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Critiques de Patrick Senécal (1306)
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Hell.Com

Amis lecteurs ne vous méprenez pas, il s’agit bien d’un thriller. Passé le premier tiers de roman que j’ai bien faillit abandonner, l’intrigue vous entraîne, implacable. Une écriture québécoise qui à force de jurons locaux nous teinte d’exotisme cette histoire plus noire que noire. Elle nous rappelle les univers de Chattam (la trilogie du mal et Léviatemps) ou Thilliez (L’anneau de Moebius et plus récemment Angor). « Il ne s’agit pas de ce que tu veux faire mais de ce que tu peux faire » avec ta fortune … les pauvres sont les mortels ou les damnés, les riches les démons et ils aspirent à approcher le Diable … tout un programme !

Daniel, milliardaire, est dans les affaires. Divorcé d’une démente, il vit avec son ado de dix-sept ans, dans sa superbe villa … avec sa maîtresse il pratique l’échangisme dans un club privé de Montréal. Mais par hasard (est-ce bien un hasard ?) il retrouve un ancien camarade de collège qui va l’entraîner vers l’enfer. Ca c’est le premier tiers du roman … un mal nécessaire pour être happé par le suspens qui va suivre. On ne peut pas être en empathie avec ce personnage, on ne peut pas lui trouver d’excuses mais on va le suivre au cours de sa quête et partager ses craintes quand son fils va s’éloigner de lui. Impossible d’en dire d’avantage, à vous de découvrir par vous-même.

Parallèlement quelques réflexions sur nos priorités, sur la famille, les amis, l’argent, le bling-bling, et aussi une question… la perversité est-elle héréditaire ?

Il s’agit du premier roman que je lis de cet auteur et le dernier paru semble-t-il. J’essayerai bien le prochain, et vous ?

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Sur le seuil

Je ne saurais pas vraiment où classer ce bouquin, dans quelle catégorie.

Un subtile mélange entre le thriller, le suspense avec un soupçon de fantastique et de surnaturel qui fait toute la différence.



Vous l'aurez donc compris, on a là une très belle découverte !



Auteur Québécois à succès, Sénécal est plutôt rangé dans la catégorie horreur.

Donc si vous avez envie de vous faire flipper, vous avez trouvé votre bonhomme !



Je découvre l'univers de l'auteur avec ce roman et je suis déjà convaincue.

Il a une vraie plume fluide et addictive et le don de vous embarquer dans l'histoire. Il a donc un style bien à lui.



Ici on va suivre Paul, psychiatre dans un hôpital, qui voit un jour arriver le célèbre écrivain Thomas Roy, mutilé et dans un état catatonique.

Paul va très vite être intrigué par ce personnage énigmatique.

Autour de lui, gravité quelque chose de sombre que ne saurait expliquer Paul.

Poussé par une force invisible, il n'a de cesse de vouloir découvrir la vérité.

Mais parfois, il vaut mieux l'ignorer.



Un roman bien ficelé qui fait monter le suspense de page en page, tout comme la folie.

Une très bonne histoire.
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Le Vide, tome 1 : Vivre au Max



A l'origine, je voulais lire Flots de Patrick Senecal, mais au vu des différentes critiques de ce roman, j'ai suivi les conseils des babelionautes et me suis lancé dans la lecture de Le vide, pour découvrir l'auteur et je n'ai pas été déçu !



Durant de très très nombreuses pages, nous allons accompagner Pierre Sauvé dans une enquête policière; Max Lavoie, l'animateur de la fameuse émission Vivre au Max; et Frederic Ferland, psychologue de son état. A priori, aucun lien ne relie nos 3 protagonistes et pourtant, ils vont se croiser et avancer vers le tragique dénouement de cette histoire. Car en effet, ce n'est pas une comédie mais un thriller sombre et glaçant qui va nous être dévoilé.

Tout commence par le chapitre 23, une investigation classique, plusieurs corps ont été retrouvés dans une maison à Drummondville, Pierre Sauvé prend place. Puis, le chapitre suivant, le 8, on fait la connaissance de Frederic Ferland, qui a des passe-temps particuliers si je puis dire. Il n'y a aucune logique dans le chapitrage, mais bizarrement, tout est simple. La lecture se fait facilement. A aucun moment nous sommes perdus dans l'histoire et cela nous permet de comprendre certaine situations, ce qui rend la lecture beaucoup plus addictive.



