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"La confrérie des écrivains.. " Des écrivains , critiques, hagiographes ou détestateurs de...
Liste créée par fanfanouche24 le 11/09/2014
23 livres.

Deux déclics à cette nouvelle envie de recherche...: la liste épatante de palamede sur "La critique littéraire" et ma lecture du moment qui me transporte littéralement de jubilation: "Les livres de ma vie" de Henry Miller. Ce dernier m'a déjà époustouflée dans la lecture d'une de ses rééditions, moyennement connue , lue cette année, qui était un vibrant hommage à l'un de ses écrivains vénérés, Blaise Cendrars...comme un autre coup de coeur pour un texte de Jean-Luc Seigle, qui expliquait sa ferveur, son admiration pour un auteur fortement délaissé, Charles Péguy... Je suis très ambivalente face à la fonction de "critique littéraire"... mais que des écrivains mettent leur plume au service de leurs "congénères" passés ou présents...pour transmettre leurs enthousiasmes... cela me met le coeur en fête.

Si on n'aime pas... on se tait ! C'est sûrement plus efficace que les critiques assassines. Le silence est déjà une très pénible chose pour l'oeuvre d'un écrivain.

Cette liste ne parle que d'écrivains qui aiment "avec raisons" leurs confrères...

je rajoute une phrase de Miller, qui me touche beaucoup...

"La critique devient vénération. On commence à prier comme jamais on ne l'avait encore fait. On ne prie plus pour soi, mais pour frère Giono, pour frère Cendrars, pour frère Céline, en fait, pour toute la galaxie des confrères en écriture. On accepte sans réserve le caractère unique d'un camarade artiste, en comprenant que c'est par la-même que s'affirme son universalité. (p.46)

**** pour les détestateurs et "horribles écrivains"... qui ont médit des "leurs"... voir le lien suivant : http://www.hiti.fr/critiques.php

[**** le 11 septembre 2014]



1. La vie critique
Arnaud Viviant
2.62★ (39)

"C’est un type banal, il court après les petits boulots, va de galères en enthousiasmes, aime sa femme mais pas seulement, boire des coups avec les copains et zapper sur des sites pornos. Sa profession ? Critique littéraire. Il aime les écrivains morts et parfois quelques vivants. Il vivote, bricole, râle et raconte, à travers un faux journal tenu pendant un an, une vie commencée dans l’idéalisme littéraire et l’utopie politique, puis contrainte aux concessions, sans toutefois renoncer à l’essentiel. C’est l’envers du décor d’un métier qui a ses saisons, ses rituels, ses règlements de compte et ses grand-messes – une émission littéraire, la foule du Salon du livre, des rencontres magiques ou désespérantes"
2. Le cheval Péguy
Jean-Luc Seigle
4.00★ (24)

Très beau texte d'un auteur envers un écrivain tombé dans l'oubli ...[Voir chronique de Fanfanouche24 ]
3. Les livres de ma vie
Henry Miller
3.97★ (265)

"Qu'un écrivain aussi original, aussi peu suspect d'avoir subi des influences que Henry Miller établisse une liste des livres qui, à quelque titre, ont aidé à la formation de son esprit, il y a là, déjà, de quoi surprendre. On verra d'ailleurs que cette liste est curieuse : D. H. Lawrence voisine avec Rider Haggard (entre ce dernier et l'auteur de Nadja, Miller établit un curieux parallèle), Lao-tseu avec G. A. Henry, auteur de romans historiques, le Gallois John Cowper Powys avec Dostoïevski. Le lecteur français ne manquera pas d'être flatté par la place importante donnée aux écrivains de son pays. On trouvera dans ce livre les éloges les plus émouvants et les plus justes de Céline, de Jean Giono, de Blaise Cendrars et de beaucoup d'autres. Mais ce livre n'est, en aucune façon, un ouvrage de critique littéraire. Le recensement de ses lectures est aussi, pour Miller, un prétexte à rechercher le temps perdu, à faire revivre ses années d'enfance et de jeunesse, la vie théâtrale à New York au cours des années 1900. "
6. Instantanés
Roger Grenier
4.50★ (12)

