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Critiques de Michael Connelly (3218)
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Echo Park

Bien sûr les esprits chagrins n'y verront qu'une histoire de sérial killer de plus, mais voilà, le maître d’œuvre de cet ouvrage s'appelle Michael Connelly...

Et moi, Je suis fan de Michael Connelly... ce livre; comme les autres du même auteur, n'est pas resté plus de 2 jours dans mes livres "en cours".

Alors si vous aimez les polars...courez-y !!!

C'est un Harry Bosch en grande forme que nous retrouvons dans ce roman, à l'aide de sa coéquipière, et de sa complice du FBI, il va se charger d'élucider une affaire aux multiples rebondissements.

Harry Bosch ne lâche rien, quand une affaire, non résolue,vieille d'une quinzaine d'année resurgit par hasard, une affaire qui l'obsède depuis cet échec, il mettra tout en œuvre, contre vents et marées pour punir un coupable... Et tant pis pour ceux qui tenteront de se mettre en travers de son chemin...

Du bon Connelly, à consommer sans modération...
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L'épouvantail

Je continue donc ma lecture sur cette trilogie.



J'ai apprécié l'histoire ce sérial killer qui s'aide d'internet pour traquer ses proies. Un aspect qui vous fait réaliser qu'on apprends beaucoup de chose sur vous sur les réseaux.

Un simple détail est tout est dévoilé : vos restaurants préférés (lieux ou vous habités), photos : lieux ou vous vous promenés, vos endroits de prédilections (bibliothèque, bar, travail…).

Comme dit l'adage : pour vivre heureux vivons cachés !



Le récit est original, très terrifiant pour les types de tortures infligés aux victimes et par l'enquête rudement bien mené par Jack McEvoy.

Tout est dévoilé petit à petit, pas par pas… un récit qui vous tient en haleine.

J'ai apprécié les deux personnages principaux et leurs retrouvailles, une bien chouette équipe.

Je suis impatiente de les retrouver dans le dernier opus…



Bonne lecture !



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Le dernier coyote

Le dernier coyote est le 4ème volet de la série Harry Bosch.

Notre héros est encore une fois dans de salles draps, il est suspendu, en congé forcé, de la police de Los Angeles pour avoir molesté Harvey Pounds, son supérieur avec qui le courant ne passe pas du tout. Et, en plus, suite au dernier tremblement de terre à L.A., un inspecteur de la ville a décidé que sa maison, à laquelle il est très attachée, doit être démoli. Comme à son habitude, Harry lui a décidé de la remettre sur pied et il n'en fait qu'à sa tête.



Cette longue période d'inaction, causée par sa mise à l'écart du LAPD, va le pousser à ré-ouvrir une enquête concernant le meurtre de sa propre mère non élucidé. Il découvre très rapidement qu'elle a été bâclée par ses collègues.

Cette enquête va faire remonter en lui des souvenirs enfouis, souvent douloureux. Il aimait profondément sa mère même si cette dernière se prostituait. En ré-ouvrant cette enquête, il va aussi réveiller de vieux fantômes et se frotter à des personnes puissantes. Comment va il se sortir de ce guêpier ? En faisant du Harry Bosch bien évidemment.



Le personnage de Harry Bosch, flic solitaire et torturé, prend encore de l'épaisseur avec ce nouvel opus. C'est un personnage très attachant par son humanité et son intégrité. Il est entier, sans concession. J'adore son côté rentre dedans sans se poser trop de question. Les questions viennent souvent après malgré tout.



Je me suis régalé une nouvelle fois. La plume de l'auteur est très agréable, fluide et il sait si bien retranscrire et nous faire partager les sentiments, les questions de ces personnages à commencer par Harry Bosch. L'auteur entretien savamment le suspens, on a droit à quelques rebondissements.



C'est une très bonne lecture, j'ai passé un moment très agréable. Et comme j'en redemande je vais continuer la série avec le tome 5. Cette série doit être lu dans l'ordre vu l'importance du personnage principal qui est Harry Bosch. On en apprend un peu plus sur lui à chaque ouvrage. C'est un régal sans fin.
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Le poète

Même si "Le poète" mérite amplement son excellente moyenne, ce ne fut pas mon préféré. Mais je comprends ce qui a particulièrement plu à un large public : le côté effrayant, menaçant, ce danger que laisse planer l'énigmatique "poète" qui donne son nom à cet ouvrage.



