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Critiques de Pierre Pouchairet (300)
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Les trois brestoises, tome 10 : De si jolie..

Pierre Pouchairet est toujours aussi efficace !



Sous sa plume, on retrouve nos trois brestoises, et c'est Élodie, la médecin légiste, qui va mener l'enquête cette fois.



Sujet ? Les algues vertes qui prolifèrent en baie de Saint-Brieuc. Et des décès mystérieux pour lesquels elle n'est pas convaincue de la cause naturelle.



C'est extrêmement bien mené, et impossible à abandonner. Toujours très humain également, mais c'est quoi cette fin????



Arghhh ! Il va falloir patienter jusqu'au prochain tome...







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Une terre pas si sainte - A l'ombre des pat..

Parfois la frontière entre le réel et la fiction est si ténue qu’on peut se demander où elle commence et surtout quand et comment ces histoires tragiques vont cesser… Et alors que les médias nous abreuvent en permanence d’insupportables images de guerre en « direct live », Pierre Pouchairet vient avec cette terrible trilogie apporter sa connaissance du terrain.

Sous sa plume acerbe et précise, les personnages du Grand théâtre du proche et du moyen orient se mettent en place.

Pierre Pouchairet nourrit son intrigue d’indices, de causes et de raisons : ses enjeux, les pouvoirs en place, les trahisons, mais aussi des rêves et des espoirs au quotidien d’une population vivant perpétuellement dans le chaos.

Rien n'échappe à l'auteur et à son récit ; l’Histoire et son cortège de haine, d’incompréhension, de vengeance, de mort, de peur – qui font de cette région, et depuis tant d’années, cette poudrière toujours proche du point de rupture… C’est tragique, édifiant, injuste, sanglant… On a parfois du mal à comprendre, à y croire même… Et pourtant… les errances de la diplomatie française, les agissements des gouvernements locaux corrompus sont les plus douleurs des aveux d'impuissance de pouvoir un jour rétablir la paix dans ce coin du monde.

C'est toute la rudesse du terrain que Pierre Pouchairet nous livre ici.

Et il rajoute à ces histoire des dialogues qui nous renseignent sur l'état d'esprits de chaque protagoniste. Il faut dire que les rapports et les conversations entre les différents flics, israéliens, français, palestinienne sont riche d'enseignements.

Dans ce coin du Proche-orient où tout semble toujours être plus complexe qu'ailleurs, tellement les enjeux sont sensibles, Pierre Pouchairet nous donne quelques clés pour mieux comprendre et appréhender les problèmes perpétuels qui opposent les différentes communautés qui composent ce coin de paradis perdu.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Les Trois Brestoises, tome 9 : Mortels déclic..

Quatre copains malouins ont trouvé un plan en or. 



Jérémy, informaticien de génie, passe son temps et prend plaisir à hacker les sites les plus imprenables ! Et là bingo, il peut désactiver des systèmes d'alarmes. 



Mais il ne les désactive que chez des personnes qui, aux yeux de la bande, ont quelque chose à se reprocher, comme l'avocat libidineux chez qui Noélie était en stage ! 



Hakim leur amène sur un plateau l'adresse d'une luxueuse maison de la pointe d'Allet dont e propriétaire trafiquerait femmes et enfants d'Europe de l'Est ...



Il entrent un soir, découvre un passage secret, forcent une porte blindée et tombent sur la cache d'un trafiquant de drogue ! Et, bien sûr, ils se servent ! 



S'en suit une histoire aux multiples rebondissements qui conduisent Hakim à Nantes, pour fourguer une partie de leur butin ... 



La suite de l'aventure sera moins drôle ! Les gamins disparaissent !



Ne souhaitant pas faire intervenir la police locale, le père de Noélie contacte Léanne une ancienne maîtresse, qui quittera Brest avec ses copines. Les trois filles, flic, légiste et psychologue, vont mener une enquête en sous main qui les conduira jusqu'à Toulouse ...



Joli clin d'œil, et hommage à Christophe Guillaumot qui joue son propre rôle sous le nom de Christophe Guillaumarme, responsable de la brigade des courses et jeux de Toulouse qui reçoit les brestoises dans un chouette restaurant de la place Wilson  !  



