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Agatha Raisin enquête tome 29 sur 35

Marina Boraso (Traducteur)
EAN : 9782226444240
306 pages
Albin Michel (01/09/2021)
3.48/5   178 notes
Résumé :
Thirk Magna, village idyllique des Cotswolds, est réputé pour son église médiévale et son ensemble de cloches qui font la fierté de la communauté. Alors que le groupe de carillonneurs se prépare à la visite du bel évêque Peter Salver Hinkley, tout le village est en effervescence. Agatha Raisin en profite pour persuader un des sonneurs de cloches de l'embaucher afin d'enquêter sur l'ex-fiancée de Peter : Jennifer Toynboy, héritière locale, disparue depuis des années ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,48

sur 178 notes
Déjà le 29ème volume des aventures d'Agatha Raison, la détective la plus célèbre des Cotswolds.
On sent qu'Agatha fatigue, elle n'a plus la même énergie qu'à ses débuts et elle se sent de plus en plus seule sentimentalement.
Dans ce volume, elle va devoir enquêter sur une disparition et des meurtres, et elle va connaître son premier coup de foudre. Va-t-elle enfin être heureuse en amour ?
On va aussi faire la connaissance d'un évêque beau comme un dieu, de deux soeurs jumelles un peu bizarres, d'un prêtre sado-maso, d'une femme battue, d'un groupe de carillonneurs, d'une femme enceinte jusqu'aux yeux….
Je ne sais pas si j'étais fatiguée, mais j'ai trouvé cette enquête embrouillée, j'ai sans cesse mélangé certains personnages et j'ai lu cette histoire avec moins de plaisir que la précédente.
Peut-être que la série commence à traîner un peu en longueur….
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Je trouvais qu'Agatha Raisin se montrait féministe, soucieuse des droits des femmes. Oui, je sais, c'est un personnage. Seulement, elle-même se pose des questions quant à sa position face au féminisme, parce qu'elle sait que les féministes rejetteraient ce qu'elle ressent. Agatha veut vivre avec un homme, elle veut vieillir avec un homme, elle veut être amoureuse. Elle aimerait, comme dans le tome précédent, que Charles se déclare enfin, la demande en mariage. Mais… Charles est toujours en train de chercher une riche héritière pour renflouer son domaine, il n'ose pas s'opposer à Gustave, son majordome véritable maître à bord – comme le souligne quelqu'un dans le roman, s'il tenait tant que cela à Agatha, il enverrait paître Gustave. Agatha se fait même rabrouer par une féministe convaincue parce qu'elle porte des talons aiguilles. Si de telles « féministes » existent, je tiens à préciser qu'il existe suffisamment de débats sur la manière dont une femme, une jeune fille devraient se vêtir sans que des féministes ajoutent de nouvelles contraintes. Maxime simple : laissons les femmes s'habiller comme elles le veulent, porter des talons, se maquiller, etc, etc…

Bien sûr, j'ai écrit ces lignes alors que j'ai terminé de lire le livre, parce qu'il est un personnage qui m'a posé problème (enfin, s'il n'y en avait eu qu'un….). Il s'agit d'Helen, et c'est une femme qui est battue par son mari. Elle ne veut pas le quitter, et spontanément, j'ai pensé que c'était parce qu'elle était sous son emprise, qu'elle ne savait pas vers qui se tourner pour partir. Pas vraiment. Elle ne veut pas le quitter parce qu'être battue lui permet d'être plainte, et de se poser en victime perpétuelle. J'ai déjà beaucoup parlé de féminisme, je trouve tragiquement réducteur, dans un roman qui a une large audience, de dire que les femmes battues, et bien, elles n'ont pas besoin d'être aidées, et qu'elles ne risquent pas grand chose. J'ai même eu l'impression que c'était plutôt les hommes, le mari ou celui qui veut à tout prix l'aider, qui étaient présentés comme des victimes de ce genre de femmes.
Et l'intrigue ? J'y viens enfin. Elle m'a semblé extrêmement longue à démarrer, une bonne centaine de pages sur trois cents, tout comme j'ai eu l'impression que l'enquête se terminait en queue de poisson, même si, officiellement, les coupables des meurtres ont été arrêtés. L'on croise, comme dans les intrigues précédentes d'Agatha Raisin, de nombreux personnages typiques des villages anglais, personnages hauts en couleur, ou qui se veulent tels, notamment ces fameux sonneurs de cloche qui exercent cette activité par passion, ou pour mincir (si, si). Nous retrouvons aussi tous les membres de l'équipe d'Agatha, Toni qui, malgré son jeune âge, se montre d'une grande lucidité face aux hommes, Simon, qui apparaît si peu qu'il semble presque être mis entre parenthèses. Sarah-Margaret Bloxby est toujours la meilleure amie d'Agatha, qui passe beaucoup de temps, comme dans le volume précédent, à prendre soin de ses chats. Nous retrouvons le trio masculin qui entoure Agatha. Pour la première fois, ai-je l'impression, il est ouvertement écrit que Roy est gay, ce que j'ai compris depuis très longtemps (au moins vingt volumes). Être homosexuel(le) n'est toujours pas admis, semble-t-il dans ces petits villages anglais, encore moins par les personnes elles-mêmes concernées. Est-ce véritablement le cas ou alors est-ce uniquement le cas quand on appartient à un certain milieu social ? Je ne trancherai pas, cela ne correspond pas à ce que je vois en France. Charles, James et leurs errances amoureuses sont toujours là également. Jusqu'au bout ? Sûrement.
Sonnent les cloches – plus que deux tomes avant de dire adieu à Agatha.
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Je dois avouer que ce 29e tome ( qui n'est pas mon 29e lu) était en-dessous des autres, à mon avis. J'avais particulièrement aimé la séquence entre le 16e et le 19e tome, quand Agatha a commencé officiellement sa carrière de limière, alors que les romans décentraient un peu de leur côté "sentimental compliqué" [ Quoique le "sentimental" par définition est toujours compliqué pour rien, bref!].


