis fin à leur jours ces derniers temps.



Après une période de sidération, Jack est submergé par la colère ce qui le pousse à remettre en question les conclusions de l’enquête. Il veut savoir, comprendre, d’autant plus que sur le parebrise de la voiture, on peut lire, à moitié effacés par la buée ces mots étranges : « Hors de l’espace, hors du temps » extraits d’un poème de Edgar Allan Poe.



Autre élément étrange, en faisant des recherches, Jack s’aperçoit, enfin limier, que le FBI enquête sur son frère. Il n’en faut pas plus pour qu’il fasse son enquête, se faisant engager comme consultant. S’ouvre alors une enquête sur les pas d’un serial killer.



L’enquête est passionnante, avec une analyse du comportement et de la pathologie des tueurs en série (comparables à ceux des violeurs), une approche des méthodes d’investigation du FBI, et des rebondissements multiples qui tiennent en haleine jusqu’à la dernière ligne.



J’ai bien aimé l’idée de donner la parole à un journaliste pour suivre et interpréter cette enquête, cela change des enquêtes menées par les policiers.



J’ai littéralement dévoré les quelques 760 pages du livre, les trois cents dernières lus, au détriment du sommeil (bonne compagnie pour une insomniaque chronique comme moi, je vous assure !)



Un grand merci à Anthony, bien connu de tous pour son blog les livres de K9 auquel je suis fidèlement abonnée, qui m’a permis de découvrir ce roman (que j’ai eu la chance de gagner) et son auteur dont je connaissais uniquement la série consacrée à Bosch que j’apprécie beaucoup. Il y a longtemps que je voulais découvrir les romans de Michael Connelly et j’ai adoré donc l’encombrement de ma PAL ne risque pas de s’améliorer.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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L'innocence et la loi

Un livre reçu grâce à Babelio/Masse critique, et en plus un Harry Bosch, c'est carrément le bonheur ;-)

Connelly nous a toujours habitués à des polars très axés sur les procédures policières.

Ici le roman est pratiquement entièrement construit sur le fonctionnement de la procédure judiciaire américaine.

En effet Mickey Haller, le demi-frère de Bosch, avocat, déjà rencontré précédemment, est accusé de meurtre et va assurer lui-même sa défense.

On a retrouvé dans son coffre le cadavre d'un homme et il est immédiatement incarcéré.

Il va devoir retrouver dans ses affaires passées quel client lui en veut assez pour le piéger de cette façon.

Bosch se propose bien sûr pour le seconder et enquêter.

Et le roman va vraiment se dérouler autour des différentes étapes de la grosse machine judiciaire américaine.

Caution ou pas caution, libération avec bracelet, interdiction de sortie de l'Etat, démêlés avec la partie adverse (l'accusation), arbitrage constant du juge, sélection des jurés, contestation sur les preuves, sur les témoins…



Cela pourra paraître rébarbatif à certains lecteurs, pour ma part j'ai été scotchée du début à la fin et je ne peux qu'admirer le savoir-faire de Connelly pour nous intéresser à ces pratiques ! Bravo au « boss » ;-)

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Les égouts de Los Angeles

Un gosse, un soir non loin de la Hollywood drive à L.A.. Alors qu'il s'évertue à taguer une vieille canalisation abandonnée, il est dérangé par des hommes qui viennent y cacher un cadavre.



Prévenu, Harry Bosch, inspecteur au LAPD (Los Angeles Police Department), est rapidement convaincu qu'il ne peut s'agir que d'un meurtre, pas d'une overdose comme on voudrait le faire croire.



D'autant que ce cadavre, cet homme, William Joseph Meadows, il le connait. Un ancien de Saïgon, un ancien "rat", comme lui, qui pénétrait dans les tunnels vietminh pour y dénicher l'ennemi.



De fil en aiguille, son enquête va le mener à s'interroger sur le cambriolage d'une banque, opéré quelques mois plus tôt et dont le mode opératoire est bien particulier : des galeries creusées à partir des égouts et quelques coffres ouverts pour un butin assez maigre en apparence.



D'abord débarqué de cette affaire par le FBI qui s'est déjà intéressé à Meadows dans le cadre du cambriolage, Bosch intégrera finalement une de leurs équipes pour mener cette enquête avec l'agent Eleanor Wish tout en essayant de comprendre à quel point il est manipulé et en tentant de se débarrasser des deux agents des Affaires Internes qui ont juré d'accrocher son insigne à leur palmarès.



A mon avis :

Premier de la série des Harry Bosch écrit par Michael Connelly, Les égouts de Los Angeles est déjà dans le ton des suivants et notamment du Cadavre dans la Rolls évoqué il y a quelques semaines dans mon blog.



Autant dire que le ressenti sur cette lecture se rapproche fortement de ce que j'avais pu écrire à l'époque : un bon polar, à l'ancienne, lissé, qui nous installe dans un fauteuil, sur des rails... à la différence près qu'il n'y a plus l'effet de la découverte.



