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Critiques de Pierre Pouchairet (300)
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Tuez-les tous mais pas ici

Très gros coup de coeur pour ce polar magistral de Pierre Pouchairet, où il démontre tout son talent pour nous embarquer dans une aventure pleine de suspense. Il y met comme toujours son expérience de flic, mais aussi une dose d'empathie et de compréhension pour des personnages qui ne sont pas vraiment des héros, mais qui font ce qu'ils peuvent. Il se passe des choses à chaque page, et ça rebondit jusqu'aux ultimes phrases.

Vraiment un grand plaisir de lectrice de polar.



#TuezLesTousMaisPasIci #PierrePouchairet #Plon #livres #chroniques #lecture #polar #thriller #Terrorisme



Le quatrième de couverture :



Julie Loubriac a disparu. Âgée de 17 ans, ce n'est pas la première fois qu'elle se volatilise. Ses parents sont pourtant persuadés qu'il ne s'agit pas d'une simple fugue. Divorcés, ils vont unir leurs forces pour découvrir ce qui a pu arriver à leur fille, qui préparait le bac. Face à l'immobilisme de la police, Martine et Louis Loubriac vont se lancer à sa recherche. Elle tient un magasin de vêtements plutôt haut de gamme. Quant à Louis, il a presque près tout râté dans sa vie. Ex-flic, ex-journaliste, ex-époux... Parfois, il parvient à être père de famille. Il lui reste cependant une chose, sa guitare pour jouer du blues dans le bar de sa nouvelle compagne, Jenifer. Même s'il n'a pas été un grand flic, il garde quelques réflexes de l'époque...
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Les trois brestoises, tome 4 : Avec le chat..

Ce quatrième tome débute en fait avec le dénouement du troisième, qui annonçait : Le meurtre remonte à seulement quelques heures. Il y a bien un témoin, le chat siamois. Jusqu’ici, il n’a rien dit.

Le chat, personne n’en veut : ni la veuve de la victime, ni son beau-fils qui, de toute façon, ne semble pas très concerné par la mort du mari de sa mère. Oui, Vanessa, psy, ancienne militaire, ne savait pas que son amant était toujours marié – sur le papier, il ne vivait plus avec sa femme depuis fort longtemps. Si cela nous donne quelques données supplémentaires pour le crime, cela ne nous éclaire pas sur le devenir du félin. C’est Léanne qui le récupère, dans l’appartement qu’elle avait loué auprès de la (future) victime. Un de ses hommes lui donne les affaires de son défunt félin, ce qui permet à la chef de la PJ de Brest de voir venir (trouver un bac, de la litière en urgence, ce n’est pas que c’est compliqué, c’est que cela prend du temps à réunir et à installer). Cela lui donne aussi le temps d’enrager. Elle sait que Vanessa est innocente, mais elle ne peut pas enquêter, elle n’est pas chargée de l’enquête – même Elodie, la médecin légiste, se retrouve écartée, trop proche, selon certains, de Vanessa.



Que faire ? S’investir dans ses propres enquêtes d’une part – et Léanne ne manquera pas de travail. Déléguer, de l’autre. J’ai découvert dans ce tome Johanna, la jeune soeur de Léanne, policière elle aussi. Aussi brillante que son aînée, la dernière enquête à laquelle elle a participé l’a laissé grièvement blessée. Elle est dans un centre de rééducation, elle ne sait pas si elle parviendra à récupérer totalement, physiquement, moralement. Quoi de mieux que sa grande soeur pour lui remonter le moral en lui confiant une mission spéciale, qu’elle peut parfaitement effectuer, même avec ses béquilles ? Oui, enquêter c’est la vie quand on est enquêtrice.

Cette enquête nous emmène dans le passé de la victime – je persiste à dire que la clef d’un meurtre est très souvent dans le passé de celle-ci. Elle nous mène sur la trace de braqueurs qui ont agi des décennies plus tôt et nous montrera aussi ce qu’ils sont devenus.