Donc, nous nous retrouvons dans un énième petit patelin anglais où la bisbille sociale est caractérisée par les tares qu'on commence à bien connaitre avec M.C Beaton: Des campagnards revanchards, des vieilles filles timbrées, des religieux véreux et quelques atypiques pas très sympathiques ou le sexe et l'argent font Loi de tout. La routine quoi! Cette fois, c'est un groupe de carillonneurs à la dynamique malsaine qui vont recevoir un évêque, dont l'apparence trop séduisante laisse présager encore plus de conflits. Deux vieilles filles plus ou moins fortunées, mais héritières d'une famille vaguement aristocrate tentent de mettre le grappin dessus, mais l'évêque sème le trouble parmi les nombreuses potentielles épouses, qu'il souhaite riches, comprend-on. Puis, alors que les embrouilles vont bon train, un policier est assassiné. Agatha, qui a déjà vu de près la bande de carillonneurs ( et leurs emmerdes) est mandaté par l'un d'eux, Julian, pour enquêter sur l'évêque, qui trainerait quelque trucs louches, dont une ex-fiancée évaporée dans la nature. À tout ce tintamarre s'ajoute un James Lacey nouvellement marié, un Charles plus ambivalent que jamais, une riche dame qui sent le poisson mort, une jumelle insupportable assassinée, un doyen brutal ultra-suspect et un peu trop collant sur son évêque, un journaliste adultère et son épouse guère mieux, une Toni toujours efficace ( encore heureux) et un peu trop de mariages rapides pour que ce soit crédible.


Bref: un sacré casse-tête! Honnêtement, et ce combiné aux multiples angles peu fluides, aux nombreux nouveaux personnages et aux dialogues peu encadrés d'explication de contexte, ce fut une lecture laborieuse. Il n'y a pas que les nombreux mariages rapides qui étaient peu crédible, Agatha elle-même semblait formidablement peu efficace. Certaines de ses décisions étaient suicidaires, d'autres illogiques, certaines carrément désespérés. La valse des quiproquo et des allusions donnait mal à la tête et cet évêque louche était une vraie girouette. Un vrai bazar de menaces, de ouïe dires et de noces intéressées meublé de bondage sorti de nul part, d'un resto grec abominable et de beaux mâles débiles à foison. Et une incroyable course à l'argent facile. On aurait du appeler ce tome "Le club des héritiers affamés".


J'ai trouvé qu'Agatha faisait un trio intéressant avec James ( moins couillon que d'habitude) et Charles ( plus humain que jamais) dans une perceptive neutre, et non de triangle amoureux. Ensemble, ils réfléchissent bien, mais ils ont aussi le même défaut majeur: ils sont incapables de fonctionner en couple.


Est-ce que je suis la seule personne à réaliser qu'Agatha est sans aucun doute la plus financièrement lucide de tous ces personnages avares, cupides et mauvais gestionnaires? Elle a su tout-de-suite trouver des pistes de solution pour aider Charles à sortir de son gouffre financier, mais ce benêt n'a même pas constaté à quel point c'est une qualité qui lui fait défaut. Et à quel point, finalement, Agatha ferait une conjointe idéale: c'est la seule qui ne tente pas de le changer ( même si ça ne lui ferait pas de tort), elle a toujours des sujets intéressants à discuter, ils sont même compatibles au lit! Sauf que: Charles a peur de l'engagement et Agatha est dépendante affective, et l'un et l'autre, franchement, évoluent très peu sur ces enjeux. Heureusement que le personnage de Toni existe, c'est la seule personne censée du roman, avec madame Bloxby.


Il y a aussi un nombre hallucinant de circonstances facilitées typiques des mauvais polars dans ce tome. Je conçois que les Agatha Raisin sont des "polar tranquilles" saupoudré d'humour caustique et d'une cuillère de parodie sociale, mais quand même, ce tome là pousse l'invraisemblable vraiment loin! Je ne les nommerai pas au risque de divulgâcher, mais cette fois, notre détective aura eu besoin d'une chance pas seulement isolante, mais foutrement prodigieuse!