"«En photographie, l'instantané est le contraire de la pose. Les auteurs dont j'ai saisi ici quelques instantanés ne posent pas. Il ne s'agit ni de biographie ni d'études de leurs œuvres. Simplement du souvenir que je garde d'eux. On reverra Dominique Aury entourée de ses animaux favoris, Albert Camus à Combat, Julio Cortázar, aussi insolite dans sa vie que dans ses nouvelles, Gaston Gallimard quant il était un jeune homme fou de littérature, Romain Gary mon voisin de la rue du Bac, Ionesco de retour en Mayenne, son pays d'enfance, Raymond Queneau tenant dans ses bras sa petite chienne tibétaine. Claude Roy sur le pont des Arts. Et l'on entendra de nouvelles paroles de Prévert. Vingt-cinq portraits. Tous ceux dont je parle ici, ou presque tous, je les ai connus personnellement. Et je continue à penser à eux, toujours avec sympathie et, pour quelques-uns, avec affection.» Roger Grenier.
8. Virginia Woolf ou La dame sur le piédestal
Anne Bragance
4.00★ (5)

"Entre l'écrivain public aux allures de charmeur de serpents de Casablanca, et Virginia Woolf, quel point commun ? Aucun, si ce n'est la fascination que l'un et l'autre exercèrent sur l'auteur, petite fille d'abord, puis jeune fille se formant à la littérature. Dès lors, l'illustre romancière, la “dame” sera pour elle, omniprésente, serait-ce de façon latente ou négative : tout à la fois modèle et contre-modèle, mère imaginaire à la faveur d'une “erreur spontanée” mais aussi rivale ou surmoi. Influences souterraines, obsessions, refus, défenses, identifications : jusqu'au “rêve d'osmose” final — une audacieuse fusion de deux écritures, c'est une relation ambivalente, fantasmatique et passionnelle, qui s'explore et s'explicite ici."
10. Mettez un livre dans mon cercueil
Michel Polac
3.39★ (28)

"dans L'Événement du jeudi et Charlie Hebdo, est savoureux à plus d'un titre. D'abord il nous remet en mémoire l'homme qui a longtemps révolutionné la télévision française en proposant des débats qui étaient véritablement « en direct », c'est-à-dire des combats parfois des pugilats qui ne ressemblaient en rien aux habituelles discussions académiques, dénuées de la sincérité spontanée que Michel Polac savait provoquer. Les comptes rendus de lecture rassemblés ici montrent quel lecteur infatigable était Michel Polac : semaine après semaine, de 1989 à 2001, le critique littéraire nous livra le meilleur de la production mondiale (avec un goût prononcé pour la littérature étrangère), sans se priver d'encenser ceux qui le méritent et de débiner les « ph/raseurs », selon son expression."
11. Lettres à Maurice Nadeau
Henry Miller
4.50★ (7)

"En 1947, l'oeuvre romanesque d'Henry Miller, jugée obscène et subversive, est censurée en France. C'est alors que Maurice Nadeau, critique littéraire et directeur d'une collection chez Buchet/Chastel où il le publiera bientôt, crée en sa faveur un " comité de défense " : une amitié naît qui liera les deux hommes jusqu'à la mort de Miller en 1980, comme en témoignent ces courriers publiés ici pour la première fois. Sur le mode libre de la conversation, ces lettres pleines de verve et de générosité parlent de lectures et de famille, d'écriture et de politique, d'amours et de finances. Tantôt en anglais, tantôt en français, Miller y dévoile son goût pour l'aquarelle et sa passion des listes de livres lus ou à lire, réfléchit à la notion d'obscénité et à la nature de la censure, et réaffirme son refus de toute aliénation. Complicité intellectuelle, travail de l'éditeur avec son auteur, affection renforcée par la fréquentation des deux familles lors des séjours parisiens de Miller: indémêlables, ces différents liens se resserrent au fil de lettres de plus en plus intimes et spontanées. Cet ensemble inédit issu des archives personnelles de Maurice Nadeau, complété par un choix d'articles critiques, est l'occasion de réunir ces deux figures majeures du monde des lettres. Surtout, il laisse entrevoir l'envers de la création littéraire à travers les confidences d'" un simple écrivain, un homme dont toute l'histoire (...) est celle d'une libération ".
12. George Sand
Henry James
2.50★ (9)