Patrick Senecal est réputé pour son style brut, trash, saisissant. Le genre de

récit que je connais mais que je lis rarement. Je ménage mon petit cœur, il ne faudrait pas qu'il est un loupé.

Du coup, j'avais envie de connaitre le "grand frisson" moi aussi, un peu comme les participants de "Vivre au Max" alors j'ai ouvert mon livre et je me suis lancée, prête à faire machine arrière si c'était trop "Heavy" pour moi mais finalement, on en fait des caisses mais ca se lit bien. Malgré quelques scènes un peu trash, je me suis baladée sur toute la première partie (le roman est constitué de 2 tomes) puis le deuxième tome est arrivé et j'ai moins fait la maline. Il y a un passage en particulier très dur qui a été difficile à assimiler et il m'a fallu reprendre mon souffle pour avancer de nouveau. Les dernières pages sont plutôt sanglantes également, et il faut être dans un bon état d'esprit pour pouvoir faire face à tout ses faits.



Voilà, voilà, je vais me trouver une lecture plus légère maintenant histoire de me changer les idées. Flots attendra encore un peu.
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L'autre reflet

Michaël Walec est prof de littérature dans le pénitencier féminin de Joliette. En parallèle, il essaye de percer comme écrivain de roman noir, mais sans succès. Bien qu'il a une belle plume, ses scènes sanglantes sont sans relief.

Lors d'un atelier d'écriture qu'il donne à ses élèves, Wanda, va prendre goût pour l'écriture et contrairement à Michaël, à défaut d'avoir une belle plume, les descriptions et détails dans les scènes gores, sont poussés à leur paroxysmes.

Notre enseignant, va s'en servir pour son livre et va connaître un succès immédiat dans tout le Quebec, et profitera de l'occasion pour être écrivain à temps complet.



Les années passent, les livres qu'il écrit n'ont pas le succès de son premier ce qui rend Michaël amer, jaloux et tombe dans le négatif face aux succès de ses autres collègues écrivains.

Wanda, étant libérée sous surveillance, va retrouver son ancien prof non pas pour lui demander réparation du plagia, mais pour lui proposer un partenariat.

Malgré que Michaël refuse de toute ses forces le pacte avec le diable (ou la diablesse en l'occurrence), il semblerait que l'accord fût celé dès lors qu'il à écrit son premier roman a succès.



Un thriller prenant et efficace, où l'on ne ressent jamais d'essoufflement. Bonne lecture.
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Oniria

Un roman moyen de la part d'un auteur qui m'a habitué à l'excellence. Ici, aucune psychologie approfondie des protagonistes. Un comble quand l'un d'eux est le manoir lui-même (portant à lui seul le nom du roman), appartenant à une psychiatre. L'auteur nous déballe une avalanche complètement loufoque d’extravagants rebondissements et de délires sans nom. Je vais vite l'oublier... Au suivant!
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Cherchez la femme

Sous la direction d’India Desjardins, ce sont une quinzaine d’écrivains et d’écrivaines qui se sont prêté(e)s au jeu d’écrire une nouvelle sous le thème de la FEMME. Bien que ces nouvelles soient plutôt inégales en termes de longueur et de qualité, j’ai somme toute passé un bon moment en compagnie de ces auteurs. Presque tous les sujets y passent : Eve dans son Jardin d’Éden éprise de liberté et d’indépendance, la maternité, l’amour décliné à toutes les sauces, les femmes carriéristes, les femmes au foyer… Mention toute particulière à Marie-Julie Gagnon, avec sa nouvelle d’une fille qui mène une double vie technologique. Je n'avais lu de Gagnon, et j'ai de suite accroché à son style. Dommage que sa nouvelle ait été si courte. À Marie Hélène Poitras aussi, avec une écriture sans censure sur deux destins tragiques et écorchés qui finissent par se trouver. Mais mon coup de cœur est sans surprise : la nouvelle signée par mon chouchou Patrick Senécal… un monde de femmes bouleversé par l’arrivée d’un homme. Un brin surréaliste, mais avec une signature propre : meurtre et sang, bien évidemment ! Un vrai petit bijou de nouvelle et je salue l’audace de Desjardins de l’avoir mise dans ce recueil.
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Hell.Com

Tout d'abord un grand merci aux éditions Fleuve noir et à Babélio pour cette masse critique privilège.