Un polar bon enfant. Une intrigue bien menée avec des personnages bien campés, une balade de la Bretagne à la Haute Garonne sans fausses notes. 



Première lecture d'un roman de Pierre Pouchairet, mais d'autres m'attendent dans ma liseuse. 



A suivre, donc !  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Les Trois Brestoises, tome 9 : Mortels déclic..

Dans ce tome, on a un peu moins de Léanne et ses deux copines.



On est embarqués dans une sorte de suite à Mortels trafics. L'histoire est plutôt vue du côté des mafieux, la planque secrète de Nino Braghanti, qui est au gnouf et ne rêve que de s'évader, a été cambriolée, par quatre jeunes, qui vont se retrouver englués dans une histoire qui les dépasse.



C'est très immoral, mais sûrement très proche de la réalité. On comprend comment travaille la police, et le manque de moyens face au grand banditisme, qui lui en dispose.



J'ai beaucoup aimé cette approche, et le suspense de cette aventure.



Très bon moment de lecture.



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Les Trois Brestoises, tome 7 : Le Pont du D..

Ce livre est à classer dans les incontournables sur le sujet des migrants.

Au travers d'une enquête sur la découverte d'un camion frigorifique où tous les migrants ont été retrouvés mort asphyxiés, l'auteur nous livre une version très humaine de la réalité de ces réfugiés.

Également de la difficulté à démanteler ces filières mafieuses, qui ne transportent pas que des êtres humains, mais également de la drogue.



Le tour de force, c'est que ce n'est pas misérabiliste, on est pris aux tripes par cette histoire.



Coup de chapeau, j'ai juste adoré.
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Les Trois Brestoises, tome 3 : L'assassin q..

Alors déjà, je découvre...que Paul Bloas existe ! Bon, ben ok, je ne suis jamais allée à Brest...



Rien que pour ça, merci à ce bouquin.



Ensuite, comme les autres tomes de cette série, les trois brestoises, c'est extrêmement bien écrit, et le suspense est là.



Alors que dire de plus ? Si vous ne connaissez pas Pierre Pouchairet, foncez !



Les intrigues tiennent debout, les personnages sont attachants, je suis fan !
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Les trois brestoises, tome 5 : L'île abandonn..

Je dirais, que depuis que j'ai débuté cette série avec notre commandant de police et ses copines, c'est pour l'instant mon préféré !



Ça va à toute vitesse, c'est digne d'un film catastrophe, sauf qu'on a pas Bruce Willis pour sauver Ouessant, mais notre trio d'héroïnes va tout de même faire le job. Avec l'aide des habitants et des forces de police américaines.



Toujours en partant d'un sujet d'actualité, les attaques des suprémacistes sur leurs congénères.



J'ai adoré ce tome !
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Larmes de fond

Depuis que j'ai découvert Pierre POUCHAIRET avec "La prophétie de Langley" je me suis devenu fan de cet auteur. Ce nouveau polar est à la hauteur des précédents. L'intrigue est finement ciselée. Tout débute par l'enlèvement d'un extrémiste, qui se livre parallèlement à un trafic de drogue. Johanna enquête sur cet enlèvement en région bretonne. Mais très rapidement, Johanna va devoir collaborer avec sa soeur Léanne, suite à une série de meurtre notamment à Nice. Au niveau enquête, elle est brillamment menée et on sent la patte pratique de Pierre POUCHAIRET, sur les techniques d'investigations. Le rythme du roman est extrêmement haletant et on ne s'ennuie pas une seconde. Les deux soeurs sont remarquablement bien faites. Elles sont à la fois extrêmement fortes, mais également avec des failles qui les rendent profondément humaines et fragiles. Personnages récurrents de POUCHAIRET, cet opus peut se lire indépendamment des autres. Les thématiques sont variées et bien abordées que ce soit la reconstruction suite à des événements violents, l'extrémisme sous toutes ses formes ou encore le travail de deuil. Le final est intelligemment amené et jusqu'à la dernière ligne on reste en apnée. C'est du grand POUCHAIRET.
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Mortels trafics (Overdose)

Voici un livre qui fait le job et vous entraîne dans une enquête croisée Crim' du 36 et Stups de Nice. Le style est plaisant, les 100 premières pages m'ont emballées. La suite m'a un peu frustrée. Certains développements de l'intrigue trop détaillés nuisent au rythme installé au départ, jusqu'à nous faire un peu oublier les raisons de cette double enquête. Néanmoins, je suis ravie d'avoir découvert cet auteur, dont je ne manquerai pas de lire d'autres livres.
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Les Trois Brestoises, tome 11 : L'enquête ina..

