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Critiques de Stan Sakai (129)
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Usagi Yojimbo, tome 12

Ce tome 12 est assez copieux avec ses 250 pages, sans doute en raison des 4 prologues consacrés aux mythes et légendes du Japon : "Izanagi & Izanami", "Susano-o", "Yamato-Daké", et "Dan-no-Ura" qui raconte la bataille finale entre les Taira / Heike et les Minamoto / Genji...

Mais c'est aussi un tome entièrement consacré à la mini-série intitulé "La Faucheuse d'Herbe" (août 1997 / juillet 1998) qui reprend la construction de "La Conspiration du Dragon Rugissant"... On a de la Conspiration des Huit représentée par le Seigneur Kotetsu qui a engagé le sorcier Ryoko et sa créature Kitanamono pour retrouver la légendaire épée Faucheuse d'Herbe, trésor national perdu qui révélée au peuple pourrait permettre à l'Empereur de leur choix se retrouver le pouvoir au détriment du Shogun... Sauf que les kami ont décidé que c'était Miyamoto Usagi qui devait la retrouver en premier, et là tout s'enchaîne ! le lapin rônin poursuivi par les hommes de Kotetsu, Ryoko et Kitanamono est en cavale, le conspirateur en chef qui veut doubler dans leur dos ses camarades conspirateurs est persuadé qu'Usagi travaille pour le Seigneur Geishu donc lance une attaque sur Noriyuki et Tomoe qui se retrouvent eux aussi en cavale, puis on a Gen à la poursuite d'Inazuma, le prêtre Sanshobo, les ninjas neko et le retour de Jei le croquemitaine persuadé d'être l'élu des dieux !

Le rythme est excellemment bien géré aux niveaux de la simultanéité et de l'homogénéité pour présenter autant de personnages en respectant bien les unités de temps, de lieux et d'action. Au fil des chapitres, on se rend compte que tous les fils sont reliés et que tous les personnages vont se rejoindre : d'un côté on a le duel au sommet entre l'épéiste jedi et le lancier sith, et d'un autre côté le destin du Clan Geishu qui repose entre les mains du général Ikeda chez qui Noriyuki et Tomoe se sont réfugiés et qui est partagé entre les deux Côtés de la Force (lui qui a tant attendu pour accomplir sa vengeance avant d'y renoncer, va t-il succomber à la tentation pour obtenir le pouvoir et la gloire pour prendre une place de choix voire la première place du game of thrones nippon ?)

Au bout du bout personne ne retrouve pas le corps du héraut du chaos : l'âme du démon possède-t-elle désormais un nouveau corps ?



PS: et notez bien l'introduction de Will Eisner lui-même, très intéressante sur la bande dessinée en générale
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Usagi Yojimbo, Tome 27 : Un village nommé enfer

Ce tome 27 regroupe les récits suivants :



Dans "Une ville nommé Enfer" (novembre/décembre 2010), Stan Sakai nous refait le coup de "Pour une poignée de dollars" avec une ville martyrisée par deux gangs rivaux faisant la pluie et le beau temps : les favoris du patron Higa et les challengers du chef Komo. Houspillé par la serveuse Ayaka, il prend le parti des habitants en intriguant avec Kato le champion du patron Higa, mais ce dernier n'est pas un vieux singe à qui on apprend à faire des grimaces et il parvient à garder son argent en se débarrassant de l'un et de l'autre après qu'il l'ait débarrassé de son encombrant concurrent...



"Nukebi" (février 2010) est une récit fantastique dans lequel Usagi est pris en tenaille entre une mémé volubile atteinte de logorrhée et un yôkai esseulé et affamé... Et il trouve comment résoudre les problèmes de ses deux problèmes ^^



Dans "L’Épée de Narukami" (mars 2010), Usagi fait la rencontre du samouraï Inoyushi qui se retrouve dans l’impasse : en accomplissant le vœu de son ancien seigneur il est obligé de démasquer et dénoncer les agissements de son nouveau seigneur... Seul la voie du rônin s'ouvre-t-elle à lui ?



Dans "Teru Teru Bozu" (avril 2010), Usagi s'attarde dans une ferme ou le petit Taro ne peut plus se passer de lui. Cauchemar sucré ou rêve prémonitoire, celui-ci abuse de sucreries avant de croire qu'un monstre s'en prend à sa famille... Cela aurait pu être un conte morale enfantin sur le fait de ne pas s'empiffrer avant de se coucher, mais une fois Usagi parti c'est le sith Jei et son apprenti Keiko qui demande l’hospitalité à la famille de Taro ! Sad end ou fin ouverte ?



Dans "Rencontre à Blood Tree Pass" (juin 2010), l'indic censément être mort dans le tome 25 continue de sévir en tentant de mettre sur la piste d'Usagi le rônin Kato persuadé que ce dernier lui volé ses 200 ryos... Mais entre guerrier, voire entre justiciers solitaires, on se comprend c'est le triomphe de la vérité avant celui de la justice !



Dans "Retour en Enfer" (juillet/août 2010) nous sommes dans le buddy movie avec Kato et Usagi qui reviennent en Enfer pour rendre la monnaie de sa pièce au patron Higa... et Stan Sakai nous refait le coup des "Sept Samouraïs" d'Akira Kurosawa ! Au bout du bout Kato et Ayaka trouvent le bonheur qu'Usagi n'a su trouver avec Mayumi... Enjoy !
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Usagi Yojimbo, tome 30

Avec l’art séquentiel comme avec avec les autres arts, on ne peut pas durer éternellement sans se répéter. Et force est de constater que c’est un peu voire beaucoup le cas dans ce tome 30…



Dans "La Voleuse et la Kunoichi" (mai à juillet 2015), Kitusne la voleuse et Chizu la ninja renégate du Clan Neko se retrouvent à piller la même demeure pour des raisons différentes. Elle se tirent dans les pattes plus qu’autres choses, et finissent par lorgner toutes les deux sur un document compromettant pour le marchand Inouye qui veut obtenir à travers le Seigneur Shirata le monopole du commerce du ginseng pour le plus grand profit du Seigneur Hijiki. Usagi qui ne connaît que trop bien l’une et l’autre se retrouve pris entre le marteau et l’enclume tout en ayant ses propres objectifs, à savoir emmerder le plus possible le Seigneur Hijiki responsable de la mort de son Seigneur Mifune… C’est truffé de de running gags, l’auteur reprenant tout ce qu’il a déjà fait avec l’un et l’autre des love interest du rônin aux longues oreilles : c’est du réchauffé, mais cela fait quand même du bien par où cela passe !



Dans "Le Samouraï manchot" (septembre 2015), Usagi fait la rencontre du rônin Mizuna Takashi qui privé de sa main droite a été obligé d’apprendre à utiliser sa main gauche. (Nous sommes évidemment dans l’hommage à la trilogie du "Sabreur Manchot" / "One-Armed Swordsman" du légendaire réalisateur hongkongais Chang Cheh) Quand il retrouve son bourreau surnommé La Main il devient la Colère de Dieu sur Terre, non pour assouvir sa vengeance mais pour accomplir la justice ! Stan Sakai en a gros sur le patate, et ce n’est que le début du festival anti-crevards !!!



Dans "La Montagne lointaine" (octobre 2015), on reprend ce qui est déjà un classique dans la série (et qui en plus a déjà été utilisé dans le tome précédent)… A savoir le serviteur loyal qui accomplit au péril de sa vie une mission inutile pour un seigneur indigne, mais qui frappé par le sort demande à l’honorable rônin aux longues oreilles de réussir là où il a échoué. Cela sent le réchauffé, mais cela permet à Stan Sakai de se défouler en tirant à nouveau à boulets rouges sur les ploutocrates qui considèrent les gens du commun comme des larbins corvéables à merci pour réaliser leurs lubies de nababs pourris gâtés...



