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Critiques de Pierre Pouchairet (300)
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Mortels trafics (Overdose)

Pierre Pouchairet est un ancien commandant de la police nationale. Son roman « Overdose » a obtenu le Prix du quai des orfèvres en 2017 et a fait l’objet d’une adaptation cinématographique.

Je n’avais encore jamais lu un « Prix du quai des orfèvres », même si plusieurs m’attendent sagement dans ma Montagne A Lire…

Dans ce livre on retrouve tous les ingrédients d’un polar pur jus avec des flics contraints de travailler de concert entre plusieurs services, des trafiquants aux origines diverses, des meurtres et des règlements de compte.

Tout commence à Paris par l’assassinat de 2 enfants hospitalisés à Necker et l’enquête nous embarque dans le sud de la France, puis en Espagne et jusqu’au Maroc à la poursuite d’un caïd de la drogue et de son réseau.

Le « vieux » flic de la crime se demande ce qu’il fait au milieu de cette enquête des Stup… où les 2 petites victimes semblent bien loin des préoccupations de la commandant… et si tout était finalement lié ?

Un excellent polar avec une intrigue bien amenée, des courses poursuites haletantes, des heures de planque et de filature, des rapports « musclés » mais respectueux entre les protagonistes…

Bref, un bon moment de lecture pour un polar qui coche toutes les cases du genre 😊

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Les trois brestoises, tome 8 : Du sang sur ..

Je découvre Pierre Pouchairet et sa série Les trois Brestoises avec ce tome 8 du sang sur le quai. J'ai bien aimé. le style est agréable à lire. Les personnages sont sympathiques simples et plein d'humour.

C'est appréciable qu'il y ait beaucoup de femmes aux fonctions principales. Je n'ai cela dit pas compris pourquoi le choix de

« la commandant » alors qu'on trouve d'autres formes assez surprenante( je pense à procureur au féminin notamment).

J'aime quand les lieux (ville ou région) deviennent un personnage supplémentaire dans un récit. C'est le cas ici de la Bretagne. Une vraie carte postale. Tout comme la couverture très bien choisie.

La mise en abime du monde littéraire est totalement mais je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue.

J'espère lire les tomes précédents de cette série et les trouver tout aussi bien.

Je remercie Babelio et les éditions Palémon, cette masse critique me permet de découvrir un auteur et une série policière régionale.
Lien : https://leslecturesdecallie...
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Dany et Guy, tome 2 : À l'ombre des patriar..

Une jeune femme européenne, Anglaise, est retrouvée assassinée à Jérusalem, dans les quartiers arabes. Guy et Dany, franco-israéliens tous les deux, policier de l'état hébreux, se voient confier l'enquête. L'anglaise était employée dans une organisation internationale qui fait de la coopération avec la police Palestinienne à Ramallah. Quand le portrait de la victime circule dans l'espoir de rapidement l'identifier, Maïssa, capitaine de la police palestinienne, elle aussi à moitié française (enfin, c'est une façon de s'exprimer car être Palestinien, ce n'est pas reconnu en tant que nationalité), reconnaît l'une de ses meilleurs amies. L'ambiance dans la région est particulièrement chaude. Les relations entre Palestiniens et Israéliens sont des plus tendues, le pays est au bord d'une troisième intifada. Les extrémistes des deux bords prennent fait et cause dans cette affaire. C'est alors que l'enlèvement d'une coopératrice française a lieu à Ramallah. Cette victime est aussi l'amie de la policière palestinienne et de la jeune femme assassinée. C'est alors que la police palestinienne dont Maïssa et la police judiciaire d'Israel, dont nos inspecteurs Guy et David, doivent collaborer ensembles. Les services secrets israéliens tentent de récupérer l'affaire avec leur méthodes radicales, le climat politique et religieux s'épaissit encore dans cette région du monde qui reste une poudrière.