Et que deviendront les trois Brestoises ? J’envisage de commencer le tome 5 très prochainement.
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Tuez-les tous mais pas ici

Tragiquement d’actualité, cette mise à plat du processus de fuite vers les états islamiques par de jeunes recrues du Djihad fait froid dans le dos. Quelles que soient les filières, la détermination de cette jeunesse radicalisée questionne notre société, les valeurs que celle-ci a la capacité de transmettre, l’avenir qu’elle peut promettre.

Nous sommes en présence d’un thriller, mâtiné d’espionnage. Peu polar en fait car c’est la quête de parents qui recherchent leur fille disparue et qui sont amenés à découvrir qu’elle est partie pour la Syrie pour récupérer son amoureux. Quimper est un foyer de recrutement pour ceux qui sont tentés par l’aventure extrême. Mais il faut compter avec une équipe de « barbouzes » qui souhaitent éradiquer le mal par le mal et qui met toute ses ressources occultes pour approcher les réseaux.

J’ai aimé la pudeur de l’auteur à nous parler de la haine des parents, de leur volonté de vengeance.

J’ai apprécié la précision apportée à la narration du voyage de ces jeunes et je ne doute pas qu’elle soit encore au-dessous de la réalité. Nul doute que son passé professionnel ait guidé son écriture.

J’ai peur quand je constate la disproportion des moyens en présence pour éduquer les jeunes à la circonspection, au sens critique et au jugement éclairé.

Il me restera le souvenir attachant d’un père, Louis, anti-héros qui se dépasse pour sa fille. La nébuleuse du renseignement, proche du pouvoir central de notre République et l’appât du gain plus fort que l’éthique me laisseront un goût amer.


Lien : https://collectifpolar.com/2..
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Tuez-les tous mais pas ici

Julie a disparu. Ses parents, Louis et Martine, comprennent rapidement qu’elle est partie faire le Djihad en Syrie. Pourquoi ce fanatisme ? Qu’est-ce qu’on rate quand son gamin en arrive là ? Les parents décident de se rendre en Turquie, à la frontière avec la Syrie pour remonter la filière par laquelle leur fille serait passée. Et là, ce n’est pas une mince affaire...



Louis a été policier et journaliste, il a encore quelques potes dans la maison et des réflexes d’enquêteur. Beaucoup lui mettent des bâtons dans les roues et le menacent ouvertement. Jenifer, la nouvelle compagne de Louis servira de punching-ball. Les découvertes vont être surprenantes, révoltantes. Certaines seront piégeuses.



Du drame familial à la vengeance en passant par la corruption des services de renseignements français, ce roman noir donne du fil à retordre au lecteur. Il n’est pas aisé de comprendre tous les enjeux géopolitiques que Pierre Pouchairet veut mettre en lumière. En tout cas, on se pose des questions et on ose imaginer que les descriptions ne sont que fictions... Foncez si vous aimez les romans noirs, sinon prenez quelque chose de plus léger.

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Les Trois Brestoises, tome 3 : L'assassin q..

Dès le début, j'ai accroché au roman car, grâce au titre, on sait que l'on va partir sur les traces du peintre Paul Bloas. Seulement, voilà, si on en parle dès les premières pages du livre, il est très vite relégué à une autre histoire.

Et c'est là toute la subtilité, l'intelligence de l'auteur : il nous ballade dans les couloirs de la PJ avec la commandant Léanne Vallauri, dans les souterrains militaires de Brest ou encore dans la salle d'autopsie.

Le lecteur n'a pas le temps de se reposer : les descriptions sont précises et les moments d'action sont très forts. Le suspense dure jusqu'à la fin.

J'ai beaucoup aimé car les personnages ont un vécu (il y a deux autres tomes avant celui-là) et apparemment l'auteur ne va pas s'arrêter là.

Merci Babelio et Palémon pour cette agréable découverte.

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Commandant Johanna Galji, tome 2 : Mort en ..

