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Critiques de Michael Connelly (3218)
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L'envol des anges

Le hasard de mes lectures m'a projeté de plein fouet dans l'actualité brûlante des Etats-Unis confronté ces dernières semaines à des actes de violences entre communauté noire et policiers.

Un avocat de la cause noire contre les violences policières est donc assassiné, il n'en faut pas plus pour mettre L. A. à feu et à sang.

Et l'inspecteur Bosch et son équipe (ses équipiers sont de couleurs et c'est pour ce motif qu'ils sont choisis), lâchés dans cette poudrière.

Entre une autorité policière au discours volontairement orienté, une presse en mal de sensation forte et prête à jeter de l'huile sur le feu, notre inspecteur aura bien du mal à faire ressortir la vérité.

Reprenant une enquête, bâclée, autour du viol et de l'assassinat d'une fillette, qui serait l'origine de toute l'affaire, contrarié par la mise en cause d'un ancien coéquipier, agacé parce que sa hiérarchie lui adjoint son ennemi des Affaires Internes, obligé de collaboré avec le FBI et, de plus, perturbé par la séparation, qui se dessine, avec son épouse. Le grand Harry Bosch va devoir mener, contre vents et marées une enquête compliquée sur fond d'émeute, de saccage et de pillage.

Du très bon Connelly écrit en 2000 mais d'une terrible actualité...
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Le dernier coyote

L'ami Bosch a de sérieuses emmerdes, suspendu à titre provisoire et forcé de rencontrer une psychologue pour mettre des mots sur ces maux, l'inspecteur Harry (pas celui d'Eastwood) va devoir la jouer fine pour retrouver son job. D'autant plus que le Dr Carmen Hinijos réussit à mettre en lumière sa souffrance et ces zones d'ombre. Bosch reprend alors l'enquête qui obsède son subconscient.

Un roman de facture classique, évident hommage de Connelly à James Ellroy, l'on suit avec toujours le même plaisir ce flic imprévisible, tellement tourmenté. D'ailleurs, les confrontations avec la psy sont passionnants pour comprendre la personnalité de Bosch. L'enquête est aussi une nouvelle fois assez complexe pour maintenir le suspense, même si le rythme me parait plus lent que d'habitude. On oubliera les facilités que s'accorde Connelly par moment, tant le personnage de Bosch est caboché et touchant. Un bon polar une fois de plus.
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L'Étoile du désert

Fan inconditionnelle de Michael Connelly, je lis tous ses livres et son dernier, L’étoile du désert ne m’a pas échappé. J’y ai retrouvé toute la puissance de l’auteur dans l’intrigue et les personnages, même si je trouve que celui de Renée Ballard tarde à décoller.



Harry Bosch s’apprête à prendre des médicaments, quand on frappe à la porte. Ce ne peut pas être sa fille, Maddie, elle a les clés. Quant à ses voisins, ça fait longtemps qu’il s’en est désintéressé. Renée Ballard, oui, c’est bien elle, mais c’est la dernière personne qu’Harry prévoyait de voir ; ils étaient brouillés, ne se parlaient plus.



Renée a obtenu la réactivation du service des Affaires non résolues, elle en est la seule policière, ses coéquipiers sont tous des volontaires non rémunérés. Comme on peut s’y attendre, Harry Bosch est incapable de résister à la proposition de Renée, se joindre à l’équipe.



Le service des Affaires non résolues doit découvrir l’assassin d’une jeune fille de seize ans, sœur d’un conseiller municipal ; c’est la priorité si le service veut survivre. Ce qui intéresse Harry, et ce qui l’a attiré, c’est de trouver le meurtrier de toute une famille.



Harry parvient (presque) à se plier aux directives de Renée, même si on sent qu’il reste son mentor et continue de l’influencer. Il s’y plie presque, disais-je, mais jusqu’à un certain point.



Le roman se dévore, comme de coutume, le suspense de la fin est parfaitement mené et a fait plus que battre mon cœur.


Lien : https://dequoilire.com/letoi..
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Le poète

Première incursion dans l’univers de Michael Connelly avec Le poète et je dois dire que ce fut une bonne expérience de lecture puisqu’elle m’a donné envie de continuer de le lire.