Daniel Saul , richissime P.D.G d'une société immobilière sise à Montréal, retrouve Martin Charron ,un ancien condisciple d' Olympia l' établissement le plus huppé de Montréal. Charron, le reject desservi par un physique ingrat mais qui semble avoir plus que bien réussi financièrement.Des liens vont se créer entre les deux hommes, d'abord de travail puis rapidement de plaisirs. C'est Charron qui va initier Saul et lui parler de cette entité cachée qu'est Hell.Com. Avide de sexe , de nouveautés en tous genres , de sensations nouvelles Daniel s'en donne à "corps joie" et puis l'argent donne puissance , autorise beaucoup de choses .... et là tout bascule . Comment voulez vous que Daniel trouve le temps et l'énergie nécessaires à Simon son fils de 16 ans qui traverse une adolescence violente et solitaire?Hell.Com ou comment l'homme ne peut être que démon ou damné?....

J'avoue être tombée des nues au bout de quelques pages de lecture... et puis bientôt je me suis sentie submergée par une vague nauséeuse bientôt suivie par un état de colère froide devant ces pages de violence en tous genres commises par l'homme sur l'homme au nom de la puissance octroyée par l'argent ! Ce genre de littérature n'est vraiment pas pour moi je l'assume, je suis sûrement une exception mais il en faut ....
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Sur le seuil

Patrick Senécal est un auteur bien connu outre-Atlantique, mais qui peine à se faire une place dans l’hexagone. Pourtant, les québécois ont toujours défendu la langue française. Il aura fallu une timide parution par les Éditions Bragelonne pour que nous puissions découvrir cet auteur. J’ignore si ce livre est représentatif de son œuvre, ce que je n’espère pas. Je viens de voir que Pocket a édité « Les 7 jours du Talion » en 2021.



C’est ma deuxième tentative avec ce livre. Je m’étais arrêté au premier tiers. Cette fois-ci, je suis allé plus loin (environ 2 tiers) pour le refermer définitivement. Rien ne me donne l’envie de poursuivre. À commencer par l’écriture, Patrick Senécal a choisi la narration à la première personne, sauf que l’interlocuteur est antipathique, déprimant, sans charisme. L’auteur a juste juxtaposé un policier blasé de son métier par un psychiatre tout aussi lassé de la vie. Bien que je n’aime pas trop la narration à la première personne, quand c’est bien écrit, ça passe, mais là, à lire les actions réplétives et les états d’âme du personnage principal, ça m’ennuie et je ne trouve rien d’intéressant. Par ailleurs, son métier de physiatre aurait pu être intéressant dans son enquête, mais j’ai plus l’impression qu’il s’agit d’un enquêteur qu’un médecin, car il analyse bien peu les traits psychologiques.



Ce livre n’a rien d’original. On trouvera un journaliste de presse people qui fouille la vie de l’écrivain, un air de déjà-vu avec le personnage de Smithback (cycle Pendergast de Douglas Preston & Lincoln Child). Il reste l’horreur, assez gore, mais ici, on est dans le contemplatif et non l’action, ce qui est bien dommage. Ce livre ravira davantage les fans de polars psychologique, ce qui n’est pas mon cas.



Ce livre est daté. Écrit en 1998, les ordinateurs utilisent des disquettes. Les vidéos se visionnent avec des cassettes.



Les expressions québecoises sont les bienvenues et agréables à lire. On notera que le psychiatre dans le secteur public (narrateur) a la cinquantaine et va prendre sa retraite. Une carrière courte quant on sait qu’il faut 10 ans pour devenir psychiatre. Et nous, pauvre français devront attendre nos 64 printemps pour prendre un repos mérité :D
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Résonances

Un livre curieux, impossible à résumer (mais ce n'est pas le but de ces chroniques) et aussi difficile à décrire. On ne sait pas où on est, on ne comprend pas ce qui se passe, il y a des fulgurances de violence et d'érotisme extrêmes. On suit les pérégrinations de cet auteur à travers la ville sans trop comprendre où on va. On lit pour essayer de comprendre, on croit tenir enfin quelque chose, et la fin abrupte arrive en nous laissant dans l'expectative. Pas le meilleur de Sénécal, mais quand même un livre bien intrigant.

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Les sept jours du talion

Après avoir découvert Patrick Senécal avec Hell.com. Je n'avais qu'une envie : découvrir le reste de sa bibliographie. Quand j'ai vu que Les 7 jours du Talion sortait en poche, je me suis dépêchée de me le procurer.