Onzième aventure des Trois Brestoises, cette fois-ci sur un trafic local : celui de civelles. Je me souviens de mon enfance où mon père rapportait des seaux entiers qu'il achetait à vil prix directement aux pêcheurs de Nantes. A l'époque, il n'y avait aucune législation et la civelle n'était pas un plat de gourmets. Désormais, les quantités à prélever ont drastiquement baissé, les contrôles sont fréquents, et le trafic très juteux.



Comme à son habitude, Pierre Pouchairet écrit une histoire solidement bâtie qui traverse la Bretagne de Brest à Nantes et dans laquelle les différentes forces de l'ordre coopèrent pour une efficacité maximum. Les trois filles ne sont pas forcément au mieux de leur forme, Élodie se remet tout juste de son aventure passée (cf. De si jolies petites plages) et ses amies, bien qu'occupées par leur travail sont inquiètes pour elle. Très localement ancré, même s'il débute en Afrique, ce tome permet de prendre un bol d'air en Brière, une région tellement belle et tranquille, et de suivre une enquête originale sur le trafic des civelles.



Pas de temps mort, Léanne est survoltée et elle mène ses équipes à un rythme rapide. Mais lorsqu'on est sur ce rythme, le dérapage peut survenir à n'importe quel moment. Il faudra la vigilance et les conseils de ses collègues et de ses proches pour qu'elle reste dans les clous. Mais cela suffira-t-il ? Ah, quel suspense ! Et que vient faire Mary Lester, l'héroïne de Jean Failler dans cette histoire, pour ne pas dire dans cette galère ?
Lien : http://www.lyvres.fr/
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L'or vert du Sangha

Quelle maîtrise !!!! Je suis un fan absolu de Pierre Pouchairet, et si vous ne l êtes pas encore lisez cet Or vert du Sanha. Une intrigue fabuleuse avec une journaliste d'investigation qui se lance dans une enquête sur les manipulations électorales via un opposant au President en place depuis des decennies. Mais cette enquete va l 'emmener sur des pistes et des trafics bien plus inquiétants. Les pièces du puzzle se mettent progressivement en place pour nous livrer un tableau final, qui n est guère réjouissant. Une intrigue comme sait si bien les tisser Pierre Pouchairet. Les personnages ne sont pas en reste entre la journaliste Claire, en mission dans l'Afrique et decouvre un autre monde ; le duo d'enquêteurs Kuate et N'Gombe avec un sens aigu de la Justice, et totalement complémentaire dans leur connaissance de l'Afrique ; Otsiemi qui se metamorphose de pantin à un véritable espoir de changement ; et que dire des bad boys qui sont omniprésents, mais juste comme il faut. Et que dire de cette ambiance africaibe qui sent la poussière, la chaleur, la moiteur et les manipulations de toute part. Et ce final, c est just OH MY GOD !!!! Une fin comme sait si bien le faire Pouchairet, avec un goût amer en bouche. Un polar qui vous prend les tripes et ne les lâche qu'après vous avoir totalement essoré. Un TRES TRES TRES GRAND POLAR !!!!
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Les Trois Brestoises, tome 7 : Le Pont du D..