Le poète est un roman qui m’a beaucoup plu parce qu’il contient, pour moi, tous les ingrédients qui permettent une bonne lecture, qui font un « bon » livre (j’ai conscience que c’est complètement subjectif, d’où les guillemets) : des personnages bien développés, complexes et souvent torturés, une intrigue intéressante, du suspense et de nombreux rebondissements. Le récit se fait tour à tour à la première personne par la voix du personnage principal, Jack McEvoy, et à la troisième personne quand on suit William Gladden, un tueur en série pédophile. La psychologie des personnages est très importante dans ce roman et Michael Connelly a conçu des personnages parfois difficiles à cerner, au passé lourd. Jack McEvoy est un journaliste, un vrai, un de ceux qui pourraient faire pâlir les « pointures » des chaînes d’information en continu. Il n’hésite pas à mettre les mains dans la boue et à mouiller sa chemise pour découvrir la vérité, rien que la vérité, toute la vérité, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais c’est normal, son frère jumeau a été assassiné… L’enquête n’est pas simple, les portes sont difficiles à ouvrir mais Jack McEvoy est du genre pugnace. Il tient autant à son article exclusif qu’à la vérité sur la mort de Sean. Et il va parfois se perdre dans les méandres de l’esprit humain pour comprendre – si tant est qu’il soit possible de comprendre grand-chose. Car Michael Connelly développe également les théories sur les tueurs en série, sur leur mode opératoire et sur leurs motivations qui, parfois, ne riment à rien : « Essayer de comprendre le fonctionnement de ces individus, c’est comme rassembler un miroir brisé », explique notamment l’agent fédéral Rachel Walling à Jack.



Tout cela fait du Poète un très bon roman policier. Je l’ai trouvé un peu dense parfois car il y a beaucoup d’éléments et de détails, surtout sur le fonctionnement de la justice américaine et du FBI. Par ailleurs, le roman ayant été écrit en 1996, j’ai eu du mal à visualiser certains outils informatiques de l’époque et le récit s’appuie beaucoup sur ces techniques. Mais ça n’a pas gâché ma lecture. Seule la fin, avec son ultime rebondissement, m’a parue un peu « too much ». J’ai eu l’impression que ce dernier revirement n’était pas nécessaire.



Mais hormis cette fin qui m’a semblée un peu tirée par les cheveux, j’ai beaucoup aimé ce livre et je suis ravie d’avoir découvert la plume de Connelly et le personnage de Jack McEvoy qui, d’après ce que j’ai compris, revient dans certains de ses autres romans. J’avoue que si j’étais encore journaliste, il deviendrait mon héros. Fictif, certes, mais une vraie source d’inspiration.
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Les Dieux du verdict

Quand Michael Connelly délaisse son cher Inspecteur Bosch, c'est pour nous offrir le meilleur avec son avocat fétiche, l'avocat des peines perdues ou presque, Mickey Haller...

Bon, allez, je vais vous le dire, Harry Bosch fait une courte apparition, façon Alfred Hitchcock dans ses films... Mais, là n'est pas l’intérêt de cet excellent roman.

Quand une prostituée se fait assassiner et que le coupable désigné demande à Maître Haller de le défendre, suivant les conseils de la victime, celui-ci ne se doute pas, d'abord qu'il connaissait très bien cette victime et que certains semblent prêt à tout pour faire échouer le procès. C'est au péril de sa vie et de celle de ses associés que notre avocat mène enquête et débats.

Moi, je me régale de ces histoires de prétoire et Connelly excelle dans le genre.

Faire monter la tension au fil des pages est un art que l'auteur pratique avec maitrise.

Un immense plaisir pour les amateurs du genre.

Ce millésime 2015 est un Connelly Grand Cru.
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L'épouvantail

Du grand Connelly...



Depuis que je lis cet auteur, je vais de coup de cœur en coup de cœur...

Je pensais que "Le poète" était LE Connelly qu'il fallait avoir lu, mais "L'épouvantail" et du même tonneau...



Cette fois, c'est dans le monde du journalisme que nous entraîne l'écrivain.