Ainsi, même s'il s'agit d'un polar de grande qualité, qui se lit très bien et qui reste très intéressant, on ressent ce décalage lié à son ancienneté et à la plume parfaite mais légèrement désuète du Connelly des début, qui fera sans doute le bonheur des nostalgiques du genre.



Comme on regarderait un film policier à la Bogart, on entre dans ce livre en costard cravate et on en ressort avec le brushing toujours impeccable.



On y trouvera des rebondissements et de l'action, mais on n'est pas remué de l'intérieur, on reste à la surface (pour visiter les égouts c'est embêtant quand même...).



Bref, je m'en tiendrai à cette impression déjà expliquée pour le Cadavre dans la Rolls, celle d'un polar bien écrit et facile à appréhender, mais qui manque un peu de punch au regard des polars d'aujourd'hui.



A conseiller aux nostalgiques donc...



Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :

https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
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Mariachi Plaza

Dans la grande tribu des auteurs de polars, il en est encore d'importants qu'il me reste à découvrir, il en est même certains dont je devrais avoir honte de ne connaitre que le patronyme... Mais bon, amis "Babéliotes" on a tous nos préférences, ceux dont on ne peut pas rater la sortie du dernier opus.

Pour moi, qui prône pourtant la diversité et l'éclectisme, Michael Connelly est incontournable.

Si ma dernière rencontre avec Harry Bosch, le flic cher à l'auteur (Dans la ville en feu), m'avait laissé sur ma faim, je viens de retrouver l'appétit, et quel appétit mes amis... gargantuesque...puisque j'ai dévoré ce Mariachi Plaza en quelques heures.

Proche d'un candidat au poste de gouverneur et dix ans après avoir été la cible d'un tireur non identifié, un homme meurt des suites de ses blessures.

C'est à Harry Bosch qu'est confiée l'enquête.

Associé à une jeune inspectrice et sous la pression permanente de sa hiérarchie et des politiciens en campagne.

Avec ses manières bien à lui, parfois en marge de la légalité, ce bon vieux Hieronymus (Ne riez pas, c'est son vrai prénom), à quelques mois de la retraite, aura à coeur de découvrir le coupable de ce crime.

Sa jeune collègue, quant à elle, ressort des archives un vieux dossier qui la touche de près. Il lui faudra convaincre son mentor et l'entrainer dans sa quête de la vérité sur cette affaire qui vit des enfants périr dans un incendie d'origine criminel.

Connelly ne fait pas dans le sanglant ou la surenchère de violence, il fait dans l'investigation et l'enquête de terrain. Son flic est un fonceur qui va au contact.

Michael Connelly pointe du doigt les travers d'une société que le pouvoir politique tente de contrôler. Bosch est un poil à gratter que même une hiérarchie aux ordres a du mal à gérer.

Une fois de plus, l'auteur réussit à tenir son lecteur en haleine tout au long de ce roman. L'un des meilleurs de la série consacrée à son policier, il me semble.

Mais, encore une fois, je ne suis pas objectif... Je suis fan...
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Les Ténèbres et la Nuit

Il va falloir nous y habituer, Renée Ballard va peu à peu remplacer notre cher Harry Bosch !

Comme lui elle est opiniâtre, rebelle et adepte du « tout le monde compte ou personne » !

Heureusement Connelly nous distille encore un peu de Harry qui sert de « mentor » et « d'assistant » à Renée !

Et elle en a besoin car, comme d'habitude, elle doit mener deux enquêtes en parallèle.

L'assassinat d'un garagiste qui a dû s'endetter pour sortir du système mafieux, la question étant de savoir qui a intérêt à tuer quelqu'un qui rembourse régulièrement sa dette.

Et les crimes de deux hommes, surnommés les « hommes de minuit », qui agressent sexuellement des femmes seules chez elles.

Cette seconde enquête tient particulièrement à coeur à Renée qui s'impliquera très personnellement pour voir ces hommes sous les verrous !







Le déroulement des enquêtes est décrite de manière rigoureuse par Connelly, maître en la matière.

Il ne nous épargne pas la critique du système policier américain avec les lourdeurs et la corruption du LAPD, et les profondes injustices sociales qui découlent de la politique menée par Trump.

Les agressions sexuelles de femmes, qui ont toujours existé, sont ici disséquées (colère des conjoints délaissés, haine générale des femmes chez certains hommes, mises en relation simplifiées avec Internet).

Bref un polar avec une construction impeccable qui nous entraîne, comme d'habitude, dans les aspects les plus sombres de Los Angeles et de l'Amérique en général.

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L'innocence et la loi

Si je vous dis que j'ai dévoré L'innocence et la loi, le dernier Michael Connelly, ça vous étonne ?

Ceux qui me connaissent, non, évidemment, fan de la première heure, beaucoup baissent les bras et pensent qu'il y a bien longtemps que j'ai perdu toute objectivité...

Je ne vais pas les contrarier, c'est inutile.

Oui, j'ai adoré ce nouvel opus, impossible de le lâcher, Connelly au sommet de sa forme.