Un excellent polar vous attend, Le pont du diable aborde le drame des migrants et de leur parcours incertain vers l'Europe. Un pitch parfaitement maîtrisé de bout en bout avec un côté réaliste à vous glacer le sang. En écho nous avons les images fournies quotidiennement par nos journaux télévisés. Mais lire le récit circonstancié proposé par l'auteur ne peut que nous laisser démuni face à l'inexorable exode de ces populations. Ici c'est un groupe de migrant venus d’Afghanistan qui tente sa chance et c'est un peu la roulette russe. Entre les passeurs malhonnêtes, les trafiques de tout genre, ils ne peuvent espérer de secours de personne. Le drame va atteindre son point culminant en Bretagne, où le pont du diable traverse l' Aber-Wrach, où un camion frigorifique contenant une trentaine de corps hommes, femmes et enfants, réunis dans la mort est découvert. L'enquête mené par le commandant Vallauri va débuter, à son côté,Vanessa psycho-criminologue et Élodie médecin légiste. Elle seront aidées en cela par le jeune Nasrat seul survivant de ce voyage infernal. L'enquête se révèle bien plus complexe qu'on n'aurait pu le penser avec des répercutions en Afghanistan où un personnage fort fait son apparition. On alterne ainsi le déroulement de l'intrigue en France et en Afghanistan. J'ai aimé suivre les rebondissements, les fausses pistes et les répercutions désastreuses que va provoquer ce drame. Une plume a toute épreuve, nous livre un récit captivant et rythmé d'une grande justesse. L'auteur maîtrise son sujet, c'est très bien documenté et il nous offre en fin de livre, une nouvelle intitulé La bascule qui vient apporter un éclairage supplémentaire. Un polar qui nous amène à la réflexion sur le retrait des américains et l'arrivée des Talibans au pouvoir. Vous l'aurez compris je vous recommande la lecture de ce polar qui a dépasser mes attentes, un vrai coup de cœur. Bonne lecture.
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Les trois brestoises, tome 8 : Du sang sur ..

Ce polar est très bien écrit par un auteur que je découvre. C’est ce genre de récit que j’affectionne le plus. Pourquoi ? Des dialogues percutants, forts, ponctués d'une touche d’humour et de glamour malgré le contexte, mais qui font du bien. Le rythme bien dosé avec des moments de calme avant l'horreur, et des personnages attachants qui font de ce roman une lecture addictive. Je découvre par la même occasion les « Drôles de Dames » de Pouchairet : Léanne Vallauri, la commandante divisionnaire, cheffe de la police judiciaire du Finistère, Elodie Quillé la médecin et Vanessa la psychologue criminologue, 3 quadras, amies d’enfance. Outre le travail en commun, elles ont formé au temps de leur adolescence Les Trois Brestoises, un groupe de rock qu’elles tentent de maintenir malgré leur travail chronophage. Sans oublier les hommes qui forment l’équipe d’enquêteurs, Lionel et François les capitaines et le p’tit dernier, Isaac. Bien beau tout ça mais de quoi ça cause ! Nous sommes dans le milieu de l’édition (tient donc), et un tueur en série décide de faire le ménage dans les lauréats de ceux qui ont reçu le Prix du Quai des Orfèvres (PQO). Pour lui ils ne sont qu’un ramassis de gribouilleurs qui polluent la littérature du polar français alors que lui va écrire, grâce à ses meurtres, le best-seller du siècle. Il se fait appeler « L’assassin du PQO ». L’enquête va nous mener de Brest à Paris, pour découvrir les rouages du prix du PQO, récit extrêmement bien documenté retranscrit avec précision. Puis les investigations nous font prendre la direction de Saint-Pétersbourg, Russie, et une collaboration avec le FSB, anciennement KGB. Là encore les explications aident le lecteur à comprendre les rouages et les méthodes du plus grand service d’espionnage au monde. Comme vous pourrez le constater il n’y a pas de temps mort dans ce polar. Il commence vite et tient le rythme puis vient le dernier chapitre qui m'a laissé sur le carreau ! Quel puissance, alors un conseil lisez bien entre les lignes car l’auteur sème des petits indices qui une fois le mot FIN vous feront dire : mais bien sûr !!!

En conclusion : C’est le livre pour tous ceux qui aiment les polars et les thrillers. Une intrigue époustouflante et haletante, un rebondissement qui nous emmène vers un final à couper le souffle au dénouement imprévisible. Voilà ce que vous propose Pierre Pouchairet. L'auteur maîtrise son sujet, il sait de quoi il parle mais surtout il sait nous parler. Il utilise à merveille le langage de ce double milieu, la littérature et les investigations policières tout est décrit de manière très précise. Une fois l'enquête commencée, c'est une course contre la montre qui commence.