Jack McEvoy remercié par son journal décide de terminer sur un scoop, il flaire la bonne affaire avec une histoire de cadavre dans un coffre de voiture, il est loin d'imaginer où va l'entrainer son enquête.



Pas besoin d'en dire plus, Michael Connelly, nous tiens en haleine de bout en bout.

Le coupable ? on le connait très tôt, il est fort, très fort, Arriveront-ils à l'arrêter ?



Si vous n'avez pas encore découvert Connelly, offrez-vous ce plaisir...

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Incendie nocturne

Ballard et Bosch prennent leurs marques dans ce troisième volume de leurs enquêtes conjointes et moi aussi par la même occasion ! Mon “rejet” initial était dû à l’idée de ne plus voir Bosch continuer à enquêter et j’avais quelques appréhensions quant à la gestion par Connelly de l’introduction d’un nouveau personnage, en l’occurrence une enquêtrice !



Après l’enterrement de son premier coéquipier Harry récupère le livre du meurtre d’un crime commis il y a de nombreuses années où un jeune blanc avait été tué dans une ruelle tenue par un gang de dealers. Pourquoi ce livre a été soustrait à la police ? Comme un limier qui retrouve une piste, Bosch se lance dans cette enquête, épaulé par Ballard, comme convenu entre eux.



Même si Bosch a vieilli, il n’a pas perdu de sa pugnacité et je trouve que leur tandem fonctionne bien, Ballard ayant la même façon de travailler et n’hésitant pas à affronter la hiérarchie. A travers elle nous découvrons le travail du quart de nuit qui, pour certains est synonyme de relégation, mais s’avère être celui qui laisse le plus de liberté pour travailler sur des enquêtes annexes. La particularité du quart de nuit est de devoir transmettre toutes les enquêtes sur les crimes qu’ils ont constaté lors de cette période.



J’aime particulièrement la façon qu’à Connelly d’inclure les procédures qu’elles soient policières ou judiciaires, tout comme j’apprécie le fait qu’il n’insiste pas sur le côté sanglant sans faire perdre la force des faits.



Challenge Multi-Défis 2022

Challenge Mauvais Genre 2022

Challenge Pavés 2022
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L'innocence et la loi

Ancien chroniqueur judiciaire pour le Los Angeles Times, Michael Connelly est aussi à l'aise dans un tribunal que dans son canapé. Il a même l'immense talent de savoir relater toute la complexité de la justice américaine sans lasser son lecteur.



Je dois reconnaître que j'apprécie de plus en plus ses thrillers judiciaires avec Mickey Haller pour héros. Événement inédit dans "L'innocence et la loi", notre avocat de la défense est propulsé de l'autre côté de la barrière. En effet, lors d'un contrôle de police, un cadavre est découvert dans le coffre de sa Lincoln. le voilà accusé et emprisonné, la libération sous caution lui ayant été interdite. Nul doute qu'il a été piégé et pour prouver son innocence, il n' a pas d'autre moyen que de dénicher le vrai coupable. Haller décide de se défendre lui-même, entouré de sa fine équipe. Même Harry Bosch, son demi-frère participe discrètement à l'enquête. Comme il prépare son dossier du fond de sa prison, Michael Connelly en profite pour décrire le milieu carcéral américain auquel on a rien à envier... Bien sûr, tout le procès est décrit méticuleusement, de la sélection des jurés au choix des témoins, sans oublier les multiples coups bas que se tendent l'accusation et la défense.



Entre prison et tribunal, ce thriller ne propose pas un grand voyage mais l'intensité est telle que je n'ai pas vu défiler les pages. Je lui accorde un 18/20, seul regret, la fin est arrivée trop vite. J'ai envie pour une fois de souligner l'excellent travail du traducteur Robert Pépin.
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Incendie nocturne

Lire un Connelly pour moi, c'est retrouver une atmosphère, des personnages que j'apprécie, et là cerise sur le gâteau, ils sont deux et même trois puisque Haller est aussi présent même si son rôle est secondaire.

Je n'avais pas lu le précédent qui mettait déjà en présence Ballard et Bosch et j'ai trouvé que le duo fonctionne bien.