Comme d'habitude avec les livres de cet auteur, il faut avoir le cœur bien accroché. Et particulièrement avec celui-ci. Dès le début, on sait qu'on va être mal à l'aise, horrifié, dégoûté.



Deux parents perdent leur petite fille, violée, battue et étranglée derrière un buisson après l'école. Un suspect est arrêté et son procès va avoir lieu. À la télé, les reportages sur cette affaire défilent, présentent le tueur. Le père observe cela et devient fou de voir l'homme à la télé, de voir toute l'attention tourné vers lui. Il décide de venger sa petite fille et de torturer cet homme pendant 7 jours avant de se rendre à la police.



Nous allons donc suivre jour après jour les pensées de ce père, ce qu'il a prévu pour son captif et ce jusqu'au septième jour, le dernier jour. Ce qui est terrible dans ce roman (hormis le fait de voir quelqu'un se faire torturer) c'est qu'on peut assez facilement se mettre à la place du père. Qu'est-ce que je serais capable de faire si ma fille était assassinée, jusqu'où je pourrais aller ? On a beau être pacifiste, contre la peine de mort et pourtant en voyant le meurtrier, le crime qu'il a commis, son petit sourire victorieux, on se sent envahis d'une certaine colère. Et quand on lit les tortures, on se sent mal, coupable, mal à l'aise à l'idée d'avoir pu lui souhaiter cela ne serait-ce que quelques secondes.



Ce livre bouscule, il fait réfléchir sur de nombreuses thématiques, sur le fait de se faire justice soi-même, d'être à la fois le juge et le bourreau. Il évoque aussi le deuil, la culpabilité, la peur de cette violence que l'homme peut avoir en lui, le traitement médiatique de certains faits divers, l'échec de la justice dans certaines affaires.



C'est un roman très dur, sombre, qui marque à jamais.
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Les sept jours du talion

À la sortie de l'école, la petite Jasmine se fait enlever et assassiner. Très rapidement les policiers retrouvent le meurtrier puis commencent les procédures judiciaires.

Lors d'un transfert entre le palais de justice et le centre de détention, Bruno Hamel, le père de la petite Jasmine, va arracher le monstre des mains de la police, pour le séquestrer et lui faire passer la justice du Talion pendant 7 jours.



Autant j'aime beaucoup les romans de P.Sénécal, autant celui-là m'a ennuyé.

Vous avez ici un thriller tout ce qu'il y a de plus basique, c'est-à-dire pas d'originalité sur la cause et motivation, de la torture, un semblant de réflexion sur la vie qui ne fonctionne pas tellement que c'est naze de simplicité, et le meilleur c'est que bien entendu il y a zéro suspense… mais qu'est-ce qu'il va t'il donc se passer ? le colonel moutarde va apparaître avec le chandelier ? Ou la vieille Germaine avec les aiguilles à tricoter ?

Rater.



Avec une trentaine de livres écrit et vu mes attentes élevées dans mes lectures, je passe l'éponge cette fois.
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Les sept jours du talion

Mon premier Senécal, et certainement pas le dernier. Un livre coup de poing, coup de masse , coup de.....

Une histoire de vengeance, de justice et d'injustice. Une violence poussée à l’extrême mais loin d’être gratuite, a mille lieues d’être dénuée de morale. On prend parti et puis on s'y refuse pour en fin y revenir et ainsi de suite.

Un roman qui nous dévoile la double face de l’être humain, capable du meilleur comme du pire, renfermé dans son éternelle dualité.
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Le passager

Encore du lourd!



Je me délecte des histoires concoctées par ce cher Patrick Sénécal ...



Un roman court mais intense. Un petit moment de plaisir même si j'avais deviné la fin!
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Hell.Com



On m’avait conseillé de lire un roman de Patrick Senécal. En parcourant sa bibliographie, je suis tombée par hasard sur Hell.com. Grave erreur de ma part. Trop glauque, l’auteur a poussé à l’extrême l’horreur, la perversion sous toutes les coutures. Pour moi, Senécal va trop loin. Néanmoins, je l’ai lu jusqu’au bout malgré un profond dégoût pour les protagonistes. Le lecteur est pris par la tourmente des événements gores dont l’auteur ne lui laisse aucun répit. De plus, des scènes très choquantes se trouvent dans ce livre. Celui-ci s’adresse avant tout pour un public averti (moi, je l’étais nettement moins). Rien n’est annoncé comme tel mais je trouve que l’éditeur devrait mentionner cet avertissement. Une autre recommandation : faites attention à votre âme ; elle pourrait bien basculer en Enfer…Le diable est partout, il s’agit peut-être de votre voisin.