Ce roman est indépendant des sagas Harry Bosch et Mickey Haller. Il peut donc se lire à n'importe-quel moment, avant ou après, en même temps, comme on veut, pour le même plaisir ! :)
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La glace noire

Livre lu dans le cadre de ma 2nde pioche de Novembre, je remercie Caro29 pour son choix. Ce roman a été acheté sur une brocante en même temps que deux autres dans un coffret, l’un a été un coup de cœur et l’autre, une très bonne découverte. Au total, j’en ai déjà lu 3 dont une déception. Il a chaque fois fallu une pioche pour l’aider à sortir de ma pal. J’espère que j’apprécierai la lecture de ce roman comme ma première découverte de cet auteur car il s’agit de son personnage fétiche.



Le début commençait bien mais l’enquête a malgré tout du mal à se lancer. J’ai trouvé le temps long avec tous les détails que sèment Michael Connelly sur la route de Harry Bosch. D’autant plus après avoir relu le résumé, celui-ci est bourré d’erreurs par rapport à l’histoire du roman. Je me suis accrochée au risque de m’endormir dessus car l’histoire m’intriguait et que j’aime bien le personnage de loup solitaire d’Harry Bosch. Malgré tout, le début est vraiment trop long, j’ai mis 4 jours pour arriver au bout des 140 premières pages… Harry Bosch met du temps à rassembler tous les indices mais il ne travaille pas que sur une seule enquête et des bribes de son passé viennent s’intercaler dans le récit de ce policier solitaire. La fin est quand même nettement plus haletante que le début. Que va donc découvrir l’inspecteur Bosch dans cet imbroglio d’enquêtes ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a l’art et la manière de se mettre les gens à dos, à croire qu’il est vraiment asocial. Il utilise vraiment des méthodes peu orthodoxes pour un inspecteur de police, il m’a d’ailleurs fait penser au « Flic de Beverly Hills ». Dès qu’il a un os à ronger, rien ne l’arrête pour aller au bout de l’énigme.



Comme vous l’aurez compris, je suis bien contente d’être allée jusqu’à la fin de ce roman, ce n’est pas un coup de cœur comme « Le Poète » mais une bonne lecture malgré tout. C’est toujours aussi sac de nœuds mais le début a été trop long à mon goût, heureusement que des détails titillaient encore ma curiosité, sinon je ne serais pas allée au bout de cette lecture. Je ne pense pas que ce soit le meilleur de Connelly mais je continuerai la découverte de son personnage fétiche et atypique. J’en ai d’autres dans ma pal depuis mon premier coup de cœur mais les pioches auront été pour les 3 premiers achetés et les plus anciens de ma pal. Je vous conseille néanmoins de le découvrir si vous êtes amateurs d’enquêtes bien ficelées tout en prenant son temps…



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Nuit sombre et sacrée

Bonjour Renée, c'est la deuxième fois que l'on te voit dans les polars de Connelly: t'es toujours aussi belle, tu sens toujours autant l'océan pacifique avec tes origines hawaïennes, ton paddle et ton vieux van de surfeuse mais tu as aussi tout de l'héritière de Harry Bosch, l'inaltérable inspecteur héros récurrent de l'auteur: flic opiniâtre tendance pitbull, impétuosité , bosseuse et intuitive.

Tu travailles la nuit, tu l'as pas choisi mais tu t'épanouis quand même!

tu t'es bien marré la nuit où la patrouille t'as contacté car plusieurs personnes se trouvaient sur le toit d'une boite de strip-tease: c'était simplement 4 ados en train de mater!

alors t'es rentré au central où tu as surpris un vieux flic en train de fouiller dans les dossiers d'un collègue; c'est évidemment Harry Bosch qui enquête sur un cold case, une jeune ado disparue depuis 9 ans.

Tu vas l'aider et une belle amitié va naître pour le plus grand plaisir de nous: lecteurs



Encore un très bon cru de Connelly
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Los Angeles River

« On a besoin de toi, Harry. »

« - Voilà qui fait plaisir à entendre, surtout venant de toi, Kiz. Et moi qui croyais être PNG avec toi !

- Ce qui veut dire ?

