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Isabelle Maillet (Traducteur)
EAN : 9782714442642
324 pages
Belfond (12/10/2006)
2.64/5   11 notes
Résumé :


A Mamarrosa, petit village de l'Alentejo aux airs de paradis perdu, la vie n'est pas toujours aussi douce qu'on croit. Et pourtant combien sont-ils à tenter ici le rêve d'une existence moins amère?

Il y a Eillen et son mari, deux touristes à la dérive, Stanton, l'écrivain exilé en quête de sens et les Potts, un couple d'Anglais marginaux. Et puis bien sûr, il y a les locaux du village, ceux qui ont toujours été là, ceux qui reviennent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est à Mamarrosa, dans l'Alentejo, de l'écrivaine Monica Ali, native du Bangladesh et à qui on doit Sept mers et treize rivières (que je n'ai pas encore lu), que se déroule le roman Café Paraíso. Un roman constitué d'une suite de chroniques mettant en scène quelques acteurs, fort différents les uns des autres, mais qui se trouvent liés parce que tous fréquentent le café tenu par Vasco.

Certains personnages n'ont jamais quitté Mamarrosa, d'autres sont partis et sont revenus après un séjour à l'étranger (entre autres Vasco), d'autres sont là pour un temps (un écrivain venu y terminer son roman; deux couples de touristes), d'autres encore ont tout quitté pour l'Alentejo (une famille anglaise quelque peu dysfonctionnelle qui a pensé trouver là-bas une vie à la hauteur de ses rêves de liberté), tandis qu'une adolescente ne rêve que d'ailleurs afin d'éviter une vie semblable à celle de sa mère et à celle qu'auront toutes ces jeunes femmes qui ne partiront jamais.

Un roman sur les illusions comme les désillusions, sur ces secrets que chacun porte en soi et que le regard des autres tente de déceler, sur ce qui n'est plus et sur ce qui est immuable, sur une région qu'on dit la plus pauvre du Portugal, avec ce qu'elle a de riche et d'unique qui fait que ceux qui y vivent comme ceux qui y débarquent, y sont tellement attachés qu'il devient pour la plupart d'entre eux difficile de la quitter ou alors, de l'oublier.

Un roman que d'aucuns pourraient trouver triste, parce que les personnages portent tous sur les épaules un peu de cette saudade qui n'est triste que quand on n'en saisit pas le sens, à savoir un bonheur mélancolique (ou nostalgique) en même temps qu'une tristesse souriante.

Comme il s'agit du regard d'une étrangère sur les gens, sur une portion d'un pays, peut-être faudrait-il demander l'avis d'un Portugais? Quelqu'un en connaîtrait-il un?
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Il y a des périodes où les déceptions littéraires sont plus nombreuses que les bonnes surprises. Il y a des périodes où l'on ouvre un livre, persuadé qu'on va s'y plaire, et où on le referme avant la fin parce que ce n'est pas le moment. Il y a des périodes où la vie est tellement pleine qu'on a besoin de s'évader, vite, rapidement, à cent à l'heure.
Ces trois phrases résument ce qui m'arrive en ce moment quand j'ouvre un bouquin... Et "Café Paraiso" n'a pas fait exception à la règle alors que je sens encore dans ce bouquin un énorme potentiel. Sauf que lorsque j'en ai entendu parler, lors de sa sortie en France, je m'étais fait une vision de ce roman très éloignée de la réalité. Ainsi, je voyais dans ce roman de Monica Ali un roman choral où les personnages auraient pu être les mêmes, les problèmes les mêmes, mais présentés avec plus de rythme, plus de dynamisme... Ceci dit, un coup d'oeil au titre original m'aurait peut-être permis d'éviter cette déconvenue puisqu'Alentejo Blue résume finalement assez bien le contenu de cette histoire... Ou plutôt de ces histoires.
Et oui, la mélancolie, la tristesse, la recherche de la sérénité, les âmes perdues, semblent être le point commun de tous les personnages de cet ouvrage. Sauf que je n'avais pas envie de ça, pas à ce moment là. Donc j'ai laissé tomber. Malgré l'intérêt littéraire d'une histoire qui nous présente à chaque chapitre un personnage différent, dans un cadre différent, avec une technique narrative parfois changeante. Malgré le potentiel que je sens dans ce roman que je relirai sans doute, un jour, quand je me sentirai en phase avec ce type d'histoire.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
A force de traîner ensemble avec les autres hommes en attendant du travail, ils apprirent beaucoup : comment économiser les mots pour prolonger une conversation, comment s'adosser à un mur, comment cracher et se nourrir d'indifférence.
p. 15
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Il détache un petit morceau de pâte et le met dans sa bouche. Il ne se sent pas heureux, pas triste non plus. Ces émotions-là, les a perdues. La foi, il ne l'a jamais eue ; elle lui a toujours échappé. Et qu'a-t-il appris ? Presque rien. Quand il fait le calcul, le total ne se monte pas à grand-chose. Tout ce que j'ai, songe-t-il, ce sont mes opinions.
p. 98
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J'étais un érudit de renom
Et je lus presque tous les livres
Mais je finis par mourir
Comme n'importe quel idiot sans cervelle
p. 252
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