Dans "La Mort du maître de thé" (novembre 2015), Rodriguez-san (remember "Shogun" de James Clavell) demande en récompense de ses prouesses à l’épée le suicide rituel du maître de thé Nobu qui d’après ses dires de connard égotiste lui aurait manqué de respect. Pour des raisons que seuls les connards égotistes comprennent, le Seigneur Odo lui donne raison et Nobu doit se donner la mort. Usagi son ami est impuissant à le sauver, mais il peut encore le venger : il devient Colère, il devient Justice, et rien ni personne ne peut l’arrêter !!!



"La Mariée" (janvier 2016) est lui aussi un récit qui sent le réchauffé… Usagi se met martel en tête de protéger Haruko la fille de marchant devant épouser pour des raisons d’affaires un fils de marchand, sans savoir qu’il va devoir affronter ses vieux ennemis koroshi et que sa protégée n’est pas aussi innocente qu’il n’y paraît. La chute du récit est excellente, mais on aurait pu avoir un récit policier à la Agatha Christie au meilleur de sa forme ce qui n’est pas le cas ici !
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Usagi Yojimbo, tome 28

Ce tome 28 regroupe les récits suivants dont le fils rouge est la bande du Scorpion Rouge :



"Taiko" (octobre/novembre 2010) est une récit plein de tristesse : nous sommes plus que jamais dans l'héritage humaniste d'Akira Kurosawa... Les paysans sont autant sous la menace des bandits de la bande du Scorpion Rouge que sous celle de la sécheresse, et ils ne survivront pas à une nouvelle calamité. C'est pour cela que l'artisan Minakata décide de construire avec la souche d'un arbre foudroyé le plus grand tambour jamais construit pour que les prières du peuples atteignent enfin les dieux ! Pour les bandits c'est une nouvelle occasion de racketter les petites gens : c'est la bourse ou leur précieux tambour. Mais Minakata n'a peur et il est prêt à donner sa vie, et Usagi est prêt à donner la sienne pour le protéger. Quand le tambour se met à résonner, la pluie se met à tomber et les bandits commencent à affluer : sous le déluge qui mourra en premier ? Malgré la tragédie, la terre est irriguée et la vie continue... Pleurs...



Dans "Huile de crapaud" (décembre 2010) Usagi découvre la nouvelle combine de Kistuné et Kiyoko et doit s'interposer entre elles et leurs partenaires beaucoup trop gourmands pour leur propre bien... et beaucoup trop stupides pour leur propre bien aussi ^^



Dans "Le Retour du Seigneur des Hiboux" (février 2011) Usagi croise de nouveau la route du Serviteur de la Mort qu'il accuse d'avoir assassiné quatre prêtres... La vérité n'est pas celle qu'il croyait, et pour nous autre lecteurs la nature surnaturel du personnage est plus crédible que jamais !



Dans "Ceux qui marchent sur la queue du scorpion" (mars à juin 2011), Usagi fait la rencontre de Suzuki le maître de l'école d'escrime du pin coupé, vieille connaissance de Katsuichi Sensei qui l'invite à résider à son dojo... Mais le fils du gouverneur Maeda est enlevé par les bandits du Scorpion Rouge, et Usagi participe avec les élèves de Suzuki Sensei pour le retrouver : rapidement ses soupçon se portent contre ceux qui devraient être au-dessus de tout soupçon ! Un récit bien pensé et bien exécuté avec un fin très réussie et un message peu ou prou « class warfare » qui va bien ^^

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Usagi Yojimbo, tome 19

Dans ce tome 19, Usagi et Jotaro désormais détenteurs du daisho de Koji Nakamura continuent de faire chemin ensemble et quelque part Jotaro est en stage d'apprentissage auprès de celui qui ne sait pas s'il doit ou ne doit lui avouer qu'il est son véritable père...



"Père et fils" (septembre 2003) fait directement suite à "Sumi E" dans le tome précédent : Jotaro est pourchassé par l'âme damnée du sorcier Katsushige, elle-même pourchassé par Usagi... Père et fils sont séparés mais Jotaro est secouru par Gorogoro qui tente de protéger des chasseurs de primes son père mortellement blessé par une flèche... Jotaro trouve enfin plus têtu et plus intrépide que lui : l'amitié entre les deux adolescents est immédiate ! Mais attendez voir : Gogoro est l'enfant du détournement du grand plus grand héros japonais de fiction, et Jotaro est l'enfant du détournement du plus grand héros rebelle japonais IRL... Oh mon dieu, c'est vertigineux : j'imagine par avance le buddy d'anthologie qu'un bon auteur serait capable de faire en cette époque d'oeuvre populares ouvertement rebelles... le truc de ouf que cela serait !

Toujours est-il qu'Usagi retrouve le refuge de Yagi et qu'avoir l'avoir soigné le maître épéiste et le maître assassin font tourner en bourrique tous ceux venus cherchez la prime : la clé, c'est diviser pour régner ^^



Dans "Grelots" (novembre 2003), tout se joue en un instant... Au cours d'un duel c'est durant le temps d'un battement de coeur que Katsuichi Sensei se remémore le jour de se vie où pour lui tout bascula dans la tragédie. On assiste donc à une une courte mais triste histoire d'amour avec un triangle amoureux autour de Kinuko, un samouraï funky très classe qui n'est que passion en qui une saloperie d'hominus crevaricus carriériste qui n'est qu'ambition...



Dans "Tuez le Seigneur Geishu !" (janvier 2004), Usagi et Jotaro s'interpose entre le convoi conduit par Tomoe et une énième attaque de ninjas neko commanditée par Hijiki le Seigneur de l'Ombre... Tout semble perdu quand



"La Fierté du Samouraï" (février 2004) est un récit bien triste où Jotaro se lie d'amitié avec le jeune Ichirozuké qui assiste jour après jour à la déchéance physique et psychologique de son père Ken Watanabé (le tome sort la même année que le film "Le Dernier Samouraï", ceci expliquant peut-être cela pour les connaisseurs de chanbara ^^). le samouraï déchu qui a perdu son poste avec la paix préfère vivre dans la pauvreté que sans fierté dans l'espoir que la guerre reprenne et que son ancien seigneur l'engage à nouveau, mais d'un autre côté il ne supporte plus cette situation intenable et attend la première occasion de mourir comme un guerrier... Évidemment la tragédie est inévitable !



Dans "Hokashi" (mars/avril 2004), Usagi et Jotaro retrouve Katsuichi Sensei mais aussi la Ligue des Assassins ici représenté par Hoku le lanceur de couteau, sa fille Saiko l'acrobate, le colosse Yama et l'épéiste Kazé... Mais ce n'est pas de sitôt que le koroshi pourra rayer le nom de Miyamoto Usagi de la liste de ses ennemis !



Et durant tout ce tome nous avons assisté aux tourments d'Usagi sans savoir que
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Usagi Yojimbo, tome 29

Ce tome 29 regroupe les récits suivants :



Dans "L'Artiste" (avril / mai 2014), Usagi chemine avec un peintre en cavale. Il a été envoyé étudier les arts occidentaux en Europe, mais au retour a préféré l'anonymat et la clandestinité plutôt que d'être traité comme un pestiféré contaminé par les idées nouvelles… Mais son père gardien des traditions ancestrales ne veut pas qu'il puisse contaminer d'autres artistes à son tour, et a lancé tous les chasseurs de primes du pays à ses trousses. Usagi s'interpose entre lui et la mort, mais pas facile voire impossible de protéger le jeune homme qui vit pour son art au péril de son existence… Un récit à chute, ici forcément tragique !



"Buntori" (décembre 2011) est un petit récit de fantômes où Usagi revit la destruction du Clan Satori par les armées du conquérant Oda Nobunaga. En assistant impuissant aux événements rejoués sans cesse par les fantômes, Usagi retrouve la tête du Seigneur Satori perdue par les uns et les autres, et la réunit à son corps pour lui offrir une sépulture décente donc peut-être la paix dans l'au-delà...



