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EAN : 9782374910895
150 pages
Quidam (18/10/2018)
3.67/5   6 notes
Résumé :
Machine de guerre contre l’ordre et les valeurs du monde, À dos de Dieu est une épopée joyeusement désespérante, burlesque, apocalyptique, affolante, quasi carnavalesque.

«On me demande de retracer mon itinéraire, de Quintes à Discours contre les entraves. Impossible. Je suis déjà sur les pistes brouillées d’une écriture pour tout de suite. Je sais seulement qu’une petite phrase, née avec mon premier livre dans une anfractuosité du subconscient, n’a c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Marcel Moreau commence par parler d'ordure, du traitement de l'ordure, selon les pays, la culture, les moyens, le niveau de développement industriel/économique, et ce que ça dit, ce que ça reflète de l'humanité. Lui-même, jetant un oeil autour de lui, voyant sa propre ordure s'amonceler, peut-être pour finir par l'engloutir tout à fait, tel Beffroi, personnage fictif venu à lui alors même qu'il se trouvait à vomir dans une décharge. le ton est donné. Il sera question de ce qu'il y a de plus ordurier.

Il y a aussi un contexte particulier, puisqu'on se retrouve propulsé.e en mai 1968, à Paris, entre les éboueurs et les étudiants, tentant de s'accorder contre les "fliques", en une entité unie et solidaire : le peuple en devenir et le personnel indispensable contre ceux qui sont clairement décrits comme presque l'armée nazie. Et pourtant, tous ridiculisés ici. La ville entière, ridiculisée. Dans sa platitude, son acceptation de l'inacceptable, son manque de fougue même dans ce qui est pourtant une des manifestations les plus remémorées, dans son ordure, ordure, ordure, dans ses costumes bien proprets qui cachent des pratiques contestables et détestables, dans sa culture du chiffre et du fichage, dans les ordures contre les ordures. Et tout le monde en prend pour son grade, Moreau lui-même en tant que personnage et auteur.

J'ai trouvé comme une ressemblance, d'abord légère, avec Les machines infernales du docteur Hoffman de Angela Carter, plus prononcée avec William S. Burroughs (Le festin nu, La cité écarlate) : quelque chose de franchement dérangeant, obscène même, furieusement organique, cauchemardesque, dégoulinant de partout de cette ORDURE dont Moreau tire la première partie de son livre, l'ordure des tréfonds de l'(in)humanité, viscérale, tripale, sexuelle, anale, le tout en un rythme qui défait les règles de l'écriture, un rythme endiablé. Parce que si Beffroi se trouve à dos de Dieu, vraiment à dos, alors c'est qu'il est forcément son contraire, son opposé, le diable lui-même, prenant possession de l'humain pour tout détruire. Beffroi comme un personnage archétypal, une entité démoniaque, qui fait perdre toute raison. Beffroi comme une mauvaise beuverie, quelque chose qui a mal tourné, comme une gueule de bois volcanique, comme un parasite qui dévore de l'intérieur, une hallucination destructrice.

Adieu subtilité, DONC, du langage et de la philosophie, adieu belles tournures de phrases, bonjour violence gratuite et démesure. Bonjour chaos. Sensibilité s'abstenir. Dans La Violencelliste, il était déjà question de rythme, de quelque chose de viscéral et de charnel, mais ô combien incomparable avec ce livre sans retenue ni limite. Welcome to the Dark Side of Moreau. Je ne le cache pas, parfois c'était beaucoup trop pour moi - c'était le but, je pense. Aller trop loin, aller là où ça n'est pas acceptable, plonger tout entier dans l'ordure et l'impensable. Ne se contenter ni du peu ni du pas assez, dénoncer l'ordure par encore plus d'ordure. L'écriture impeccable et travaillée de Moreau devient ici locomotive incontrôlable, délaissant petit à petit structure, règles, attention millimétrée aux mots, ici déconstruits et reconstruits pour mieux leur donner direction et sens : tout droit, plus loin. de quoi faire cracher les psychanalystes. Bref, comme dirait José Maria dans le film le jour de la bête, c'est... PUISSANT.