Pour connaître la région, l'accueil glacial à Tel-Aviv quand je dois me rendre à Ramallah, les Check-points, la ville de Ramallah, Jérusalem, un peu la Palestine et la mer morte pour y faire de temps à autre de la coopération, je dois dire que l'auteur nous plonge dans un monde réaliste, qu'il connait merveilleusement la région et que ses descriptions des lieux et de la vie qui s'y déroule sont époustouflantes, criantes de vérité et d'actualité. L'exploit de l'auteur est de savoir conserver malgré tout une certaine neutralité, ce que je crois ne plus savoir faire quand je parle de la Palestine. Le style est fluide, rythmé, sans accroche. le suspens est étouffant, sans temps mort, riche en rebondissement jusqu'à la dernière ligne. En plus des descriptions d'un hyperréalisme, l'histoire vous entraîne, vous aspire. Les personnages ne sont pas trop nombreux, ce qui nous permet de ne pas perdre le fil. Les Israéliens et les Palestiniens ont tout deux leurs méchants et leurs gentils, ce qui équilibre le récit. Les caractères des personnages sont bien tranchés, parfois, une pointe d'humour vient alléger l'ambiance lourde du récit. L'auteur nous offre une histoire passionnante, sans longueur inutile, bien ficelée et bien écrite. Un roman noir, politique, écrit à l'encre de sang et plus que jamais dans l'actualité. Ce livre peut également nous éclairer un peu sur les problèmes récurrents de Cisjordanie et d'Israel. Bref, un livre qu'il ne faut pas rater, qui mérite cinq étoile.

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22 V'là les flics

Il y a un bout de temps que je voulais me procurer ce petit bouquin. Je l’ai vu pas mal tourné sur les réseaux sociaux et pourtant j’y vais de moins en moins. Et le week-end dernier, l’occasion s’est présentée. Je rejoignais la ligue du chapitre 22 pour fêter ses 4 ans et Sacha Erbel était là. Aussi quand elle a sortie ses livres dont celui-ci, je lui ai dit, je le veux, mets moi deux exemplaires pour le faire gagner sur notre blog.

J’avais envie de le lire car dans tous ses auteurs contributeurs, il y avait quelques ami-es et quelques connaissances. Aussi je voulais absolument lire leur texte afin de me rendre compte de leur talent dans un exercice pas facile qu’est la nouvelle.

22 v’là les flics, comme son nom le dit si bien est écrit par des policiers ou d’anciens policiers. Toujours an active ou jeunes retraités. Des hommes et des femmes qui vivent leur métiers comme une passion, un sacerdosse.

Car vous l’aurez compris vous avez là un recueil de nouvelles à travers lesquelles les auteurs mettent en scène leur vécu dans la police mais pas que, il y parle aussi de l’enfance mais pas que…Mais c’est vrai que l’enfance, ici tiens une place importante. C’est vrai aussi et on le comprends que nos policiers sont souvent confronté au maux ou aux mots des enfants, des adolescents dans cette société qui va mal. Et on comprend que tout ceci puisse les toucher comme va nous toucher ses histoires qu’ils nous offrent. Enfin je vais pas tout vous révéler tout de même, hein !!!

Le recueil comporte les nouvelles suivantes : « Les Mouettes« , de Jean-Marc Bloch, « Ruben, d’Olivier Damien, « Une si belle journée« , d’Éric Dupuis, « La Petite« , de Sacha Erbel, « Zippo« , de Didier Fossey, « Entre deux tours« , de Christophe Gavat, « En lettres dorées« , de Christophe Guillaumot, « V.I.F.« , de Frank Klarckzyk, « Sur un aire de guitare« , de François Langer, « L’Obscurité dans nos cœurs« , de Rémy Lasource, « Nous pensons donc nous sommes« , de Paul Merault, « Si j’avais su... », de Patrick Nieto, « Briser les verrous de ma mémoire« , d’Éric Oliva, « La Nuit porte conseil« , de Lionel Olivier, « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ? », de Jean-François Pasques, « Devenir une tueuse« , de Pierre Pouchairet, « Men-tensel« , de Jean-Marc Souvira, « Le Poids des mots« , de Danielle Thiéry, « Engrenage« , d’Emmanuel Varle, « Cosette au coin du feu« , de Luc Watteau et « Quand je serai grand« , d’Ivan Zinberg.

Vingt et une bonnes raison d’acheter ce livre. Près de 450 pages pour vous régaler, vous évader, vous faire peur, vous faire vibrer et aussi vous faire réfléchir et plus encore… Et tout cela en faisant une bonne action. Car en effet une partie de la vente sera reversée aux orphelins de la police.
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Mortels trafics (Overdose)

Bon, eh bien je n'ai plus qu'à me jeter sur l'adaptation cinématographique de ce roman qui déménage !