Nous retrouvons dans cette histoire, Johana Galji, chef de groupe de la police judiciaire de Versailles. Elle revient après avoir été grièvement blessée. Et elle n’est pas épargnée pour son retour : elle doit faire face à une enquête qui la mène sur les traces de terroristes qui fomentent un nouvel attentat en région parisienne.

Elle et son équipe retrouvent un homme assassiné dans la Seine. Après un travail minutieux, l’équipe se retrouve donc à suivre une cellule de quatre hommes, membres actifs du terrorisme islamiste.

Pierre Pouchairet nous offre ainsi une enquête policière très ancrée dans le réel, face à une menace que connaît particulièrement notre pays. Nous suivons parallèlement l’enquête des policiers mais aussi le groupe de terroristes. Nous découvrons l’histoire de ces hommes, prêts à mourir pour leur cause, ce qui les a conduits sur ce chemin, comment ils se cachent parmi la population, comment ils élaborent leur plan, trouvent leurs cibles, et passent à l’action. Pierre Pouchairet nous propose une description et une vision de la constitution de cette cellule, de leurs parcours, à chacun, de ce qui les a conduits à vouloir passer à l’acte.

C’est une course contre la montre pour Johana et ses hommes, comprendre, retrouver et arrêter ces hommes avant qu’ils ne commettent l’irréparable, tout en préservant le calme dans la population. Elle doit réfréner ses peurs, ses angoisses, et faire passer ses états d’âmes au second plan.

Tout sonne vrai, le roman nous plonge dans une réalité effrayante qui pourrait arriver demain. Nous vivons désormais dans un monde où la menace d’attentat est constante. Ce roman nous en rappelle l’affreuse réalité : elle peut survenir n’importe quand, sous plusieurs formes.
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Tuez-les tous mais pas ici

Pierre Pouchairet donne une lecture de la société qui glace le sang tant la fiction semble s'approcher de la réalité. voici un récit en prise avec l'actualité dans ce qu’elle a de plus sombre. Un roman qui fait froid dans le dos quand on sait que Pierre Pouchairet n’hésite pas à introduire des faits réels dont il a été le témoin ou le confident.

Aujourd’hui alors que se pose le problème de l’éventuel retour de jeunes djihadistes français sur le territoire national, l’auteur laisse entendre que certains parmi eux auraient disparu avant même d’avoir pu combattre ou simplement avoir rejoint le sol de la Syrie. Une disparition programmée et organisée par de hauts responsables et grands commis de l’état.

Pierre Pourchairet nous plonge au coeur d'une intrigue aussi crédible qu'effrayante puisque l'on est dans le cadre de l'embrigadement de la jeunesse par les filières djihadistes. 

Il est difficile de faire la limite entre le vrai et le faux. On croise les doigts pour que ce roman ne soit qu'une fiction.
Lien : http://troumoulou.over-blog...
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Une terre pas si sainte

J’ai apprécié ce livre qui est une agréable découverte, et il faut être franc il n’aurait sûrement pas été dans mes premiers choix d’achat. C’est tout le côté agréable de ce partenariat découvrir un auteur et une maison d’édition.



L’ouvrage est très bien fini, la couverture est plaisante, le papier et la typo harmonieux. Il s’agit de mon premier roman de chez Jigal, une première approche positive.



Les personnages : les flics israéliens Dany et Guy ont tous les 2 des origines françaises. Guy me rappelle Bérurier, l’équipier de San Antonio. Ces flics ont leur pendant français avec Gabin et Serge. Si Gabin et Dany sont les leaders et les plus diplomates, Serge et Guy sont les stéréotypes du flic lourd, blagueur et macho mais fin limier et compagnon fidèle derrière des airs bourrus. Les filles, comme il faut quand même mettre un peu de douceur dans l’histoire, sont décrites comme fort belles et mystérieuses. Maïssa, flic palestinienne à le rôle le moins facile si je puis dire. Être une femme « libérée » dans la culture qui l’environne n’est pas chose aisée, mais l’être dans un territoire qui revendique son droit à la terre l’est encore moins. Marie, flic française, est en binôme avec Gabin, voire plus. Toutes les 2 ont leur forte personnalité et la capacité à exister dans cet univers très masculin.