"Meurtre à l'auberge" (juillet / août 2011) appartient au genre si agréable à lire des « cosy mysteries » et Stan Sakai continu de s'inspirer des enquêtes de "Charlie Chan" de Warner Oland. Après avoir secouru l'inspecteur Ishida, Usagi l'aide à convoyer le bandit Haya qu'ils ont capturé… Ils s'arrêtent dans une auberge qui abrite un dandy aristocrate, son garde du corps, un marchand de papier, sa fille et son assistant ainsi qu'un invité de dernière minute. Au matin le marchand et le bandit sont retrouvés étranglés. Les interrogatoires et les indices permettent à l'enquêteur de découvrir la vérité, et tout le monde est convoqué pour que soit révélé le nom du meurtrier. Que c'est classique mais que c'est efficace !



Dans "Deux Cents Jizo" (octobre 2011), Usagi débarque dans une localité mise en coupe réglée par Kaba et son gang. Un artisan est persuadé que s'il sculpte 200 statues pour les dieux, ceux-ci intercéderont en faveur des habitants… Usagi arrive sur place à la 199e statue : s'il châtie les bandits, est-ce sa volonté ou celle des dieux ? Il devient Colère mais c'est finalement la Colère du Ciel qui provoque la mort du chef des bandits...



Dans "Les Porteurs de glace" (novembre 2011), les humbles sont une fois de plus les victimes des puissants. le Seigneur Ito veut impressionner le Seigneur Hijiki et parie qu'il peut lui apporter de la glace en plein été, et cela ne plaît pas à son rival Motooka qui est prêt à tout et au reste pour qu'il perde la face… C'est les porteurs de glace qui trinquent attaqués de tous les côtés, et ils font jurer à Usagi de les aider à mener à amener la glace à destination pour l'honneur de leur Clan, et ce quoi qu'il arrive !



Dans "Shoyu" (janvier / février 2012), Stan Sakai met une fois de plus l'artisanat japonais en opposant deux producteurs de sauce soja : l'un est vieux et respecte son métier en privilégiant la qualité à la quantité, l'autre est jeune et ne respecte que l'argent en privilégiant la quantité à la qualité et n'hésitant pas à saboter l'entreprise de son rival. Il va de soi qu'Usagi prête assistance à ceux qui aiment leur métier, et la justice immanente frappe celui par qui les malheurs sont arrivés...



"Sukanku" est une petit récit bonus issu de « Usagi Yojimbo Color Special #5 » dans lequel Usagi triomphe d'un sabreur putois réputé imbattable grâce… au rhume des foins !
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Usagi Yojimbo, tome 24

Ce tome 24 regroupe les récits suivants :



"Une Sombre nuit de tempête" (mai 2009) est un petit récit de yurei = fantôme : classique mais efficace.



"L'Ombre et l'Âme" (mai/juin 2007) constitue peu ou prou l'origin story de Jei la Lame des Dieux, croquemitaine rendant hommage au Grand Méchant Loup et à Jason de la saga horrifique "Vendredi 13"... De sombres divinités ont besoin d'un âme noble et d'un cœur pur pour servir de vaisseau à leurs ambitions : tous les événements conspirent donc pour faire basculer Jizonobu le moine-guérisseur autrefois moine-guerrier du Côté Obscur de la Force. Le prêtre des dieux sombres Ibaraki montrent ainsi au noble et pur Jizonobu la voie pour sauver la fille du Seigneur Goyo et en même temps sa communauté monacale : les voies menant vers l'enfer sont pavées de bonnes intentions... Jizonobu cède ainsi la place à Jei, de la même manière qu'autrefois Anakim Skywalker avait cédé la place à Dark Vador ! Au fond de la Boîte de Pandore reste-il encore de la place pour un Nouvel Espoir ?



"Les Moineaux" (août 2007 à janvier 2008) est une mini-série mine de rien très riche !

Nous avons le patron Bakuchi toujours en quête de vengeance contre Inazuma qui désormais doit sauver sa réputation, donc son pouvoir, donc son pouvoir sur la pègre ; nous avons Jei poursuivis par ses chasseurs de primes et qui grièvement blessé doit de plus en plus disputer le contrôler de son corps à l'épéiste Inazuma ; nous avons Usagi qui rencontre le Faiseur d’Orphelins (voir tome 21) qui semble avoir trouvé sa rédemption ; nous avons un huis-clos avec prêtre exorciste Sanshobo confronté au prêtre Hama hanté par d'horribles cauchemars depuis qu'il a survécu à un terrible massacre et au moine Hama qui veut absolument savoir pourquoi le démon possédant un paysan a eu peur de lui ; et bien sûr nous avons Gen et Chien toujours sur la piste d'Inazuma / Jei !

Dans la plus grande tradition de la série tous les personnages finissent par se rencontrer, et c'est rejoints par l'étrange Isamu que les membres de la Team Usagi essayent de sauver Inazuma en exorcisant Jei-san / Jason...

Le dénouement est plein de twist, tantôt tragiques avec la véritable identité d'Isamu qui a toujours voulu sauver Tomiko, tantôt horrifiques avec l'identité du nouveau vaisseau des forces du chaos ! Car Jei sera forcément de retour pour jouer de mauvais tours !
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Usagi Yojimbo, tome 25

Ce tome 25 regroupe les récits suivants :



"Kitsunegari" (mars 2008) est un petit conte fantastique dans lequel Gen et ses fameux raccourcis tombe sur non pas 1 mais 2 renards transformeurs ici particulièrement vindicatifs ^^



Dans "Sakura" (avril/mai 2008), Usagi et Gen tombent sur une connaissance singulière de ce dernier : Sakura est une noble déchue, devenue une croupière experte du fouet à la recherche de son jeune frère. Elle hantent les maisons de jeu dans l'espoir d'informations qui la feront avancer dans sa quête, mais c'est plus fort qu'elle il faut qu'elle vienne en aide à la veuve et à l'orphelin. C'est ainsi qu'elle demande l'aide d'Usagi et Gen quand elle soustraie la jeune servante Momo des griffes du parton Kaneko... La chute du récit est assez saisissante, où comment la folie peut se mettre au service de la justice (remember le Batman ^^) !



Dans "L'Indic" (juillet 2008), le crevard créature du Veau d'Or que Stan Sakai a créer au coeur des années fric tentent de monter Gen, Chien Errant et leur proie commune Murakuni les uns contre les autres... sauf qu'Usagi démasque la supercherie et que la justice immanente finit enfin par frapper !



"Saya" (janvier 2009) est un récit court dans lequel Usagi donne à une rencontre de passage une leçon de bushido.



Dans "Le Mendiant" (septembre 2008), Usagi vient en aide à un mendiant qui s'avère être un metsuke = un espion du shogun traqué par les ninjas neko pour s'emparer des secrets qu'il détient : entre deux maux, le lapin rônin doit choisir le moindre...



"La Forteresse" (octobre 2008) est un récit très triste mettant en avant tant l'inanité des games of thrones à la con que les absurdités du bushido : un seigneur est mort sans descendance, et le shogun a octroyé au Seigneur Awasé la possession du Château du Nuage Rouge à condition qu'il en prenne possession en personne... Et Hijiki le Sombre Seigneur fait tout pour qu'il échoue, pour que le fief revienne ensuite à l'une de ses créatures ! Morikawa, Usagi et Chizu font tout pour que les partisans du shogun l'emportent sur les partisans d'Hijiki et finalement tout le monde meurt pour rien !



"Le Hors-la-loi" (décembre 2008) est aussi un récit très triste dans lequel Gen et Chien Errant sont dans la dèche et se séparent pour couvrir plus de terrain et remporter la prime pour la capture du dénommé Taniguchi. Gen l'attrape en premier mais se lie d'amitié à un pauvre bougre victime des caprices d'un énième ploutocrate pourri-gâté persuadé que la réalité doit se plier à ses quatre volontés... Et il se lie tellement d'amitié qu'il renonce à sa prime, le libère et l'escorte jusque chez lui... sauf que le destin frappe à quelques encablures de la rédemption de l'un et de l'autre et que Gen n'a plus que ses yeux pour pleurer et des condoléances à apporter !
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Usagi Yojimbo, tome 15

Ce tome 15 regroupe tous les épisodes de la mini-série intitulé "La Faucheuse d'Herbe 2 : Voyage au Temple d'Atsuta" (juillet 2000 à janvier 2001), et on ne va pas se mentir c'est encore une fois un bon voire un très bon tome !