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Hell.Com

On croit souvent qu'en ayant la richesse et le pouvoir, on est surpuissant , que rien ne nous atteint que l'on peut tout avoir la gloire , l'orgueil , la beauté . Etre au-dessus de toutes des lois mêmes.







Hélas, non, la vie et un chemin semé d'embûche et on l'apprennent souvent trop tard.







Hell.com nous l'explique assez bien .









Daniel Saul , qui va, croise la route de Martin Charron un ancien camarade des banc d'école , qui va l'initier à aller s'inscrire sur un site où toutes les perversions inimaginables sont permises alors du coup, il va se prendre au jeu du site où lui permettent d'accomplir ses moindres désirs, pourtant il le sait que qu'en on rentre en enfer, on n'en sort pas sans payer le prix.









Pourtant, il s'en moque , il brave toutes les limites jusqu'à ce que la dernière limite soit franchie et que le pavé de la rédemption soit foutue .

Mais trop tard .









Je n'en dirai pas plus parce que sinon j'en dirais trop .









Se livre cette plume de Patrick Senécal et une bombe, il est dur , choquant , bouscule dans le genre , glace le sang , c'est sûr qu'on ne peut pas le mettre dans la catégorie livre " bisounourses ", mais je peux dire qu'il m'a plu qu 'à la fin, j'ai presque eu de l'empathie pour ce personnage principal Daniel Saul.











J'ai aimé , tout comme j'ai aimé "Le Vide " , deux styles deux ambiances différentes .







Mais un putain de roman bien sûr âmes sensibles s'abstenir .









Car quand on rentre dans Hell.com tout entrer et définitive et la chute lente et semer d'épines .







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Le passager

Un coup de cœur pour ce thriller psychologique.



Etienne SEGUIN 28 ans vit à Montréal et depuis sa rupture avec Manon, sa petite amie depuis 6 ans, la solitude lui pèse. Quand il se voit proposer un poste d'enseignant en littérature au CEGEP de Drummondville, la ville de son enfance, pour un remplacement c'est une aubaine pour sa carrière car il y est difficile d'y entrer. Etienne va être rapidement fasciné par le thème de l’enfance dans la littérature de l'horreur.

Au même moment, il décide de laisser monter dans sa voiture un type qui fait de l’auto-stop sur son chemin quotidien. Cet homme s’avère être un ami d’enfance, dont il n'a aucun souvenir, qui va entraîner notre héros naïf dans une spirale terrifiante.



Le Passager est un roman d'une tension extrême, des scènes toujours éprouvantes et cette fin, cette fin qui m'a totalement prise au dépourvu whaou j'ai adoré !

Ah oui j'oubliais (pour ceux qui ont déjà lu le livre) moi aussi je me suis livrée à un rituel particulier durant mon enfance : arracher les ailes de mouches et vous? En tout cas ça m'a bien fait rire de voir que je ne suis certainement pas la seule mais je ne suis pas allée plus loin c'est promis.

N'hésitez-pas à lire ce petit bouquin il est génial !!

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Malphas, tome 4 : Grande liquidation

Et voilà, le dernier tome de Malphas est achevé et avec lui la série horrifico- comique, à l'humour délirant parfois absurde (dans le bon sens du terme) de mon québécois favori : Patrick Senecal.

Je connaissais ses romans d'horreur (Hell.com; Le vide; Sur le seuil...) mais avec ces 4 tomes de Malphas, j'ai découvert son humour décalé et décapant.

En tant que Française, je n'ai pas pu rester insensible à Julien Sarkozy(!), Jasmin Hollande(re !) et Eve Royal (Re-re !).

Alors, que dire de ce quatrième tome ? Encore plus loufoque et décalé que les 3 premiers. Parfois trop ! Mais c'est aussi ce qui fait la marque de fabrique de la série. Même si j'ai beaucoup ri (ha Simon... ta grammaire et ta syntaxe vont me manquer !), et si j'ai apprécié cet interméde je suis contente que la série Malphas soit terminée. J'ai vraiment envie de se trouver le Patrick Senecal de" sur le seuil", d' "Aliss " du "passager" .