Ces différents services de police vont être obligés de cohabiter pour l’enquête. L’auteur réussi à nous faire aimer et à s’attacher aux protagonistes. A l’aspect gros nounours de Guy ou à la beauté secrète de Maïssa.



L’intrigue, le cœur du roman, tourne autour d’un trafic de stupéfiants entre la France et le Moyen-Orient. L’enquête démarre par le meurtre d’une famille de colons, dont évidemment les assassins ne peuvent être que palestiniens. Le décor est planté. Les tensions ravivées. On touche là un point sensible sur lequel l’auteur à la subtilité de ne pas prendre position. Ce dernier renvoi d’ailleurs les protagonistes arabes, juifs et les instances internationales à leurs responsabilités. J’ai beaucoup apprécié le style de l’auteur qui ne prend pas de gants pour dire les choses telles qu’elles sont. En parallèle de l’enquête sur le meurtre, on suit Gabin, Marie et Serge en pleine enquête sur une nouvelle drogue qui fait des ravages à Nice. Cette enquête trouvera ses sources en Terre Sainte et verra Gabin retrouver là-bas Maïssa et Dany, issus de la même promotion que lui.



La collaboration entre la police française et israélienne est autant courtoise que celle entre la police israélienne et palestinienne est difficile. Malgré les embûches et les enjeux géopolitiques, ils parviendront non sans mal à résoudre l’enquête. Je n’en dirais pas plus sur le contenu de l’intrigue.



J’ai beaucoup aimé lire ce récit. Le rythme alterne entre l’enquête en Palestine et celle en France. On devine rapidement certaines implications, sans toutefois arriver à mettre un nom sur toutes.



L’auteur à une plume agréable faite de phrases courtes. On sent toute son expérience dans ses détails et il nous entraîne aisément dans l’ambiance et la tension des lieux.



C’est une belle découverte, pas LE polar qui vous laisse scotché, mais une lecture que l’on a du mal à lâcher. Je vais regarder de plus près le catalogue de Jigal à présent.



Mon petit point positif :



On connait tous l’opposition qu’il y a en Terre Sainte, mais l’auteur aborde cela d’un point de vue neutre, où finalement tout n’est pas noir ou blanc. J’ai autant apprécié l’intrigue que la « visite virtuelle » qu’il offre à nos yeux.
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Les Trois Brestoises, tome 11 : L'enquête ina..

Waouh ! J'ai dévoré ce livre de Pierre Pouchairet.

Il y a beaucoup de rythme dans ce onzième opus des trois brestoises.

On retrouve avec plaisir Élodie qui se remet doucement de l'affaire des algues vertes. Elle et Léanne vont devoir se parler et Vanessa n'est pas bien loin pour épauler sa copine.

Côté boulot, Léanne est cette fois sur une grosse enquête de trafic de drogue qui va l'a conduire à une autre enquête sur le trafic des civelles...

Le moins que l'on puisse dire c'est que je ne me suis pas ennuyée tout au long de la lecture et la fin est particulièrement réussie. Une certaine Mary Lester va t'elle rentrer dans la danse ?

Hâte de lire la suite !
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Les Trois brestoises, tome 12 : La prisonni..

L'auteur nous avait abandonnés avec l'héroïne accusée de meurtre... Et une enquêtrice d'un autre auteur en charge de la disculper !



Pour mon plus grand bonheur nous retournons à Ouessant pour une intrigue bien ficelée. Et l'hommage rendu à Jean Failler en faisant intervenir Mary Lester est bien là ! Mais on retrouve également tous les personnages des trois brestoises qui font le sel de cette série.



J'ai adoré cette lecture, avec le tome précédent, Pierre Pouchairet nous livre la solution à plusieurs intrigues des tomes antérieurs et ça se dévore.



J'ai passé un excellent moment !
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Larmes de fond

Un réel plaisir de retrouver Léanne qui vient d'être mutée à la PJ de Rennes.