- Persona non grata. »

C’est moi qui suis PNG avec Michael Connelly.

Il n’y a rien à faire, c’est le second roman que je lis de cet auteur et je n’arrive pas à accrocher plus que le temps de la lecture. Tant que je suis dans l’histoire, je trouve cela sympathique, je m’intéresse aux rebondissements, je le lis même très vite car j’ai envie de connaitre la suite. Mais une fois refermé, je reste avec une sensation de vide. Le protagoniste n’arrive pas à m’émouvoir et j’oublie quasiment tout ce que je viens de lire et ce malgré les centaines de pages. Je ne vais peut-être pas abuser avec un troisième opus…

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Volte-face

Je ne me lasse pas de ce personnage, Mickey Haller, l'avocat à la Lincoln, et, cette fois, quelle idée lumineuse de Connelly de le faire passer de l'autre côté de l'allée du prétoire, là où se situe l'accusation, le ministère public.

On retrouve Bosch en enquêteur et Maggie, son ex femme, comme adjointe.

L'intérêt de ce livre réside dans le procès et son approche mais aussi la vision que peut avoir un avocat de la défense propulsé de l'autre côté du miroir, car c'est là le fond du problème. Comment se comporter quand on n'y connait rien ou presque. If faut dire qu'au fil du temps Connelly commence à avoir ses repères et s'il s'entoure de spécialistes, le résultat est plus que probant d'autant que comme aux échecs, Haller est le plus habilité à parer les coups de l'adversaire.

La volte-face n'est pas due à ce changement radical de la façon de travailler de Haller mais à un témoignage où Bosch aidera le ministère public par un coup fameux tiré du film Le parrain en faisant apparaître un témoin muet qui déstabilisera un témoin de la défense s'apprêtant à trahir le serment prêté et commettre un faux témoignage.

Haller sur un coup de dé fait libérer l'accusé sans caution, juste sur parole et il s'en mordra les doigts par la suite, car l'homme, Jessup, est dangereux et il le démontrera à la fin du roman qui se termine aussi mal que possible.

Toute la machine juridique américaine est ici parfaitement rendue et, pour les profanes, suffisamment explicite pour que l'on ne perde pas le fil de l'histoire noyé dans des procédures aussi inexplicables que compliquées.

Personnages bien campés, un zeste de vie privée, enquête bien menée, intrigue à rebondissement, tellement qu'à un moment j'ai douté (comme Bosch), écriture svelte et posée, bref du Connelly des grands jours, d'où un régal pour ses inconditionnels dont je fais partie.

Je regrette, cependant, que le polar bien qu'ayant acquis, maintenant ses lettres de noblesse semble demeurer aux yeux de certains éditeurs un art mineur de la littérature à tel point de négliger la traduction. Sans parler de coquilles, il y a des zones d'ombre et phrases ne voulant rien dire. C'est vrai aussi que les correcteurs ont, depuis belle lurette, disparu des salles d'édition. Trop cher, sûrement.




Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Une vérité à deux visages

Harry, c'est comme Colombo (pour les plus vieux).

On sait qui et on sait quoi.



Mais on ne sait jamais comment il fera aboutir son (ou ses) enquête(s).



Comme il se fait vieux (et moi aussi), j'ai quand même de la difficulté à m'imaginer réagir de la même façon.



À chacun son boulot !



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Jusqu'à l'impensable

Connelly nous en donne toujours pour notre argent. Les romans sont assez épais et denses, l'affaire toujours assez compliquée, avec des facettes inattendues, de l'action. On tremble toujours pour le héros, surtout ce vieux Bosch à qui on s'attache vite, il y a toujours des épisodes sentimentaux, les rapports avec les collègues de la police sont toujours aussi importants, certains sont toujours difficiles...

Terrain connu, donc, plaisir connu aussi, mais toujours renouvelé. Dans ce roman, vous l'avez compris, Harry Bosch a un gros cas de conscience : travailler à innocenter un accusé, c'est opposé à ce qu'il a fait toute sa vie. Et il a bien du mal, non seulement à adopter le point de vue tatillon de l'avocat de la défense, mais aussi à obtenir des informations de la police sans nuire aux amis qu'il a encore dans la boutique.