Après un prologue consacré à la mythologie japonaise, nous retrouvons le prêtre Sanshobo, Usagi et Gen qui veulent couper l'herbe sous le pied de tous les conspirateurs qui souhaitent s'emparer de la légendaire épée Faucheuse d'Herbe en remplaçant la fausse par la vraie au Temple d'Atsuta (voir tome 12). Sauf que depuis le temps qu'on les espionne ils sont pris rapidement pris en chasse par les ninjas neko (= chats) et les ninjas komoris (= chauves-souris) qui s'entre-déchirent pour s'emparer du très convoité trésor national et être les premiers à le ramener à Hijiki le Sombre Seigneur dans l'espoir d'entrer dans ses bonnes grâce. Ce que personne ne sait, c'est que Chizu veut elle le rendre à la mer pour que personne ne puisse l'utiliser à des fin politiques, et qu'elle a fort à faire entre son lieutenant Kageru qui veut devenir kashira à sa place, et Saru son ancienne subordonnée toujours en quête de vengeance depuis la mort de son amant (voir "Les Déserteurs" dans le tome 14). Chizu est donc tantôt l'alliée tantôt adversaire de la Team Usagi, et tout ce beau se retrouve dans le ferme d'Ikeda qui une fois de plus se retrouve au cœur de la lutte pour le pouvoir suprême... Sanshobo ancien samouraï retrouve son suzerain et Ikeda ancien général retrouve son vassal, mais la Faucheuse d'Herbe agit comme l'Anneau Unique et le seigneur repenti est de nouveau soumis à la tentation de rejoindre et remporter le game of thrones nippon. Tout n'est donc pas bien qui finit bien, car nous savons tous comment se termine l'histoire pour Boromir ^^

Par contre c'est bizarre, la traduction de Natalie Sinagra jusqu'à alors impeccable comporte ici quelques erreurs (« elle » devenant « il ») et quelques maladresses (des tournures modernes et familières pour des personnages qui ont toujours fait preuve de courtoisie et de politesse caractéristique de l’Ère Edo).
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Usagi Yojimbo, tome 8

Ce tome 8 regroupe les récits suivants :



"En vert et contre tout" (mars à juillet 1993) est une mini-série crossover réjouissante bien qu'un peu bancale quand à ses tenants et ses aboutissants. Gen et Usagi toujours ensemble tombent en pleine guerre de succession chez les ninjas neko entre la brave Chizu sœur de Shingen et le vil et fourbe chunin Gunji : la 1ère est pour la préservation des forces du clan, le 2e est pour la capture à tout prix du dénommé Kakera l'homme-rat dont on se saura jamais si était un sorcier ou un illuminé. Le sosie de Maître Splinter qui n'a pas réussi à réuni tous les samouraïs qu'ils souhaitait passe au Plan B : pour battre des ninjas il faut d'autres ninjas.... C'est donc tout naturellement qu'il recours à la magie pour invoquer les tortures ninjas Leonardo, Raphaelo, Donatello et Michelangelo ! Leonardo qui a déjà croisé Usagi à plusieurs reprises n'est pas surpris, mais pour ses compagnons d'armes c'est une l'éclate totale d'évoluer dans un monde où ils ne sont pas des mutants honnis par la population. La succession de péripéties, de rebondissements et de retournements de situation est super sympa, mais cela reste bancal car on ne saura jamais vraiment qui était Kekera et pourquoi les ninjas neko voulais absolument le capturer... Sinon quel tombeur cet Usagi car après Mariko, Tomoe, et Kistuné c'est Chizu qui le chamboule en lui volant un baiser ! (et ce n'est pas fini hein ^^)

petit aparté : les crossovers qui mélangent les séries et les médias cela marche ici parce qu'on manipulent des serials qui ne nécessitent aucune connaissance préalable pour être compréhensibles, mais quand des feuilletons comme "One Piece" font cela on obtient du bouzin truffé d'incohérences et de WTF !



"Jizo" (mars 1993) est un exercice de style où tout est dessinée du point de vue de la petite statue dédié par une mère éplorée à son enfant décédé. Le mystère par lequel la statue passe de la tristesse à la sérénité est fascinant : allégorie du deuil ?



"Shi" (septembre à décembre 1993) mélange les plus grands moments des œuvres d'Akira Kurosawa et du duo Kazuo Koike / Goseki Kojima, et une fois de plus fois force est de constater que les frontières sont minces entre le chanbara est le western (remember "L'Homme des vallées perdues" ^^) ! Dans une petite vallée isolée, pauvre mais tranquille Usagi s'interpose entre le maraîcher Moyashi et les gros bras engagés par le magistrat Sueoka. Invité par celui qu'il a sauvé le lapin rônin est très mal accueilli par sa femme et très/trop bien accueillie par sa fille Kimie qui se propose de partir avec lui, d'où la tension de plus en plus forte avec le dénommé Nobu qui est amoureux d'elle et qui se considère comme son financé... Nous découvrons le généreux homme du peuple Jiro qui avait découvert un gisement d'or et qui voulait le partager avec tous les habitants, et les homines crevarices ploutocrates Sueoka et Juzo qui étaient prêts à tout et au reste pour garder le pactole pour eux seuls au nez et à la barbe des autorités comme de leurs subordonnés ! Jiro assassiné ils veulent faire déguerpir tous les habitants pour magouiller tranquillement. Donc tandis qu'ils se livrent à des games of thrones à la con parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire de leurs vies de merde (sans compter qu'eux mêmes sont des grosses merdes sur lesquelles il faut marcher du pied gauche), les habitants qui eux se contentent du nécessaire pour être heureux (Baloo copyright ^^) doivent subir toutes les conséquences de leurs ambitions mal placées. Au final nous avons Usagi qui prend le parti des faible et « Shi » les quatre assassins renommés chacun spécialisé en son domaine (sabre, lance, arc et chaîne à plomb) qui prennent le parti des forts ! Évidemment c'est le peuple qui fait pencher la balance au dernier moment tandis que les riches se détruisent mutuellement... David Gemmell qui aimait bien le chanbara n'aurait pas fait mieux ! J'applaudis des deux mains par clavier interposé !!!



"La Légende des lézards" (janvier 1994) est un exercice de style puisqu'il s'agit d'un récit sans dialogues : Usagi essaye désespérément de se débarrasser d'une bande de tokage qui finit par lui sauver la vie...



"Le Jardin d'Usagi" (mai 1994) est un petit récit flashback où Usagi enfant est soumis à un test de caractère de la part de son sensei Katsuichi.



"Automne" (juillet 1994) est un petit récit flashback où Usagi est capturé par un bakemono. Le monstre dispose de deux prisonniers et la compagne d'infortune du lapereau en apprentissage est Dame Automne, capturée pour l'hiver ne viennent jamais et que l'été perdure à jamais... Son sort est scellé à partir du moment où le jeune Usagi choisie de la délivrer plutôt que de se sauver !



