un triller palpitant et dramatique.avec des personnages attachants .
aucun moment de répit et
une mise en scène sombre
et nerveuse.
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J'ai trouvé la nouvelle Voleurs dans une boite à livres tout à l'heure. J'y ai laissé un roman et emprunté cette nouvelle à la place, ravie de lire de nouveau Ruth Rendell dont j'ai bien aimé découvrir il y a quelques jours : Celle qui savait tout.
Voleurs est une nouvelle de 94 pages, offerte avec le Elle, et que j'ai lu d'une traite.
Polly commence à voler pour se venger de ceux qui sont méchants avec elle quand elle est enfant. Son comportement se stabilise mais elle reste fragile, a tendance à mentir pour un rien...
Quand elle rencontre Alex, elle devient une autre, une meilleure personne...
Mais tout peut basculer très rapidement...
J'ai bien aimé cette nouvelle, même si je la trouve assez prévisible. Je n'ai pas été plus surprise que ça par le comportement de Polly, le dénouement de la nouvelle.
J'ai bien aimé sans plus. Ce n'est pas un coup de cœur mais je ne regrette pas du tout ma lecture et je mets donc trois étoiles et demie à cette nouvelle.
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Publié en français sous le titre Regent's Park.
Ruth Rendell est renommée pour sa vision acérée de la psychologie humaine. Dans ce roman, nous suivons la vie de plusieurs personnages qui habitent le quartier de Regent's Park. Des personnes seules et faibles. Une ambiance glauque et malsaine mène l'intrigue. Captivant.
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The Rottweiler / Rottweiler
"Rottweiler" est le surnom - stupide mais accrocheur - que la presse a donné à un mystérieux assassin dont la première victime (une femme, bien sûr ) portait au cou une morsure. Mais cette première disparue est-elle bien à accrocher au tableau de chasse du tueur, qui continue de plus belle à massacrer ? Car l'ADN relevé dans la morsure était celui du petit ami de la morte, qui avait un alibi, et, de surcroît, si les cadavres n'ont pas cessé depuis lors, on n'a plus jamais vu de morsure au cou des victimes ...
Ce qui n'empêche pas la presse, toute frétillante, de se montrer monstrueusement fière du surnom trouvé et de l'appliquer à tout-va . Nous qui voyons tant de spectacles affligeants à la télévision et qui lisons tant de "papiers" consternants dans la presse aux ordres, nous n'allons pas nous étonner de cet entêtement de mauvais goût.
Bref, "Rottweiler" existe sans exister. Rendell nous livre assez vite son identité, un peu comme dans "L'Enveloppe Mauve" et nous comprenons presque tout de suite qu'il y a du schizophrène en lui. Enfin, une pointe. Il s'est constitué deux identités, dont la première, celle du quotidien, est évidemment charmante quoique un peu guindée, alors que la seconde n'est autre que "Rottweiler", surnom que, d'ailleurs, il faut lui rendre cette justice, notre tueur n'apprécie guère.
Sous l'une ou l'autre de ses identités si soigneusement imbriquées l'une dans l'autre, il tourne, avec une foule de personnages que nous soupçonnons tour à tour avant de nous contenter simplement de nous demander si, oui ou non, ils se doutent de quelque chose, autour de la boutique d'antiquités victoriennes que tient Inez, quinquagénaire et veuve d'un célèbre comédien de télévision qui devait sa réussite à - ô surprise ! - son interprétation d'un inspecteur de police, Forsyth, dans la série éponyme. Inez tient son magasin avec l'aide de Zeinab, une jeune Pakistanaise qui raconte pas mal d'histoires sur ses "terribles" parents traditionalistes et passe son temps, entre deux malédictions paternelles, à se chercher de (très) riches fiancés - oui, en dépit de ce géniteur fondamentaliste qui, en principe, a déjà juré sur Allah un nombre incalculable de fois qu'il la tuerait si elle n'épousait pas le cousin Machin-Ahmed, là-bas, tout là-bas, au Pakistan ... L'une des caractéristiques de Zeinab, outre qu'elle est belle fille, c'est qu'elle arrive toujours en retard, notamment à l'ouverture du magasin. La candeur avec laquelle elle affirme n'avoir aucun sens de l'heure fait sourire mais on se lasse vite.