Si vous n'avez encore jamais lu aucun livre de Marcel Moreau, je ne vous conseille pas de commencer par celui-ci, peut-être trop radical et un peu en marge du reste, bien que les thématiques soient souvent les mêmes, en filigrane. Néanmoins, si la violence, pure, gratuite, poussée à l'extrême, ne vous dérange pas, il y a ici quelque chose de magistral dans le traitement, une maîtrise et un rythme, même dans la cacophonie la plus totale. Et c'est ce sens du rythme, de la prose et même finalement de la poésie, de l'invention de mot, c'est cette INDOCILITÉ grandiose qui vient inaugurer la nouvelle collection si bien nommée « Les Indociles » des éditions Quidam, que je remercie encore une fois. Et si vous voulez une mise en bouche, avant de n'en plus avoir, je vous conseille de commencer, pourquoi pas, par Chaos de Matthieu Brosseau.
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Un long poème, comme une longue complainte, une révolte. En fond, mais loin derrière dans le tableau (quoique), la France de mai 68. Et tout devant, l'Ordure, qui prend diverses formes. Qui d'ailleurs ne prend pas racine en Hexagone mais en Suisse, avec les éboueurs. Beffroi, la pourriture incarnée, mi-homme mi-déchet. Beffroi : « la BÊte semant l'efFROI », anti-héros qui remue les tripes. Son monde s'entoure de déjections, de sperme, d'urine, de vomissures, de violence, d'odeurs nauséabondes, de situations répugnantes. Il y entraîne Laure, mais aussi MOREAU, oui oui, l'auteur, acteur de son propre livre, simple spectateur serait-on tentés d'écrire. MOREAU, écrivain imbibé, suintant, s'immisce visiblement contre son gré, devient témoin des atrocités, élément au coeur de l'obscénité faite de bacchanales, d'orgies pisseuses, poisseuses, du foutre qui gicle sur les corps, les murs, le sang. SADE au pays de l'abjection incarnée, des miasmes, des odeurs fétides, de la pourriture, du rebut. MOREAU ne contrôle plus Beffroi, c'est Beffroi qui dicte à la plume de MOREAU.

MOREAU revendique son attirance vers CIORAN. Ce poème halluciné en prose sonne comme un chant désabusé dans un pur nihilisme définitif. Violence de l'écriture, dure, rythme rapide, haché, nerveux, sonore, sentant le pet et le purin. Certains passages semblent tenir du cadavre exquis, même si dans ce récit aucun cadavre n'est vraiment exquis.

Liberté absolue du style : phrases très longues, néologismes en pagaille, des points en fins de phrases mais pas de majuscules ensuite, comme si le texte était un tout, une matière soudé, indivisible, un excrément compact. Nous avons le sentiment de nous noyer dans un immense chaudron bouillonnant aux larges bords, sans espoir de s'extirper. Fange épaisse rappelant des sables mouvants. L'auteur est à bout de nerfs, de souffle, de sudation, de vin. Il termine l'épreuve en lambeaux : « Sur son banc, l'auteur a le regard fixe. Il cuve après la noire ivresse. Il est bien seul avec les derniers échos du long cri qu'il vient de pousser. Avec ses plaies, ses misères, ses brûlures. Il ne crée rien qui ne laisse de traces. Jamais il n'en est quitte à bon compte. Derrière les actes individuels les plus fous de l'histoire individuelle ou collective, il sait qu'il y a toujours un vocable, une combinaison verbale, une rumeur. C'est vers ce feu central qu'il se dirige, obstinément, maniaquement, passionnément ». On croit voir ensuite le stylo tomber de ses mains, rouler dans le caniveau, rejoignant les détritus tandis que MOREAU entame une longue gueule de bois.