J'avertis tout de suite, le bandeau qui présente le bouquin annonce les retrouvailles Haller - Bosch, pas d'emballement, notre bon vieux Harry est là en guest-star, un second rôle très discret, trop même, pour les inconditionnels.

Par contre Mickey Haller est là et bien là.

Pas le choix, c'est lui le coupable présumé et c'est lui aussi le défenseur qui va essayer de se sortir du piège dans lequel il semble être tombé.

Un banal contrôle de police.

Un coffre de voiture ouvert.

Un cadavre à l'intérieur.

Ça pue.

Et notre avocat se retrouve en prison.

Lui qui maltraite si souvent l'accusation dans les tribunaux va se retrouver dans un double rôle. 

Accusé et défenseur.

Connelly nous développe toute la panoplie chère aux polars juridiques.

Suspense et rebondissements garantis.

Haller et son équipe ont du pain sur la planche, d'autant qu'en face, l'attaque est hargneuse, on veut le faire tomber peu importe les moyens.

Voilà ce que j'appelle un vrai page-turner.

Et vous savez quoi ?

Je suis encore plus fan du maître qu'avant... et j'ai bien l'impression que ce n'est pas prêt de s'arrêter...



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Jusqu'à l'impensable

Voilà, je referme à l'instant le tout dernier Michael Connelly.

Un de plus.

Et ce n'est pas avec celui-ci que s'arrêtera mon engouement pour cet auteur dont je possède tous les opus...

Une fois de plus, donc, Connelly a su me happer, me captiver de la première à la dernière page. Bien sûr j'entends déjà mes détracteurs, "Tu n'es pas objectif puisque fan", Eh bien je me moque de ses beaux parleurs.

Oui, Oui, Ouiiiii j'en veux encore.

Bon, mon vieux Tostaky, faudrait voir à calmer cet enthousiasme débordant et plutôt donner l'envie à tes chers amis lecteurs, amateurs du genre, de se précipiter chez leur cher libraire pour se procurer le Graal...

Jusqu'à l'impensable. Harry Bosch, le célèbre flic du maître Michael, poussé à la retraite, entreprend de se lancer dans la mécanique. Son demi-frère, l'avocat Mickey Haller décide de le recruter comme enquêteur pour pallier la blessure, suite à un accident de la route, de son titulaire à ce poste, Cisco.

Son client, accusé d'un viol suivi de meurtre, et alors que toutes les preuves sont contre lui, clame son innocence et crie au coup monté. Haller en est persuadé, Bosch reste à convaincre car il y a un sacré problème. Harry franchira-t-il la ligne jaune ? Trahira-t-il ses convictions ? Un flic ne doit jamais passer du côté de la défense, c'est une règle.

Cruel dilemme, donc.

Certainement une des affaires les plus complexes que Bosch ait eut à résoudre sous la plume de Connelly.

Il devra trouver la vérité, une fois de plus au péril de sa vie, en ayant conscience que ses choix peuvent lui attirer quelques inimitiés, d'ailleurs, ses ennemis pourraient bien en tirer parti....

Une fois de plus avec Michael Connelly, un vrai polar à la hauteur de l'attente des fans du genre et de l'écrivain.
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L'Étoile du désert

Je le dis retrouver Bosh c'est revoir un vieux chum. C'est comme le confort de vieilles chaussettes et d'un vieux pull.

L'étoile du désert est une jolie fleur. Elle marque également le lieu où sont enterrés, dans le désert, les membres assassinés d'une même famille: les parents et les deux enfants Gallagher. Meurtre horrible que Bosh n'a pas résolu et surtout qu'il n'a pu oublier

René Ballard, qui précédemment avait claqué la porte du LAPD, est maintenant à la tête de la nouvelle section des enquêtes non résolues, section créée et cautionnée par l'élu municipal Pearlman dont la soeur fut assassinée mais dont le meurtre ne fut jamais élucidé.

Ballard doit se composer une équipe faite de volontaires ou de retraités et se doit de donner des résultats. Faire plus sans que cela n'entraine pas grands frais. Et c'est là qu'elle relance Bosch. Bosh qui est maintenant à la retraite, la vraie parait-il.

On le connaît bien notre Harry et on sait qu'il acceptera. Avec Maddy, son métier de policier, c'est tout ce qu'il a, non ? Alors, sans grande surprise, il accepte de faire partie de l'unité de Renée. Bosch pose une condition: pouvoir justement travailler sur le meurtre de la famille Gallagher même si leur priorité est la résolution du meurtre de la soeur du conseiller municipal Pearlman.

Bosch a soixante-dix ans, il dégaine peut être un peu moins vite mais il n'a rien perdu de son mordant, de son acharnement, de son entêtement, de son sens de la justice qui a fait de lui un flic cowboy, porte-flingue comme l'a surnommé une journaliste. Mais oui, je le sens vieillissant et je sais qu'il est malade. Et comme Connelly, je ne veux pas me séparer de Bosh. L'auteur m'a bien accrochée dès la présentation de Bosh il y a ouf ...plus de trente ans déjà dans Les égouts de Los Angeles.

