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Critiques de Patrick Senécal (1310)
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L'autre reflet

Je suis désolé pour mes amis européens, mais je sens que vous aurez de la difficulté avec la lecture de ce livre, pour 2 raisons:



1- Certaines parties de l'écriture sont peut-être trop "québécoises". Surtout avec un personnage sans émotion, sans remord, sans attache et sans éducation, qui découvre l'écriture (et la conversion du langage à l'écriture).



2- Il y a beaucoup de références régionales, de lieux, de personnages, d'événements, entre les villes de Gatineau et Québec.



Mais pour moi (ainsi que les autres inconditionnels de Senécal) qui ai la chance de pouvoir convertir ces 2 points à son avantage, c'est un pur plaisir.



Peut-être pas aussi Noir que l'auteur et ses personnages l'aurait voulu, mais disons assez "gris foncé".



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Le Vide, tome 1 : Vivre au Max

Bon..ok…je me lâche…m’en voulez pas mais pas le choix…

Putain le livre ! La vache le truc !

Un pavé qui se lit comme une petite nouvelle. Fascinant, perturbant, dérangeant…

Un livre qui commence au chapitre 21 et qui n'a, à aucun moment d’ordre « normal » mais qui justement nous permet de naviguer dans le temps avec une fluidité incroyable.

J'ai entendu dire que certains l'avait relu en suivant l'ordre chronologique des chapitres et j'avoue que cela me tente !!!

Une plume magnifique, juste ce qu’il faut pour nous happer et rendre l’histoire incroyable. On la traverse comme un périple, d’une traite, sans respirer…et on en ressort lessivé !

Et au final…peu importe l’histoire…

Un décor canadien qui forcément amène son grand plus. Se retrouver à Montréal, ville ou j’ai eu la chance de passer quelques jours et dont j’étais tombée amoureuse.

Je l’ai lu, dévoré, absorbé… souvent la boule au ventre. Il m’a pris littéralement aux tripes…Il ne m’a pas quitté, jour et nuit. Il m’a bouleversée…Il m’a dégoutée…Il m’a laissée…sans mots…

Je l’ai terminé cette nuit et mon esprit n’arrive pas à décrocher…Et ça prendra du temps… Non…jamais je ne l’oublierai !

Allez j’avoue…Il m’a fait flipper…mais vraiment flipper…Il m’a percutée de plein fouet. Ce n’est même plus une claque à ce stade-là, c’est un convoi ferroviaire qui m’a percutée.

Il m’a fait réfléchir, et réfléchir, et réfléchir …C’est sans doute le but ou alors est ce peut-être que j’ai touché le vide du bout du doigt ?

« Oh ! Mon Dieu ! C’est fini…et il ne s’est rien passé ! Rien ! »

Monsieur Senécal, vous êtes un génie. Merci, sincèrement merci pour ce chef d’œuvre !

Au-delà du thriller, au-delà de tout ! Chapeau bas !

Une idée me tourne et tourne dans la tête… On devrait obliger sa lecture aux enfants de dernières année scolaire…
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Hell.Com

Une lecture d'Enfer.



Ce livre patientait depuis un petit moment dans mes étagères. Je passais devant tous les jours en me disant, tu seras le prochain ! Mais à chaque fois je reculais l’échéance. Pourquoi ? Parce que ma première rencontre avec Patrick Senécal m’avait scotché. « Le vide », du même auteur et chez le même éditeur, fut un choc littéraire. La peur d’être déçu, de ne pas revivre la même sensation. Sur la quatrième de couverture il y a la phrase « Attention, une fois ouvertes les portes de l’Enfer, il est impossible de faire machine arrière ». Cet avertissement s’adresse à la fois aux personnages et aux lecteurs (trices).