Pour compléter ses revenus, Inez loue les appartements situés au-dessus de son magasin - elle-même possède son appartement dans l'immeuble. Les locataires, hommes et femmes, ont tous ce petit quelque chose qui, souvent, rend si intéressants les personnages de Rendell mais là, la sauce ne prend pas. Parmi eux, le neveu de Becky Cobbett, Will, un beau garçon un peu attardé, que la police, complètement aveugle à l'évidence, finit par désigner comme l'assassin, le seul, le vrai. Nous, bien sûr, nous savons qu'il n'en est rien et que le pauvre Will, dont la seule obsession est de vivre avec sa tante Becky, dans une petite maison, est bien incapable de tuer ne fût-ce qu'une mouche. Mais l'erreur grossière des policiers, leur entêtement, le stress de Will, tout cela pris dans le tourbillon des mille et une histoires privées des locataires et des habitués qui défilent au magasin, rien de tout cela n'est parvenu à me toucher.
J'ajoute donc "Rottweiler", au titre pourtant si alléchant, à ces "Petites Fiches" qui concernent en général les oeuvres mineures, voire ratées, de certains écrivains. Mais votre avis ne sera peut-être pas similaire au mien. Donc, prenez vos aises et tentez votre chance : on ne sait jamais. ;o)
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En une centaine de pages denses et nerveuses, l'auteur de cette longue nouvelle ou ce court roman comme on veut, a su me subjuguer par son sens des atmosphères, des analyses de caractères, du suspens aussi bien-sûr.
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No More Dying Then
Traduction : Marie-Louise Navarro
ISBN : 9782702422540
Ce roman appartient à la série des Wexford mais, pour être juste, c'est surtout l'adjoint de ce dernier, l'inspecteur Michael Burden, qu'il met en quelque sorte en vedette. Veuf depuis le Noël dernier, Burden a dû faire appel à sa belle-soeur, Grace, pour qu'elle vienne s'occuper de la maison et de ses deux enfants, Pat et John. Bien que, au physique, elle soit une réplique quasi parfaite de la défunte Jane, Grace, elle, a fait carrière dans les soins infirmiers et c'est uniquement pour tirer son beau-frère d'une situation que les exigences de son métier rendent encore plus difficile qu'elle a accepté. Bref, elle ne l'a fait qu'à titre provisoire et, au début en tous cas, c'est bien comme cela que Burden l'entendait. le problème, c'est que le malheureux ne parvient absolument pas à "faire son deuil" et s'abrite de plus en plus derrière ses obligations professionnelles pour éviter ses pénates. Quant à ses frustrations sexuelles, mieux vaut jeter sur elles un voile pudique. Il essaie d'ailleurs de n'y penser qu'un minimum car, tous les lecteurs de Ruth Rendell vous le diront, Mike Burden est un sacré puritain. En tout cas, officiellement.
A cette époque de l'année, s'annonce ce que, à Kingsmarkham, on a l'habitude d'appeler "le petit été de la Saint-Luke", un mini-été indien local que tout le monde voit avec plaisir, surtout si l'été officiel s'est montré plus grognon. Tout est donc doux, mou et confortable comme un nuage, agréable, plaisant, lorsque tombe la nouvelle qui va glacer tout le village : le petit John Lawrence, un gamin de cinq ans, qui vivait avec sa mère, Gemma Lawrence, une bohème londonienne venue se réfugier, après son divorce, dans la la maison que lui avait léguée sa tante, n'est pas rentré d'un après-midi de jeux avec ses copains. Une battue est organisée mais ne donne rien. L'enfant semble s'être volatilisé ...
Volatilisé ... le mot rappelle aux policiers locaux une affaire qui, elle, s'est passée à la fin de l'hiver précédent et qui n'a jamais été résolue puisqu'on n'a jamais retrouvé l'enfant, morte ou vivante : l'affaire Stella Rivers. le contexte était cependant différent : d'abord, le sexe de l'enfant et puis son âge : Stella avait douze ans. Après avoir vainement attendu son beau-père, qui devait venir la chercher à la fin de son cours d'équitation, elle s'est mise en route toute seule ... et a disparu.