Il a bien formé sa relève l'ami Bosch. Ballard est empathique et sympathique. Courageuse et persévérante. Pour cette rentrée, gâtez-vous avec ce dernier titre. Connelly maîtrise. Super comme d'habitude.

La narration est fluide, limpide et l'intrigue se suit clairement. On tourne les pages sans s'en rendre compte mais c'est facile avec des personnages aussi tenaces qu'attachants.

De quoi sera fait le prochain titre ? Je ne sais mais je serai au rendez-vous.

Merci à Jacques Chaussepied pour sa lecture. C'est trop bien.

Gros gros merci à #Netgalleyfr #audiolib #letoiledudesert



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Séquences mortelles

Après le Poète et L'Épouvantail c'est dans Séquences mortelles que nous retrouvons Jack McEvoy, travaillant pour un journal WEB au service des consommateurs.

Dans ce roman, on ne s'éparpille pas. On reste bien centré sur un seul sujet. Des femmes meurent suite à une décapitation interne, savez lorsque la tête se détache de la colonne vertébrale...Horrible! Mais ces morts ne sont pas dû à des accidents, plutôt à un être malveillant : L'Écorcheur.

Jack McEvoy, presque par hasard, tombera sur plusieurs cas de décapitation interne à travers le pays et fera des liens. Mais justement quel est ce lien entre toutes ces mortes ? Un banal test ADN !

De plus en plus simple, de plus en plus populaire, les gens consentent volontiers à ces tests afin de connaître leurs ancêtres, leurs antécédents médicaux, etc. Mais qu'en est-il de la sécurité des données découlant de ces test? Est-ce réglementé? Peut-on facilement accéder à ces données ? C'est sur cette question que porte le roman et bien sûr, sur la chasse et l'arrestation du meurtrier de ces femmes.

Ha j'oubliais de vous dire, on retrouve également dans cet opus Rachel Walling , l'ex agente du FBI , l'ex petite amie de McEvoy.

Malgré ce sujet hautement délicat et la controverse qu'il peut susciter, j'ai plus ou moins adhéré. Mais je me dis que ce n'est pas le sujet qui m'a déplu mais plutôt McEvoy. Je n'ai ressenti aucune sympathie, aucune amitié pour lui et pour ses façons de faire. Ça n'a pas vraiment gâché ma lecture mais disons que j'y suis restée assez froide. Néanmoins, c'est un bon moment de lecture, c'est du Connelly bien documenté, ça se sent , rien n'est laissé au hasard et c'est ficelé serré.
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En attendant le jour

En attendant le jour est mon premier Michael Connelly. J'ai déjà entendu parlé du Monsieur, mais j'avoue ne jamais m'être penchée sur ses romans. Du coup, quand je l'ai vu disponible sur NetGalley, je me suis dit que c'était l'occasion de le découvrir, surtout qu'il commençait une nouvelle série avec une femme pour héroïne.



J'ai passé un très bon moment globalement. On retrouve les codes du genre, une ambiance qui fait frissonner, pas moins de trois enquêtes qui se déroulent en parallèle et des personnages déjà bien définis. Il y a aussi un soucis du détail qui est assez bluffant et l'on voit que l'auteur a pris le temps de se renseigner et de rendre son histoire la plus réaliste possible. Il y a un côté immersif que j'ai apprécié et qui rend le tout crédible. On entre tout de suite dans l'univers et j'ai accroché rapidement. On a envie de savoir comment vont aboutir les enquêtes et le côté volontaire et professionnel de notre héroïne est contagieux. J'ai aimé son sens de la justice et le fait qu'elle ne soit pas encore blasée, au contraire de certains de ses collègues. Elle est un peu l'image du flic qu'on aimerait rencontrer si on avait un problème. Un peu l'image idéale de l'inspecteur.



Il y a pas mal de détails aussi pour les différentes enquêtes. On suit Renée de A à Z avec son suivi, la recherche des indices, des mobiles, les interrogatoires des suspects et des témoins, les différents services, comment toute la machinerie fonctionne. C'est le premier roman policier que je lis avec autant d'immersion dans le travail même d'inspecteur. Et c'est très chouette. Après, il y a plusieurs points qui m'ont chagrinée...



L'univers du roman est très froid. Il y a une sorte de distance qui est mise en place. On se sent spectateur et pas forcément acteur. Ce n'est pas glauque, mais je ne sais pas, c'est sinistre. Alors, oui je sais que ce n'est pas un univers très rose et qu'il est dur mais il y a tellement de corruption, de harcèlement que ça en devient oppressant. A un moment, la paranoïa est-elle que tout le monde est suspect. Renée arrive à contrebalancer cela parce qu'elle est honnête et qu'elle veut bien faire. Elle veut se battre pour les victimes et elle ne lâche rien. Je ne me suis pas attachée à elle, mais cela m'arrive pratiquement toujours quand c'est un écrivain qui créé un personnage féminin. Mais elle est une héroïne top. Indépendante, forte, qui vit comme elle l'entend et qui est droite dans ses bottes. Après l'auteur n'était pas obligé de faire en sorte que tout le monde veuille coucher avec elle... C'est pénible, surtout qu'il y a déjà pas mal de harcèlement.