On va suivre cette enquête qui concerne des délinquants d'extrême droite, et hauts placés, ou anciens hauts placés. Mouillés jusqu'au cou dans le trafic de drogues et d'armes.



Alors évidemment, tout est totalement crédible, puisque l'auteur est un ancien policier. On se demande même ce qu'il vole à la réalité pour son histoire...



C'est prenant, on a du mal à lâcher ce bouquin ! Surtout que Léanne retrouve en cours de route Johana sa soeur qui a pris sa place à la PJ de Nice, et elles vont mener l'enquête ensemble. de Brest à Concarneau, en passant par Nice et Chateauroux...



Alors même si je lis tous les Pouchairet dans le désordre, cela ne dérange pas tellement son écriture est géniale ! Vous aimez les polars ? Norek ? Vous allez adorer cet auteur !
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22 V'là les flics

Ils sont venus ils sont tous là… Non Charles, ils ne sont pas tous là mais ils sont quand même 21. Si l’on ajoute la brillante et touchante préface signée Oliver Marchal, ce sont 22 auteurs, flics ou ex-flics, qui ont répondu à l’invitation des éditions Lajouanie.



En faisant cohabiter enfance et police deux schémas se dessinent, soit l’enfant est victime, soit notre chère petite tête blonde n’est pas si innocente que ça. Un raccourci un peu rapide je le reconnais volontiers, ce serait sans compter sur le talent et l’imagination des auteurs pour nous surprendre. Après tout la collection polar des éditions Lajouanie s’appelle bien Romans policiers mais pas que…



Parmi les auteurs qui ont participé à ce recueil il y en a que je connais pour avoir lu un ou plusieurs de leurs romans (Sacha Erbel, Didier Fossey et Christophe Guillaumot), d’autres que je connais uniquement de nom (Christophe Gavat, Jean-François Pasque, Pierre Pouchairet, Jean-Marc Souvira, Danielle Thiéry et Ivan Zinberg), et les derniers que j’aurai le plaisir de découvrir.



Des nouvelles qui flirtent allégrement avec le noir, survolant les multiples abjections dont l’être (in)humain peut être capable. Selon les auteurs l’aspect strictement policier sera plus ou moins (voire pas du tout) présent, mais le thème de l’enfance demeurera le fil rouge. De nombreuses thématiques d’actualité seront abordées de façon plus ou moins approfondies mais toujours parfaitement intégrées au récit.



Des nouvelles qui sont aussi l’occasion d’aborder les nombreuses problématiques avec lesquelles les policiers doivent composer tant bien que mal : lourdeurs des procédures administratives, budgets toujours revus à la baisse qui engendrent à la fois sous-effectif et surcharge de travail… avec les conséquences, parfois dramatiques, qui peuvent en découler.



Je ne m’étendrai pas sur chacune des nouvelles composant le présent recueil, en lieu et place je vais les lister en leur attribuant une note (basée sur un ressenti purement personnel) sur 5.



Jean-Marc Bloch – La Mouette : 3

Olivier Damien – Ruben : 5

Eric Dupuis – Une Si Belle Journée : 3.5

Sacha Erbel – La Petite : 4

Didier Fossey – Zippo : 5

Christophe Gavat – Entre Deux Tours : 5

Christophe Guillaumot – En Lettres Dorées : 3.5

Frank Klarczyk – V.I.F. : 5

François Lange – Sur Un Air De Guitare : 3

Rémy Lasource – L’Obscurité Dans Nos Cœurs : 3

Paul Merault – Nous Pensons, Donc Nous Sommes : 5

Patrick Nieto – Si J’Avais Su : 5

Eric Oliva – Briser Les Verrous De Ma Mémoire : 5

Lionel Olivier – La Nuit Porte Conseil : 5

Jean-François Pasques – Qu’Est-Ce Que Je Vais Bien Pouvoir Dire Aux Enfants ? : 4