Pas étonnant qu'il ait eu le prix du quai des Orfèvres, c'est criant de réalisme, on s'y croit vraiment.



Et l'histoire est impossible à lâcher !



Et c'est toujours un plaisir de parcourir un polar avec l'héroïne Léanne, même si elle n'est pas encore arrivée en Bretagne !



Très très bon moment de lecture.
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Dany et Guy, tome 2 : À l'ombre des patriar..

Que dire ? Eh bien, je n’ai pas trop envie d’en dire, justement, parce que ce livre est un véritable coup de poing, roman noir, roman politique plus que roman policier.

Nous sommes en Israël, nous sommes en Palestine, mais jamais Pierre Pouchairet ne prend partie pour l’un ou pour l’autre camp. Il raconte, il montre, il ne juge pas, il n’influence pas le lecteur. A lui de voir ce que signifie vivre là-bas, ce qu’est la vie quotidienne là-bas, pas si loin de la France que cela. Une jeune femme est assassinée, elle n’est ni palestinienne, ni israélienne, elle travaillait avec passion, et a été victime… de qui ? On le saura, je vous le rassure, au cours d’une enquête qui nous amènera à côtoyer le meilleur et le pire de l’être humain, l’impression que la justice est impuissante, et que ne reste que la vengeance – et son lot de traumatisme.

Oui, je suis brève, non parce que je n’ai rien à dire, mais parce que A l’ombre des patriarches est un roman percutant, jusqu’à son dénouement.
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Gabin et son équipe de la PJ, tome 2 : La fil..

Gabin, le chef du groupe stups de la PJ de Nice, cherche à démanteler un trafic d'héroïne qui gangrène une cité locale. Les organisateurs du trafic semblent avoir une bonne source d'alimentation, en quantité et en qualité. De fait, le principal organisateur, Hamdani, est tout à fois, patron d'une ONG en agronomie qui intervient en Afghanistan, et lien d'un réseau islamique affilié à al Qaïda. Il profite de ses fréquents voyages sur place pour ramener une marchandise qui assure le financement de ses activités terroristes.



Loin de se douter de ces ramifications, Gabin et son équipe sont eux concentrés sur la drogue et parviennent à comprendre l'implication du « gentil » dirigeant d'ONG. Gabin obtient de pouvoir essayer de remonter la filière afghane plus avant, en suivant le prochain voyage d'Hamdani. Un policier français anti-stups détaché là-bas, Serge, va tenter de l'aider. Mais dans le désordre afghan qui accompagne la succession d'Hamid Karzaï, la tâche est complexe. Diplomatie, oppositions ethniques et religieuses, omniprésence des Américains et de leurs agences, absence de fiabilité des personnels locaux. Gabin découvre un pays où la population n'a pour la plus grande part jamais connu la paix depuis sa naissance et s'est habitué au rythme des attentats et aux mesures de sécurité extrêmes qui en découlent.



Pendant que de premiers attentats sont menés en France par un terroriste déterminé, le voyage de Gabin va dévoiler les connexions entre stups et financement du terrorisme.



Très précis, Pouchairet est un ancien commandant de la police nationale qui a travaillé comme attaché de sécurité intérieure à Kaboul. Ce roman est de plus en plus efficace au fur et à mesure de l'avancée de la lecture. Les pages liées à la vie de la cité font froid dans le dos, les lois de la société y sont absentes, dans la rue comme dans les caves. Celles sur l'Afghanistan insistent sur les basculement de certains Afghans d'un côté ou de l'autre, en fonction d'intérêts religieux ou bassement matériels. le gouvernement de ce pays tient ce qu'il peut, c'est à dire pas grand-chose. On est loin de la guerre technologique et hyper sanglante de Pukthu de DOA. Le final sur fond d'attentat terroriste en cours d'exécution dans les Pyrénées Orientales est extrêmement prenant.



Pouchairet est décidément un auteur à suivre. Ce roman montre l'étendue de ces capacités.

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Mortels trafics (Overdose)

Engrenage

Ce polar commence très fort : deux petits garçons de dix ans sont retrouvés morts à l’hôpital Necker. Ali et Jérôme venaient de subir une grave opération cardiaque, et alors qu’ils se remettaient de l’intervention, l’un a été égorgé, l’autre poignardé dans leur chambre… La crim’ est immédiatement saisie de l’affaire. L’enquête s’oriente rapidement vers la mère d’Ali qui serait la principale suspecte. A Nice c’est la brigade des stups qui est entièrement mobilisée : un convoi transportant plus d’une demi-tonne de cannabis et de cocaïne s’apprête à quitter l’Espagne. Quel rapport entre le meurtre de deux enfants dans un hôpital parisien et un go-fast entre l’Espagne et la France ?