Daniel Saul est un winner. P-D.G d’une société immobilière, milliardaire, le symbole même de la réussite à tout prix. Visionnaire, il entreprend de racheter des églises à l’abandon pour les revendre à des clients fortunés. Cette pratique « amorale » attire Charron. Charron était dans le même collège que Daniel mais en aucun cas ami. Charron était le souffre-douleur alors que Daniel dominait déjà les autres dans tous les domaines. Le temps a fait son effet, a effacé les différences, le « nerd » est devenu un investisseur couronnée par les succès. Il décide d’entraîner et d’initier Daniel Saul à de nouveaux plaisirs, au pouvoir ultime. Il le pousse à s’inscrire sur un site réservé à quelques privilégiés de la planète : Hell.com. Il n’est plus question de savoir ce que Daniel veut mais ce qu’il peut faire.

Dès les premières pages, l’auteur nous happe, nous entraîne dans les tréfonds de l’âme humaine. Mes sentiments durant la lecture ont fait un tour de grand-huit entre dégoût et fascination. Patrick Senécal livre ici un roman sombre, violent parfois à la limite du supportable. Toutes les scènes, même les plus abjectes, ont leur place, participent à la construction de ce nouveau séisme littéraire. On retrouve dans ce nouvel opus les mêmes questionnements que dans son précédent sur les riches, les puissants, la domination et le pouvoir. Se rajoute la rédemption. Ici, son chemin est jalonné d’orgies, de violence et de cadavres.
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Sur le seuil

Récit écrit comme une enquête policière qui devient de plus en plus nébuleuse, de plus en plus fantastique, de plus en plus horrifiante. Selon moi, c'est le meilleur roman de Patrick Senécal, mais pour public averti seulement!
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Le Vide, tome 1 : Vivre au Max

Ce n'est qu'un roman...je me répète cette phrase comme un mantra, tentant de m'extirper de ces sensations extrêmes et presque malsaines qu'il a pu m'insuffler. J'essaie de cautériser la plaie que cette lecture éprouvante a rouverte à coup de pansements à l'âme et de points de suture au cœur.

Ce n'est qu'un roman me dis-je... comme si la vacuité de mes propres actes ou de ma propre vie ne m'avait pas été jetée violemment à la figure, comme si Patrick Senécal n'avait pas, à coup de catapulte, brisé quelques fragiles défenses érigées avec soin depuis longtemps.

Ce n'est qu'un roman...mais il m'a tant secouée, tant fait resurgir quelques démons que je croyais trop vieux pour crocheter mes serrures que même refermé, il me nargue de ses messages.

Ce n'est qu'un roman... 800 pages lues presque d'une traite tant j'étais subjuguée, fascinée, presque envoûtée par ce récit.

Senécal choque, Senécal bouscule, Senécal franchit les limites même. Mais Senécal écrit sur la part sombre de l'être humain, celle que nous avons tous et qui est censée nous différencier de l'animal sans pour autant que nous puissions en retirer une quelconque fierté. Celle-là même qui en fait ralentir certains sur les lieux d'un accident ou qui en pousse d'autres à ignorer la misère humaine.

Le côté insoutenable de certains passages sont assenés de manière si violente que je les ai lus du bout des yeux, me questionnant sur la nécessité d'écrire de telles abominations mais à bien y réfléchir, le cheminement de certains personnages en devient plus compréhensif, voire presque évident.

Roman écrit en 2007 et choisi par Fleuve Noir pour faire enfin connaître Patrick Senécal en France, « Le vide » est bien plus qu'un thriller. L'auteur réussit à poser la question des limites de la liberté d'expression, de la décadence de notre société à travers des jeux pervers, de la folie de l'homme et du sens de la vie...

Tout change et pourtant...rien n'a changé. Donnez-leur des jeux et du pain : c'était il y a 2000 ans et le peuple ainsi que les manipulateurs sont toujours les mêmes. Le monde est un échiquier, nous en sommes les pions. Roman presque sociologique, « Le vide » m'a apporté un questionnement quasi philosophique et m'a profondément remuée.

Pour la plupart, nous traversons la vie de façon conventionnelle, mais sommes-nous pour autant condamnés à ne rien en faire d'extraordinaire, à ne rien laisser ne serait-ce qu'une trace infime ? Nos rêves fous ou illusoires sont-ils tous dérisoires ? Et que faire pour remplir mon propre vide ? Écrire...