Le point que je trouve surtout dommage est la conclusion des enquêtes. Il n'y en a pas vraiment. D'accord, on trouve les coupables, mais pas de conclusion réelle. J'aurais aimé un point final au trois enquêtes. Je sais que ce n'est pas toujours le cas dans la vie, mais on est dans une fiction où l'auteur peut aller au bout de choses. Je suis restée sur ma faim. Et en particulier avec l'enquête principale, où on nous met sous le nez un coupable idéal avec un mobile pour se retrouver avec un twist qui sort de nulle part sans nous donner de raison particulière. Frustration, frustration...



Ayant tout de même aimé le style de l'auteur et surtout le côté immersif, je lirai probablement d'autres de ses romans (et à priori, j'ai le choix !).

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Le poète

Magistral !!



Je remercie bbpoussy pour cette excellente pioche de Novembre, ma dernière en retard de 2017 (ouf!). Grâce à cette pioche, il s’agit de ma 2ème découverte de cet auteur et qui ne reprend pas son personnage fétiche, le commissaire Bosch. Petit bémol avec mon édition, moi qui ne relis jamais les 4ème de couverture avant une lecture, avec celui-ci, c’est loupé car la 1ère feuille du livre est un résumé plutôt conséquent du roman… Bof bof donc...



Ce roman est aussi bien écrit que ma précédente découverte. On s’attache vite aux pas de Jack McEvoy, journaliste de son état, décidé à éclaircir le prétendu suicide de son frère jumeau Sean, flic de son état. Pourquoi toutes ces mises en scène ? Combien y a-t-il vraiment de faux suicides chez les inspecteurs de la Criminelle ? Son enquête sera longue, minutieuse et semée d’embûches. En même temps, nous avons un 2ème narrateur qui semble apparaître comme le côté obscur de cette histoire. Je vous laisse le soin de découvrir jusqu’où il nous mènera. Jack nous permet de suivre de très près l’enquête menée pour débusquer le meurtrier de son frère et les raisons de cet acte. On tourne donc dans un univers très violent et glauque. Âmes sensibles s’abstenir !! Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié de suivre l’enquête du point de vue du journaliste au lieu du détective comme habituellement, son œil est parfois plus acéré aux multiples détails. J’avais deviné certaines choses mais au final, l’auteur m’a bien eu sur tout son cheminement et son histoire.



Comme vous l’aurez compris, ce roman est un gros coup de cœur car il a été mené de main de maître de Michael Connelly, autant sur l’histoire, que sur le personnage principal ou les personnages secondaires. Le raisonnement de cet auteur est plus qu’original et très tortueux, quoique les criminels ne sont jamais simples non plus. Il m’a été difficile de lâcher ce roman pour aller dormir tellement j’ai été prise dans l’histoire et que je voulais continuer à suivre l’enquête vue d’un œil à la fois extérieur (journaliste) et intérieur (il a été inclus à l’équipe du FBI). Si vous êtes amateurs de thrillers, je vous conseille très fortement de découvrir celui-ci. Pour ma part, il m’en reste encore un de cet auteur dans ma PAL, à voir quand je pourrais le lire et s’il appartient à la série Bosch ou à un « hors série ».



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La défense Lincoln

Un polar plus procédurier qu’intriguant



Livre de Connelly sorti en 2006 (The Lincoln Lawyer,titre original en 2005) , celui-ci fait apparaitre pour la première fois Mickey Haller comme le héros de ses romans (suivront Le verdict du plomb ou volte-face par la suite). Connelly a surement retenu ce héros en hommage à l’avocat de la défense au criminel de Los Angeles portant le même nom. En outre, « La défense Lincoln » a été adapté au cinéma en 2011, réalisé par Brad Furman et interprété notamment par Matthew McConaughey. Un film qui se laisse voir!



Mickey Haller est un avocat de la défense au barreau de Los Angeles et reçoit ses clients à l’arrière de sa voiture très classe, une Lincoln, avec chauffeur. Méprisé par le barreau de Californie et se contentant de petits contrats pas très reluisants, notre avocat préféré décroche enfin l’affaire de sa vie qui va le renflouer pour un bout de temps. Il suffit d’assurer la défense de Louis Roulet, un riche fils d’une famille de Beverly Hills, accusé d'avoir agressé violemment une prostituée, Regina Campo. Au cours de son enquête, Haller va découvrir que Louis Roulet pourrait être l'auteur des faits encore plus graves pour lequel un détenu, Jesus Menendez, ayant affaire à lui auparavant, purge la peine. Comment ménager le chou et la chèvre, pour empocher le pactole au final ?