En préambule MOREAU prévient, froidement, à propos des conditions d'écriture de ce poème : « J'étais sûrement sous l'effet d'un breuvage méchant, un mélange de transe bachique et de verbale beuverie, tout cela destiné à s'achever en craquement de nerfs ou pénurie de respiration. Il y a une noirceur de sons qui interdit au bonheur musical de surgir, d'éclairer le texte ». En toute fin d'ouvrage il récidive, mais comme pour nous remercier d'avoir terminé sa prose : « Cela ne servirait à rien d'interroger l'auteur, hagard sur le banc. D'essayer de savoir ce qu'il a voulu dire. Il est déjà ailleurs, dans l'irremplaçable esclavage d'un autre livre ». Car MOREAU a écrit. Abondamment. Il a passé sa vie, faite de hauts et de bas, à écrire. Plus de 50 livres publiés depuis son premier en 1962 alors qu'il avait 29 ans. « À dos de DIEU » fut tout d'abord publié en 1980 après de nombreux refus et des réécritures. Aujourd'hui sort une réédition pour inaugurer une toute nouvelle collection de chez Quidam Éditeur, Les Indociles.
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J'ai tenté de passer outre l'affront de la couverture saumon, le façonnage indélicat et fauché, la postface désastreuse à la seule gloire de celui qui l'écrit, pour trouver un peu du paroxysme chanté jadis par un grand maître du trou sale et des percussions mentales. Rien n'y a fait. Je n'ai pas réussi à suivre correctement Beffroi dans ses ordures du style. Quelque chose était cassé entre lui et moi. Comme une profonde déception de le voir jeté, si peu aimé finalement, en pâture aux faux rebelles parisiens.
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Dense délire de détritus, de déjection, de destruction, À dos de Dieu amalgame le lyrisme le plus cru à l'ordure la plus belle. Chant irrécupérable de révolte, émeute rythmique et libertaire où pulsions et passions se pénètrent dans une vision monstrueuse comme orientée par la musique des mots. Langue limite que celle de Marcel Moreau, il vivesectionne son langage, le tord et le réinvente tel une menace, une aventure, une prophétie.
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La course folle du nommé Beffroi dans la fange de nos failles, pour en exhumer une lumière paradoxale.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2018/10/30/note-de-lecture-a-dos-de-dieu-marcel-moreau/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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critiques presse (1)
LeMonde
09 novembre 2018
Prônant le pillage et l’orgie, Beffroi n’est pas sans rappeler le Jérôme éponyme du roman de Jean-Pierre Martinet (Le Sagittaire, 1978, réédité chez Finitude). Comme ce dernier, Beffroi fait de l’errance une noire odyssée et de ses pensées la matière même de l’outrage.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Il a des yeux globuliformes, il louche. Il n’est pas beau (à moins que…). Sa mère et son père l’ont raté, paraît-il. Il est livide, mal peigné. Il a un tic : s’enfonce souvent les doigts dans la gorge, comme pour vomir. Mais il ne vomit pas. Il ne vomit jamais. Sa mère est bonne pour lui. Elle fait l’impossible pour le rendre heureux. Foutaise. Il lui répond par des farces qui la mettent en position précaire, enfin passons. Elle pleure de le voir ainsi. Il rit. Seul le con de Marie la paralytique était parfait, pas difforme. Mais quel nœud que j’ai dénoué là. Pour son père, Beffroi a des insultes rentrées comme groignure ! jgouilleuse ! Il traite son père au féminin. Son père, qui a senti le danger, veut le corriger. Il s’avance vers Beffroi ; la main levée. Mère veut intervenir. En vain. À ce moment, Beffroi sort un projectile. Père recule, trébuche, s’étale. De l’argent s’échappe de sa poche. Beffroi s’en empare et fuit. Il s’achète un couteau. Il a un tic. Mais il ne vomit jamais. La lame est belle sous le soleil. Il lance furieusement le couteau sur le premier arbre venu. Somptueux. Le manche vibre. Beffroi retire le couteau, l’embrasse. Il marche pendant des heures dans la campagne.
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Ne tient pas en place. Agité qu’il est. c’est trop que de rester là une minute seulement. Faut partir. La mobilité, l’absolue mobilité le guide. Les sommeils lui font peur. Racines des arbres et fleurs en pot mettent en lui Malaise. Se déplacer sans cesse, se pousser, se ruer, échapper au grand renfermement. Sa souplesse est telle qu’il peut tourbillonner sur la branche d’un arbre, en choir, rebondir, la rattraper, se pendre à elle par les pieds dans un mouvement de plus en plus pendulaire. Dans l’espace, ses bras ses jambes éclatent, moi acrobate. Escalade mur hérissé de tessons, veux voler, voler. Beffroi sur un toit. Il découvre le village, tout. Ses pieds glissant en silence sur les tuiles, une longue caresse. Près d’une cheminée il se déboutonne, se touche. C’est la nuit et dans la rue des ombres d’hommes chuchotent, s’évanouissent. Il passe de toit en toit, attiré par une lumière lointaine. Vers elle il court. Tuiles, étoiles enchantent sa foulée. Suis à l’aise sur les pentes indécises ahon ! Les toits sont chauds ahon ! Les toits sont des pistes. Olympiques ahon ! Il se promène sur le peuple endormi. Arrivé près de la lucarne, il se penche et voit.
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Marcel possède les mêmes initiales qu'Eminem et sait comme lui dompter la hargne et la punchline. Pas le slogan, ce « cancer du langage », mais l'aphorisme. You son of a Nietzsche ! Le Bourdon d'adoption fait surtout partie de ces rares écrivains que je n'aborde qu'avec les intestins noués, car il est diablement lyrique, Marcel, et plus encore lorsqu'il plonge à l'envi les deux mains dans le caca. Fécond, cela va sans dire, cette fois. Vous pensez bien qu'un type nommé Limon était quasi fait pour lui servir de pâte à crêpe.