Pierre Pouchairet, ancien flic, livre un polar nerveux et efficace. De Paris à Nice, en passant par les « quartiers » de Seine St Denis et les villas luxueuses de Marbella, aucun temps morts. Nous suivons principalement deux policiers, Patrick chef de groupe à la brigade criminelle du 36 Quai des Orfèvres (avant le déménagement tant redouté…) et Léanne commandante des Stups à Nice, dont les deux enquêtes vont se croiser, et même se télescoper. Deux beaux portraits de flics, on voit que l’auteur connait parfaitement « la maison ».

Autant ma première expérience littéraire avec l’auteur avait été assez mitigée (La prophétie de Langley) autant celle-ci est réussie ! J’ai bien fait de persévérer !

Un polar justement récompensé par le Prix du Quai des Orfèvres (millésime 2017) qui a été récemment adapté au ciné, version plate-forme, sous le titre Overdose.

(https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/11/04/entretien-avec-pierre-pouchairet-auteur-de-mortels-trafics-une-adaptation-lauteur-du-film-prend-la-main-dessus-et-forcement-il-voit-ca-differemment-de-ce-qua-fait-lec/).

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Mortels trafics (Overdose)

Une embarcation en provenance du Maroc fonce vers le rocher de Gibraltar. Sous les regards ébahis des militaires anglais prêts à intervenir, ses occupants débarquent leur came sur la plage espagnole voisine.

Pierre Pouchairet nous embarque cette fois, de la France à l'Espagne où les policiers travaillent ensemble pour lutter contre les trafiquants toujours prêts à innover. Les "go-fast" ne sont plus aussi efficaces, alors ils tentent un "go-slow".

Pierre Pouchairet, ancien policier, sait de quoi il parle et j'ai voyagé avec plaisir à travers ses 400 pages.
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Tuez-les tous mais pas ici

Ce roman avait tout pour me plaire

Le sujet complexe, d’une actualité brûlante : comment peut-on adhérer à une filière djihadiste et partir rejoindre Daesh en Syrie quand on est un jeune français à priori bien éloigné de ce monde en guerre au nom de l’islam

Second argument: l’auteur a une connaissance réelle des conflits de la grande région qui va de la Syrie à l’Afghanistan .Argument majeur que j’ apprécie beaucoup dans les livres de DOA ou Cédric Bannel qui collent à une réalité que je connais un peu

Troisième argument: la situation de l’intrigue à Quimper, ma ville natale, et sa région proche Bénodet où L’ Ile-Tudy , qui évoquent la Bretagne traditionnelle et soi-disant authentique

Une zone plutôt à l’ écart de ces problèmes, un peu comme une France villageoise et rurale qui regarde ces problèmes devant sa télévision mais en spectateur vaguement intéressée mais peu concernée

Ce choix géographique fait tout l’ intérêt du livre qui serait plus banal si la jeune fille qui disparaît habitait la banlieue d’une grande ville française

J’ai vraiment été passionné par le début du roman, le mystère de cette disparition, l’angoisse des parents pourtant séparés et qui se retrouvent pour chercher la vérité

La suite du livre, cette quête de la vérité et leur désir d’aller sur le terrain via la Turquie, est intéressante mais m’a laissé assez mal à l’aise

Je n’ y ai cru qu’ à moitié

Est-ce vraiment le rôle des parents de jouer les enquêteurs en terrain miné ?

Il y a une part d’inconscience et d’ égoïsme à vouloir jouer les héros dans une zone de conflit aussi dangereuse

Ils mettent ainsi en danger les forces françaises chargées de protéger nos ressortissants

L’histoire récente et tragique récemment au Sahel où des militaires sont morts pour sauver des otages pour le moins inconscients n’a pas quitté mon esprit pendant la lecture de la deuxième partie du roman et a gâché mon plaisir

Cela n’ empêche pas que j’ai découvert un auteur vraiment intéressant qui raconte une vraie histoire et parle d’un vrai problème que personne ne saurait ignorer même dans des zones qui pourraient se croire épargnées du fait de leur situation géographique ou de leur isolement

Un bon livre malgré quelques maladresses



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Les trois brestoises, tome 10 : De si jolie..