Curieusement, le premier choc passé, la mère de Stella, Rosalind, s'est consolée plutôt vite. Il faut dire que, chez elle, le sentiment maternel - s'il existait - venait en second derrière l'adoration passionnée qu'elle vouait à son époux, Ivor Swan, une espèce de Ken ayant bien vieilli, narcissique et velléitaire comme il n'est pas permis et, de manière générale, assez déplaisant en dépit d'une amabilité naturelle. Bien sûr, on a pensé à lui comme coupable possible. Mais il s'entendait plutôt bien avec Stella et celle-ci aurait eu même un vague béguin pour lui, mais rien de bien grave. En plus, son alibi a été vérifié et revérifié.
Bien évidemment, l'affaire Lawrence fait renaître tout le passé et Burden, ressassant ses chagrins et ses désirs inapaisés dans une promenade en des lieux où il fut heureux avec Jane, a le plaisir, plutôt douteux, de découvrir le corps de la petite Stella, morte étranglée. Mais par qui ? La question demeure.
Et, si elle est morte, John Lawrence, lui, est-il également passé de vie à trépas ? Rien n'est moins sûr ... D'ailleurs, le commissariat reçoit trois lettres successives d'un maniaque assurant qu'il a enlevé l'enfant mais qu'il ne lui fera pas de mal. La première est accompagnée d'une mèche de cheveux mais aucun rapport avec ceux de John ...
Wexford nage plus ou moins. Il a pour habitude de discuter des affaires traitées avec Burden, pour qui il éprouve une réelle sympathie en dépit de cette raideur qui le rend parfois si désagréable à vivre. Mais Burden est aux abonnés absents. Faisant fi de toute éthique, emporté par ses pulsions et apitoyé par la tragédie qu'elle vit, il est devenu l'amant de Gemma Lawrence et ne songe plus qu'à en faire la seconde Mrs Burden. A dire vrai, Wexford redoute le moment où il se verra contraint de le rappeler à l'ordre. Alors, patiemment, il prend un temps maximum pour défaire la partie de l'écheveau qui lui revient. Et, ô miracle, le voilà qui tombe sur une vieille histoire qui, une vingtaine d'années plus tôt, mettait encore en relation un Ivor Swan alors âgée de dix-neuf ans et une adolescente de l'âge de Stella. Mais là, il n'y a pas eu étranglement : la petite s'est noyée.
Wexford remonte une piste bien refroidie. Seul appât : le coroner avait passé un fameux savon au jeune Ivor et lui avait dit que, même s'il n'avait pas tué physiquement la petite, il était responsable de sa mort puisque c'était "parce qu'ils le dérangeaient" (sic), qu'il s'était refusé, dans la barque où il pêchait, à entendre ses appels au secours.
En ce qui concerne l'anonyme qui prétend retenir le petit John dans sa ferme, on finit par le coincer : un respectable père de famille, par ailleurs complètement cinglé .
Et toujours pas de John Lawrence ...
Un bon Rendell et un bon Wexford, avec ces petites touches précises, minutieuses, qui, peu à peu, à la manière incomparable de l'auteur, nous brossent un décor tout d'abord joyeux et qui s'assombrit très, très vite. Les fils de l'écheveau s'emmêlent à plaisir, certains n'ont pas leur place là-dedans, d'autres, que l'on croit de peu d'importance, en ont bien plus qu'on ne le croit et, comme toujours, tout à la fin, le miracle s'accomplit et le puzzle se met en place. A ne pas manquer. A mon avis. Mais ce n'est qu'un avis. ;o)
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Lire un roman de Ruth Rendell c'est être assurée de quelques heures de lecture, sans surprise mais souvent agréables et même amusantes.
Dans "la cave à charbon", publié en 2011, nous retrouvons l'inspecteur Wesford en retraite depuis 6 mois.
A l'occasion d'une enquête menée par la metropolitan police, suite à la découverte de 4 cadavres dans une cave, il sera rappelé par le commissaire Tom EDE en qualité de "spécialiste conseil".
La famille Wesford est bien sûr présente tout au long de l'histoire, Dora,l'épouse, Sheila et Sylvia, ses filles ainsi ses petites-filles et petits-fils.