Un grand merci à Masse critique et Nicolas Hecht de m'avoir fait découvrir cet auteur grâce à Masse critique


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Les Trois Brestoises, tome 7 : Le Pont du D..

Toujours excellente cette série avec les trois Brestoises. Pierre Pouchairet, tout en gardant les mêmes personnages, les mêmes lieux -la Bretagne-, sait se renouveler et ne pas écrire toujours la même histoire. Donc, à chaque fois que j'ouvre un de ses livres, je sais que je serai happé et ravi. Plus de 400 pages qui passent à toute vitesse et qui, cette fois-ci, parlent des filières de passeurs et des femmes, des enfants et des hommes qui fuient leurs pays pour davantage de paix et de liberté. Ses réfugiés sont pour la plupart des Afghans, car le régime des talibans est en passe de se reformer avec toutes les interdictions, les restrictions et les violences inhérentes à un tel pouvoir. Pierre Pouchairet connaît le pays pour y avoir été en poste il y a quinze ans.



Dans ce roman, on sent tout le respect qu'il a pour les Afghans et son mépris des passeurs, de ceux qui vivent sur le dos des personnes ne sachant plus quoi faire d'autre que de fuir leur pays pour vivre. Dit comme cela, ça fait un peu la palissade du genre "la guerre c'est mal et la paix c'est bien", mais évidemment, l'auteur est plus subtil et son roman ne se contente pas de ce constat. Il construit une histoire pleine de rebondissements, de personnages ambigus, de fausses pistes, de travail acharné des flics pour tirer le moindre fil trouvé, du travail pas spectaculaire mais qui paye. Tout cela dans des paysages somptueux et sans oublier les vies personnelles des trois filles, cette fois-ci c'est Léanne qui a la vedette. Un roman -et une série- ancrée dans le monde actuel, Pierre Pouchairet ne se contente pas d'une intrigue policière, celle-ci est là pour décrire la société, pour ce qui ne va pas : l'hyper-violence, les réseaux promettant un bel avenir aux candidats à l'exil, les fortunes qui se construisent là-dessus, l'individualisme, l'enfermement sur soi et la peur de l'autre... mais il écrit également ce qui va bien, et l'espoir repose souvent sur des individus curieux et ouverts à l'altérité.



Un roman qui va vite et qui permet de ne pas oublier que chaque jour, aux portes de chez nous, des réfugiés qui ont vécu des trajets violents, mortels, difficilement supportables, arrivent, en Europe, sont refoulés ou mal accueillis. Et ce n'est pas ce qui se passe aujourd'hui en Afghanistan qui va en faire baisser le nombre. Et Pierre Pouchairet d'être malheureusement dans une actualité forte.



Septième tome d'une série que j'aime beaucoup, inévitable car addictive, passionnante et fort bien documentée, très réaliste ; et toujours la Bretagne omniprésente. Je la place dans mes coups de cœur, mais c'est un peu comme avec les romans de Mankell avec Wallander, c'est toute la série qui y est.
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

L’héroïne, c’est Léanne. Je la rencontre pour la première fois. Normal, puisque c’est le premier livre que je lis de l’auteur, et le premier livre de la saga. Certes. Cependant, Léanne est déjà apparu dans un roman policier de Pierre Pouchairet, et j’ai une forte envie de lire ce titre. Léanne a dépassé la quarantaine, elle est célibataire, elle n’a pas d’enfants, et elle est très heureuse ainsi. Non, elle n’a pas choisi de sacrifier sa vie personnelle à sa carrière, elle a choisi de vivre comme elle l’entendait. Revenir en Bretagne, c’est revenir sur les lieux de son adolescence, c’est retrouver des amis, Elodie, devenue médecin légiste, et Vanessa, psychologue. Toutes les trois faisaient de la musique ensemble, et elles ont bien l’intention de retrouver leurs instruments. Voir des enquêtrices équilibrées et heureuses fait toujours plaisir.