Connelly dépeint un nouveau héros, dont la morale est plus que douteuse et ses clients peu recommandables au possible. Sa vie sentimentale est également bancale depuis qu’il a divorcé par deux fois, de sa première femme MacPherson, adjointe du procureur et mère de sa fille, Hayley.

J’ai l’impression que Connelly, à travers cette relation avocat-accusé, veut mettre en scène un bras de fer entre deux personnes cyniques et froides, qui se moquent du droit et qui ne pensent qu’au résultat. L’intrigue est déjà toute trouvée et la plongée dans le système procédurier va devenir cruciale.



Si vous aimez les enquêtes judiciaires ou autres procès un peu tordus, ce roman vous ira comme un gant. Pour les autres, je ne peux pas vous garantir l’extase mais un jeu de piste agréable dont on imagine bien l’issue finale. A vous de jouer pour trouver les indices avant Haller… Bonne lecture.

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Dans la ville en feu

Michael Connelly fait partie de ces auteurs découverts il y a des décennies, et vers lesquels je reviens périodiquement quand je tombe sur un titre pas encore lu. D'ailleurs il faudrait que je mette ma bibliothèque à jour, je n'en ai porté que trois dedans alors que j'ai dû en lire une quinzaine.

L'inspecteur Harry Bosch est l'un de ses personnages récurrents, et je crois qu'il s'agit là de sa dernière enquête (ou bien j'en ai loupé un ?). Je le trouve plutôt sympa, avec son sens moral assez développé, et son envie de rendre justice aux victimes qui n'intéressent pas toujours sa hiérarchie. Et justement, dans ce roman on va le croiser une première fois en 1992, pendant les émeutes de Los Angeles (dues à des verdicts d'acquittement envers des policiers auteurs de violence sur Rodney King, un Noir passé à tabac pour avoir refusé d'obtempérer : tiens, ça me rappelle quelque chose ! Ainsi qu'à une condamnation très légère, sursis, petite amende et TIG pour la meurtrière d'une jeune fille noire de 15 ans, ayant soi-disant volé une bouteille de jus de fruit dans une épicerie. ) Harry Bosch est affecté à une patrouille, et appelé sur une des nombreuses scène de crime. Mais cette fois la victime n'est ni un membre de gang, ni un pillard, mais une journaliste danoise exécutée d'une balle en pleine tête. Les circonstances explosives obligeant la police à "expédier" les enquêtes, le meurtre ne sera pas élucidé.

Une vingtaine d'années plus tard, Bosch est affecté aux "colds cases", et retombe sur cette affaire qu'il n'a jamais totalement pu oublier. Et partant des maigres indices collectés à l'époque, il va faire appel à des collègues spécialisées dans les nouvelles technologies pour tenter de rendre justice à la défunte. Pour cela il va devoir affronter le passé, et notamment la guerre du Vietnam, mais aussi sa propre hiérarchie, qui redoute de le voir fouiner dans des archives "sensibles". Mais il est pugnace, Hiéronymus ! Même s'il faut pour les besoins du boulot délaisser un peu sa fille (avec laquelle il a des rapports touchants) et sa nouvelle compagne, il ira jusqu'au bout pour élucider ce crime. Parfois j'ai même trouvé qu'il exagérait un brin. Ca fait parfois un peu justicier solitaire, il manque un peu d'esprit d'équipe, contrairement aux autres volumes si je me souviens bien.

Un roman qui ne figurera parmi mes lectures inoubliables, mais qui a ravivé des souvenirs, ah, nostalgie, quand tu nous tiens ! Il y en a de meilleurs dans la série (ne me demandez pas de titres, ils se mélangent un peu tous dans ma mémoire), mais c'est un honnête polar qui m'a accompagné quelques jours dans le train, merci à M. Connelly !
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Dans la ville en feu

Bosch is back. Pour de vrai: nature et fidèle à lui même: un jardin des délices pour ceux qui l'aiment.

1992-LA- Un noir tué à tort par flics blancs- non lieu pour les flics- émeutes-les quartiers se soulèvent: dégradations, pillages, vols, agressions, meurtres.

Le jeune inspecteur bosch est à la crim: trop de boulot: juste identifier les victimes, mettre un cordon de sécurité pour que les victimes soient envoyées à l'hosto ... ou à la morgue

Vingt ans après (Dumas est toujours mort), notre désormais vieil inspecteur, qui s'occupe des colds cases ressort le dossier d'une jeune journaliste tué pendant ces émeutes: il s'en souvient bien: c'est lui qui avait constaté le meurtre.

Une douille, puis une arme, puis ses différents propriétaires vont faire replonger notre flic dans de vieilles histoires de gang et à la première intervention américaine en Irak.



du Hieronimous bosch pur jus que Connelly nous restitue après avoir fait quelques incartades dans des thrillers vraiment quelconques.

L'enquête n'est pas vraiment haletante mais ça fait vraiment plaisir de retrouver un vieux pote.