Pierre Pouchairet – Devenir Une Tueuse : 3

Jean-Marc Souvira – Men-Tensel : 2.5

Danielle Thiéry – Le Poids Des Mots : 3.5

Emmanuel Varle – Engrenage : 3

Luc Watteau – Cosette Au Coin Du Feu : 4

Ivan Zinberg – Quand Je Serai Grand : 5



Comme vous pouvez le constater les nouvelles sont classées par tri alphabétique sur le nom de leur auteur. Un ressenti inégal – comme souvent dans ce genre de recueil – qui, je le répète, n’engage que moi. Il n’en reste pas moins que le recueil s’en tire avec la très honorable moyenne de 4. Que j’augmente avec plaisir d’un demi-point pour saluer l’initiative de ce recueil et le reversement de 1,5 € aux orphelins de la police.
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22 V'là les flics

Pas de résumé cette fois-ci.

En effet, " 22 v'la les flics" est un recueil de nouvelles écrites par des policiers et anciens policiers.

Je ne vous les citerai pas (par paresse), mais sachez qu'ils ne sont pas à leur coup d'essai.

Les auteurs décrivent leur vécu dans des fictions qui, pour certaines, font froid dans le dos.

Plusieurs récits sont consacrés aux enfants, l'une des priorités, je pense, des forces de l'ordre, ce qui rend les nouvelles à la fois émouvantes et révoltantes.

Comme d'habitude, je vais encore râler, mais certaines histoires sont tellement captivantes que j'aurais aimé qu'elles soient encore plus longues.

Pour chaque achat, 1.50 euros est reversé aux orphelins de la police, de quoi joindre l'utile à l'agréable......
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Les trois brestoises, tome 8 : Du sang sur ..

Hé, hé, hé, je poursuis ma découverte de Pierre Pouchairet, et je dois avouer que ce tome est particulièrement succulent.



Un assassin s'en prend aux écrivains qui ont remporté le prix Quai des Orfèvres.



De fausses pistes en salons littéraires, Léanne et son équipe vont traquer le coupable !



On sent que l'auteur s'est bien amusé sur ce tome, et du coup la lecture est jubilatoire.



J'ai passé un excellent moment.
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Commandant Johanna Galji, tome 1 : La proph..

Pour un auteur que je ne connais pas, parfois c’est la couv’ qui m’appelle ou la 4ème de cette même couv’. Mais ici, c’est un mot: Langley. Chez moi, c’est comme le réflexe de Pavlov, dites « Langley » et j’accours à bride abattue! Langley, c’est la CIA donc espionnage et opérations clandestines et vous savez quoi? J’adore!



Bon, là, j’aurais dû modérer mes ardeurs car de Langley, il n’en fut question que durant quelques lignes et un passage éclair de deux agents, dont un totalement muet!



Mais bon, je ne vais pas faire ma difficile, l’intrigue est excellente, même si bien franco-française! Nous sommes au cœur de l’actualité avec le terrorisme omniprésent dans sa menace et la peur que ces lâches soldats voudraient bien instiller dans notre quotidien.



Avec la délinquance en cols blancs d’un « simple » délit d’initiés, l’auteur décille les yeux des derniers naïfs qui voudraient que les terroristes soient des barbares barbus analphabètes qui se réveillent un beau matin en se disant « Et si nous faisions sauter quelques mécréants pour aller à la rencontre de ces belles vierges du paradis »!

Non, Mesdames et Messieurs, il y a de l’organisation, de l’anticipation, de l’étude de terrain et du financement. Et le financement se cache au creux des opérations boursières.

Le roman est très bien documenté et surtout, important, finement vulgarisé pour que tout un chacun puisse visualiser globalement le fonctionnement de certains aspects des marchés financiers.



La cible étant fixée et identifiée, l’auteur nous dévoile les plans prévus par les politiques en cas de danger sur les sites à risque comme les centrales nucléaires. Là, léger bémol, les données sont factuelles et chiffrées, cassent un peu le rythme du polar, même si nous sentons l’urgence des décisions à prendre et à appliquer.