Etre équilibrée est important quand il faut enquêter sur un meurtre sordide : une nonagénaire a été massacrée chez elle. Des vols, des agressions ont déjà eu lieu, jamais de tortures ou de meurtres. Qui peut être le responsable ? De plus, la mort de Corentine Ledantec ne soulève pas l’émotion attendue. Descendante des Plaideurs de Jean Racine, elle avait porté plainte contre ses voisins pour à peu près toutes les causes possibles. Elle n’était pas très proche ni de sa fille, ni de son gendre – pour faire court, elle ne pouvait pas les sentir. D’ailleurs, eux-mêmes ignoraient des pans entiers de la vie de Corentine. Le seul qui trouvait grâce à ses yeux était son petit-fils, introuvable. Une piste ?

Les méthodes de Léanne ne plaisent pas forcément à ses hommes, et certains le lui disent, posément. Ne pas apprécier est une chose, respecter sa hiérarchie, rester courtois et, il faut bien le dire, prudent, en est une autre : ses hommes soutiennent Léanne, en étant conscients des risques qu’elle prend. Je n’irai pas jusqu’à dire que Léanne a besoin de prendre des risques pour accomplir pleinement son travail mais presque. Et je ne pense pas que cela aille en s’arrangeant dans les tomes suivants (simple hypothèse de ma part).

Identifier le(s) coupable(s), c’est ce que l’on attend d’un policier. Comprendre le pourquoi de l’acte est une autre histoire, et il faudra à la fois remonter dans le passé, et dénouer une pelote de haines pour comprendre comment on en est arrivé là, et quel gâchis humain en a résulté.
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Les trois brestoises, tome 5 : L'île abandonn..

Vous prenez Leanne et sa bande d’amis qui rentrent de vacances des Etats-Unis, des avions, une menace terroriste, un ouragan qui s’abat sur la France et un atterrissage forcé sur l’île de Ouessant ; vous remuez tout ça et voici le décor de nouvel opus cataclysmique !!!



En lisant ce livre, j’ai eu vraiment l’impression de voir un film tant les scènes sont méticuleusement bien décrites. Que se soit les descriptions des désastres (météorologiques et géopolitiques) ou de la visite de l’île, sa vie et son Histoire. On a vraiment l’impression de voir et d’y être.



Ce retour en France sonne le glas des vacances qui se terminent, de drames à venir. Pas de répit pour Leanne qui va devoir faire preuve d’une grande imagination afin d’opérer en milieu hostile, en effet tout le monde est suspect, voir certains désignés par habitude. Mais aussi faire face aux éléments, pas d’équipement, de communication, ni d’électricité. Comment mener une enquête à bien lorsque l’on est coupé du monde ?



Faire face également aux habitants insulaires qui se sont déjà fait leur opinion, n’aiment pas le débarquement soudain de ces étrangers qui tombent au mauvais moment. Quand l’idée prend à certains de faire justice eux même. L’ambiance devient ultra tendue, gorgée d’électricité et la moindre étincelle, c’est l’embrasement. La fine équipe va devoir jongler et faire preuve de nouvelles idées afin de maintenir un semblant d’ordre et de cohésion. Mais les corps sans vie commencent à pleuvoir.



L’auteur nous embarque totalement au centre de cette intrigue rondement bien menée ! Le lecteur est transporté tant sur le sol américain qu’en Bretagne, le théâtre de faits qui peuvent paraître surréalistes. Et pourtant, habilement, je dirai comme toujours, l’auteur « chatouille » les idées reçues et met à mal les idées préconçues et les pensées collectives. Pourtant, habilement, il nous montre que les apparences sont parfois trompeuses et tellement manipulables. Une mise en lumière des différents organes américains vient saupoudrer la partie américaine. Mais il y a l’enquête et la géopolitique, là commence un jeu d’équilibriste très instable.



Leanne plus retors que jamais, va s’épuiser à mener à bien cette enquête tout en étant soulagée de l'arrivée des renforts. Elle même va se retrouver déstabilisée par ce qu’elle va découvrir. Une fin ne peut-elle pas en cacher une autre ?



Une scène très habile clôt ce volet, un appel qui va rappeler à Leanne qu’elle est bien rentrée de vacances !! Bon retour parmi nous !!! Quant à moi je me languis déjà de connaître la suite tant le suspense plane !