Ce n'est que mon humble avis
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Lumière morte

Entre mes deux chats qui se foutent sur la gueule pour la rigolade, rebondissant sur mes murs, dérapant sur mon parquet, il est entre 1H et 4H du mat à vue de tête dans le cul, ma gosse chouine sa toux qui la fait vomir un tas de trucs :



« Ayé qu’elle me dit, ayé papa… »



Moi je la tiens au dessus de la baignoire ma petite nénette, elle a de la fièvre c’est le bordel, le temps de tout bien nettoyer comme il faut et chacun dans son lit à mater son sommeil…Il y a des nuits comme ça, un peu à la con, ou tu vas te lever plusieurs fois pour caresser la détresse de ta môme qui pleure ton nom, c’est mignon, mais un peu casse couille déjà au bout de la troisième fois, alors le matin quand il faut te faire violence pour foutre un pied devant l’autre, t’as pas le sourire facile, et tes putains de chats qui miaulent leur envie de miauler, se frottant de tout leur poils sur ta jambe nue, ronronnant d’un plaisir que tu ne partages pas vraiment…



Du coup t’es mal foutu pour la journée, ton chocolat manque de caféine, tes yeux piquent, gonflés tout ce qu’ils sont à la fatigue d’un vendredi décoré à la grisaille ce cet hiver un peu long, t’as pas envie d’en jouer un air de la journée, mais t’as du taf, tu le sais c’est le bordel, mais t’as pas envie quand même, alors tu végètes en quête d’une motivation restée coucher...



Mais ce soir c’est le week end, cool, je vais pouvoir ne pas me reposer, trop de trucs à ne pas faire comme la grasse matinée jusqu’à 7H00, et puis les corvées qui saoulent, comme les courses, mon rôle : pousser le caddie dans les allées, il y a toujours plein de monde, des gens que tu n’as plus envie de voir, tu baisses la tête pour éviter de croiser les regards et tu avances genre de rien vers une allée plus peinard…



Le week end c’est aussi l’occasion de faire plein de trucs plutôt cool, mais pas en ce moment, en ce moment c’est chasteté imposée, chacun de son côté, pas de touche minou, ton zizi tu le laisse bien planqué dans ta frustration, il te reste le resto, les sorties, mais t’as pas le déclic pour relancer la machine, tu deviens terne, t’as perdu ta soif d’envie, faut trouver la parade à ennui, mais t’es en manque d’inspiration pour retrouver le bonheur…



Pfff, c’est le gars qui se mord la queue, qui tourne en rond, qui cherche mais ne trouve pas, c’est long à retrouver la sérénité…



Enfin bref tout ça pour parler, écrire, se branler le cerveau pour éviter l’apathie qui se profile en ces jours de disette de bonheur, la fatigue te pèse sur la tronche et le moral qui se berne de répétition en répétition, allez quoi, bouge toi un peu, remue toi, fais des trucs, occupe toi, lis un bouquin, nique du terroriste sur call of duty, fais la cuisine, un bon petit plat d’enculé, genre des bonnes pâtes à la carbonara, pâtes fraiche, lardons fumés, un gros pot de crème fraiche et c’est du délice assuré…



Il me faudrait un truc pour m’occuper l’esprit, bon déjà si je niquais un peu plus, je pense que je serais moins défaitiste, bah oui mesdames : un homme en manque de minou est un homme qui boude, qui fronce des sourcils, qui picole…



Je crois que je vais organiser un petit truc entre nous, rien de sexuel je vous rassure, enfin on verra, une petite rencontre en privé, genre petit resto, bar à vins et charcuterie, une connerie dans le genre, c’est en train de germer, je réfléchis, l’année dernière, il y avait que des meufs, et moi je veux qu’il y ait des mecs, pour équilibrer les échanges, je verrai ça…





Bon il est 9h25 et je n’ai encore rien branlé, d’ailleurs je vais continuer jusqu’à 10 heures, j’aime bien les chiffres ronds, et puis c’est l’heure de « Bonjour madame », attention « bonjour Salope » est beaucoup moins classe, ya « bonjour monsieur aussi » pour les plus curieuses voir les plus curieux, « Bonjour Poney », chats et tout un tas d’autres truc chelous…



franchement qu’est ce que j’en ai à foutre d’un poney à 10h00 du mat alors qu’une nana un peu nue avec la bonne lumière, ça le fait grave…



Bref je suis une lumière morte…



Bon voilà a plus les copains



Ps : Bon petit polar mais sans plus, ce n’est pas le meilleur de l’auteur…

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Lumière morte

Le 11 septembre 2001 à changé l'Amérique.





Comme plusieurs auteurs, Michael Connelly utilise l'actualité dans son roman mais uniquement comme toile de fond.





Par contre, ce n'est pas un roman pamphlétaire. Même si les abus de pouvoir de la part de FBI occupe une bonne partie du roman, ils ne prennent pas trop de place.





Harry Bosch a quitté la brigade, alors nous n'avons plus droit à ces mesquineries de la part de plusieurs membres de la brigade.