Il y a comme souvent chez l'auteur plusieurs enquêtes en parallèle, dans lesquelles les deux enquêteurs progressent méthodiquement. C'est une des qualités de ces romans: le récit des petites étapes, la reflexion des protagonistes qui vont conduire tout doucement vers la solution.

Ce que j'aime aussi, ce sont les touches personnelles apportées sur la vie des deux enquêteurs: Bosch vieillit, il est toujours ce père inquiet pour sa fille, qui a du mal à la laisser vivre seule. Ballard habite toujours sur la plage et partage sa tente avec sa chienne. C'est ce qui rend ses romans si attachants.

Un bon cru.
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Ceux qui tombent

J'ai lu tellement de livres de Connelly que je dois aller voir mes critiques précédentes pour ne pas me répéter.



Toujours aux affaires non résolues, Harry Bosch doit trouver comment l'ADN d'un enfant de 8 ans s'est retrouvé sur le corps d'une victime de meurtre tout en enquêtant sur la mort d'un homme politique influent.



Il a obtenu une prolongation de sa pre-retraite de quelques années. Je soupçonne Connelly de vouloir prolonger la carrière de son héros fétiche jusqu'à ce que sa fille soit en âge d'entrer à l'academie de police.



Sa relation avec sa fille Maddie rendrait jaloux la majorité des papas qui qualifierait cette relation à l'eau de rose comme exagérée. Moi j'aime bien.



Il n'y a pas que cette relation qui rend le personnage attachant. Il y a aussi sa grandeur d'âme et sa probité. Connelly s'en prend à nouveau à cette corruption politique, qui, à ses yeux est aussi criminelle que ceux qu'il poursuit.



Son conflit avec Chu est aussi reliée à sa probité.



Ah! Si tous nos policiers et hommes politiques lui ressemblait... Ok, c'est de la fiction, mais de la fiction agréable à lire.





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Créance de sang

Michael Connelly est un auteur incontournable si on aime le genre polar. ( Ce qui est mon cas...)

Je connais cet auteur depuis maintenant une petite dizaine d'années et j'avoue que je lui dois pas mal de trés bons moments de lectures.

Créance de sang est un des romans ou n'apparait pas Harry Bosch. Cependant, on va trouver dans ce livre quelques allusions au Poete, et on cite un moment l'autre héros récurent de Connelly, l'avocat Michael Haller.

Le héros de Créance de sang est un ancien agent du FBI spécialisé dans la traque de tueurs en série. Contraint de prendre sa retraite pour cause de transplantation cardiaque, Terry McCaleb est en convalescence et se ressource en prenant soin de son bateau. Quand il va être accosté par la sœur de la personne qui lui a " donné" son nouveau cœur, McCaleb va devoir se positionner . En effet, ce n'est pas d'un accident de la circulation qu'a été victime la donneuse, mais d'un meurtre de sang froid qui n'est toujours pas élucidé.

McCaleb va devoir réutiliser ses compétences pour se mettre à la recherche du coupable.

Un livre qui se lit d'une traite ( ou presque ) car le suspens est tel qu'on ne peut qu'avoir envie de découvrir la clef de l’énigme qui s’avère bien plus machiavélique que prévue...De plus, il faut avouer que McCaleb est vraiment un héros très attachant.

Un très bon cru...



Challenge Pavés 2016/2017
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La blonde en béton

Livre lu dans le cadre de la pioche de Décembre 2015.



Je remercie Pirouette pour celle-ci car elle m'a permis de découvrir Connelly (qui traînait depuis au moins 2 ans dans ma PAL). Je m'excuse pour mon retard concernant cette critique, je n'ai pas pu amorcer cette lecture pendant mes vacances de Noël et celle-ci a été plus longue que prévue.



Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un polar aussi bien construit et aussi complexe. Le début de lecture a donc été un peu laborieux et long car je lisais peu le soir mais durant le week-end, j'ai bien rattrapé mon retard et j'ai ainsi pu le finir. Je voulais vraiment avoir le fin mot de l'histoire et savoir qui était ce meurtrier si énigmatique. Je dois bien avouer que je suis passée par différents meurtriers potentiels mais sans forcément me baser sur les indices laissés par l'auteur. J'avais une toute autre méthode d'investigation, à savoir quel personnage serait le plus susceptible d'être le meurtrier parmi ceux présentés par l'auteur et il fallait, bien entendu, que cela ne soit pas trop évident (sinon ça serait trop facile et pas un polar digne de ce nom...). Après moultes hésitations, je suis arrivée à la même réponse que le personnage, l'inspecteur Bosch.



Nous découvrons cet inspecteur au moment de son procès contre la veuve d'un homme qu'il a abattu alors que celui-ci faisait un geste malheureux. Cet homme venait d'être suspecté d'être un tueur en série des plus maniaques. En même temps, l'inspecteur Bosch va devoir mener une enquête de front car un autre meurtrier refait son apparition après plusieurs années de silence, suite au décès tragique de l'homme tué par Bosch. De quoi perturber celui-ci ainsi que son procès en cours. Difficile de résumer un polar sans trop en raconter donc je vais m'arrêter là et vous laisser le soin de découvrir celui-ci.



Comme vous l'aurez compris, ce polar a été une très bonne découverte, l'histoire est très bien ficelée et complexe à souhait. La fin de ma lecture a été particulièrement un régal quand tous les éléments se sont mis en place pour le grand final. Je remercie donc Pirouette pour cette belle découverte, cette première lecture de Connelly a été une réussite ! Ayant acheté ce roman dans un coffret, je pense être moins réticente pour lire les 2 autres dans un avenir proche. Je vous conseille donc de découvrir cet auteur et si ce n'est déjà fait, par ce roman à l'intrigue très bien ficelée.



Sur ce, bonnes lectures à vous:-)
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Créance de sang

Mon premier Connelly, et une première en grande pompe.

Terry McCaleb ex flic du FBI vient de subir une greffe du coeur, il est contacté par une jeune femme Gracelia Rivers. Le coeur qui bat dans la poitrine de McCaleb est celui de sa soeur Gloria assassinée.Elle lui demande de retrouver son assassin. Homme d 'honneur et de parole, Mc Caleb reprend l'enquête.

Une intrigue formidablement agencée, Connelly nous emmène sur la traque d'un tueur qui ne laisse rien au hasard et Connelly dose avec génie tension, action et répit. Et puis, il y rajoute l'aspect psychologique en suivant un homme qui renait à la vie, et le travail sur soi pour accepter le coeur d'un autre. Et celà

Connelly le traite de façon tout aussi remarquable que son enquête. Le duo Terry McCaleb, Graciela Rivers est tout bonnement épatant. Un grand polar par un grand auteur.
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Séquences mortelles

Encore une fois je voulais en finir avec cette série et passer à autre chose.

J’ai moins accroché à ce dernier.

J’ai bien aimé, mais je reste sur ma faim ou plutôt sur cette « fin », je m’attendais ou espérer tant à autre chose…



Ce qui m’a interloqué, ou plus précisément choqué dans ce roman c’est le groupement d’individu appelé « incel » qui se rassemble pour « parler » de la haine qu’ils ont envers les femmes.

Parce qu’ils considèrent qu’ils ont le droit au sexe et qu’ils sont des célibataires involontaires…

Le plus inquiétant c’est qu’ils sont de plus en plus nombreux et pas seulement aux états unis…

Et bien j’aurais bien envie de leur dire « bienvenue dans mon monde », on est tous passer par là, enfin je pense… être la seule célibataire et attendre le prince charmant… c’est l’histoire de tous adolescents et jeune adulte…

Lorsque l’on se met en couple, c’est pas tout rose et le sexe c’est pas tout les jours… et puis un couple ce n’est pas seulement le « sexe »… enfin bref je m’égare… c’est si facile de dénigrer la femme alors qu’elle passe par les même péripéties, voir pire parce que « elle », elle voudrait être aimée, considérée et ne pas être seulement de la viande pour satisfaire ses messieurs…



désolé…

Je vais peut-être revenir au livre… j’ai aimé le récit, les personnages sont toujours aussi attachant… mais la fin… je me répète… mais j’aurais tant souhaité une autre fin…



Bonne lecture !
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Incendie nocturne

Une nouvelle enquête du duo Renée Ballard et Harry Bosch ou bien trois enquêtes comme nous y sommes maintenant habitués avec ces deux là.