Une bonne claque cynique pour vous, lecteurs, aucune illusion, les êtres humains ne sont que des stats, des chiffres, des quantités négligeables au regard de l’économie, de notre PIB et des conséquences de la mise en œuvre d’éventuelles mesures de sécurité.

Notre peur est entretenue sans aucun état d’âme.

Par curiosité, localisez tous les sites à grands risques de notre territoire, délimitez les zones d’impact en cas d’incident majeur et vous verrez qu’il n’y a guère que quelques trous de souris où nous pourrions éventuellement, si on se donne la peine de nous prévenir et si on en a les moyens, échapper à une catastrophe.



Autre bémol qui m’empêche d’avoir un coup de cœur pour ce roman? Le traitement que subit Reda, enfant des cités que l’on renvoie sans vergogne dans sa cité, qui a le type du parfait coupable et qui est déjà jugé avant même de pouvoir s’expliquer.

Une autre manière d’entretenir la peur ou image de ceux que nous pensons en notre for intérieur? Je ne creuse pas davantage la question parce que, malheureusement, c’est le reflet sociétal actuel, entretenu par des médias assoiffés de gros titres ou du manque de réflexions chez le quidam.



La prophétie de Langley est un polar trépidant, énergique, rapide et surfant sur une actualité brûlante.

Documenté, rythmé et emmené par des personnages intéressants comme Reda et le code des cités, Johana ou la navigation en eaux troubles de la Justice et de la Politique ou McLeod, l’ancien légionnaire reconverti dans le monde la Finance, il n’échappe pourtant pas à quelques raccourcis malheureux et deux ou trois invraisemblances qui m’auront un peu gênée.

Mais espérons que l’auteur n’est pas un visionnaire, tout de même…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Mortels trafics (Overdose)

Chaque année, je lis le polar qui a obtenu le prix du quai des orfèvres.

Celui de cette année est pas mal, sans plus. On sent que c'est écrit par un policier, ça sent le vécu, les situations sont ultra réalistes et bien documentées.

On suit deux histoires en parallèle : le meurtre de deux enfants à l'hôpital Necker à Paris et une histoire de go fast qui part du Maroc pour rejoindre Marseille.

Plusieurs brigades vont intervenir sur ces deux affaires et s'entraider. Le héros s'appelle Patrick Girard.

Le point faible de ce roman c'est qu'il n'y a pas de véritable suspense, il y a des scènes d'action très efficaces, une petite dose d'humour, un grand sens du réalisme mais il manque quelque chose pour que cela soit un peu plus prenant. Le style, non plus, n'est pas extraordinaire. Enfin, c'est juste mon avis, c'est à dire pas grand chose !
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Les Trois brestoises, tome 12 : La prisonni..

Grâce à ce nouvel opus des Trois brestoises, nous retournons à Ouessant où Léanne n'avait pas laissé que des amis sur place. Léanne se retrouve assignée au phare du Créac'h pour sa sécurité plutôt qu'en prison. En effet, Là voilà accusée de meurtre !

Il faudra toute l'énergie de Mary Lester* et ses acolytes pour mener l'enquête et essayer de l'a disculper. En espérant qu'ils y parviennent...



Les romans de Pierre Pouchairet sont passionnants et ce qui me plaît beaucoup c'est que la fin est particulièrement travaillée. On a qu'une hâte c'est de lire la suite !



*On apprécie de retrouver dans cette enquête l'héroïne Mary Lester des romans de Jean Failler.



Si on peut lire indépendamment les différents tomes des Trois brestoises, je conseille quand même de les lire dans l'ordre car comme pour une bonne série TV, on apprécie de retrouver les références aux précédents opus et les personnages récurrents.

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Les trois brestoises, tome 10 : De si jolie..

Tome 10 des aventures des trois Brestoises, car en plus de Léanne et Élodie, il y a Vanessa, psychologue, qui travaille pour la police. Et zut, j'ai raté le tome 9 ! Pas grave parce qu'ils peuvent se lire indépendamment, mais embêtant parce que j'aime bien cette série.