"Le Champ de bataille" (janvier à juin 1994) est une mini-série flashback où Stan Sakai s'incarne en sensei Katsuichi pour montrer au jeune Usagi passionné par la guerre toutes les horreurs de la guerre. La guerre pour quoi faire ? Et surtout rentrer à la maison une fois que celle-ci vous a traumatisé à jamais ?? C'est un récit presque iconoclaste pour lees Yankees militaristes, impérialistes et avides d'exploits virilistes. Hanté par le visage de celui dont il a volé l'épée, Usagi revient sur les lieux de son vol pour apaiser sa conscience ayant prise la forme d'un yurei avant de rencontrer le Seigneur Mifune et son yojimbo Gunichi (voir tome 2).
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Usagi Yojimbo, tome 5

Ce tome 5 regroupe les récits suivants :



Dans "La Glace et le Feu" (décembre 1989), Usagi est mandaté par une veuve de samouraï non pour ramener son corps à la maison mais pour récupérer son daisho en possession de son amante bien plus en deuil qu'elle ne se sera jamais : nous sommes donc bien en présence la glace et le feu des passions humaines, il y a même un légende japonaise là-dessus... Entre le devoir et la compassion, le lapin rônin aurait hésité s'il n'était dans un récit à la Agatha Christie transposé dans le Japon féodal, donc ce n'est même pas la peine de recourir au traditionnel « cui bono ? » car il suffit de savoir où va l'argent... (car chez la Duchesse de la Mort, c'est souvent des histoires d'héritages, l'obtention d'une rente à vie étant une obsession par la classe sociale qui a mis en avant « la valeur travail »)



Dans "Le Cerf-Volant" (février 1990), pour une célébration locale Stan Sakai s'amuse à construire un puzzle entre les actions d'un artisan et les actions d'un joueur, Usagi étant la pièce manquante reliant tout le monde  ^^



Dans "Les Ailes de sang" (avril/mai 1990), on reprend un classique ! L'univers de Stan Sakai subit les contrecoups de la Conspiration du Dragon Rugissant, le Seigneur Hijiki chargeant les ninjas komori (= chauves-souris) au lieu de ninjas neko (= chats) de renflouer ses caisses, donc ses moyens mis à mal par la trahison du Seigneur Tamkuro, par le détournement du convoi en provenance d'une mine d'or... Pour que l'opération réussisse encore faut-il qu'aucun témoin n'y survive, et les ninjas komiris sont déjà obligés de faire le siège des villageois qui les ont aperçus dans les montagnes. Usagi tente d'apporter son aide aux malheureux, mais c'est peine perdu... Mais si pris par surprise les les soldats se font massacrer jusqu'au dernier, quand le chef du village après après la mort de son fils il sonne la révolte et les villageois vendent chèrement leur peau ! Encore une fois, nous sommes bien dans l'héritage d'Akira Kurosawa !!!

Notez le retour discret de Chizu la soeur de Shingen le défunt chef des ninjas neko, qui n'est absolument pas dupe des manigances du Seigneur Hijiki qui est tout sauf un bon suzerain...



Dans "La Voie du samouraï" (juillet 1990) Usagi s'attarde dans la province du Clan Hirone suite à l'Affaire Komori, et le destin le fait rencontrer Oyaneko. Ce général en disgrâce est désormais magistrat de campagne : il est un véritable parangon de vertu, mais il est le héros d'enfance du lapin rônin. Les deux hommes se lient d'amitié, et Oyaneko lui fait le récit de la crise de succession du Clan Hirone, la vieille garde samouraï ayant été remplacée par les courtisans flagorneurs du nouveau seigneur (refrain bien connu), les premières victimes du conflit ayant été Yagi et son Gorogoro, « le Bouc Solitaire et son petit » qui suivent la route de l'enfer depuis leur sanglant bannissement (retenez bien ces noms : remember le légendaire "Lone Wolf & Cub" !)... Pour Usagi Oyaneko est la preuve qu'il y a bien quelque chose de pourri dans le monde des samouraï, mais pour Oyaneko Usagi est justement la dernière chance de quitter ce monde avec les honneurs... Mais pour cela le lapin rônin doit accepter de devenir l'instrument de son suicide par samouraï interposé !

La fin est très belle, avec un message d'espoir en contradiction avec la doxa du TINA : si les classes dirigeantes ne sont pas dignes d'être servies, sert le peuple !



Dans "Le Bouc Solitaire et son petit" (septembre 1990), le conseiller Wadame monte Yagi e Usagi l'un contre l'autre dans l'espoir de se débarrasser conjointement de ses « ennemis » comme de ses « amis »... La justice peut-elle s'accomplir quand l'injustice règne dans les hautes sphères ? L'affrontement est inévitable et le si Yagi et son fils Gogoro sont un détournement et un hommage aux Ogami Ittô et son fil de Daigoro, Usagi Miyamoto est autant un détournement du légendaire assassin solitaire que du légendaire rônin Musashi Miyamoto : comme le dit le proverbe, il n'existe nulle adversaire que dangereux que soi-même... Encore une fois, une fin très belle...





Notez également la préface signée Stan Lee, le patriarche de chez Marvel Comics.
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Usagi Yojimbo, tome 3

Ce tome 3 regroupe les récits suivants :



Dans "La Tour" (juillet 1987), Usagi et le lézard qu'il surnomme Tachtu sont victimes d'un boucher vindicatif toujours en quêtes d'hommes ou de bêtes sur lesquels vomir sa haine et passer ses nerfs (toutes les allusions aux beaufs électeurs de partis populistes ne sans doute pas fortuites ^^). le rônin trouve ainsi un compagnon de route...



Dans "L'Amour d'une mère" (mars 1988), Usagi et Tachtu traverse la tragédie d'une vieille femme qui voit son fils bankster détruire sa ville bien-aimée car il est persuadé que l'argent lui donne le droit de martyriser tous ses habitants à l'aide de ses gros bras : là où l'argent règne, il ne faut pas s'étonner des tristes conséquences qu'il entraîne !



Dans "Le Retour du Cochon Aveugle Fine Lame" (juillet 1988), le cochon épéiste retrouve la trace du lapin samouraï et réclame le droit à la revanche... Sauf que Tachtu qui a involontairement sauvé la vie du premier s'interpose entre les deux guerriers et que la confrontation trouve une issue inattendue !



Dans "La Lame des dieux" (août 1988), Usagi trouve sa Némésis en la personne de Jei, un illuminé qui prétend trier le bon de l'ivraie au nom des dieux... Il y a un conte au Japon avec un génie du sabre qui avant l'âge de 20 ans ne trouvait déjà plus personne lui arrivant à la cheville et qui se mis martel en tête de gravir les montagnes pour demander au Dieu du Tonnerre de devenir son maître et de continuer à progresser dans la voie du sabre. Il ne revint jamais, mais bien des années plus tard on retrouva son corps à côté d'un arbre foudroyé : a-t-il été récompensé ou puni par les dieux ? A-t-il rencontré le Dieu du Tonnerre et n'a-t-il pas su maîtriser ses enseignements ? Ou n'était-il qu'un individu au mauvais endroit au moment victime d'un orage de montagne ?

C'est la même chose pour Jei : a-t-il été puni ou récompensé par les dieux ? Ou n'était-il qu'un teubé qui s'est baladé avec une lance haut levée dans une plaine désolée durant un orage violent ?



Dans "La Tasse de thé" (septembre 1988), ce bon vieux Gennosuke doit convoyer une précieuse tasse convoitée par deux maîtres de cérémonie du thé renommés et rivaux... Il engage de nouveau Usagi et ne se prive pas de le manipuler à sa guise ! Heureusement la morale reste sauve à la fin ^^



Dans "Le Présent pour le Shogun" (octobre 1988), le Seigneur Noriyuki désir offrir une lame murasama au Shogun et le Seigneur Hijiki se fait une joie de la lui dérober pour le discréditer ! Tandis que Tomoe met la province en état d'alerte maximale, Usagi joue au plus malin avec Shingen le maître ninja qu'il a démasqué et qui blessé poursuit son chemin jusqu'à la frontière du territoire geishu ^^



"Soupe de tortue et ragoût de lapin" (septembre 1987) est un petit crossover sans prétention où Leonardo des tortues ninjas et notre lapin samouraï se pastichent l'un l'autre ^^
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Usagi Yojimbo, tome 4

Les 175 pages de ce tome 4 sont entièrement consacrées au très bon récit récit intitulé "La Conspiration du Dragon Rugissant", originellement paru entre Novembre 1988 et Octobre 1989 : les nuages s'amoncellent, les vents mugissent, et après l'averse, la foudre et le tonnerre nous sommes plongés au coeur de la tempête avant que les nuées ne se dispersent...