Ce tome-ci n’est pas reposant, loin de là. Dès le début, nous sommes plongés au coeur d’une intrigue violente et dérangeante. Et pourtant, l’on nous dit après qu’il n’y a rien, ou presque, que les morts sont naturelles. Chut ! Classons l’affaire, n’ennuyons pas les familles déjà éprouvées. Il se trouve cependant qu’Elodie, la légiste, a des doutes, infimes. Elle se peut cependant rien faire de plus (et les notes démontrent que, dans certains cas, faire une autopsie complète, même si ce n’est pas agréable pour la famille, permet de lever des doutes et d’empêcher des polémiques).

Pour une fois, le récit est centré sur Elodie, sur sa vie privée et sur son obsession pour ces affaires de morts naturelles, qui lui rappellent une autopsie qu’elle avait faite, au début de sa carrière. Qui pour l’écouter, la croire ? Pas grand monde. Le point commun entre les victimes, ou du moins « les personnes décédées de mort naturelle ? » Elles étaient d’anciens hommes politiques, fortement impliqués dans le développement de leur région et de son agriculture, des hommes surs d’avoir oeuvré pour le bien des bretons. Alors, qui aurait pu vouloir mettre fin aux jours de ces septuagénaires ?



La Bretagne, son agriculture, son tourisme – et ses plages. Et ses algues vertes, dont la littérature et le cinéma commencent à s’emparer, à défaut que ce soit les pouvoirs publiques. Pour prouver que ses intuitions sont justes, Elodie sera à la fois légiste et enquêtrice, ne se ménageant pas, empiétant non sur son travail mais sur sa vie privée, dissimulant plus ce qu’elle fait de son mieux – oui, la jeune femme ne veut rien révéler avant d’être sûre de ce qu’elle avance. Il est des pages qui ne sont pas faciles à lire, parce que la violence est omniprésente, parce qu’elle est presque quotidienne, et que tous la subissent, hommes comme animaux. Rares sont ceux qui parlent pour eux, ou se préoccupent d’eux : parmi les premières victimes des algues vertes, l’on compta beaucoup d’animaux – mais ce n’était que des animaux.

Une oeuvre forte, différente des autres enquêtes des trois brestoises, mais là est justement la force de cette série.
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Pourquoi la Bretagne ? Parce que Kaboul !

Je ne vais pas mentir, j’adore cet auteur !

Alors une réédition de son premier bouquin, j’ai sauté dessus...



C’est fascinant et terrifiant tout à la fois. Comment les communautés internationales ont été amenées à vouloir aider ce pays, l’Afghanistan, selon leurs propres critères et intérêts personnels, sans tenir compte de la réalité des habitants.

Je me suis demandé tout au long de cette lecture, ce que les occidentaux pouvaient bien y chercher en réalité !



C’est très instructif, j’ai beaucoup aimé cette lecture.
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L'or vert du Sangha

Le premier coup de coeur de l’année🖤

Avec l’or vert du Sangha Pierre Pouchairet nous offre un roman de politique fiction plus vrai que nature.

Et ce qu’il y a de bien avec Pierre Pouchairet c’est que l’on est jamais déçu. En effet quand il traite un sujet, il en montre tous les aspects et c’est encore le cas ici avec L’or vert du Sangha.

Mais alors que nous raconte « L’or vert du Sangha »

Les élections présidentielles approchent au Sangha, la journaliste Claire Dorval est mandatée par son rédacteur en chef pour aller couvrir les élections dans ce pays africain.

Le vieux président, dont les sondages prédisent la victoire avec 80 % des suffrages, se prépare sans crainte à son sixième mandat.

Pourtant Luc Otsiemi, un ancien footballeur coaché par un directeur de campagne français, gagne en popularité.

Alors que Claire réalise des reportages sur place,l’un de ses collègues est retrouvé décapité dans la jungle. Cet assassinat va mener l’héroïne sur la piste d’un trafic de bois précieux.

Vous l’aurez compris Le Sangha est un pays imaginaire. Ce qui est certains c’est qu’il pourrait ressembler à n’importe quel pays d’Afrique Centrale ou presque Un pays fictif situé quelque part entre le Cameroun, la République démocratique du Congo et le Gabon.