Ceux qui me connaissent savent que j'ai tendance à digresser et à me relire, je le reconnais bien volontiers. Je réalise même que cette chronique n'en est pas vraiment une. Pourtant, un bon roman est justement là pour ouvrir d'autres perceptions, pour engendrer d'autres réflexions. Aussi éphémères soient elles...

Mais ce n'est qu'un roman...n'est-ce-pas ?


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Aliss

Aliss, le pays des merveilles signé Senécal



Apparemment , nous n'avons pas tous la même définition du pays des merveilles .Dans un livre qui fait référence au film de Disney en version à moitié plus réaliste, voici Aliss.



Alice Rivard, une brossardoise naïve mais pas peureuse se dit profondément ennuyée de la vie facile qu'elle mène jusqu'à présent dans sa petite ville de Brossard. Cette dernière va donc apprendre à assumer ses choix en allant s'installer dans un quartier de Montréal duquel elle ne saisi même pas encore tout à fait le nom. Elle y rencontrera plusieurs personnages inquiétants mais oh combien divertissants. Pousser ses limites et essayer de nouvelles choses, c'est pourtant ce qu'elle voulait, non? Sa vie va cependant révéler une réalité troublante lorsqu'elle va décider de jouer le jeu et de rester pour de bon dans ce quartier qui n'inspire rien de bon à sa nouvelle occupante.



Virulent mais en même temps fascinant, il est difficile d'expliquer Aliss, qui sort sans aucun doute de la tête d'un déjanté québécois, j'ai nommé Patrick Senécal. Apres l'avoir fini je me questionnais encore à savoir si j'avais aimé ce roman ou s'il m'avait donné trop d'effroi pour l'apprécier, car qu'on se le dise, ce livre traite principalement de drogue, d'antilogique et même de perversion sous toutes leurs formes. Ce livre, on l'aime ou on le déteste. Moi, j'ai fini par choisir la première option. Je finis par donner une quatre sur cinq a ce livre très original mais duquel le personnage principal n'est pas vraiment attachante tant elle est sûre d'elle.



En bref, ce quasi chef d'oeuvre n'est pas pour tous. Je le conseille aux gens qui n'ont pas peur d'être dépaysé et qui «assument» leurs actes tout comme notre protagoniste a su le faire avec brio.



-Laure Monterosso, 2 décembre 2012.
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5150, rue des Ormes

• Ce thrilleur d'horreur n'a rien de gore. Pas de description sanglante, de scène d'horreur indicible provoquant inévitablement le fou rire... Non. Tout est beaucoup plus subtil. L'atmosphère s'épaissit au fil des pages. Plus Yannick comprend ce qui se passe, plus il risque de glisser lui-même dans la folie.

Beaulieu ne peut pas le tuer. Il n'a rien fait de mal. Et il se veut juste en toutes circonstances. Il ne peut pas non plus le laisser partir et prendre le risque qu'il parle. Un duel s'installe alors entre les deux hommes en même temps qu'un choix cornélien les mine tous les deux.

La narration polyphonique rend ce roman agréable à lire et fluide. Les révélations distillées au compte-goutte font monter le suspens et la tension au point qu'on ne peut lâcher le livre avant de savoir ce qui va arriver au héros.

Un roman québécois à lire absolument pour les amateurs du genre... et les autres !

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Flots

Josée sans nouvelles de sa sœur dont elle a renoué les liens suite au décès de leur mère, retrouve sa nièce, Florence âgée de 8 ans, seule dans l’appartement. Flo ne parle pas et a deux égratignures sur le visage. Inquiète Josée appelle la police. Où sont les parents de Florence ?