Tomoe et ses samouraïs doivent absolument avertir le seigneur Noriyoki qui défend l'intérêt du pays, Shingen est ses ninjas doivent absolument avertir le seigneur Hikiji qui défend ses propres intérêts, Usagi le palin rônin est prêt à tout pour aider l'un et au reste pour affronter l'autre, Torame a pour unique devoir de servir le daïmio Tamakuro qui ambitionne de devenir Shogun à la place du Shogun (si seulement son seigneur en était digne, quel excellent vassal ! ^^), tandis que Gennosuke le chasseur de primes à qui les kami semblent défavorables poursuit Zato-Ino l'épéiste aveugle à qui les kami semblent favorables... Chacun défend sa conception de l'honneur et au bout du bout l'ennemi de mon ennemi étant mon ami, c'est au coeur de la tempête que la Team Usagi conduit les ninjas neko à l'assaut de la forteresse du peu honorable Tamakuro défendue jusqu'à la mort par les hommes du très honorable Torame… Tout se finit dans le bruit et le fureur, dans le sang et les larmes, et une tempête semble en annoncer une autre !





PS: l'ouvrage est préfacé par d'Alejandro Jodorowsky ^^

je m'y attendais pas du tout, par contre qu'il parte en croisade contre les grosses yankeeniaiseries de Disney Corporation c'était moins inattendu ! blink
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Usagi Yojimbo, tome 9

Dans "La Musique du Paradis" (avril 1994) Usagi rencontre le moine musicien Omori Kazan qui après la musique des hommes et la musique de la nature recherche la musique du paradis, et le lancier de Shi en quête de vengeance. Un seul survivant pour une fin encore une fois belle mais triste...



"Le Joueur, la Veuve et le Rônin" (juin 1994) est la suite du récit "Le Duel" (voir tome 6). le parieur de vies humaines recommence sa combine avec un nouveau comparse, mais il est passé d'un véritable samouraï à une vraie brute et cherche un moyen de s'en débarrasser... La veuve de Shubo l'a reconnu et attend l'occasion propice pour l'empoisonner et venger la mort de son époux qui voulait tout abandonner pour se consacrer à sa famille... Et Usagi arrive dans le même village qu'eux et reconnaît l'un et l'autre ! D'une manière ou d'une autre justice sera faite !!!



"Les Esclavagistes" (août à octobre 1994) ressemblent un épisode de "L'Agence tout risque" : un troupe de bandits sans foi ni loi mené par un patron voyou sans scrupule mettent en coupe réglé un petit village et font bosser ses habitants comme de damnés pour récupérer le gros lot avant de les éliminer. le justicier solitaire Usagi est leur seul espoir non de victoire mais de survie, et le lapin rônin car devoir les organiser et les diriger pour triompher ! Il est édifiant, et ce n'est sans doute pas un hasard, que les discours du monstrueux Général Fuji ne soient pas très éloignés des discours sur le management du sinistre PDG de General Electric Jack Welch, dit « Jack Neutron » pour sa capacité à éliminer les employés mais à laisser les bâtiments intacts comme une bombe à neutron (son credo ? virer chaque années 10% des employés, car c'est aussi efficace que les coups de fouet). Il a été désigné "manager du siècle" selon le magazine Fortune en 1999, tout en ne cessant de clamer que « le réchauffement climatique est une névrose de masse, et constitue une revanche du socialisme contre le capitalisme » (sic). Tant que ces requins en costard cravates qui n'ont rien d'humain ni de près ni de loin seront acclamés et adulés par la ploutocratie mondialisée, l'humanité sera mal barrée !!!



Le récit intitulé "Bâtards" encadre les deux parties du récit intitulé "Daisho" pour former une véritable mini-série parue entre décembre 1994 et février 1995 . En introduction nous voyons un maître artisan forger les lames du daisho qui reviendra au Seigneur Mifune avant d'être offert à Usagi Miyamoto qui poursuit avec rage le Général Fuji qui continue en bon patron voyou ses déprédations... Il est guidé par la belle paysanne Hanako avant de tomber sur Gennosuke et Inukai qui se chamaillent déjà au sujet de la prime mise sur la tête du Général Fuji. Outre la confrontation entre Usagi et Fuji, tout le récit nous montre un Inukai orgueilleux et arrogant , qui ne croit en rien, qui ne fait confiance en personne, et qui est prêt à tout et au reste pour l'argent.



"Les Fugitifs" (avril à juin 1995) est un récit d'un classicisme ô combien plaisant : celui de la princesse rebelle et du chevalier servant... Au passage de Dame Hirano, Usagi se souvient du temps où elle était la princesse Kinuko et où en plein chagrin d'amour après le mariage de Kenichi et Mariko il devait escorter son convoi jusqu'à son futur époux quand ce dernier tomba dans une embuscade menée par les ninjas neko du chunin Shingen (une petite incohérence dans le saga, mais c'est la conséquence naturelle des guest stars qui deviennent des personnages récurrents ^^). Durant la cavale la peste tombe le masque et s'ouvre au samouraï auquel elle doit la vie sauve, et elle découvre la vie simple des gens du communs maîtres de leur destin, et s'en enivre au point de tomber amoureuse d'Usagi et de lui proposer de tout abandonner et de s'enfuir avec elle... Entre le devoir et l'amour le lapin samouraï doit faire un choix ! (quel tombeur cet Usagi ^^)



"La Nature de la vipère" (octobre 1994) est un petit conte noir qui annonce le retour imminent de Jei !!!



Un recueil sans sommaire est une faute professionnelle de la part d'une éditeur, et malheureusement c'est le cas ici...
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Usagi Yojimbo, tome 2

Ce tome 2 regroupe les récits suivants :



"Samouraï" paru de juillet à novembre 1987 est peu ou prou l'origin story de la saga "Usagi Yojimbo" : Gennosuke tombe sur Usagi qui vient de tuer en défi singulier le dénommé Gunichi, qu'il prétend être un ancien ami. Le chasseur de primes intrigué lui demande de lui raconter toute l'histoire, et c'est ainsi qu'Usagi fait le récit de sa vie...

On découvre son père magistrat de campagne, sa rivalité avec Kenichi, sa formation auprès du sensei Katsuichi (archétype du sensei sage mais excentrique, qui ici est au centre d'une belle morale : c'est un lion qui apprend à un lapin le vrai courage pour devenir un véritable guerrier de l'âme), son retour chez lui et le triangle amoureux avec Kenichi et Mariko (très badass la façon dont les rivaux s'allient pour chasser les brigands de leur village !), la manière dont il est entré au service du Seigneur Mifune et celle dont le vil et fourbe Hijiki orchestra la chute et le mort de ce dernier à la bataille d'Adachigahara (remember la Bataille de Sekigahara), faisant de notre héros aux longues oreilles un samouraï sans maître vagabondant à travers monts et vallées...

Un très bon récit qui occupe la majorité des pages de ce tome 2 !



"Kappa" (février 1988) est une histoire de yôkai (= créatures étranges) mélangeant bakemono (= monstre) et yurei (= fantôme) : simple mais efficace !



"Zylla" (février 1988) est un pastiche de Godzilla : c'est sympatoche, mais vite lu et vite oublié...