J’ai beaucoup apprécié les différents clins d’œil de l’auteur !!
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Les Trois Brestoises, tome 3 : L'assassin q..

La première fois que j’ai lu un livre de Pierre Pouchairet, c’était « La prophétie de Langley » et j’avais beaucoup aimé alors qu’à la base je ne le sentais pas à cause du sujet qui me semblait trop technique.



Le livre dont je vais vous parler est le troisième tome d’une série qui s’appelle « Les trois brestoises ». J’ai eu un peu peur en le commençant car je pensais que c’était une suite. Ce n’est en fait pas vraiment le cas. Les enquêtes sont uniques mais en toile de fond il y a une « histoire » si on veut. Pour citer l’auteur (à qui j’ai envoyé un message dès le début de ma lecture » : « Chacun de mes romans se termine par une sorte de clifhanger…qui prépare une suite. Mais ils peuvent tous se lire séparément. »



A partir de là j’ai continué ma lecture de façon plus sereine.



Cependant, j’ai eu un peu de mal à accrocher au début. Ma lecture fut un peu fastidieuse. Déjà ça commençais mal avec le fait qu’il y est des références aux précédents tomes même si ce n’est pas une suite. Mais surtout c’est le personnage principal, Léanne Vallauri, avec qui j’ai eu du mal. On la découvre certes pas dans de bonnes conditions mais ce n’est pas essentiellement ça qui m’a fait tiquer. Ce personnage ne semble pas facile niveau caractère. Je l’ai trouvée assez antipathique dès le début. C’est un électron libre qui n’en fait qu’à sa tête sans penser aux autres. Au fur et à mesure du livre, j’ai réussi à passer outre pour me concentrer sur l’histoire.



Mais de manière générale j’ai peu accroché avec les personnages. Pour certains j’ai trouvé leurs mensonges ou la manière de présenter la vérité pas très crédible. A force de lire des polars et des thrillers, j’ai l’impression de voir assez facilement les ficelles.



On se rassure, ce n’est pas ce que je vais retenir de ce livre. Ce qui a réussi à me faire continuer ma lecture, c’est l’intrigue ! On part au tout début du livre dans une direction mais ça ne dure pas car on va directement dans une autre. Il y a en fait plusieurs histoires qui, bien sûr, vont se recouper à un moment donner. L’enquête de Léanne et de son équipe est ce qui prend le plus de place. Les descriptions sur la manière de la mener sont très précises mais c’est normal quand on sait que l’auteur est un ancien commandant de Police (j’espère que je ne me trompe pas sur le grade). Ce détail donne beaucoup de réalisme au livre et nous donne envie d’aller au bout de cette lecture. Tous les risques sont pris pour résoudre cette enquête alors que Léanne doit faire attention à ce qu’elle fait.



L’auteur nous garde un peu dans le flou sur les raisons de ces meurtres. Même si on sait un peu pourquoi à un moment, il y a encore d’autres raisons. Et puis du côté des responsables on est aussi tenu dans le flou. Le lecteur pense savoir qui est le vrai responsable alors que c’est beaucoup plus compliqué que ça.



Le suspense est maintenu jusqu’à la fin du livre et ça c’est assez rare pour le souligner.



Du côté du style de l’auteur, je dirais que c’est fluide et assez classique sans être simpliste. Il y a quand même de la recherche. Au début j’ai peut-être eu un peu de mal mais je ne me l’explique pas vraiment.



Côté description, en dehors ce qui concerne la procédure, la description des paysages et des souterrains de Brest est fascinante. C’est une véritable invitation à aller voir ça en vrai (tout en faisant ça de manière sécurisée). J’avais l’impression d’y être et de ressentir l’étroitesse des chemins et le côté sombre des anciennes installations militaires. C’est aussi là que l’on peut constater que l’auteur a fait soit un vrai travail de recherche et/ou alors il connait très bien les lieux.



Au final je me suis laissé prendre par cette lecture à laquelle je suis devenue accro plus on approche de la fin. Les scènes d’actions sont captivantes et le lecteur peut se laisser surprendre ! Ce qui est certain c’est que je vais lire les deux précédents tomes avec intérêt.