Depuis le temps que je voulais découvrir cet auteur, c’est chose faite grâce à ce roman qui m’intriguait. Et c’est une belle découverte. Tout d’abord, attendez-vous à apprendre quelques mots canadiens et on arrive très vite à les comprendre. Ensuite, ce roman alterne entre de très longs chapitres du journal intime de Florence qui contient très peu de dialogue et de très courts chapitres sur ce que la police découvre en quelques heures. Par conséquent, les chapitres du journal de Florence ne sont pas rédigés dans un style parfait. Loin s’en faut ! Mais n’oublions pas que c’est une enfant de huit ans qui l’écrit. Et elle en écrit des pages et des pages sur ses parents qui s’aiment et qui se chicanent, sur le magasin « le dépanneur » que tient son papa ; de ses amies Charlie, Ling et Emma et de son amoureux Félix. En effet, son oncle Hubert lui a offert trois carnets afin qu’elle écrive tout ce qu’elle veut pour comprendre ses émotions et surtout que personne, j’écris bien « PERSONNE » ne lira son journal intime. Florence doit-elle donner sa confiance à ses amis, à ses parents ? Tout doucement, l’auteur fait monter la tension.



A tous les parents de jeunes enfants, à la fin de cette lecture, vous ne les laisserez jamais regarder un film d’horreur.
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Hell.Com

Sénécal est un mec qui écrit à coups de marteau. J'avais déjà lu le fameux "Malphas", puis "Le vide", et j'avais apprécié le mélange d'humour, de brutalité et d'amertume qui en ressortaient. Avec en prime quelques locutions typiques du Québec, qui donnaient à l'ensemble un petit côté exotique.

Là, j'avoue m'être demandé par moments si j'allais continuer la lecture. Parce que ce livre est d'une violence rarement égalée, et pour cause: on parle SM, on parle torture, on parle meurtre.

Mais reprenons depuis le début: Daniel Saul, golden-boy à qui tout réussit, vogue de succès financier en club échangiste. Son dernier coup commercial, c'est d'avoir racheté des églises désacralisées pour les revendre après travaux. Une idée de génie, qui lui vaut les compliments de son père et la haine de ses concurrents.

Un jour, sur un chantier, Daniel rencontre un type manifestement riche, mais bizarre. Moche, d'abord. Et mystérieux. Un type qu'il a déjà vu, mais où ? Un type qui lui dit vouloir faire affaire avec lui: d'ailleurs, il a déjà pris rendez-vous pour la semaine suivante.

De fait, le type bizarre, c'est l'ancien souffre-douleur du bahut. "Charron le moucheron". Il y en a toujours un comme ça, mais dans les lycées huppés, ça se remarque d'autant plus, et on les tient d'autant plus à l'écart des fêtes, des plans drague, des divertissements chic de la jeunesse dorée.

Martin Charron , en tout cas, semble avoir surmonté les rancœurs de l'adolescence et réussi dans la vie. Daniel et lui font affaire, et rapidement une relation de confiance commence à s'installer. Daniel se rend même chez son associé, un loft bizarrement décoré. Il le parcourt pendant que Charron s'éclipse quelques instants, et tombe sur un ordinateur allumé, présentant la page d'un site pornographique: Hell.com

Daniel sourit.

Il n'en aura plus jamais l'occasion ...



Je préfère vous avertir: beaucoup de scènes sont à vomir, tout simplement . Mais les relations humaines toxiques, la façon dont un homme cherche à en asservir un autre, la manipulation mentale, tout cela est très bien décrit par Patrick Sénécal, et mérite attention.

Vous laisserez-vous tenter ?
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Aliss (B.D.)