Les affreux qu'il démasque (bien sûr) m'ont paru trop gros pour être vrais, mais peu importe, l'incrédulité prolonge le suspense, je suppose. Une fois de plus, Bosch tire sur les canailles, il s'est fourré dans une situation où c'est inévitable, tout cela est bien mené, avec juste une incohérence dans la dernière scène, où le vieux flic commet une erreur de débutant, ce qui permet... ce qui se passe et que je vous laisse découvrir.

Je suis souvent énervé par la longueur des pages consacrées aux astuces de procédure dans les romans de Connelly, mais cette fois-ci j'ai été épaté par la description des astuces légales qu'utilise la police pour compliquer la tâche de la défense : l'auteur est bien documenté (il remercie en fin de volume les vrais flics qui l'ont tuyauté). Et comme souvent, contrairement à l'avis de la police, j'ai admiré tout ce qu'il y a dans la loi américaine, et pas en France, pour protéger les droits de la défense. Mais par retour de balancier, la police accentue sa tendance à n'enquêter qu'à charge.

Au fil des romans, la vie de Hieronymus Bosch nous est contée, avec ses tourments et ses ruptures. Dans ce tome, lui et sa fille ont vieilli, j'ai trouvé assez juste et assez sympathique la description de leurs rapports.

Au total un bon roman mais je ne sais pas dire s'il fait partie des bons Connelly.
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Jusqu'à l'impensable

Le Connelly le 2017, avec un Harry Bosch qui se demande s'il ira jusqu'à l'impensable.



Rassurez-vous, il ne basculera pas du côté des criminels : l'impensable pour Harry Bosch, c'est de travailler pour un avocat de la défense et c'est ce que lui demande son demi-frère Mickey Haller. L'impensable, ce sont peut-être aussi ces crimes dont on accuse peut-être un innocent alors que des coupables en liberté pourraient continuer de tuer.



Bosch a été poussé à la retraite et il s'ennuie un peu. Malgré le dilemme moral qu'il éprouve à rejoindre le camp des défenseurs, il ne pourra pas résister bien longtemps à mettre son nez dans l'enquête pour nous offrir un excellent polar.



Le talent de Connely, ce n'est pas de nous bouleverser ou de changer notre vision du monde, mais de nous tenir captifs devant ses pages qu'on ne peut s'empêcher de tourner. On ne voit pas le temps passer lorsqu'on suit les aventures de ses héros, on oublie le présent. Une qualité de distraction parfois bien utile!

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Le Verdict du plomb

Ce roman nous entraîne dans les arcanes de la justice américaine.

Son tribunal, ses juges, ses procureurs et ses avocats de la défense.

Un ponte du Cinéma est accusé d’avoir assassiné sa femme et l’amant de celle-ci, et voici que l’avocat engagé pour sa défense est lui aussi retrouvé abattu dans sa voiture.

C’est donc Mickey Haller qui hérite de l’affaire. Absent des tribunaux pendant presque une année, il doit reprendre du service et affronter l’un des procureurs les plus redoutables.

De la composition du jury, à l’interrogatoire des témoins et autres experts, de l’enquête que mène notre cher Harry Bosch (ici en guest star) pour retrouver celui qui a tué l’avocat, à la personnalité de l’accusé, l’auteur nous offre une fois de plus un excellent suspens.

Certains déploreront que la partie enquête (menée par Bosch) passe au second (voir au troisième) plan, pour laisser la place au côté juridique de l’affaire.

Mais l'auteur nous travaille au corps, et il nous place dans la peau de l’avocat de la défense pour nous faire vivre au plus près le récit captivant du procès, des petites histoires, des magouilles et des protagonistes qui s’y rattachent.

Une fois de plus un grand Connelly.

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Les neuf dragons

Sachant que quelqu'un sur ce site attend ma critique avec l'impatience du loup guettant le passage du petit chaperon rouge portant son panier de galettes pur beurre et son petit pot de crème garantit sans OGM, c'est avec les yeux rivés dans mon dos que je la rédige.



Pourtant, je signale d'entrée de jeu que je lui colle trois étoiles (non, pas me frapper !) car le roman de Connelly m'a fait passer un bon moment de lecture, même s'il a quelques défauts.



En ayant lu, dans les critique, des vertes et des pas mûres, ayant pouffé de rire devant ce jeu de mot magistral de lehane-fan : "Après un Poète ahurissant, un Pouet retentissant !", j'ouvris ce livre avec une sorte d’appréhension, tel un contrôleur fiscal ouvrant une boîte en carton, expédiée anonymement et qui fait "tic-tac".