Nous avons plutôt droit à une enquête complexe et bien menée, à une discrète et belle histoire d'amour et beaucoup d'action. Et, comme pour plusieurs auteurs américains, un héros qui en fait un peu trop.





Du Harry Bosch à son meilleur.
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Echo Park

Ohé… hé… hé… hé…Bosch... ch... ch...ch ! D'autres poulets viennent d'attraper un raynard tenant dans son bec un message !



Polar sorti en 2007 en Français, Echo Park figure parmi les romans de Connelly qui reprennent son héros récurrent Harry Bosh et, petite cerise sur le gâteau, un de mes personnages préférés, une femme profileuse, vous avez deviné…Rachel Walling, l’agent du FBI qui s’était illustrée dans le Poète. Etant un fan inconditionnel de Mickael Connelly, je me suis plongé dans Echo Park tête baissée avec grand plaisir.



Parmi toutes les enquêtes d’Harry Bosch, une affaire non résolue hante notre héros, celle concernant Marie Gesto, disparue en 1993. Sa voiture avait été retrouvée dans le box d’un garage, ses vêtements pliés sur le siège avant. L’inspecteur Bosch soupçonnait un jeune homme riche à l’époque mais n’avait pas pu établir de preuves suffisantes.

Treize ans plus tard, Raynard Waits, un tueur en série assassinant neuf victimes, dont Marie Gesto, est prêt à passer aux aveux, en échange d’une peine à perpétuité au lieu de la peine de mort. Sous la direction du procureur O’ Shea, Maitre Bosch, à l'odeur alléchée, va alors se mêler de cette affaire à rebondissements multiples, jusqu’au dénouement final dans un parc... Comme c’est étrange.



Pour pimenter le récit, Connelly a donc fait appel à une vielle connaissance de Bosh, Rachel Walling, pour l’épauler dans l’enquête et plus si affinité… La première partie du roman, magistrale avec la scène de découverte du corps, qui m’a hantée pendant un bon moment, reste pour moi un vrai régal. Lorsqu’une intrigue démarre aussi fort, avec une bonne dose de suspense et une tension aussi palpable, l’auteur se doit de poursuivre crescendo et de conclure son roman par un coup de théâtre ou un feu d’artifice. Malheureusement, ni l’un ni l’autre ne clôturent cet opus pourtant de grande qualité. Dommage… Connelly n'est pas passé loin d'un nouveau chef d'oeuvre.



Néanmoins, Echo Park reste un polar bien meilleur que « La défense Lincoln » mais pas au niveau du célèbre «Poète ». Je recommande donc à tous les adeptes de polar cette très bonne lecture avec un Harry Bosch, toujours aussi obsédé par ses enquêtes et fan de jazz comme moi, écoutant religieusement Thelonious Monk & John Coltrane au Carnegie Hall ♪ ♫…
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Le dernier coyote

Le dernier coyote, entre rêve et réalité



En hommage à Ellroy, concernant l'assassinat de sa propre mère, Connelly écrit ce quatrième roman mettant en scène le personnage de Harry Bosch. Tout au long de ce livre, notre héros est hanté par le rêve d’un coyote sur la colline qui cherchait à fuir… mais fuir quoi, et pourquoi ? Est-ce une représentation de l'instinct animal d'Harry Bosch, toujours sur ses gardes?

Pendant la lecture de cet ouvrage, j’avoue que lorsque je fermais les yeux le soir, je me remémorais certains passages du roman et je voyais ce coyote solitaire, au regard vif et perçant en haut de cette colline surplombant la ville. Jamais un bouquin n’aura si bien porté son nom !



Ainsi, suite à une dispute violente avec son supérieur, le lieutenant Harvey Pounds, Harry Bosch est suspendu de ses fonctions au LAPD et doit consulter un psychologue, le docteur Carmen Hinijos, pour évaluer son état jugé trop agressif pour reprendre du service. Harry avoue alors à Hinijos qu’il est le fils d'une prostituée, Marjorie Lowe, assassinée en 1961. Ce meurtre non élucidé, l’avait bouleversé alors qu’il n’avait que 11 ans à l’époque. Trente-cinq ans plus tard, sans badge du LAPD, il rouvre le dossier et enquête en toute illégalité sur une piste qui le mènera vers le gratin de l'administration et de la police californienne…



Ce roman fait la part belle à l’introspection de l’inspecteur Harry, l’analyse de son passé et de ses drames personnels. Comment peut-il s’en sortir s’il ne met pas un terme à ses démons qui le hantent. On peut faire le parallèle avec « L’homme inquiet » de Mankell qui a exploité ce registre, à un degré moindre bien sûr, en mettant en scène pour la dernière fois Kurt Wallander.



Le style de Connelly reste limpide et sans fausse note. Un classique du genre. Peut-être pas le meilleur Connely, mais un bon cru tout de même. Et, attention, souvenez-vous, si vous commencez ce livre, le coyote en haut de la colline rode et vous surveille…

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