Aliss, l’original de Senécal, fait partie de mon île déserte sur Babelio. J’ai tellement aimé cette réécriture de Alice au Pays des Merveilles. Une version ultra gore de cette histoire. Il était donc tout naturel pour moi de me procurer l’adaptation BDesque de ce bouquin tant aimé. C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai ouvert la première page et que je me suis laissé emporter, encore une fois, dans la lente descente aux Enfers d’Aliss. L’ambiance est glauque, noire, avec seulement quelques touches de rouge, lorsqu’on fait référence à la Reine Rouge. Les dessins sont excellents et se collent parfaitement à l’atmosphère gore à souhait. L’histoire est fidèle, les personnages très calqués sur leurs personnalités démontrées dans le bouquin. Âmes sensibles s’abstenir, et une BD qui ne doit absolument pas être mise dans les mains d’enfants, puisque certaines planches sont très explicites. J’ai beaucoup, beaucoup mon immersion dans cette BD.
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Le vide, tome 2 : Flambeaux

Roman au chapitrage particulier, puisque l'auteur nous propose le choix de le lire en passant du chapitre 36 au chapitre 3 sans nous donner la moindre précision, puis de le relire dans l'ordre classique. 900 pages, franchement, je me suis tâtée, le lire une fois admettons, deux fois, je n'en voyais pas trop l'intérêt, mais je me suis prêtée au jeu et donne une impression de flash-backs assez facile à suivre.

L'auteur joue avec nous, du moins avec nos nerfs avec un style irréprochable qui fait qu'encore une fois, on ne s'en rend même pas compte. Juste à un moment, on se dit qu'il serait peut-être bon de prendre une petite respiration entre deux scènes choc qui secouent pas mal.

Patrick Sénécal s'en prend aux trusts, au monde télévisuel, en particulier la télé-réalité, ou le vide absolu, finalement. Le roman porte bien son titre.

Chapeau bas.
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Flots

Un petit voyage au Québec chez Florence ça va vous faire frissonner.



Je pense que certains enfants ne devraient pas regarder des films d'horreur.



Florence est une enfant assez particulière, elle est assez sombre et ses parents ne lui montrent pas trop le bon exemple.



Elle aime regarder des films d'horreur avec sa maman qui parfois est un peu soul. Elle aime rire avec son père au dépanneur mais parfois elle voit des choses qu'elle ne devrait pas dans sa maison tout n'est pas si rose.



Elle écrit son journal et aime beaucoup lire des livres, elle aime bien jouer avec ses amies et à l'école souvent elle agit d'une façon très bizarre. Toutes ces expériences parfois assez violentes sont retranscrites régulièrement.



Dépourvu d'émotions, elle regarde ces choses qu'elle ne peut pas contrôler et parfois elle se met à hurler quand elle est en colère où quand elle perd le contrôle.



Au fur et à mesure qu'on découvre cette petite fille qui devrait être sensible et innocente comme toutes les filles de son âge.



Derrière son visage d'ange, je découvre le monstre qui se cache en elle.



Au bout d'un moment les gens vont remarquer qu'elle est toute seule chez elle et avant que débarque de la police, elle va devoir cacher toutes ces horreurs qu'elle a commises.



Parfois il vaut mieux ne pas perdre la confiance d'une enfant qui peut se transformer en arme de destruction massive.



"Petits bruits dans sa tête avant les pétages de plombs. "



Ensuite c'est violent et ça saigne mais ça Florence, elle s'en fout.



L'histoire est très prenante et je me suis glissée dans ce personnage " Florence "qui m'a terrifié à certains passages, aucunes pitiés.



Excellent livre qui plaira surement à tous les amateurs de littérature horrifique.




Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Les sept jours du talion

Chers amis, je vous propose un livre de Patrick Senécal :

Les sept jours du Talion (2003)

Gros coup de cœur pour ce livre très dur et très profond . Le sujet est épouvantable, la perte d’un enfant et le besoin de vengeance et de justice. J’ai été retournée par l’écriture. L’atmosphère est extrêmement étouffante, oppressante , le lecteur est tenu en haleine sans aucune pause.

J’ai été happée par les contours psychologiques du personnage principal, on rentre dans sa tête et on avance dans l’intrigue

en s’interrogeant et en souffrant avec lui. Lu d’une traite ( attention public averti)

Mon premier Senécal et certainement pas le dernier ( j’attends Le vide ...)

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Ceux de là-bas

Victor Bettany est psychologue auprès des étudiants du cégep de Drummondville.