Cet fiction est, on le sent, basées sur des réalités tangible. C’est certain, notre auteur a du faire de nombreuses recherches, sans doute a-t-il aussi habité ou fait un long séjour en Afrique subsaharienne.

En effet on sens ici toute l’âme de l’Afrique ancestrale, mais on voit surtout la réalité de l’Afrique d’aujourd’hui. Ce continent le plus jeune de la planète, plein d’espoirs mais aussi de désenchantements.

Dans son roman, Pierre Pouchairet nous parle sans détour des trafics et de la corruptions en tous genres qui sont légions sur le sol africain.

Il nous propose donc là une enquête sanglante au cœur du trafic de bois, qui met à découvert les intérêts français, hérités de la France-Afrique, comme ceux étrangers, notamment chinois. Mais pas que, les russes sont aussi à l’affut !

C’est sans concession, c’est totalement immersif et addictif, un excellent Pierre Pouchairet comme je les aime !

Alors vite découvrez L’or vert du Sangha et venez me dire ce que vous en avez pensé.
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Les trois brestoises, tome 8 : Du sang sur ..

Non mais franchement ? Qui aurait pu croire qu'être auteur de romans policiers puisse être dangereux ? A croire qu'ils seront bientôt classés dans les professions à risque, que plus personne n'osera écrire des polars, et que l'on devra se contenter de romans à l'eau de rose ou pire, de séries télévisées dont j'aurai la charité de taire le nom. Les victimes ont plusieurs points communs : elles participent à des salons du polar (et ils sont nombreux !) et ils ont été lauréat du prix Quai des orfèvres comme... Pierre Pouchairet lui-même. Reste à savoir qui peut bien vouloir leur mort !

L'enquête ne prend pas son temps, elle prend du temps et emmènera nos enquêtrices très loin, bien plus loin qu'elles ne l'auraient pensé. Elles renoueront aussi avec un auteur de polar qu'elles avaient déjà croisé lors d'une précédente enquête (le tome 5, de mémoire) et elles se seraient presque passées de le revoir, tant celui-ci peut être un peu, beaucoup horripilant, loin des personnages qu'il campe dans ses propres romans. Je ne veux rien dire, mais j'ai eu l'impression qu'il se repentait de tous les crimes sanglants qu'il avait commis à la pointe de son stylo ! Un autre auteur, un autre lauréat devrais-je plutôt dire, a lui décidé de vivre le plus normalement du monde - il ne s'agit pas de provocation, non, c'est simplement, de ne pas se laisser abattre, dans tous les sens du terme, par quelqu'un qui veut vous faire vivre dans la peur.

Je terminerai en disant simplement qu'il existe des truands honnêtes, des truands qui rappellent qu'il est bon de faire son métier de truand sans chercher à truander autrement que dans les règles prescrites par le patron, le second travail malhonnête pour mettre du beurre demi-sel dans les épinards, on oublie !

Et c'est sur cette note que je vous quitte en cette veille de Noël, en espérant vous avoir donné envie de découvrir ce roman !
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Tuez-les tous mais pas ici

Sujet brûlant, servi par une plume acérée.



Sur un thème un peu moins d'actualité, quoique...Pierre Pouchairet nous livre une intrigue sur les jeunes français qui partent pour la Syrie, mettre leurs forces vives au service du Djihad.



Quelle filière a bien pu suivre la fille du héros principal ? Et pourquoi ?

Et que fait l'état français pour combattre ces faits ?



C'est glaçant, criant de réalité, et mené tambour battant !



J'ai juste adoré cette lecture, même si au final, le sujet en lui-même me fait supposer qu'on est pas sortis des ronces...
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Les trois brestoises, tome 4 : Avec le chat..

Découvert sur un petit rayon occasions, ce petit polar breton m'a fait de l'oeil...



Et bien c'est une excellente découverte ! Les héroïnes sont top, l'intrigue très bien menée, je me suis fait blouser sur la chute de l'histoire !



Et en plus, cela permet de découvrir le patrimoine breton que j'adore...



Je vais foncer me procurer les trois précédents, et également les autres romans de cet auteur !



Très bon moment de lecture.
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Les Trois Brestoises, tome 6 : Vie et mort ..