Surtout que j'eus à subir quelques pressions lors de ma lecture, et quand je dis "pression", je ne parle pas de pichet de bière !



Entrons dans le vif du sujet : le récit commence donc avec le vendeur de liqueur que j'avais vu dans "L'envol des anges" que je venais de reposer.



Pas de bol, il ne me vendra pas du whisky frelaté puisqu'il vient de se prendre trois bastos dans le thorax.



Non, pas de doute, c'est un meurtre et pas un suicide. Le visage n'ayant pas été touché, il s'agit d'une exécution, pas d'une vengeance.



Une ch'tite enquête banale, quoi ? On pourrait le croire...



Si ce n'était que le mort, quand il ne l'était pas tout à fait, a ingéré une douille, sauvegardant ainsi une preuve (vous y penseriez, vous ? Moi non, je n'écrirais même pas son nom au mur). Sans parler du fait que la victime se faisait racketter par les triades, payant même pour le magasin de son fils.



Enfin, ce qui, pour nous, est considéré comme du "racket", pour les Chinois, c'est comme payer ses impôts... J'vous dis pas la tronche des contrôleurs des impôts ! Vaut mieux pas déclarer des notes de frais bidon.



Ok, les mecs, c'est votre droit de considérer ce racket comme une aumône faite aux Triades. Autres lieux, autres mœurs.



Le livre nous éclairera aussi quelque peu sur les mœurs, étranges à nos yeux, de ce grand pays démocratique qu'est la Chine (tousse, tousse).



Pour les conditions de la femme, on repassera ! Les filles étant appréciées dans une famille pour leur côté "fais la vaisselle, Cendrillon, n'oublie pas l'aspirateur, Cendrillon"... Bref, de la main-d’œuvre plus que bon marché. Nous en avons un brillant exemple avec la fille du mort.



Mais je m'égare...



Voilà donc notre Harry (Bosch, pas le prince homonyme qui se promène cul nu !) qui enquête et renifle les pistes avec la ferveur d'un chien de race Saint-Hubert sur la piste d'un bifteck saignant. C'est Bosch qui découvre le racket, heu, pardon, le "paiement au Trésor chinois" et il démarre au quart de tour sur la piste toute fraiche.



Là, je me suis posée quelques questions, dont une : pourquoi tuer la poule aux œufs d'or ?? Un mec qui raque toutes les semaines, ça se chouchoute, non ? Vous le flingueriez, vous ? Moi, non. Mais bon, qui suis-je, moi, lectrice, pour juger une enquête ? Le collecteur local avait peut-être une toute autre raison de refroidir son généreux donateur.



Alors que Harry se débat, non pas avec une femme (comme le prince du même nom), mais avec son enquête, j'ouvre grand mes yeux en le découvrant papa !



Oui, bon, ça va, j'ai passé bon nombre de romans et dans le dernier lu, sa femme se faisait la malle ("L'envol des anges", mais ça concerne pas le départ sa femme le titre du roman).



Ici, treize ans se sont passés et il nous la joue "papa cool" et sa gamine ne rêve que de venir vivre à L.A.



Bref, Harry est dans son enquête, se méfiant de tout le monde, surtout du flic traducteur, pestant sur son collègue qui file à la pointeuse avant l'heure...



Notre inspecteur tend son filet et voilà ti pas que l'on kidnappe sa fille, peu de temps après que "mister collecteur d'impôt", le suspect appartenant à une triade, fusse arrêté à l'aéroport.



Saloperie de triades qui veulent faire capoter l'enquête ! Et Harry voir rouge, plus rouge que le drapeau des communistes.



Attention aux spoiler que je pourrais laisser passer !



Petite question : heu, on trucide un bête marchand de liqueurs, on arrête un bête membre des triades et bardaf, sa fille cachée à Hong-Kong se fait enlever ?



Comment la triade a-t-elle eu connaissance de son existence ? Dû au fait que papa avait envoyé les tatoo du mort et que cela cachait un secret caché ? Huum, louche.



Là, j'ai suivi la piste des triades uniquement parce que je collais aux basques de Harry, mais j'avoue que je n'y croyais pas trop.