Depuis la mort de sa femme à la suite d'un accident de la route, Victor est confronté aux angoisses quotidiennes de la mort, avec son père de 90 ans Alzheimer et une mère à la santé précaire également.

Sur un coup de tête, il va assister à un spectacle d'hypnose de l'extrême, fait par un jeune hypnotiseur (Crypto) dont la particularité est de pousser l'expérience au-delà des limites connues.

Lorsque Victor est convié à rejoindre la scène avec 4 autres spectateurs pour se livrer à une expérience, il va perdre conscience et en se réveillant, va découvrir les 150 personnes de la salle mortes, sans traces de violence apparente.

Ne pouvant se rendre à la police (pour des raisons antérieures), il va essayer de savoir ce qu'il s'est passé cette soirée dont il n'a aucun souvenir.

Pire encore, ça lui arrive de reperdre connaissance à deux autres reprises et à chaque fois qu'il reprend connaissance, les cadavres sont à ses côtés.



Histoire originale, où l'auteur parle à travers de l'histoire fantastique, de la mort, la façon dont on l'aborde et les questionnements humain qu'on se pose tous.

Amoureux d'hypnose et d'horreur, foncez !

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Hell.Com

« Hell.com », toute entrée est définitive.

Ce n’est pas moi qui le dit mais l’auteur.

Si vous avez le cœur bien accroché, je vous invite à franchir les portes de l’Enfer.

Daniel SAUL, PDG d’une société comptant parmi les plus influentes du Québec sera votre guide.

C’est un homme d’une petite quarantaine d’années, séduisant, riche, puissant, sûr de lui qui profite de la vie sans se poser de questions. C’est aussi un homme divorcé, père d’un adolescent perturbé. Lorsqu’un ancien camarade de lycée fait irruption dans sa vie, Daniel ne se méfie pas. Ils font des affaires ensemble, partage des soirées ensemble. Mais un jour, celui-ci lui propose de l’initier à la toute-puissance. Celle réservée à une poignée d’élus. En devant membre de Hell.com. Un site internet où contre une indécente somme d’argent, tout est permis. Toutes vos envies, tous vos fantasmes les plus excentriques, les plus trash peuvent être réalisés. Daniel est comme un enfant dans un magasin de jouets, il est surexcité et complètement désinhibé. Il enchaîne les expériences, les rencontres et sans s’en rendre compte s’enfonce de plus en plus dans les abysses du mal.

Si selon moi, ce livre n’est pas le plus dur de Patrick SENECAL, il bousculera néanmoins vos certitudes.

Au-delà des nombreuses scènes de violence, de sexe, cette histoire sulfureuse, glauque, nous amène à réfléchir sur le monde qui nous entoure et sur la nature humaine. Le bien, le mal, l’ennui, la culpabilité, la rédemption sont autant de sujets qui sont chers à l’auteur. Où s’arrête la fiction ? Où commence la réalité ? Quelles sont les limites à ne pas franchir ? A chacun de se faire son propre avis.

Le roman est construit sur 4 parties + un épilogue. Première partie : Les mortels (les gens normaux). Deuxième partie : Les démons (ceux qui ne s’interdisent rien). Troisième partie : Les damnés (ceux qui font demi-tour et qui regrettent). Quatrième partie : Le diable. Epilogue : Dieu.

L’écriture est percutante, incisive, fluide, agréable à lire (si je puis dire !). Le style est direct, graphique. Patrick SENECAL ne fait pas dans la dentelle ! Et les amateurs du genre en redemandent.

J’ai adoré détester ce bouquin. J’ai adoré suivre Daniel. C’est un vrai page-turner !

Sans aucune hésitation, je continuerai de découvrir l’univers de Patric SENECAL.