Chronique d’une flingueuse, l’Avis de Sylvie K la polardeuse pour Collectif Polar

Encore une aventure des trois Brestoises… la 6ième ! Pour celle-ci un retour en arrière au temps du rock. Oui le rock breton a eu aussi ses heures de gloire !

Des personnes âgées violement agressées pour voler leurs biens mais quand c’est la gloire locale Robert Letourneur dit Bobby, leader du groupe Bobby et ses Guépards, qui est retrouvé étranglé avec une corde de guitare, Léane se trouve dans son élément pour résoudre cette affaire.

Elle est un peu seule sur ce coup-là, ses deux copines sont occupées mais toujours proches et sa vie sentimentale n’est pas au top… De plus Théo nouveau venu à la P.J. jeune homme borderline avec des propos limites et des manières étranges va lui donner du fil à retordre. Et comme si cela ne lui suffisait pas des agressions ont lieu dans le milieu des stup et les serbes s’en mêlent… ça bouge. Léane et son équipe vont devoir assurer !

Dans ce 6ième opus Pierre nous balade dans sa Bretagne sur un air de rock and roll et Léane y est à l’honneur. Pierre nous offre un portrait de femme Léane sa vie professionnelle intense, sa vie personnelle compliquée et ce nouveau collègue à intégrer dans l’équipe.

Ce polar est servi par une écriture toujours juste et nous embarque avec facilité dans une enquête menée sans répit par Léane.

A bientôt pour retrouver les aventures iodées et pleine d’action des trois brestoises.

Merci aux Editions Palémon pour ce SP


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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

J'ai retrouvé avec grand plaisir le début des aventures bretonnes de Léanne et de ses copines.



En fait, ça se lit très bien même dans le désordre !



Surtout, et c'est ce qui m'avait plu dans le premier bouquin que j'ai lu de Pierre Pouchairet, l'intrigue est parfaite, tout autant que la psychologie des personnages.



Excellent moment de lecture.
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Les trois brestoises, tome 8 : Du sang sur ..

Merci à Babelio pour l'envoi de ce roman par le biais d'une masse critique mauvais genre.

De cet auteur, j'avais lu le roman pour lequel il a obtenu le fameux prix du quai des Orfèvres.

Mais je ne connais pas ses personnages récurrents donc ce fut une découverte. Les inspecteurs de police travaillent à Brest. L'idée de départ est plutôt bonne car originale. Un auteur de polar est assassiné lors d'un salon du livre en Bretagne. Quelque temps plus tard, un deuxième auteur est tué dans sa voiture lors d'un autre salon. Leur point commun ? Avoir obtenu le prix du quai des Orfèvres. Qui est le tueur ? Un écrivain jaloux ?

Ce tueur a décidé que Léane Valaury la commandant de Brest serait son interlocutrice principale. du coup, il communique avec elle, lui délivre des indices et cela retire de l'intérêt à l'intrigue je trouve.

Pas mal, sans plus, manque de rythme et de suspense.
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Mortels trafics (Overdose)

Voilà un polar qui sent le vécu.

Patrick Girard, chef de groupe à la Crim au quai des Orfèvres, un vieux baroudeur expérimenté, se retrouve chargé de l'assassinat de deux enfants poignardés dans leur chambre d'hôpital dans un service de cardiologie. Acte de terrorisme ou crime de droit commun ?

Dans le même temps, l'équipe stups de la PJ de Nice, menée par la jeune et fougueuse commandant Léane Vallauri, prépare une grosse opération après des mois de surveillance : intercepter deux véhicules chargés de stups et leur escorte remontant de Marbella. La drogue appartient à un cartel mexicain et destinée pour partie à un vieux ponte de la pègre niçoise.

Pouchairet déroule son intrigue avec méticulosité comme une suite de rapports de police. le lecteur suit pas à pas les investigations et la procédure des flics, tout en partageant leur quotidien et celui, plus violent, des truands.

Ce côté quasi documentaire – tout semble tellement réel – est la grande force de ce livre. Comment tout cela va t-il finir ? Quels moyens vont être employés ?

Pas d'esbroufe, pas de héros solitaires plus forts que les autres… La réalité rattrapée par la fiction.

Évidemment Pouchairet ancien commandant de police est dans son élément , mais sa façon de présenter les choses rend cette lecture addictive. le livre a fort justement reçu le Prix du quai des orfèvres 2017.
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