Lien : https://leslecturesdamandine..
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Dany et Guy, tome 2 : À l'ombre des patriar..

Je suis contente de retrouver Dany et Guy, les flics israéliens, et Maïssa, la flic palestinienne, dont j'avais fait la connaissance avec plaisir dans "Une terre pas si sainte ".

Comme souvent avec Pierre Pouchairet, il y a deux niveaux de lecture :

D'une part, il nous livre avec une belle écriture puissante, claire, rythmée, une enquête palpitante.

Et d'autre part, il s'appuie sur sa connaissance du terrain pour donner une description de la géopolitique du conflit israélo-palestinien, qui éclaire bien des points pour nous qui ne connaissons que l'angle des médias occidentaux.

Si tout ça est passionnant, ça tient sans aucun doute aux personnages, qui sont profonds, humains, ni tout blancs ni tout noirs.

On court avec eux, on souffre avec eux, on se réjouit avec eux... et cette fin, mon Dieu, cette fin ! Je ne m'y attendais pas ! J'ai baissé ma garde et je me suis faite cueillir.
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Tuez-les tous mais pas ici

Je dois avouer que j’ai été littéralement bluffé par ce roman dont l’histoire vous happe instantanément et vous entraîne à un rythme de folie durant plus de 450 pages .

Julie , 17 ans , la fille de Martine et Louis Loubriac a disparu . Alors que la police locale quimpéroise est persuadée qu’il s’agit d’une simple fugue , eux sont convaincus que c’est beaucoup plus grave .

Alors Louis , l’ex - flic , l’ex- journaliste va prendre à son compte l’enquête que ses anciens collègues ont bâclé , pour ne pas dire pas complètement occulté.

Avec l’aide de son ex- femme , Martine , le soutien improbable de sa nouvelle compagne Jenifer et d’anciens contacts toujours prêts à aider un vieil ami , il va remonter toutes les pistes qui vont rapidement le mener vers les réseaux islamistes et les candidats au Jihad , partis vers la Syrie où l’Irak prêter mains fortes aux soldats du Califat .Sa route va croiser différents membres de la DGSI dont le jeu trouble va malgré tout lui permettre d’embarquer, sur les traces de sa fille , pour Istanbul et la Turquie où il va laisser derrière lui quelques empreintes sanglantes . Ce qu’ignore Louis c’est qu’en coulisse une bande de barbouzes proches du pouvoir français est la manœuvre pour , à leur manière , se débarrasser des futurs apprentis terroristes ..



Pierre Pouchairet nous régale en nous faisant suivre l’équipée sauvage et désespérée de ce loser , guitariste émérite et alcoolique frénétique.

Un type dont la fibre paternelle fait des miracles mais pas de quartiers quand il met la main sur quelques salopards professionnels.

C’est rythmé , bourré de péripéties qui vous laissent , comme à Louis, peu de temps pour reprendre votre souffle . Au delà du récit central l’auteur sait habilement nous montrer les rouages complexes du terrorisme islamiste dont les germes sont semés profondément dans le terreau occidental et tout naturellement dans certaines zones défavorisées où le potentiel en jeunes pousses est plus favorable qu’ailleurs.

Quant à la fin . Elle vous laissera sans voix , totalement pris au dépourvu .

Un ouvrage à se procurer d’urgence !
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Mortels trafics (Overdose)

Ce prix du quai des orfèvres 2017 est un roman policier sympathique assez original dans sa construction, où s'entremêlent deux histoires a priori sans lien. L'une criminelle, l'autre relevant de trafic de stupéfiants. Cela donne l'occasion au personnage principal, commandant à la brigade criminelle, de sortir d'un environnement purement parisien pour aller enquêter jusqu'en Espagne. Il va croiser des personnages hauts en couleur, à la limite du crédible: un octogénaire indicateur hors pair, une commandant des stups plutôt ingérable n'hésitant pas à se lancer dans une mémorable session de stock-car...

Une réserve cependant : si les personnages masculins m'ont paru plutôt réussis, j'ai perçu comme une certaine condescendance dans la construction des personnages féminins, ce qui a nui à ma lecture et empêché d'en profiter pleinement.
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