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Le passager

Un universitaire emprunte l’autoroute 20 entre Montréal où il réside et Drummondville où il enseigne ; il prend l’habitude de faire monter avec lui, à l’aller comme au retour, un auto-stoppeur avec qui il parle, notamment, des cours qu’il fait sur la littérature fantastique ; peu à peu le contenu de ses cours va déborder dans sa vie. ● Si la lente montée du fantastique n’est pas inintéressante, le roman n’est pas très original, et le rythme assez lent. L’intrigue est trop linéaire ; il n’y a qu’un seul rebondissement à proprement parler, vers la fin, et il est assez attendu. Contrairement à d’autres lecteurs, j’ai trouvé les québécismes charmants : cela donne une couleur authentique au roman.
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Hell.Com

J'ai du attendre deux jours avant de m'atteler à la rédaction de cette critique, le temps de "digérer" ma lecture. Tout d'abord un premier point : je ne comprends absolument pas le parallèle avec Stephen King (4ème de couv' + suggestions d'auteurs similaires), les univers n'ont rien à voir. Secondo : si vous êtes un tant soit peu sensible, ou que le voyeurisme vous hérisse, passez votre chemin. Perso ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, et j'ai bien failli arrêter ma lecture vers la moitié du roman, trouvant certaines descriptions vraiment dérangeantes. Mais c'est le but ... Ce qui m'a fait aller au bout de l'histoire c'est la psychologie des personnages : il y en a certes beaucoup qui sont totalement amoraux parmi les distingués membres de hell.com, mais certains se posent quand même des questions au bout d'un certain nombre d'expériences, entre autres le personnage principal, Daniel Saul. On se met à sa place, on se demande comment on se comporterait devant les mêmes circonstances, on voit évoluer ses relations avec Marie, sa collaboratrice et maîtresse occasionnelle, avec ses collègues, et surtout avec Simon, son fils adolescent. Simon qui est en pleine crise existentielle, et devient de plus en plus violent, qui ne communique presque plus avec son père. Au milieu, orchestrant les pulsions et les envies inavouées de Daniel, il y a Martin Charron, qui comme son nom l'y prédestine fait office de passeur pour amener son "ami" vers l'enfer et ses différents cercles...

C'est difficile de s'avouer qu'en fin de compte on a apprécié ce roman, même si l'on a aucun penchant pour le sado-masochisme, la torture ou les déviances sexuelles, parce que toutes ces pratiques y sont décrites de façon très réaliste. Mais c'est vrai, j'ai pris du plaisir à le lire, même si je ne me précipiterai pas sur les autres oeuvres de l'auteur. Dans quelques mois peut-être ?
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Le Vide, tome 1 : Vivre au Max

Pierre est flic au canada. Il est veuf, écorché par la vie se murant dans une solitude que personne ne peut approcher, même sa fille est écartée de sa vie. Il est, bien malgré lui, embarquée dans une affaire très très bizarre. Une jeune femme tue son ex-mari, sa nouvelle épouse et ses enfants. Tout ce qu'elle dit, c'est qu'elle veut se retirer. Mais que veut elle bien dire par là?



Frédéric est psychologue, il s'ennuie, sa vie l'ennuie, sa profession l'ennuie, il n'a plus le goût à rien. Il se sent "vide". Il va rencontrer Max et ses perspectives vont changer.



Max est plus que riche, il est riche de naissance mais quelque chose dans sa vie ne lui va pas. Il va se lancer dans une tout autre carrière : il va lancer le concept d'une émission télé d'un nouveau genre : Vivre au max. Cela consiste à réaliser son rêve et peu importe que le rêve soit politiquement correct ou pas.



Ces trois personnes vont se rencontrer et vont vivre l'expérience du vide. Qu'est ce que le vide? Est il vraiment implacable?



Patrick Senécal nous fait vivre un concept de lecture différent. L'ordre des chapitres n'est pas respecté : on lit le livre avec des chapitres qui ne se suivent pas mais on peut aussi faire l'expérience d'une autre lecture en les lisant dans l'ordre.

Il exploite aussi ce qui est pour moi le mal du siècle le concept du vide. Concept qui consiste croire qu'on a aucune valeur ajouté dans notre société , à croire qu'on ne compte pour personne. La société exploite ce sentiment : on doit toujours être bon, beau, riche , être "standard". Patrick Senécal le met en scène dans son livre.