Que l'auteur m'entraîne sur une fausse piste, je veux bien, je suis pour, mais que Bosch coure devant moi, la truffe au vent, je reste dubitative.



Les émotions nous font réagir bêtement, certes. Sherlock Holmes le lui aurait même dit que les émotions étaient mauvaises, faussant tout le raisonnement.



Je m'excuse pour ces petits apartés, mais il fallait que j'en parle sinon ma critique n'aurait pas été correcte. Cela fait partie des quelques petits défauts du livre.



Si jusque là l'histoire se déroulait à un bon train de sénateur, sans être trop rapide, mais plaisant, il va s'accélérer quand Harry rencontrera, non pas Sally, mais Hong-Kong (qui n'est pas un grand singe).



Ah là, il met le paquet, le Harry ! (et je ne parle toujours pas du prince homonyme qui a mis le paquet, lui aussi). Waw, ça pulse à mort le rythme du récit.



Sacré Jack Bauer, va ! Aidé de son ex-femme et du nouveau Jules de sa femme, ils vont tout faire pour la retrouver, aidé juste par les photos tirées de la vidéo de sa fille, quand la caméra a basculé, révélant des choses qui lui feront trouver l'endroit.



Semant des cadavres dans son sillage, dépeuplant un peu la Chine, Harry va commettre une erreur fort grave : négligeant les conseils du Julos de sa femme, il oubliera les règles en vigueur qui font qu'il vaut mieux éviter d'étaler son fric devant certains...



Et, comme le disait un humoriste de chez nous "Bardaf, c'est l'embardée !". Une erreur que Harry paiera cash, mais c'est une autre personne qui douillera. Là, mon petit Harry, je ne te reconnais pas.



Poursuivant sa route, ne reculant devant rien, notre pétillant quinquagénaire, dopé à l'EPO, va mettre les gaz pour retrouver sa fille vivante. Jack Bauer, je vous le disais.



Les cadavres se ramassent toujours à la pelle, la course est haletante, les balles sifflent à vos oreilles et, là où la Poste met péniblement 48 heures pour vous livrer une lettre "Prior" (au plus tôt et je vise la Belgique), Harry ne mettra que 39 heures pour récupérer sa mouflette.



A peine de retour à L.A, le voilà qu'il repart sur l'enquête.



Quelques révélations plus loin (je m'y attendais, ayant compris qu'il ne fallait pas chercher trop loin), Harry boucle son enquête.



Là où je croyais en avoir fini, la claque sur mon nez est arrivée et je me la suis prise sans m'y attendre.



Certes, j'avais bien flairé une entourloupe, mais pas celle-là ! Franchement, il n'y a plus de jeunesse, ma bonne dame !



En résumé, malgré ses défauts et le billet un peu ironique que je viens de rédiger, je n'ai pas de regret à avoir de ma lecture.



"Neuf dragons" n'est pas le roman du siècle (normal, il n'est pas terminé), ce n'est pas non plus le roman policier de l'année, mais c'était le roman du jour et il m'a bien diverti.



J'avais une longueur d'avance sur Harry dans l'enquête, ce qui n'est pas négligeable, j'ai passé un bon moment et j'ai eu mon étonnement final, ma claque sur le bout du nez.



What else ? "Le poète" était un roman hors norme, un festin, un repas gastronomique et il est toujours difficile pour un auteur de refaire pareil. Je ferai donc avec le plat du jour...


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Créance de sang

Je plagie ton résumé, Marina, car j'ai la flemme de relire cet excellent policier joué par Clint en film :

"McCaleb refuse. Mais Graciela insiste et se trouble. Elle lui révèle soudain que Gloria Torres n'est autre que sa propre sœur, et que c'est son cœur qui bat sous l'énorme cicatrice qu'il a encore en travers de la poitrine: cette enquête, Terry McCaleb la lui doit."



Michael Connelly sait harmonieusement mêler le sordide aux belles valeurs humanistes, et c'est cela que j'aime chez lui !

Un de mes Connelly préférés !
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Séquences mortelles

Je crois sincèrement que Connelly a suivi mes conseils, lors de mon dernier commentaire: Focus Michael !



Contrairement à ses derniers roman, un seul sujet, une seule intrigue.