Dans ce 4e tome, nous retrouvons notre héros, Julien Sarkozy, obligé pour reprendre son enquête sur ce qui se passe dans la cave de Malphas, célèbre CEGEP de la non moins célébre bourgade de Saint Trailouin, de requérir l'aide de Fudd, sorcière alcoolique de son état afin de changer d'apparence. Bienvenue donc à Jasmin Hollande. Il va pouvoir ainsi reprendre ses investigations avec l'aide de Simon Gracque.

Je n'en dis pas plus, si ce n'est courrez lire ce dernier tome si vous êtes des adorateurs de Malphas. Vous passerez un bon moment et l'humour débridé devrait vous faire rire plus d'une fois.



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5150, rue des Ormes

Après avoir été quelque peu ébranlée, mais complètement fascinée par la lecture de « Hell.com », je poursuis ma découverte de l’univers de Patrick Senécal avec un deuxième titre : 5150, rue des Ormes.



En cette belle journée d’été, c’est une aubaine de pouvoir visiter la ville de Montcharles à vélo, où Yannick Bérubé, étudiant en littérature, vient de s’installer. Une ballade qui va tourner court. En voulant éviter un chat -noir, bien évidemment- il donne un furieux coup de guidon et finit en vol plané. Rien de bien méchant, à peine quelques éraflures, mais son vélo a eu beaucoup moins de chance que lui.



Il sollicite l’aide d’un riverain, Jacques Beaulieu, afin d’appeler un taxi. Mais dans la maison, Yannick voit quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir.



Il se retrouve alors séquestré, chez une famille pour le moins étrange. Jacques Beaulieu, le père, féru d’échecs, est un psychopathe qui se prend pour un justicier ; Maud, la mère, totalement soumise est obnubilée par la religion ; Michelle, l’adolescente, est une véritable prédatrice et la petite dernière, Anne, ressemble à un zombie avec des yeux qui ne reflètent rien qu’un gouffre noir et total.



Pour Yannick Bérubé, une seule obsession le hante, s’enfuir coûte que coûte !



Mais Jacques Beaulieu lui fait une promesse, celle de le libérer s’il gagne une partie d’échecs contre lui, qui n’en a jamais perdu une seule …



Ce qui commence par un banal accident devient rapidement une situation surréaliste, absurde et démente. Pour passer le temps, Yannick Bérubé, nous raconte son histoire, à travers un journal.



L’écriture étant la seule chose qu’il peut encore contrôler, il couche sur le papier ses émotions, ses peurs, ses interrogations et ses espoirs.



« A défaut de pouvoir semer la destruction autour de moi, je crache ma rage et mon mépris sur ce papier que je déchire avec mon crayon haineux, sur cette feuille misérable qui me sert de catharsis ! »



5150, rue des Ormes est un huis clos infernal où Patrick Senécal fait la part belle à la psychologie des personnages. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est du grand art !



Principalement avec le père. Après avoir eu une révélation, il se prend pour un justicier des temps modernes. Un homme, soi disant guidé par la justice, et dont chacun de ses gestes est justifié par cette « belle » valeur.



Un roman cauchemardesque et macabre, mené de main de maître par un auteur remarquable.



A découvrir de toute urgence !


Lien : http://lecturederichard.over..
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Contre Dieu

L'auteur nous livre un roman palpitant, rapide et vif comme l'éclair. Un "Coup de tête" comme mentionné dans la 4ème de couverture. Je l'ai reçu en plein dans le nez et je me suis retrouvé couché parterre, étourdi. J'ai décidé de me relever quand même pour vous raconter ce roman de Patrick Senécal.



Je ne connaissais pas du tout cet auteur qui vit au Québec. C'est mon ami Richard qui me l'a fait découvrir par le biais d'une chronique sur son blog "Polar, noir et blanc". Merci à lui pour cette découverte...



108. C'est le nombre de pages qu'utilise Patrick Senécal pour nous envoyer cette histoire en pleine face. Une descente aux Enfers dans la démence, la folie et surtout dans la déraison. Le roman débute par une conversation téléphonique entre un homme et sa femme. Celle-ci l'informe qu'elle va bientôt rentrer avec les enfants. Echange banal, bien que plein d'amour, on ressent que tout se passe bien dans cette petite famille qui va bientôt se retrouver en fin de journée, j'imagine comme d'habitude.



