Deux déclics à cette nouvelle envie de recherche...: la liste épatante de palamede sur "La critique littéraire" et ma lecture du moment qui me transporte littéralement de jubilation: "Les livres de ma vie" de Henry Miller. Ce dernier m'a déjà époustouflée dans la lecture d'une de ses rééditions, moyennement connue , lue cette année, qui était un vibrant hommage à l'un de ses écrivains vénérés, Blaise Cendrars...comme un autre coup de coeur pour un texte de Jean-Luc Seigle, qui expliquait sa ferveur, son admiration pour un auteur fortement délaissé, Charles Péguy... Je suis très ambivalente face à la fonction de "critique littéraire"... mais que des écrivains mettent leur plume au service de leurs "congénères" passés ou présents...pour transmettre leurs enthousiasmes... cela me met le coeur en fête.
Si on n'aime pas... on se tait ! C'est sûrement plus efficace que les critiques assassines. Le silence est déjà une très pénible chose pour l'oeuvre d'un écrivain.
Cette liste ne parle que d'écrivains qui aiment "avec raisons" leurs confrères...
je rajoute une phrase de Miller, qui me touche beaucoup...
"La critique devient vénération. On commence à prier comme jamais on ne l'avait encore fait. On ne prie plus pour soi, mais pour frère Giono, pour frère Cendrars, pour frère Céline, en fait, pour toute la galaxie des confrères en écriture. On accepte sans réserve le caractère unique d'un camarade artiste, en comprenant que c'est par la-même que s'affirme son universalité. (p.46)
**** pour les détestateurs et "horribles écrivains"... qui ont médit des "leurs"... voir le lien suivant : http://www.hiti.fr/critiques.php
[**** le 11 septembre 2014]