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Citations de Philippe Djian (909)


Philippe Djian
Mieux vaut porter sa croix que de la traîner.
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…apparaître en femme (…) me procure un trouble plaisir, un plaisir profond, irremplaçable, mais je ne suis pas passé de l’autre côté pour autant
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"il m'empoigne par le col de mon anorak – modèle Houellebecq 2010 vert olive – et m'ordonne de démarrer".
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Plus tard, je me suis tourné tout doucement, il y avait toujours de la musique et j'ai fait semblant de dormir, j'ai ouvert à peine les yeux et je l'ai regardée, elle dansait juste pour elle, seulement pour le plaisir et elle semblait touchée par la grâce. C'était quelque chose de formidable à voir. Toutes les merdes qui vous arrivent dans la vie sont balayées par ça.
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Maintenant, il connaissait la douceur. Il savait désormais ce qu'une femme avait à offrir, au-delà du sexe. Il était au courant, désormais. Il se sentait apaisé. (p. 215)
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Leur père avait toujours encouragé leur mère à casser de la vaisselle plutôt que de ravaler sa colère, mais elle ne s'y était pas souvent résolue et le résultat était connu.
Au moins, Marianne cassait - et lui-même associait le bruit du verre, de la porcelaine brisés, de l'objet mis en miettes, à une libération, au tonnerre qui n'annonçait pas l'orage mais suspendait soudain les gouttes et ramenait le ciel bleu, conjointement au silence.
(p. 128)
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Nous trinquons au fait que le voilà devenu l’heureux locataire d’un trois-pièces de soixante cinq mètres carrés orienté plein sud, avec un petit balcon, pour lequel je me suis portée caution.
« Tu comprends ce que ça signifie, Vincent. Alors prends tes responsabilités. Si tu ne payes pas ton loyer, cela retombera sur moi et je ne pourrai pas tenir le coup très longtemps, est-ce que tu m’écoutes, ce n’est pas un jeu, Vincent, et je ne m’en fais pas juste pour vous, je parle pour moi et pour ta grand-mère dont le loyer est aussi à ma charge, tu le sais. Vincent, ils sont extrêmement nerveux en ce moment, ils ne laissent rien passer. Ils peuvent bloquer ton compte en un tour de main, engager des poursuites dont les frais sont entièrement à ta charge, t’envoyer les huissiers sans la moindre hésitation, t’humilier, et j’en passe. Garde toujours à l’esprit que des hommes qui spéculent sur le riz ou le blé ont déjà suffisamment de sang sur les mains pour ne pas craindre d’en faire couler davantage.»
Il me considère un instant puis sourit : «J’ai changé, mais tu ne le vois pas.»
J’aimerais le croire. J’aimerais le prendre dans mes bras et le couvrir de baisers reconnaissants. Mais j’attends de voir.
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Ça fait du bien de temps en temps de voir qu'on n'est pas tout seul sur le chemin, ça élargit la route pendant un petit moment, c'est quand même mieux que rien.
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La rivière était haute et nerveuse. Les berges sifflaient et de petits tourbillons glougloutaient éperdument à la surface avant d'être balayés et ramenés dans les rangs. Je sentais la terre trembler sous mes pieds, je sentais l'euphorie du courant et j'en étais tout réjoui et comme paralysé d'émotion. J'aimais cette rivière. Je sentais mon coeur battre chaque fois que je l'approchais. Je comptais parmi les plus belles choses de ma vie le simple fait de m'asseoir à ses côtés, la regarder, l'écouter, sous le soleil, sous la pluie, qu'elle fût calme ou exaspérée, limpide ou noire comme de l'encre, je connaissais ses humeurs, ses chants, ses sortilèges, elle me parlait, me réconfortait ou me plongeait dans de sombres états d'âme, elle dansait comme un ange ou se dandinait comme une infâme putain, j'avais passé des heures et des heures avec elle, les yeux fixés dans ses reflets, alanguis ou rougis de larmes ou fiévreusement écarquillés lorsque le jour tombait et qu'un dernier rayon déclenchait la plus étonnante et hiératique symphonie que je pouvais imaginer, certainement oui j'éprouvais à son égard un amour véritable.
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Je ne peux rien contre la terrible et risible absurdité qui gouverne nos vies.
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À tour de bras, j'empaquetais farine, poitrine fumée et haricots secs. On se serait cru en France durant la guerre du Golfe, sauf que les crétins souriaient à la caisse au lieu de prendre un air de constipé.
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Philippe Djian
Je ne crois pas qu'il y ait trente-six manières de peindre. Mais, à mon avis, il met trop d'eau, ça coule toujours plus ou moins. Sinon, c'est pas désagréable, ce qu'il fait, ça ressemble à des peintures d'enfant. Mais qu'est ce qu'il est long à les finir! Il revient toujours dessus, enfin d'après ce que j'en ai vu. vous savez, moi je n'y connais rien... Ah! ça non, on n'a pas l'impression que c'est facile.
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J'ai allumé la télé pour continuer à me nettoyer le cerveau et par miracle, on est tombé sur une séquence de pub, c'était pratiquement le bonheur total, toute la connerie humaine rassemblée dans un dé à coudre, il y avait rien de plus reposant, rien de plus rassurant que de pouvoir vérifier qu'il y a toujours plus con que soi. Je les haïssais cordialement tous ces gars là et je n'avais pas envie d'y réfléchir, c'était physique, ces choses là ne se discutaient pas. Je les haïssais mais j'étais bien content qu'ils soient là, ils donnaient une bonne idée du monde dans lequel on vivait. S'envoyer une page de pub, c'était perdre tout espoir et s'enfoncer dans la contemplation du vide. Il nous faut bien ça de temps en temps.
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Des moineaux se tenaient sur les fils électriques, dans l'attente du rayon de soleil qui viendrait regonfler leur duvet, les délivrer du baiser glacé de la nuit .
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Qui pourrait décemment être gai, aujourd'hui, en dehors des cyniques et des nantis ?
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«  L’air sentait bon. Le sable était encore humide. Il prit ses chaussures à la main et marcha le long de la côte. Il faisait frais, le soleil ne chauffait pas vraiment , il brillait dans la rosée des joncs qui poussaient pr touffes, prenait des goélands dans ses rayons sur un fond de ciel chargé , mais lointain, immobile, parcouru d’éclairs silencieux. »
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Même à moi, je n'ose pas dire la vérité.
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je souhaite qu'elle me pardonne, qu'elle comprenne que je ne suis plus dans mon état normal, qu'une force obscure à pris les commandes, c'est difficile à expliquer. a-t-elle au moins conscience de l'effet qu'elle produit sur moi, des phéromones et autres molécules de l'Enfer auxquelles je suis exposé dès qu'elle est dans les parages.
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Je les retrouvai dans la cuisine.... Ils étaient penchés tous les trois au dessus de mon navarin comme s'il s'agissait d'un berceau - en dehors du fait que celui-ci fumait. La scène me parut étrange.
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Il n'y a pas grand chose à craindre des femmes qui portent des chemises de nuit : en général, leurs maris ne sont pas difficiles à prendre.
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