Ici, il a laissé de côté Harry pour se tourner vers Jack McEvoy, son personnage du Poète et de l'Épouvantail.



Une enquête journalistique sur un tueur en série.

Miam !











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Incendie nocturne

Michael Connelly continue d’exploiter le duo entre un Harry Bosch vieillissant, retraité de la police et Renée Ballard, la jeune inspectrice au quart de nuit d’Hollywood. Bosch participe à l’enterrement de John Jack Thompson, un de ses mentors lors de ses débuts au LAPD. Son ex-collègue lui lègue un livre de meurtre, c’est à dire l’entière procédure, relative au meurtre il y a des années dans une ruelle d’un quartier contrôlé par un gang d’un jeune blanc. Pourquoi John Jack avait-il gardé par devers lui en partant à la retraite cette affaire, à laquelle d’ailleurs il n’avait pas directement participé ? En quoi ce meurtre qui ressemble à une embrouille sur fond de stups était-il si intéressant pour le policier ?

Bosch propose à Ballard de reprendre ensemble le dossier. Elle avec les moyens de la police, lui avec son instinct de fouineur à la recherche de la vérité.

En parallèle, Ballard se retrouve de permanence sur la mort dans un incendie d’un jeune sans-abris. Accident ou meurtre ? Bosch, lui, aide son demi-frère l’avocat Mickey Haller pour le procès du tueur d’un juge. Le client d’Haller a avoué et ses traces ADN étaient présentes sur la main de la victime. Une affaire perdue d’avance...



Le début du livre rappelle certaines scènes de la série télé Bosch, diffusée en même temps. Mais la confusion ne dure guère. Comme d’habitude, Connelly mène le lecteur dans une progression très ordonnée. Tout se met petit à petit en place. Cet Incendie nocturne ne montre pas de temps mort. Connelly parvient à déclencher des retournements de l’intrigue à plusieurs moments clés. Cet aspect rend Incendie nocturne plus dense et plus prenant que ses derniers romans. L’auteur suit toujours aussi précisément les procédures policières et judiciaires américaines. Ici, il présente notamment les conditions draconiennes prévues par la loi californienne pour les écoutes téléphoniques. La complicité Bosch / Ballard s’intensifie. Ballard apparaît de plus en plus comme celle qui va continuer à rendre justice aux victimes, comme Bosch n’a cessé de le faire dans sa très longue carrière.

Les pages s’enchaînent à grande vitesse. La page-turner est là, intelligent, bien bâti, autour de personnages désormais bien implantés. Une grande réussite.
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En attendant le jour

En attendant le jour Michael Connelly Calmann-Lévy mars 2019

#EnAttendantLeJour #NetGalleyFrance



Commissariat d'Hollywood, l'inspectrice Renée Ballard assure la nuit en tandem avec l'inspecteur Jenkins. En pratique il s'agit d'une mise au rencard ,qu'importe Ballard aime son métier elle craque seulement de ne plus pouvoir aller au bout d'une affaire. Une agression faite sur un transgenre et l'assassinat d'une jeune femme dans une discothèque où elle doit intervenir la décide à se mêler de l'enquête quitte à se mettre une fois de plus sa hiérarchie à dos.

Je me suis beaucoup plue en compagnie de Renée Ballard. Michael Connelly que je découvre avec ce roman a su créer une femme flic atypique au caractère bien trempé, adepte du paddle , célibataire mais pas endurcie. Une femme à la fois efficace, humaine passionnée bref un beau portrait. Je ne manquerai pas le cas échéant de la suivre dans une autre affaire pas plus d'aller faire un tour dans l'immense bibliographie de Michael Connelly .

Un roman policier bien ficelé, une enquête menée tambour battant avec rebondissements et sueurs froides , bref une lecture que je ne peux que recommander aux amateurs du genre.

Un grand merci aux éditions Calamnn-Levy pour ce partage.
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Dans la ville en feu

C'est un encore un roman nerveux, positif et réjouissant qui remet en selle un Harry Bosch toujours aussi impertinent, impatient, plus que jamais dévoué, têtu et obstiné.



Harry ne peut supporter de laisser les fantômes du passe tranquilles et déterre un cold case vieux de 20 ans pour faire la lumière sur un meurtre qu'il a du mal à oublier.