Un SDF brulé dans sa tente

Un cold case

Un juge assassiné

Au delà de l'intrigue, c'est bien le charme des deux personnages qui opère à nouveau.

Une dose de suspense, des dialogues percutants, des flics pourris, un rythme enlevé et deux héros incorruptibles ; Un Connelly quoi !
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Nuit sombre et sacrée

Depuis (quasiment) son premier roman traduit en français, je me suis régalé de chaque nouveau roman policier concocté par l’auteur de romans policiers américain Michael Connelly, que le héros en soit Harry Bosch ou pas. Je reste aujourd’hui totalement adepte de l’écriture précise de Connelly : l’intrigue avance de façon très construite, les procédures policières et judiciaires américaines sont présentées avec simplicité, la tentaculaire ville de Los Angeles constitue un monde en elle-même, et bien entendu ses héros ont des personnalités bien marquées.

Ce qui est ici le cas du (très) vieux de la vieille qu’est Harry Bosch, devenu enquêteur honoraire pour la police d’un petit comté enclavé dans LA, San Fernando, et de la jeune enquêtrice de l’équipe de nuit d’Hollywood, Renée Ballard. Ballard, au style de vie original, associant camping sur la plage, surf et chien de compagnie, va découvrir que Bosch cherche à élucider, sur son territoire d’Hollywood, la mort de Daisy Clayton, tuée il y a des années. Une enquête que Bosch pense devoir à la mère de Daisy, Elisabeth, droguée sauvée de son addiction par un Bosch, plus Saint-Bernard que jamais. Une enquête qui colle aussi aux désirs de vérité de Renée Ballard. Les deux sont faits pour s’entendre, même si s’associer à un individualiste aussi peu respectueux des procédures que Bosch peut conduire à certaines contrariétés. Connelly double son récit des démêlés de Bosch avec le gang latino qui fait la loi à San Fernando. Stress garanti.



L’ensemble tient bien la route, même si sa publication différée en France en 2020 (le livre est paru aux USA en 2018) vient interférer avec la série télévisée diffusée par Amazon. En effet, une partie de l’intrigue, sous une autre forme, est présente dans la saison 6 de cette série diffusée à partir d’avril 2020. Du coup, ayant eu le (tout, tout petit) malheur de voir la série télé avant de lire ce roman, et comme les deux se suivent globalement, une des deux intrigues manque un peu de fraîcheur.

Défaut bien mineur face à un page-turner de qualité. Mais, quelque part, Calman-Lévy devrait penser à accélérer les sorties françaises pour toujours précéder la série télé de quelques mois.
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Nuit sombre et sacrée

Merci à NetGalley et aux éditions Calmann-Lévy de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.Harry Bosh enquête sur la mort d'une jeune fille ,Daisy Clayton, retrouvée assassinée dans une benne à ordures,pour aider sa mère à remonter la pente.Alors qu'il recherche des indices de l'époque ,il rencontre Renée Ballard qui lui propose de l'aider.Les deux inspecteurs vont devoir exhumer d'anciennes archives pour retrouver des indices qui pourraient faire avancer l'enquête.Du bon Connelly.
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Une vérité à deux visages

Ayant eu récemment l’occasion de voir toutes les saisons de la série télé Bosch, je me suis trouvé dans une situation particulière : Une vérité à deux visages est le roman qui a servi de trame à la cinquième saison de cette série.



Du coup, pour la première fois, je me suis trouvé à lire un Connelly dont je connaissais déjà l’intrigue. On y perd évidemment un peu… D’autant que les scénaristes télé sont restés au plus prés du roman, se contentant juste d’ajouter quelques scènes et de répartir différemment les rôles, puisque la série a choisi de conserver d’épisodes en épisodes quelques personnages : la supérieure de Bosch, Grace Billet, le chef Irving, et son binôme Jerry Edgar. Autant de personnages qui ne sont plus présents dans les dernières aventures littéraires de Hyéronimus Bosch.