Wesford aidera non seulement à l'identification des victimes mais également à bâtir des scénarios cohérents sur les conditions des décès et enfin à la découverte des coupables.
Ruth Rendell nous plonge dans une Angleterre telle qu'on l'imagine encore, mais sans doute loin de la réalité.
Comme souvent dans ses romans l'auteure aborde une question de société. Dans cet ouvrage il sera notamment question des jeunes filles, originaire d’Europe centrale, arrivant en Angleterre avec des rêves de mannequin et qui sous la coupe des passeurs se retrouvent prostituées.
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je n'ai mis que 2 étoiles pour ce livre, j'adore Ruth Rendell mais là franchement ce n'est pas de sa faute mais l'éditeur devrait faire attention à la traduction. Impossible de lire ce livre tant les phrases sont mal construites emberlificotées une horreur à lire. Le style est poussif du coup on a du mal à suivre tous ces personnages. Dommage la bibliothèque de mon village va en hériter
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Après un début laborieux : une foison de personnages où je ne retrouvais plus le fil, la situation s'est mise en place dans ma tête et je n'ai plus quitté ce livre, jusqu'à veiller tard le soir, pour connaître le dénouement de cette palpitante intrigue. Je ne connaissais pas Ruth Rendell et je vais y repiquer.
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Ecrivain encensé par la critique,Gerald Candless meurt à soixante et onze ans d'une crise cardiaque.Sa fille Sarah est désespérée par la mort de ce père avec lequel elle avait le sentiment d'entretenir une relation exceptionnelle.Mais lorsque Sarah décide d'écrire une biographie de Gérald,elle découvre que celui-ci a menti sur son passé.Il n'a jamais grandi dans le Suffolk,n'a jamais fait d'études à Dublin et ne s'appelait pas Gérald Candless.Quel est donc le terrible secret qui l'a condamné à changer d'identité.
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Recueil de 9 nouvelles, écrites par 9 auteurs différents, et qui toutes racontent, de manière plus ou moins longue, plus ou moins poétique, avec plus ou moins de suspense, 9 événements ayant marqué la vie des personnages.
Découverte de qui est vraiment celle à qui on est marié depuis 25 ans, de notre réaction face au mépris des autres, du désir de savoir, de comprendre ce qui se passe autour de nous.
Ma préférence va clairement à la dernière nouvelle du livre: "La Louve" de Claude VINCENT.
Vision poétique d'un enfant sur sa vie, sur la nature et sur sa mère, cette "elle" si seule, solitaire, qualifiée de "louve" par les gens du village qui la méprisent pour une raison que l'enfant ne comprend pas... Histoire de cet enfant qui veut savoir, comprendre et qui petit à petit, finira par découvrir toute la vérité.
De toutes, c'est la seule où le style était vraiment agréable, magique et où les informations arrivant au compte goutte, on se sentait vraiment comme ce petit garçon qui ne comprend pas tout et qui découvre petit à petit des éléments de réponse.
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Une des premières enquêtes de l'inspecteur Wexford.
Une femme sans histoire a été retrouvée étranglée dans la forêt.
Aucun indice, aucun suspect...
Il va falloir remonter très loin dans le passé pour découvrir la raison de ce crime odieux.
Un bon policier, mais sans grande surprise non plus...
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"Un fable cruelle mise au service d'un mystère lentement dévoilé jusqu'à la chute vertigineuse..." : c'est cet élément de la quatrième de couverture qui a attiré mon attention vers ce livre et à raison! Dès le début, le mystère est présent et distillé par la narratrice, créant un climat de malaise dans ces vacances idylliques. On en devine la nature, intuitivement, mais cela n'a pas beaucoup d'importance : ce qui compte réellement, ce sont les conséquences de ce malheur. En effet, la narratrice sortira fragilisée de ce drame et de la réaction de ses parents. Puis vient un coup de théâtre, tout à fait inattendu, où se joue toute la cruauté de cette fable et le vertige de la révélation finale. Ruth Rendell a mené son récit d'une main de maître, alternant suspense et surprises, et construit son personnage avec une grande finesse psychologique.
Je ne regrette vraiment pas d'avoir découvert cette auteure par ce court récit.
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