Aux aurores de la retraite le personnage d'Harry Bosch gagne encore en épaisseur et en profondeur par sa recherche de la justice avant tout.



Michael Connely porte encore le couteau dans la plaie de la société américaine et des failles de la police. Il évoque les horreurs commises pendant les guerres du Vietnam et de l'Irak sous un oeil impitoyablement critique.





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Dans la ville en feu

L’inspecteur vedette du LAPD Harry Bosch a l’occasion de revenir sur une affaire vieille de vingt ans, une affaire qu’il croyait qu’on avait négligée (émeutes de Los Angeles obligaient) et qu’il souhaitait rectifier : le meurtre de la journaliste danoise Anneke Jespersen. Si rien de concluant n’était ressorti en 1992, vous imaginez bien que ça ressemble à une mission impossible. Mais non ! À l’aide de nouvelles informations et surtout de nouvelles techniques d’analyse en balistique, Bosch croit qu’il peut y parvenir. C’est pour dire à quel point son sens du devoir est fort. Ou sa volonté de voir les crimes punis, c’est selon. Mais bon, on l’aime ainsi malgré son côté bourru et parfois un peu aggressif. D’ailleurs, ce trait de caractère lui vaut l’animosité de son patron qui lui colle aux fesses le service des affaires internes, pour son plus grand bien, vous verrez.



Avec ce dernier roman en date de sa série, Michael Connelly signe un roman policier à la hauteur des attentes de ses fans. Une affaire difficile et intéressante, une enquête bien menée, quelques passages de la vie personnelle de l’enquêteur mais pas trop qu’ils nuisent au rythme et qu’on s’égare du principal. Tout est bien dosé, l’auteur est vraiment au sommet de sa forme. Dans la ville en feu est un roman policier idéal pour passer du bon temps. Je le recommande vivement.



Pour revenir à l’affaire, une douille de balle trouvée sur la scène du crime amène Bosch à retrouver l’arme du crime à suspecter les milieux de gangsters de Los Angeles. Mais en même, les derniers reportages de Jespersen portaient sur la Guerre du Golfe et le sort réservé aux anciens combattants. Comment concilier les deux ? Comment en arriver à une conclusion ? Toute cette histoire de militaire, suffisante pour rappeler à Bosch son passé de soldat dans lors de la Guerre du Viet-Nam. Tout bon roman policier moderne se doit d’ajouter un ou deux démons intérieurs à son protagoniste pour le rendre plus humain et en même temps toucher une corde sensible auprès de son lectorat en portant son attention sur un enjeu social. Dit ainsi, ça sonne un peu la recette mais tant pis, ça fonctionne trop bien dans ce cas-ci.
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Los Angeles River

Cela faisait très longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un polar. Très, très longtemps. Michael Connely fait partie des grands noms du genre, quoi de mieux pour renouer avec ?



Premier constat : j'aime les polars. J'avais oublié que je les aimais, mais je les aime.



Deuxième constat : je n'aime pas Robert Backus, mais pas du tout. Enfin si, je l'aime parce que c'est un sacré personnage de méchant, mais je n'aimerais pas le croiser dans une rue tard le soir. Ni même dans un aéroport. Je n'aimerais pas le croiser tout court en fait.



Différents personnages de ses romans précédents se croisent dans ce récit. L'on y retrouve Harry Bosch, Rachel Welling, le grand méchant loup nommé précédemment et Terry et ses problèmes cardiaques, même si Robert Backus s'est assuré qu'ils ne soient plus un problème.



L'enquête évolue doucement, avec en parallèle Harry et Rachel que tout va ramener vers la route Zzyzx (malgré un nom... farfelu, cette route existe, si, si, je vous assure. Par contre, je me demande comment on fait pour prononcer son nom. Je me suis exercée à voix haute, mais le résultat ne fut guère convaincant). Harry est l'enquêteur idéal, presque trop idéal dans ce roman, et Rachel n'est pas suffisamment présente à mon goût. Les dernières pages défilent un peu trop vite, mais cela reste malgré tout un roman très, très efficace. On réfléchit, on agence les pièces du puzzle, on tremble, on s'émeut aussi... (et on a envie de vomir devant Robert Backus, mais ça, vous n'aviez peut-être pas besoin de le savoir...)



Conclusion : Je vais faire des cauchemars à cause du grand méchant loup, mais quel personnage!


Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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