"Voici deux textes percutants qui réunissent deuxpersonnages majeurs de la littérature, même s'ils sont à l'opposé l'un de l'autre. Alors que George Sand choisit de vivre hardiment sur la scène, Henry James préfère le retrait dans la " tour de l'art ". A travers George Sand, ce sont ses propres réflexions inquiètes qu'il nous livre sur l'autobiographie, les tabous, l'amour passion et ses ravages, la publication, qu'il juge déplaisante, du récit des amours de George Sand avec Alfred de Musset. Ce qui les réunit pourtant : la littérature mise au-dessus de tout"
13. Ceci n'est pas de la littérature : Les forcenés de la critique passent à l'acte
Sylvie Yvert
2.00★ (4)

"Molière ? " C'est écrit comme un cul. " Chateaubriand ? " Ce fou lugubre. " Lamartine ? Une " cigogne larmoyante ". Hugo ? " Un garde national en délire. " Balzac ? " Doué pour tout excepté pour la littérature. " Baudelaire ? " Le poète aride de la banalité. " Mallarmé ? " Intraduisible, même en français. " Proust ? " Une femme de chambre travestie en Suétone. " Bernanos ? " Un écrivain de sous-préfecture. " Qui a osé signer de tels arrêts ? D'aimables confrères dissidents, qu'ils soient de grands inquisiteurs, hérétiques ou plumitifs de moindre envergure. Ce panthéon jubilatoire des sacrilèges en littérature, véritable galerie d'une liberté de blâmer qui aurait passé les bornes, prouve que la reconnaissance d'un grand auteur n'advient bien souvent qu'après sa mort. Car nos vaches sacrées d'aujourd'hui, avant de paraître dans la Pléiade, ont souvent été les moutons noirs d'hier, exposés à la " rancuneuse énergie " (Baudelaire) de leurs contemporains. Et quand les forcenés de la critique passent à l'acte, ils n'y vont pas avec le dos de la plume ! Monter dans la grande roue devenue folle de ces cogneurs littéraires - finalement arroseurs arrosés -, c'est partir pour un voyage confondant et réjouissant où l'aveuglement est racheté par l'humour et le talent. Imprécations, polémiques, brûlots, diatribes, bons mots, caricatures, invectives, blasphèmes, curées, persiflages, satires, pamphlets, vociférations, obscénités même : pour ces enragés qui " lavent leur linge sale en public " (Goncourt), rien n'est trop violent quand il s'agit de déboulonner une statue, de ferrailler avec une bête noire ou d'en découdre avec un meilleur ennemi... "
14. Portraits et Préférences : De Benjamin Constant à Arthur Rimbaud
André Suarès
4.25★ (12)

Par un auteur passionnant, trop peu lu... qui a su parler de ses "congénères"...écrivains, avec enthousiasme et profondeur...
16. Jean de Boschère l'admirable
Luc Estang
4.00★ (1)

Exaspérée de ne pouvoir référencer dans la base Babelio... un ouvrage de grande qualité de cet écrivain à découvrir et redécouvrir... je signale au moins son nom... Le recueil dont je voulais parler est "Max Elskamp suivi de Portraits d'amis" (édit. de la Différence). Ces portraits d'amis sont ses amis écrivains, dont il admire les oeuvres ...
17. Pour saluer Melville
Jean Giono
4.13★ (49)

Proposition de Medusa...
18. Les trois Dumas
André Maurois
3.75★ (41)

Suggestion de harvard...
19. Mémoires intérieurs
François Mauriac
4.02★ (139)

Suggestion de harvard.... - [ voir aussi les "Nouveaux Mémoires intérieurs"]
20. Faulkner, Mississippi
Edouard Glissant
5.00★ (21)

Suggestion de harvard...
21. Le siècle de Sartre
Bernard-Henri Lévy
3.83★ (47)

Suggestion de harvard...
22. Montaigne à cheval
Jean Lacouture
3.73★ (75)

Suggestion de harvard...
23. De la lecture à l'écriture
J. M. Coetzee
4.00★ (21)

Contribution de Klakmuf: "Je propose De la lecture à l'écriture : Chroniques littéraires 2000-2005, de J.M. Coetzee. Il nous parle d'auteurs d'Europe centrale, d'Amérique, de Naipaul, de Nadine Gordimer..."
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