Cette fois, Pierre Pouchairet s'attaque au sujet des algues vertes en Bretagne. Présentes naturellement, elles se développent sous certaines conditions, notamment "des eaux riches en azote et phosphore. Ce dernier point est un des plus importants, les marées vertes sont boostées par l'embouchure des rivières chargées des nitrates utilisés par les agriculteurs pour fertiliser leurs terres. L'azote profite aux algues en les "engraissant" (p.161) Sans faire le professeur, l'auteur bien documenté, explique le rôle de chacun dans ce sujet. Les agriculteurs pointés du doigt par les écologistes, et dans ces agriculteurs, surtout ceux qui engraissent porcs et volailles : la Bretagne produit du porc de batterie en grande quantité, ce sont les déjections des animaux qui sont mises en cause, plus les produits épandus sur les cultures, à base de nitrate... Puis il y a les politiques, qui ne veulent pas se mettre à dos les agriculteurs, la puissante FNSEA en particulier, qui agissent pour supprimer les algues mais ne font rien en amont. Tout cela met une tension forte dans la région, tension dont profite un écrivain de polars pour bâtir une intrigue originale. Pierre Pouchairet ne prend pas parti, il se place des deux côtés du problème, expose les raisons des uns et des autres, les enjeux, chaque lecteur se fera sa propre opinion. Nonobstant son impartialité, lorsqu'il fait parler les écologistes radicaux, il n'hésite pas : "Dans ce pays, la violence était le seul moyen d'attirer les projecteurs. Ils l'avaient bien vu avec les Gilets jaunes. Tant qu'ils occupaient les carrefours, tout le monde se moquait de ces va-nu-pieds. Ce n'était qu'une fois la vitesse supérieure passée, lorsqu'ils s'étaient transformés en combattant de rue, que Paris avait tremblé et que le Souverain s'était décidé à entendre la voix de cette révolte aux allures de 1789." (p.149)



Dans ce tome, le premier rôle échoit à Élodie, la médecin-légiste qui mène ses investigations. Pas sûre d'elle, elle préfère avancer avant de parler à Léanne, car connaissant le caractère impulsif -pour ne pas dire plus- de son amie policière, elle sait qu'il lui faudra du solide. Comme d'habitude, Pierre Pouchairet écrit un polar solide, tendu, ancré dans la région et l'actualité.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Les Trois Brestoises, tome 11 : L'enquête ina..

Rahhhhh !!! Je proteste !

Le titre le dit bien : "Enquête inachevée"...



Grumpf, je vais piaffer en attendant la suite...



Sinon ? C'est toujours aussi chouette les bouquins de Pouchairet. Là, le thème, le trafic de civelles, les bébés anguilles qui remontent la Loire pour venir y grandir, et qui ont bien faillit disparaître.



S'y entremêlent les éternels délinquants de la drogue.



Bref, on ne s'ennuie pas, ça fonce à toute vitesse.

Mais ? Qui va écrire la suite, Jean Failler ? À quatre mains, Pouchairet/Failler ? Ou juste Pouchairet...



J'ai hâte !
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Les Trois Brestoises, tome 6 : Vie et mort ..

Pour cette enquête, Pierre Pouchairet nous immerge dans le rock breton, mais pas que...Dans l'univers du rock des années 60/70 également, les Beatles, les Stones...



Normal, c'est une ancienne star du rock qui a été assassinée, et Léanne va mener l'enquête avec ses deux copines, musiciennes à l'occasion elles aussi. J'ai ressenti un peu de nostalgie à l'évocation de cette époque musicale, qui était tellement cool.



J'ai beaucoup aimé ce tome des aventures des trois brestoises, comme toujours la plume est précise, et cette fois, en prime, l'auteur aborde le thème des canards boiteux présents dans les forces de police.



J'ai passé un excellent moment de lecture, de Brest à Pont l'Abbé, comme toujours avec cet auteur !



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Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

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