Dans "La Foire de la Soie" (janvier 1988), comme dans "Les Sept Samouraïs" d'Akira Kurosawa le lapin rônin apprend à une communauté à se défendre par elle-même pour elle-même.... Sauf qu'ici les paysans rizicoles sont remplacés par des ouvriers soyers coincés entre un patron voyou les exploitant jusqu'au dernier sou (au point qu'ils n'ont même pas de quoi déménager) et les hors-la-loi qui menacent pour ne pas dire assiègent le village (le patron voyou privilégiant évidemment sa marge bénéficiaire à la sécurité le plus élémentaire). Usagi bat les seconds après avoir arnaqué le premier, et offre l'argent gagné à ses protégés qui quittent en masse la grande entreprise du patron voyou pour fonder entre soviet et coopérative leur propre entreprise. Ce genre de récits antisystème est aujourd'hui très bien représenté dans la culture populaire, mais ils étaient beaucoup plus rares dans les années 1980 à l'époque du triomphe de l'hypercapitalisme reagano-thatchérien, vous savez cette saloperie qui apporte la prospérité à quelques-uns mais qui fait subir des crises économiques à répétitions pour tous les autres !
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Usagi Yojimbo, tome 23

Dans ce tome 23, Usagi n'aura jamais été aussi prêt de changer de vie :



Dans "Les Vestiges des morts" (juin 2006), Usagi se retrouve une fois de plus sur la route de la Ligue des Assassins et nous assistons à sa deuxième confrontation avec Saïko rescapée de son groupe précédent (voir tome 19). Le Koroshi ne supporte ni l'échec ni les empêcheurs de tourner en rond : l'acrobate rencontre son destin et le lapin rônin doit se préparer à rencontrer le sien !



Dans "Shizukiri" (juillet 2006), nous suivons la tragédie de la plus fine lame du Koroshi qui veut prendre sa retraite et refaire sa vie avec son amante Haruyé. En acceptant un dernier contrat, il scelle son tragique destin et en cela celui du lapin rônin qui a cause de lui va connaître la même tragédie que lui...



Dans "La Fortune du patron Hamanaka" (août/septembre 2006), le chef de la mafia Hamanaka est mort sans qu'on est retrouvé son immense trésor et ses lieutenants se partagent la ville qu'il tenait en coupe réglée en embauchant en masse retrouver ledit trésor. La tension est à son comble, et la moindre étincelle pourrait donner le signal du massacre... Or quelqu'un semble jeter de l'huile sur le feu pour précipiter le grand règlement de compte : cui bono / à qui profite le crime ?

Durant ce récit en 2 parties Usagi se lie à la courageuse, colérique et résolue Mayumi qui l'oblige à reprendre la route avec elle ^^



Dans "Pluie et tonnerre" (novembre 2006), Gen et Chien Errant retrouve enfin Inazuma mais découvre que c'est Jei la Lame des Dieux qui contrôle désormais l'âme et le corps de l'épéiste : le combat est violent...



Dans "Le Pont des larmes" (décembre 2006), Usagi et Mayumi se rapproche l'un de l'autre et ils touchent une grosse récompense pour avoir récupéré un très mystérieux et très convoité dragon de jade... Le lapin rônin hésite longuement entre reprendre la route seul ou refaire sa vie à deux. Il part, se ravise, mais il est déjà trop tard : le destin a frappé car il est repassé après Shizukiri qui l'a retrouvé...



Dans "En proie au délire" (mars 2007), Usagi vient une nouvelle fois en aide à Chizu traquée par les ninjas neko mais empoisonné c'est finalement qui doit le sauver. Dans son délire Usagi cauchemarde que sa Némésis Jei s'empare de son âme et de son corps avant de tuer tous ses amis...



Dans "Le Tueur" (avril 2007), nous suivons Mayumi prisonnière de Shizukiri jusqu'à se qu'ils retrouvent Usagi. La confrontation est inévitable, et son issue tragique... (Sniff)



Pour fêter les 100 numéro de la série, Mike Ridcharson, Rick Geary, Frank Miller, Diana Schultz, Matt Wagner, Sergio Aragones, Jamie S. Rich, Andi Watson, Jeff Smith, Mark Evanier, Scott Shaw et Guy Davis s'invitent le temps d'une trentaine de page : les private jokes fusent, mais les auteurs parlent aux auteurs et en tant que lecteur tout cela m'a laissé de marbre pour rester poli...
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Usagi Yojimbo, tome 18

Dans ce tome 18, Usagi et Jotaro désormais détenteurs du daisho de Koji Nakamura font chemin ensemble et quelque part Jotaro est en stage d'apprentissage auprès de celui qui ne sait pas s'il doit ou ne doit lui avouer qu'il est son véritable père...



Dans "Au sortir de l'ombre" (octobre 2002), Usagi et Jotaro sont pris à parti par deux ninjas assassines à la recherche de Chizu toujours en cavale et qui surveille le lapin rônin de loin...



Dans "Les Soldats fantômes" (novembre 2002), Usagi et Jotaro tombe sur un village martyrisé par un petit marquis de mes couilles : le dénommé Tobu a rencontré fortune et gloire en trahissant les siens au profit du seigneur voisin, et le sans-grade devenu chef est aussi odieux que superstitieux. Usagi fait appel aux artistes de L'Auberge sur la colline à l'ombre de la lune (voir tome 14) pour faire apparaître de faux monstres en quête de vengeance... sauf qu'au final il existe bel et bien des fantômes en quête de vengeance !



Dans "Komainu" (janvier 2003), Usagi et Jotaro sont les complices involontaires des combines et des magouilles de Kitsuné et Kiyoko ^^



Dans "Tamago" (février 2003), Usagi et Jotaro sont les adversaires involontaires de la Ligue des Assassins dans un récit policier ma fois fort bien troussé à un tueur bien difficile à démasquer ^^



"Usagi et le Tengu" (mars 2003) est un récit qui suit tous les codes du conte de fées : Katsuichi Sensei met en garde son apprenti Usagi contre le Tengu des Montagnes de l'Est, et quand on interdit quelque chose à un adolescent il faut absolument qu'il brise l'interdit... La forêt perdue, la maison abandonné, l'innocent qui comment une faute sans le savoir, l'occupant surnaturel courroucé et le marché qui est censé tout réparer : ça rappelle Perrault et Grimm ! Si le Tengu est prêt à toutes les ruses pour obtenir sa vengeance, il est comme tout ceux de son espèce pétri de courage et d'honneur : c'est donc tout naturellement que le maître et l'élève jouent volontairement ou involontairement là-dessus pour prendre l'être surnaturel à son propre piège ^^



Dans "Sumi E" (mai à juillet 2003), Usagi et Jotaro croise la route de Sasuke le chasseur de démons (voir tome 14) à la recherche du sorcier Katsushige détenteur d'un set d'encre capable de rendre ce qui est dessiné pure réalité... Tandis que Jotaro cherche à délivrer les enfants prisonniers dont le sang est destiné à servir d'encre magique, Usagi et Sasuke affrontent ensemble les kaijus envoyés par le mage noir : orochi, Mothra, kappa géant affrontant un dragon puis un géant de pierre affrontant Godzilla... Stan Sakai ne résiste même à la tentation de placer un kaméhaméha, donc on est dans un bon récit fantastique en 3 parties ! (et je suis persuadé qu'outre les légendes japonaises l'auteur s'est inspiré de l'excellent "La légende de la Pierre" de son compatriote Barry Hughart ^^)
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Usagi Yojimbo, tome 21

Ce tome 21 est entièrement consacrée à la mini-série intitulée "Le Trésor de la Mère des Montagnes" (avril à novembre 2005), et reprend un classique des films chanbara et/ou de ninja : celui de la mine d'or qui doit rester secrète pour ne susciter la convoitise...

Une vallée perdue du Clan Geishu est devenue un enfer sur terre avec les samouraïs exploiteurs dans le rôle des démons et les paysans exploités dans le rôle des damnés : soutenu par Hijiki le Sombre Seigneur, le Seigneur Sanada veut prouver l'existence de filons d'or avant de se lancer des les grandes manœuvre pour récupérer la terre frontalière sur laquelle ils seraient situés... C'est Tomoe qui est chargée d'inspecter la frontière soi-disant victime d'une épidémie de peste, et après avoir survécu à une embuscade elle est rejointe par Usagi de retour dans l'Ouest du Japon. Et ils sont rapidement confrontés à l'adversité commandée par Noriko la Princesse de Sang, la cruelle cousine de Tomoe !