Au final, certains des personnages les plus odieux n'auront pas eu de juste retours d'ascenseur et s'en sont sortis en toute impunité. D'autres auront été frappé de la maladie mentale en justificatif de leurs crimes. Tout ce remue-ménage et ces cadavres pour peu de résultats, en somme.


Ce n'est pas le roman de la série que j'aurai apprécié le plus, malgré quelques répliques vraiment drôles, une Agatha déjantée comme à son habitude et des personnages bizarres comme à l'accoutumé. C'est le genre qu'on lit pour faire une pause de cerveau, sauf si ça donne encore plus de maux de têtes.


Ah, et est-ce que quelqu'un a compris ce qu'elle avait cette dame qui avait un relent corporel pestilentiel de poisson mort, finalement?


Pour un lectorat adulte.
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Aïe !

Sincèrement, si on me disait que ce livre a été écrit "sous couvert" de MC Beaton et pas directement par elle, je le croirais volontiers !

Rien ne tient debout ici, ni les personnages, ni leurs choix, ni les événements, trop tirés par les cheveux !!! Je pense par exemple à l'enlèvement des chats d'Agatha, à sa rencontre avec Terry, au remariage éclair de James, tout arrive comme des cheveux sur la soupe, et disparaît comme c'est venu sans que cela ne serve l'intrigue le moins du monde !

Bref, une très grosse déception pour moi, mais bon, j'aurais au moins appris ce qu'est un.e campanophile !!!

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29ème enquête d'Agatha et cette dernière n'a plus la pêche d'autrefois. Elle ne pense décidément qu'à se caser. Cette fois, l'enquête nous mène dans le milieu de l'église entre sonneurs de cloches et évêque anglican.
Je trouve que les enquêtes et le rythme de narration se fait de plus en plus décousu au fil des tomes. L'auteure semble plus attentive à enchaîner les situations susceptibles de faire sourire le lecteur ou d'approfondir la quête sentimentale de son personnage (assez redondante d'un tome à l'autre) que de nous offrir une véritable enquête policière.
Les amateurs de romans policiers seront donc déçus. Reste l'ambiance des Cotswolds et de cette petite société avec quand même des exagérations de l'auteure dans les réactions des personnages.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
- Dites-moi... est-ce que vous croyez au coup de foudre ? Un seul regard échangé dans la foule et tout le baratin... [...]
- Mais oui, naturellement. J'ai rencontré Alf au bal de printemps à Oxford, et on ne s'est plus jamais quittés.
- " Et ils vécurent heureux pour toujours ", c'est ça ?
- Non, ça, ça ne marche que dans les contes de fées. Dans la vie, le véritable amour ne se manifeste qu'après deux ou trois ans de mariage. La bienveillance, la tolérance, l'affection, vous voyez de quoi je parle ?
Quelle barbe, songea Agatha.
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"Pardonnez à vos ennemis. Il n'y a rien qu'ils détestent davantage." Oscar Wilde
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- Quelle idée ! riposta Julian. (Il laissa échapper un nouveau soupir.) J'ai une formation de juriste, et je continue à m'occuper un peu de notariat, histoire de ne pas perdre la main. Un de mes oncles m'a légué pas mal d'argent, ce qui m'a permis de quitter Londres pour réaliser mon rêve - vivre dans les Costwolds. Et puis un jour cet évêque a débarqué, et ç'a été la fin du spectacle. Je me retrouve planté sur la scène dans un décor en carton-pâte, entouré de clichés ambulants. L'évêque maléfique, l'épouse battue qui révèle son visage de garce et de victime consentante, les jumelles célibataires et des cloches en veux-tu en voilà. Tous les autres sonneurs sont des gens que l'on pouŕrait aussi bien croiser à Londres.
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- On ne s'évade pas en changeant simplement de décor, argua Mrs Bloxby. Vous me faites penser à ces gens qui se paient des vacances sur les plages de Thaïlande et qui regrettent que ça ne puisse pas durer toute la vie. J'imagine déjà comment les choses tourneraient s'ils avaient les moyens de s'installer : les gamins qui prennent de la drogue, leur femme qui s'enfuit avec un autochtone, et une maladie tropicale pour faire bonne mesure. Le tout en l'espace d'un mois. Vous savez, Mr Brody, on peut être malheureux n'importe où.
Julian se mit à rire malgré lui.
- Un bel inventaire du désastre, on croirait entendre le monsieur Pickwick de Dickens.
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Les cloches sonnent, on se dispute de temps à autre, je cours après Helen et Gloria me court après. Je croyais avoir délivré ma princesse. Vous voyez, j’avais pris une photo du pasteur en train de fumer et de boire dans son bureau, un jour où il se prétendait souffrant. Je l’ai menacé d’épingler la photo au tableau d’affichage de l’église, si jamais il levait encore la main sur sa femme. À mon avis, il s’est arrangé pour la frapper sans laisser de traces, mais elle a refusé de me raconter quoi que ce soit. L’évêque est apparu sur ces entrefaites, et même si je n’en ai pas la preuve, je pense qu’il a amené Helen à avouer la vérité.
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