3. C'est à cette page que tout bascule et que l'Enfer se présente crûment et sans avertissement. Tout se brise pour cet homme, en un instant, tous ses repères s'en vont d'un seul coup. Une tragédie s'est produite, sa vie d'homme épanoui se retrouve déjà derrière lui et le néant, le vide et le chaos se présentent à lui sèchement. Un accident?



Dès cet instant, j'ai envie de me poser la question suivante. Dans quel état seriez-vous si vous perdiez tout se qui vous rattache à la vie. Que feriez-vous si subitement On vous enlèverait tout ce qui vous rend heureux et comblé? Chercheriez-vous un responsable sans même savoir s'il y en a vraiment un, même si c'est juste une sale farce du Destin qui vous arrive en pleine gueule sans prévenir?



Et bien cet homme en est là, à se poser ces questions. Mais peut-être ne se les pose-t-il même pas? Il coule, il sombre dans le chaos, dans le délire, toujours un peu plus. Il s'isole, se cache, ne cherche même plus à se montrer devant les personnes qui veulent l'aider - sa propre famille. Il va commettre des choses insensées, irréversibles, choquantes et totalement déraisonnables. Par de la provocation, de la mise en danger en allant jusqu'au pire pour devenir un monstre. Il va s'en prendre un peu à tout le monde, toujours un peu plus en grimpant toujours plus haut dans l'escalade de la violence. Pourquoi? Peut-être pour Lui montrer qu'il ne veut pas se laisser faire, lui qui a toujours été intègre juste et droit. Pourquoi lui?



Jusqu'où va-t-il aller? Jusqu'où peut vous emmener la tristesse, le manque de repères, l'injustice peut-être, lorsque la déraison vous a dévoré, absorbé et englouti totalement? Cet homme a décidé - peut-être inconsciemment - de punir le responsable de ce qui lui arrive, d'une certaine manière de se venger. Mais de qui? Du Destin? De Dieu?



Pour couronner le tout et donner un aspect préoccupant, l'histoire est écrite à la deuxième personne, respectivement le narrateur s'adresse à cet homme du début à la fin, tout en décrivant ses faits et gestes. Qui s'adresse à lui? Et pourquoi? Patrick Senécal nous le dévoile avec les deux derniers mots de son roman... Tout en nous laissant dans un certain doute.



L'auteur, par son écriture, crée une tension permanente du début à la fin, sans nous laisser le temps de respirer une seule fois. C'est majestueux et talentueux! Le seul bémol est pour moi le fait d'avoir pu imaginer le dénouement vers le milieu du roman. Sinon, un sans faute.
Lien : http://passion-romans.over-b..
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Le passager

Ceci est mon premier roman de Patrick Senécal ainsi que l'un de mes premiers thrillers horrifiques, et, d'emblée, je crois que ce livre fut une très bonne introduction à son œuvre ainsi qu'au genre dans lequel on peut le caser.



Le point principal que je souhaite relevé dans cette critique est déjà mentionné sur la quatrième de couverture du livre: " [...] Peu à peu, vous dérapez. Et c'est là l'art de Patrick Senécal: Il vous fait déraper, de façon très méthodique, de façon très feutrée, dans un tout autre univers."



Ainsi, il est pour moi certain que la principale qualité de ce livre est le méthodisme transpirant dans tout le livre. Tout y est calculé avec une précision remarquable, ce qui suffit à rendre le roman très appréciable et contribue grandement à lui donner la qualité de "page turner".



Néanmoins, Senécal ne s'arrête pas là. Non seulement il sait peu à peu dévoiler son histoire de manière à créer un suspens insoutenable, mais il parvient aussi à le rendre intéressant grâce à des personnages qui le sont tout autant. La relation entre Alex et Étienne est essentielle à l'histoire et celle-ci est rondement menée par des dialogues simples, mais efficaces.



C'est d'ailleurs une qualité récurrente dans l'écriture du livre. La plume de l'auteur n'est pas particulièrement bonne. J'entends par là que l'on n'apprécie pas ce livre pour sa prose, ni pour ses figures de style originales, mais bien pour une atmosphère dépendant entièrement des évènements de l'histoire, un peu comme le ferait Werber. Néanmoins, et contrairement à notre ami Bernard, Senécal semble tout à fait au courant de cela et ne parasite pas le roman avec de pitoyables tentatives de le "littérarifier".



Ainsi, ce fut pour moi une lecture plus qu'agréable, et je souhaite réitérer l'expérience sous peu en lisant les sept jours du Talion.
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