- Hans Limon, pour la postface
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et assises jeunes et moins jeunes portant robes longues, penchant leur pâleur, leur laideur, sur grand livre de comptes et liberticide ; plaçant fiche contre fiche, examinant chiffres, photos, détails, y apportant ajouts, créant nouvelles fiches nouveaux chiffres pour nouveaux venus, chiffres qui grandissent, s'allongent, termites, 1, 2, 3, 4... jusqu'à nombres astronomiques, dossiers qui gonflent, resserrés autour des assises, leur prenant air-lumière-humour, monstres pansus nourris d'inscriptions froides ; et dedans millions d'hommes et de femmes pris en étau d'écritures lisibles, listes droites, purs alignements, comprimés en vain par cartonnages roses, épais, gras, jamais poussiéreux, envahissants, lourds ; et des charrettes de cartes perforées, et des pourceaux électroniques, qui se vautrent d'une table à l'autre, avec leurs millions d'hommes et de femmes troués, simplifiés, plus vite, plus facilement saisis, écroués .
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Quelque chose en Beffroi scande. Petit à petit, le rail, les bogies, les essieux formidables, le ballast, la locomotion et les métallogrammes de la vitesse s'insinuent en lui. Il a des entrailles qui crissent, qui se tamponnent, qui se disent ferroviaires. Je deviens train, je sens que je deviens train, que je souffle, que je halète comme lui, que je vais de Moscou à Pékin, transsibériennement. J'ai mal au rail qui est ma main. Me renverse en arrière. Ai soif. Fils électriques, mes nerfs. Diesel, mon sang. Westinghouse, ma bite. Toutes les voitures passent par mon corps. Beffroi : enchevêtrement prodigieux lancé à toutes forces contre une sorte de montagne bleue. La montagne s'entrouvre. Tunnel. Je suis tunnel et train. Il fait peur à son voisin, qui a un chapeau, un teint livide. Il dit à Beffroi :
- C'est un long tunnel.
- Suis à dos de Dieu, répond Beffroi.
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Videos de Marcel Moreau (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marcel Moreau
Avec Arthur H, Rim Battal, Seyhmus Dagtekin, Maud Joiret, Sophie Loizeau, Guillaume Marie, Emmanuel Moses, Anne Mulpas, Suzanne Rault-Balet, Milène Tournier, Pierre Vinclair & les musiciens Mathias Bourre (piano) et Gaël Ascal (contrebasse) Soirée présentée par Jean-Yves Reuzeau & Alexandre Bord
Cette anthologie reflète la vitalité impressionnante de la poésie francophone contemporaine. Quatre générations partagent des textes pour la plupart inédits. La plus jeune a 17 ans, les plus âgés sont nonagénaires. Ils sont ainsi 94 à croiser leurs poèmes sur la thématique du désir, un mot aussi simple que subversif.

ADONIS – ARTHURH – Olivier Barbarant – Linda MARIA BAROS Joël BASTARD – Rim BATTAL – Claude BEAUSOLEIL – Tahar BEN JELLOUN – Zoé BESMOND DESENNEVILLE – Zéno BIANU – Carole BIJOU – Alexandre BONNET-TERRILE – Alain BORER – Katia BOUCHOUEVA – Julien BOUTREUX – Nicole BROSSARD – Tom BURON – Tristan Cabral – CALI – Rémi Checchetto – William CLIFF – François de CORNIÈRE – Cécile COULON – Charlélie COUTURE – Laetitia CUVELIER – Seyhmus DAGTEKIN – Jacques DARRAS – Michel DEGUY – Chloé DELAUME – René Depestre – Thomas DESLOGIS – Ariane DREYFUS – Renaud EGO – Michèle FINCK – Brigitte FONTAINE – Albane GELLÉ – Guy GOFFETTE – Cécile GUIVARCH – Cécile A. HOLDBAN – Philippe JAFFEUX – Maud JOIRET – Charles JULIET – Vénus KHOURY-GHATA – Anise KOLTZ – Petr KrÁL – Abdellatif LAÂBI – Hélène LANSCOTTE – Jean LEBOËL – Yvon LE MEN – Perrine LEQUERREC – Jérôme LEROY – Hervé LETELLIER – Sophie LOIZEAU – Lisette LOMBé – Mathias MALZIEU – Guillaume MARIE – Sophie MARTIN – Jean-Yves MASSON – Edouard J.MAUNICK –
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