Il s’agit du vingt-troisième tome de Harry Bosch, et Connelly ayant fait évoluer son personnage avec le temps, le Bosch du roman est beaucoup plus âgé que Titus Welliver dans la série. Bosch est en effet depuis trois ans à la retraite et n’est plus qu’un enquêteur bénévole pour la police de San Fernando. Le seul personnage de la série que Connelly ramène dans son récit est Edgar, mais son rôle est bien moindre que dans la série.

Quant à l’avocat au rôle prépondérant dans ce récit, il s’agit bien entendu de son demi-frère Mickey Haller, et pas de maître Chandler…



A défaut de suspense, lire ce polar s’est transformé en jeu des sept erreurs : identifier en quoi la série s’était éloignée du roman, quels rajouts avaient été faits, dans quel ordre le récit était présenté... Le constat final est très favorable à la série. D’une part Titus Welliver, quoique très éloigné de l’image que je me faisais de Bosch à la lecture des livres, est remarquable dans ce rôle. D'autre part, les scénaristes ont su garder ce qui fait l’originalité des romans : une grande précision dans les rouages de la police et la justice américaine, héritée du passé de chroniqueur judiciaire de Connelly.



Mais quel est le sujet du roman me direz-vous ? Réponse : une double enquête, sur des meurtres dans une pharmacie qui vont mener Bosch à s’intéresser à un trafic de médicaments utilisés par des drogués, et la réouverture d’un vieille enquête de l’inspecteur, de nouvelles preuves venant invalider la condamnation obtenue contre un tueur violeur en série. Bosch se serait-il trompé ? Aurait-il trafiqué des preuves ?



Sur ce second sujet, les scénaristes ont su faire preuve d’imagination pour complexifier un peu plus l’intrigue. Reste un bon roman, bien mené, très bien écrit, addictif (comme toujours). Une vérité à deux visages est un bon Bosch. Régalez-vous à le lire, si vous êtes amateurs de polars bien construits.

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La glace noire

Relecture 11 janvier 2022, je ne change rien ma critique



Enquêtes Harry Bosch 02



Hiéronymus Bosch est un inspecteur non conformiste, efficace mais dérangeant, intransigeant sur la justice, il vient d'être muté de la prestigieuse Brigade des vols et homicides à la Brigade d'Hollywood, considérée comme le dépotoir de la ville !



Les effectifs restreints de cette Brigade, méprisée par les grands chefs, obligent les inspecteurs à travailler seul, au risque de déraper et de franchir les limites de la légalité.



L'enquête démarre sur la mort d'un de ses collègues directs. Elle ne lui pas été confiée alors qu'il est de garde et semble être due à un suicide. Il va malgré tout s'en occuper car elle recoupe deux autres affaires qu'il a récupéré. Elle va l'emmener dans les méandres du trafic de la « glace noire », nouvelle drogue produite au Mexique.



Je suis une inconditionnelle de Michael Connelly et ce 2nd volume des enquêtes de Bosch est pour moi un bon cru ! Son écriture est vivante, les personnages sont faciles à imaginer et à suivre.



Autre point positif pour moi, le fait que place est largement donnée aux personnes en marge de l'enquête, habitants des quartiers, famille, collègues et de leur quotidien qui bien souvent n'est pas rose.



Bosch a énormément d'empathie et un sens aigu de la justice, ce qui le rend beaucoup plus humain que ses collègues tout en restant lucide sur les difficultés de son travail.



CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020

CHALLENGE PAVES 2020

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

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Une vérité à deux visages

Merci à NetGalley et aux éditions Calmann-Levy de m'avoir permis la lecture de ce bon polar où l'on retrouve avec plaisir le célèbre Harry Bosch .Retraité ,il file un coup de main pour résoudre de vieilles affaires quand on le sollicite sur le meurtre de deux pharmaciens qui pourraient être mêlés à un trafic de médicaments.Mais Harry est aussi pris à partie par un avocat qui l'accuse d'avoir menti pour envoyer son client dans le couloir de la mort.Du très bon Connelly.

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