Un bon moment de lecture mais aussi un thriller qui fait réfléchir :)
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Hell.Com

De quoi ça parle ?

Daniel Saul, PDG d'une grande société immobilière, est un milliardaire sûr de lui vivant au Québec. Père d'un fils de seize ans, Simon et amant de sa collègue Marie, il mène une vie bien remplie, faite notamment de petits plaisirs comme les soirées échangistes avec sa maîtresse. Un jour, Martin Charron, ancien souffre-douleur du lycée, refait surface dans sa vie et lui propose une collaboration afin de faire fluctuer son entreprise. Très vite, les deux hommes vont se rencontrer hors du cadre professionnel et Charron va lui faire découvrir un site secret : Hell.com. Un site réservé à l'élite, aux hommes et femmes riches, souhaitant assouvir leurs fantasmes inavouables : sado-masochisme, viol, pédophilie mais aussi torture, meurtre et esclavagisme. D'abord séduit par le côté sexuel, Daniel s'abonne pour une année. Mais rapidement, sa vie va basculer et une longue et horrible descente aux enfers va commencer...



Mon avis :

Âmes sensibles, s'abstenir ! J'avais déjà entendu dire que certaines scènes de ce livre étaient difficiles, et on ne m'avait pas menti... Mais quelle claque !

L'histoire est sombre, crue, dévoilant les côtés les plus noirs de l'être humain, nous révélant une palette de plaisirs aussi extrêmes que déviants, existant réellement, ce qui fait d'ailleurs froid dans le dos. Vous voulez un thriller qui dépasse les limites ? Une bonne claque littéraire qui vous retourne les tripes ? Patrick Senécal est là pour vous servir ! Très doué pour mettre le lecteur mal à l'aise mais aussi et surtout pour décrire une descente aux enfers effrayante tout en maintenant un suspense insoutenable. J'ai lu ce livre rapidement malgré le nombre conséquent de pages. Le style d'écriture est fluide et parvient à capter l'attention du lecteur pour ne plus la lâcher.

Les personnages sont tout autant dérangeants, la palme de l'être le plus tordu revenant bien évidemment à l'ex souffre-douleur Martin Charron. Un homme dont il ne vaut mieux pas croiser le chemin, aussi fêlé que violent, effrayant et détestable, que j'espère ne pas retrouver même dans mes cauchemars. Il y a aussi le jeune Simon et ses penchants inquiétants et bien évidemment le personnage principal Daniel Saul. Personnage aux premiers abords antipathique mais au fil des pages, je me suis prise de pitié pour lui et sa déchéance.

Le dénouement est fort, pas inattendu mais réussi, à la hauteur de cette histoire choquante.

Encore une fois, c'est un roman réservé à un public averti, certaines scènes m'ont presque donné la nausée. Mais c'est un livre inoubliable qui laissera une trace indélébile dans mon esprit traumatisé. Une oeuvre choc, trash, noire, prenante, triste, efficace... Les adjectifs ne manquent pas. Amateurs de sensations fortes, je vous laisse ma place dans cet enfer dont je ne suis pas ressortie indemne...
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Il y aura des morts

Encore une fois Patrick Senécal a réussi à me captiver avec son nouveau roman. Après une trentaine de pages, l'action commence et ne s'arrêtera jamais. On part alors dans une chasse à l'homme impressionnante et troublante.



En tant que lectrice, je me suis sentie tellement happée par l'action que je ressentais moi-même la paranoïa du personnage principal, suspectant celui-ci et celle-là. Je suis ressortie de ma lecture épuisée et à bout de souffle, mais encore une fois fascinée par ma lecture.



Les moments sanglants étaient, eh bien, TRÈS sanglants et me retournait même l'estomac parfois (un des inconvénients d'avoir une très grande imagination).



Dire qu'il me faudra encore attendre au moins un an avant de me replonger dans une lecture de mon auteur Québécois préféré!
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