C'est un récit d'aventure classique mais efficace car rempli de rebondissements pulpiens qui marchent bien, et une partie de son intérêt vient du fait qu'il est en partie raconté du point de vue du jeune Motokazu, le fils du défunt général Ikeda qui a intégré le Clan Geishu en tant que page (avant de le réintégrer en tant que samouraï ^^). Et une fois de plus chaque acte et chaque parole du Seigneur Horikawa présent le goût et l'odeur de la trahison... et il n'y a aucun personnage pour le percevoir !
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Usagi Yojimbo, tome 14

Ce tome 14 regroupe les récits suivants qui comportent trop histories courtes voire très courtes pour obtenir la 4e étoile :



Dans "L'Auberge sur la colline à l'ombre de la lune" (septembre 1999), Usagi s'arrête dans une taverne censément être un havre de paix au beau milieu d'une forêt hantée par les démons... Il est défié par un soûlard pété de thunes de ramener la pierre blanche du cimetière le plus proche, mais en le relevant il se retrouve pris dans un drôle de dilemme dont je vous laisse le plaisir de la découverte ^^



"Une vie trop monotone" (octobre 1999) est un petit conte moral : le petit Eizo propose à Usagi de le suivre sur les routes de l'aventure avant de le trouver trop lâche et se rabattre sur un groupe de bandits qui à cause de ses racontars veulent tuer Usagi... Eizo se rend compte de son erreur, et se précipite pour l'avertir du danger avant d'assister à un massacre unilatéral dont le lapin rônin sort évidemment vainqueur et Eizo suffisamment traumatisé pour rentrer définitivement à la maison ^^



Dans "Les Déserteurs" (octobre 1999), un couple de ninja veut se retirer de l'éternel game of thrones pour vivre pleinement leur amour : le chunin Kagemura veut leur mort mais le kashira Chizu décide de leur laisser leur liberté... Kagemura ne perd pas l'occasion de foutre la merde et décide d'assassiner l'un et l'autre des amants maudits pour faire chier sa supérieure hiérarchique et saper son autorité en faisant croire que l'ordre vient d'elle...



Dans "Le Conte du potier" (novembre 1999), Stan Sakai prouve une nouvelle tout son amour des activés artisanales traditionnelles à travers un récit où un cambrioleur cache une pierre précieuse dans l'une des création d'un potier dans jamais parvenir à la retrouver : un conte des "Mille et Une Nuits" n'aurait pas fait mieux ^^



"La Missive" (novembre 1999) est un récit très court où Katsuichi fait une leçon de morale et de stratégie à Jotaro avant de recevoir le demande de duel de Nakamura Koji.



"Le Mystère du Démon Masqué" (décembre 1999 à février 2000) est un récit policier d'un grand mais d'un beau classicisme puisque l'enquête débouche sur une tragédie : Qui est le serial killer qui assassine les rônins traversant la ville ? le gentil officier Kojo en deuil de son fils ? le brutal policier Nitta qui hait viscéralement les rônins ?? L'étrange rônin Kuroda arrivé en ville la veille du premier meurtre ??? Un chouette récit en 3 parties qui occupe 1/3 du tome...



"Kumo" (avril 2000) est un récit fantastico-horrifique dans lequel Usagi fait équipe avec Sasuke le chasseur de démon pour traquer et détruire une redoutable femme araignée !



Dans "La Réunion" (mai 2000), revient au temple du prêtre Sanshobo pour remettre sa prime à un Gen en convalescence depuis son combat contre le croquemitaine Jei... et il trouve un temps assiégé de l'extérieur et infiltré de l'intérieur car les agents du Sombre Seigneur n'ont pas renoncé à récupérer la Faucheuse d'Herbe ! Les espions démasqués et la victoire remportée, il est décidé que Sanshobo, Usagi et Gen iront au Temple d'Atsuna remplacer la fausse épée de légende par la vraie donc To Be Continued !!!



"Morts et impôts" (février 1999), le vieux Kaikei propose à Usagi ses services de guide pour traverser la montagne... En route ils discutent de la manière dont les paysans de son village survivent aux attaques conjointes des bandits et aux impôts, mais le lapin rônin est loin de soupçonner la roublardise de son interlocuteur en ces domaines... Je vous laisse la surprise de la découverte ^^



"Une drôle d'aventure en allant assister à un tournoi" (août 1999) raconte la première rencontre entre Usagi et Tomoe dont finalement aucun ne garda le souvenir ^^



"Netsuké" (septembre 1999) est un récit en 3 pages assez émouvant où Usagi rend son porte-bonheur à Ogawa, l'un de ses compagnons du temps où ils servaient ensemble le Seigneur Mifune...



"Le Ninja bondissant" (février 2000) est un gag de remplissage...



"Tsuru" (février à mai 2000) aurait pu être un haïku en 4 actes, mais c'est juste un récit de remplissage...
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Usagi Yojimbo, tome 26

Ce tome 26 regroupe les récits suivants :



"Usagi et le Kami de l'étang" (juillet 2001) est un petit conte et sa leçon morale délivré par Katsuichi Sensei ^^



"Coupe la prune" (juillet 2010) est une parodie de leçon de bushido entre Usagi et Jotaro



"Les Traîtres de la terre" (janvier à mars 2009) est un récit fantastique voir fantasy avec un petit années 1980 qui va bien (ah "Les Aventures de Jack Burton dans les griffes de Mandarin" ^^) : Kitsuné a volé un artefact maudit commandant à une armée de mort-vivant et le mago psycho Hatakeyama est prêt à tout et au reste pour s'en emparer quitte à l'envoûter des pieds à la tête. Usagi le lapin rônin, Sasuke le chasseur de démons (voir tome 14 et 18) et le petite voleuse Kiyoko se précipitent à sa rescousse mais... mais pour la sauver et vaincre le sorcier il va falloir résoudre l’énigme de la tombe sans répit pour un esprit sans répit !



Dans "Ce qu'entendit le petite voleuse" (mai 2009), Usagi et Kiyoko subviennent aux besoins de Kitsuné en convalescence après son envoûtement et la petit voleuse surprend une conversation entre un apprenti meurtrier et un membre du Koroshi, la Ligue des Assassins. Faute de pouvoir identifier le commanditaire, Usagi se met martel en tête de protéger sa cible. On est entre le polar et le thriller et c'est assez sympa à lire ^^



Dans "La Forteresse cachée" (juin 2009) nous sommes dans le chanbara à la Akira Kurosawa mais le récit n'a aucun lien avec le film culte du même nom qui inspira très largement George Lucas pour l'épisode IV de la saga "Starwars"... Les chasseurs de primes en mal d'argent pullulent depuis la mort d'Inazuma (voir tome 24), et les bandits du dénommé Toshi les narguent depuis leur forteresse cachée. Usagi conduit le dénommé Hiroto jusqu'à chez lui pour y découvrir une vérité qui pourrait bien sceller sa perte. Mais qui est vraiment pris qui croyait prendre ?



Dans "Un endroit où rester" (août 2009) nous sommes toujours dans le chanbara à la Akira Kurosawa : Usagi est poursuivi par les bandits survivants du récit précédent, et blessé il est soigné par une famille de paysans qui finit par se demander s'il faut continuer à l'aider ou le dénoncer... (Tiens ce crevard d'indic est de retour ? Il était pas mort dans le tome précédent ? ^^)



Dans "La Mort du Seigneur Hijiki" (septembre 2009) Usagi retrouve son ancien compagnon d'arme Masaki : si Usagi a renoncé à la vengeance après avoir soustrait la tête de son Seigneur Mifune au Sombre Seigneur Hijiki, Masaki lui n'a jamais cessé de le combattre et a toujours eu le souhait de l’assassiner pour venger son Seigneur Mifune. Il n'a même jamais été aussi prêt de réussir, et invite son ancien ami à participer à son projet ! Usagi est sceptique, Usagi hésite, mais Usagi ne veut pas abandonner un vieil ami... Un simple, mais très beau et très triste à la fois.
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